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WRI (World Research Institue)

De même que le GIEC le WRI est une organisation non gouvernementale. Elle se dénit ainsi :

Le WRI est une institution environnementale de réexion qui va au delà de la re- cherche pour trouver des façons pratiques de protéger la terre et d'améliorer la vie des hommes ;

Notre mission est de conduire la société humaine dans une voie qui protège l'environ- nement de la Terre, et sa capacité à pourvoir aux besoins et aspiration des générations présentes et futures ;

Comme les peuples sont motivés par les idées, acquièrent du pouvoir par la connais- sance, et incités à changer par une amélioration de la perception des implications, WRI fournit  et aide les institutions à fournir  des informations et des propositions ob- jectives et pratiques concernant la politique et les modications institutionnelles. Cela dans le but d'encourager un développement équitable et socialement acceptable19.

La WRI organise sont travail autour de quatre thèmes principaux : les peuples et les écosystèmes, l'accès à l'information, la protection du climat, les marchés et l'entre- prise. Le WRI est une organisation non gouvernementale working at the intersection of environment & human needs20, non-prot21dont le but est de trouver et d'indiquer des

façons pratiques de protéger la terre, l'environnement, et d'améliorer la vie des peuples. C'est ainsi qu'il fournit des informations objectives et des solutions pratiques pour la mise en place de méthodes an de conserver un environnement correct. Il n'intervient pas, il se contente d'être une source d'informations.

Les publication du WRI sont nombreuses. Elles sont en libre accès sur le web et dans des librairies spécialisées. Certaines sont conjointes à d'autres organisations comme le WBCSD : (World Business Council for Sustainable Development). Dans le même esprit les Amis de la Terre, Green Power, le programme des nations unies pour le développe- ment ( PNUD) publient des légions de textes originaux et d'éco-publications22.

Le monde est menacé par un changement climatique important, si l'on ne fait rien

19. www.wri.org/about

20. Qui travaille à l'intersection de l'environnement et des besoins humains. 21. Qui n'a pas pour but de gagner de l'argent.

22. Les informations qu'ils diusent se recoupent souvent, si bien qu'on a l'impression d'une certain désordre, qui lasse le lecteur non spécialiste.

pour contrôler les GES. Alors le WRI indique que des politiques et des options indus- trielles mondiales nouvelles sont à mettre en ÷uvre et sont possibles. Pour cela des politiques vigoureuses doivent être initiées en s'appuyant sur les gouvernements, les ONG, le public, tant aux USA, que dans le reste du monde,.

Les grands thèmes du WRI

Action internationale On ne conçoit pas qu'une action portant sur l'ensemble de la planète soit laissée à l'initiative des États ou des ONG, car toute action d'envergure nécessite une gouvernance pour être ecace. Il faut donc impliquer et obtenir l'accord et l'aide des Gouvernements et des ONG dans le monde entier. Voici quelques points sur lesquels cette action doit porter :

 Action au niveau des USA

Les USA23 sont les plus grandes pollueurs, ils doivent rejoindre la communauté

internationale et devenir les leaders, notamment en ce qui concerne le CO2. Le WRI travaille dans ce sens malgré les réticences achées.

 Commerces et marchés sustainable

L'économie globale a une grande inuence sur les émissions des GES, notamment en matière de transports ; leur optimisation va dans le sens de la protection de l'environnement. Le WRI travaille avec les membres des aaires économiques du monde entier.

 Choix technologiques

Ils sont d'une grande importance pour améliorer les conditions de vie. Le WRI travaille dans ce sens avec de nombreux partenaires pour étudier et mettre en ÷uvre dans la mesure du possible des techniques pour capturer et stocker le CO2,

développer les énergies renouvelables, étudier le problème des transports urbains notamment, ainsi que celui posé par les bio-carburants.

