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Sur les isométriques d'une droite par rapport à un système de droites concourantes

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(1)

B ULLETIN DE LA S. M. F.

M AURICE D’O CAGNE

Sur les isométriques d’une droite par rapport à un système de droites concourantes

Bulletin de la S. M. F., tome 17 (1889), p. 171-175

<http://www.numdam.org/item?id=BSMF_1889__17__171_1>

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(2)

171

Sur les isométriques d'une droite par rapport à un système de droites concourantes; par M. M. D'OCAGWE.

Je rappelle que j^ai donné le nom ^isométrique (1) d'une courbe K, par rapport à un système de courbes (C), toute courbe telle que son arc compris entre deux quelconques des courbes du

(f) Voir ^.Bulletin de la Société ma thématique de France, t. Mil, p. 7 1 .

(3)

système (G) soil égal à l'arc de la courbe K compris entre les mêmes courbes.

En particulier, une courbe est isométrique d'une droite D par rapport aux droites issues d'un point 0, lorsque l'arc de cette courbe compris entre deux quelconques des droites issues de 0 est égal au segment de la droite D compris entre ces droites.

Ce cas se trouve traité au n° S du petit Mémoire que je viens de rappeler. Je vais en donner ici une solution plus simple.

Prenant pour origine le point 0, pour axe des x la perpendi- culaire abaissée de 0 sur la droite D, l'axe Oy étant parallèle à D, et appelant a la dislance du point 0 à la droite D, on a, pour l'or- donnée h du point où la droite D est coupée par la droite qui j o i n t le point 0 au point (.r,y),

(D h= a

x

y.

et l'on doit avoir

(9^ /,'=/i-Z7i,

II' et \'1 représentant les dérivées c— et —^ •

1 dx dx

Dans une première solution, j'éliminais h entre ces deux équa- tions, de façon à avoir l'équation différentielle de la courbe cher- cliée. On va voir qu'on est conduit à des calculs plus simples en éliminant y. En effet, (i) donne

, h -+- h' x

L'équation ( 2 ) devient donc

„ , / [ h - r - h ' x \ ï

h= v l ~ } ~(-^-)

ou

(3) A4- h'x = a / A7 2— ! . Prenant la dérivée par rapport à .r, on a

uh- ah, dit 7. h' -h .y

dx /A'3 — i dx

(4)

— 173 — ou

dx x a dh 9. h' ~~ ^/À7 2"—!*

Intégrant, en prenant x pour fonction de A', on a, C étant une constante arbitraire,

/

dh' [• r* rdh1 1 1 , •I

^e- ^ | C 4 - |e^ld=\

L J 2/^-1]

ou

, ^ _i_ [ p ^ r dh1 1 '" ^ L ^ J / ï / ^ ^ J

Posons

- r _

dh

'

" J o o if^K^~:~^h'ï

Dès lors, suivant la notation de M. Weierstrass,

h'==p(u) (avec ^2 =4, g^ = o) et

. . G -t- au ( 4 ) a-=-y==.

V P ( ^ )

L'équation (3) donne alors

h = a /p ( ^ )2 — i — ( G -h au ) y/p^iT),

puis l'équation (i),

(4') J= c "^-^ [a /p(^)2- 1 - (G -+- a^) /i^].

a y / p ( ^ )

Les équations (4) et (47) résolvent le problème. Remarquant que p { u )2— ï est ici égal à p { ' ? on peut remplacer la for- mule (4^) paî1 la suivante :

_ ( G ^ - a ^ ) [ a pf( / ^ ) — a ( G - 4 - a M ) p ( ^ ) ] (^

^bis) y - iap(u)

(•) Une légère faute d'impression, qui d'ailleurs saute aux yeux, s'est glissée dans la seconde des formules de mon Mémoire sur les isométriques {Bulletin, t. XIII, p. 79 ). Cette formule doit être rétablie ainsi

_ ap'Çu)— 2 ( C -+- au)p(u}

y V/p ( u )

Ici d'ailleurs les invariants de la fonction p ne sont pas les mêmes que ci-dessus, mais ^ , — — l, g, --" o.

(5)

Voici maintenant comment peut se déterminer le centre de courbure des courbes nui nous occupent.

Prenons sur la courbe un point M dont le vecteur OM coupe la droite D en M). MN et M ^ N ^ étant les normales polaires en M et en M , , limitées à la perpendiculaire élevée en 0 à OM, on a, en appelant ds la différentielle de Parc de courbe en M, égale à la diiïerentielle du segment de la droite D en M i , et co Fangle de OM avec OP,

ds == MN dtû == M i N i dw.

Donc,

M N = = M i N i .

La normale en M se trouve ainsî déterminée.

Soient maintenant a Pangle de la tangente en M avec OM, ai Pangle de D avec le même vecteur, OM == p, OM» === p i . L'éga- lité précédente donne

p s i n a i = pi sina.

Par suite.

sinai (7p + p ces ai d^ •=- sina<^pi 4- pi cosa^a.

(6)

— 17.') — Mais

dp == p cotaû?w, ^pi = pi cotaiofoj,

== (^ —l ) o?^(l ), rfa, == — rfto, doc, = ( — —, n

/? étant la normale polaire MN, r le rayon de courbure en M. La relation précédente devient donc

p c o t a s i n a i — p cosai == pi cotai sin a + pi cosa ( n — i ) ou, après des réductions faciles,

pi cosa n = sinCai— a) ( —^- + -£1-V

^ \sina sin ai/

Or

-Ê-^J^=n.

sina sinai

11 vient donc finalement

2r== -P100^ s i n ( a i — a ^

Par le point 0, menons la parallèle OH à MN. Nous avons HOM, === 7T 4-a, OHMi == a — a ^ . Donc, le triangle OHM, donne

M I H cosa OMi sin(ai-a) ou

,, ,- picosa

M i H = —^———- == ^r.

sin ( a i — a)

Par suite, M, H est égal au diamètre dit cercle oscillateur au point M.

(') Formule (6) de ma Noie Sur les transformations centrales des courbes planes {Mathesis, i884).

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