 Pouvoir vert / Emploi d'énergies renouvelables

Jusqu'à présent le pétrole, le charbon, le gaz naturel ont été très utilisés et ont contribué largement à l'augmentation des GES24. Désormais il faut songer à uti-

23. Il semble que le nouveau gouvernement des USA ait pris conscience du problème. Les nouvelles incitations de recherche et industrielles vont sans doute proter aux pays les plus avancés, alors que les pays émergeants vont rapidement être des pollueurs majeurs.

liser les sources énergétiques renouvelables comme le vent, le soleil, la géothermie, le but étant de ne pas polluer.

 Instruments d'information et d'analyse

La récolte de l'information est la condition nécessaire à toute action, à tout pro- grès. Les bonnes décisions dépendent de la qualité de l'information. Le WRI re- cueille toute une gamme d'informations qu'elle met à la disposition des décideurs pour les aider dans leurs démarches.

 La gouvernance et l'accès à l'information.

L'humanité n'a pu développer ses technologies, que parce que l'information circu- lait. Nous n'en sommes plus à l'information traditionnelle horizontale par la parole des sociétés primitives. L'écrit a pris le relais pour diuser les connaissances, en- traînant une diusion massive et horizontale des connaissances. La multiplicité des écrits noie l'information utile ; fort heureusement les nouvelles technologies de l'information, relativement simples d'emploi, orent la possibilité de trouver les renseignements cherchés. Plus encore à l'aide de ces nouvelles technologies on peut viser et accéder directement à une cible donnée, permettant ainsi une meilleure gouvernance et plus de décisions sustainables.

Pour cela le WRI préconise que :

- l'accès à l'information doit être facilité pour que les citoyens puissent avoir la possibilité d'inuencer et d'inciter les décisions concernant le développement durable.

- la gestion-diusion de l'électricité qui est un problème énergétique majeur soit raisonnée, ne seraits-ce que parce qu'une grande partie de l'électricité consommée dans le monde a pour origine des combustibles fossiles.

- un partenariat pour le principe 1025 car la décentralisation et la gestion des res-

sources naturelles est une nécessité an d'améliorer la justice, réduire la pauvreté et

à la fois de moins polluer l'atmosphère et de diérer la date de l'apparition de la disette d'énergies fossiles en attendant des sources nouvelles d'énergie.

25. Principe 10 de la déclaration de Rio : La meilleure façon de traiter les questions d'environnement est d'assurer la participation de tous les citoyens concernés, au niveau qui convient. Au niveau national, chaque individu doit avoir dûment accès aux informations relatives à l'environnement que détiennent les autorités publiques, y compris aux informations relatives aux substances et activités dangereuses dans leurs collectivités, et avoir la possibilité de participer aux processus de prise de décision. Les États doivent faciliter et encourager la sensibilisation et la participation du public en mettant les informations à la disposition de celui-ci. Un accès eectif à des actions judiciaires et administratives, notamment des réparations et des recours, doit être assuré.

choisir les décisions opportunes à l'aide des gouvernements locaux. Par une cartogra- phie des zones de pauvreté et des ressources, un nancement sustainable, à l'aide de capitaux publics ou privés on peut économiser l'environnement, favoriser le développe- ment durable. Une partie du nancement doit servir à l'éducation, en se basant sur des projets dont ceux de l'IFFE26.

Les marchés et l'entreprise Les entreprises privées ont une inuence énorme sur le développement dans le monde entier. Elles fournissent des biens et des services pour satisfaire27 les besoins des hommes. Cependant elles ont un coût pour l'environnement,

souvent très négatif en termes de pollution, de destruction, et aussi sur la santé. Comme ce secteur a une action négative sur l'environnement, il lui faut rechercher des solutions pour remédier à cet état de fait. C'est le moment pour mettre en place une collaboration avec les ONG.

Cette partie du WRI qui s'occupe plus particulièrement des politiques économiques fournit des solutions pratiques à destination des entreprises et des ONG.

Ses actions concernent :

 Le contrôle des marchés et des entreprises dans le but d'une meilleure opportunité économique et de protection de l'environnement, la construction d'une demande de marchés responsables, qui privilégient les biens et services respectueux de l'en- vironnement.(green power, produits verts...),

 La création d'entreprises sustainables en démontrant la possibilité de créer de nouveaux types de commerces pour réduire la pauvreté et protéger l'environne- ment,

 La mise en place des économies incitatives en utilisant notamment des politiques nancières pour protéger l'environnement, et en initiant l'émergence de nouvelles industries et marchés et la promotion d'investissements verts, ce qui revient à créer de nouveaux métiers soutenus par des incitations nancières,

 La formation de nouveaux leaders dans le cadre de cette nouvelle économie. En même temps le WRI a développé des outils, des bases de données, des modèles accessibles aux demandeurs.

26. IFEE = international Forum on Engineering Education (University of Sharjah) 27. et créer (nda)

Les hommes et les écosystèmes Le WRI suggère qu'il est nécessaire de restau- rer les écosystèmes dégradés pour qu'ils puissent fournir les biens et services dont ont besoin les hommes. Le bien-être des hommes a fortement augmenté au cours des deux derniers siècles au détriment de l'environnement. Car la demande accrue des biens et de services stresse fortement les écosystèmes, les politiques locales, régionales et globales ne sont pas très ecaces pour conserver l'environnement dans de bonnes conditions, les écosystèmes ne sont pas partout de qualité égale, et ce sont les écosystèmes les plus fragiles qui sourent le plus de la demande alimentaire dans les régions pauvres. Alors un des buts du WRI est la préservation et la restauration des forêts car elles sont une source importante de biens de consommation et de stabilisation des climats. Le problème est d'autant plus complexe qu'il a de plus en plus d'hommes à nourrir, et que, si l'on laisse les forêts pousser, cela diminuera d'autant la surface destinée aux productions alimentaires. Enn, comme la plupart du temps les pauvres n'ont pas de pouvoir de décision, en promouvant l'accès équitable aux écosystèmes le WRI travaille à réduire la pauvreté et à encourager la préservation du milieu.

Les écosystèmes fournissent de nombreux bénéces ecosystem services à l'humanité dans le monde entier, il faut donc les préserver. Le WRI aide les gouvernements, les industries, et les banques de développement multilatérales dans leurs décisions pour réduire la dégradation des écosystèmes28. Mais avant tout il faut évaluer l'état actuel

de l'écosystème, les conséquences de la dégradation de l'environnement sur le bien-être humain. Déjà 60 % de l'écosystème a été dégradé ou est en train de l'être sérieusement. Le WRI est là pour donner des conseils. Pour cela il dresse l'état des lieux le plus précis possible, et explore les solutions. Le fait à souligner est que les activités du secteur privé et les écosystèmes sont inter-reliés, ce qui conduit le WRI à aligner les attentes des écosystèmes aux buts de l'industrie29.

Les managers doivent disposer d'informations pour atteindre les buts xés pour la protection de l'environnement ; le WRI leur fournit des informations ables concernant les écosystèmes et des outils pour couvrir leurs besoins. C'est ainsi par exemple que le

28. Dans tous les textes ociels, on ne parle que de réduire les dégradations, pratiquement jamais de revenir à l'état initial. Cela ressemble à un abandon de la lutte, sachant que de toutes façons le précipice n'est pas loin, et qu'il s'agit seulement de retarder l'instant de la chute nale. La lutte nale salvatrice n'aura pas lieu. Fatalisme.

WRI met à la disposition des décideurs, des cartes concernant les forêts, les mers, les côtes, les ressources en eau, la population et son état de santé, des données économiques, industrielles30. La liste n'est pas limitative. Les cartes recouvrent toutes les données.

Le WRI comptabilise aussi les accès à l'alimentation, centralise les données nancières ; ses actions sont à la fois complexes et pratiquement illimitées31. On peut reprocher au

WRI d'être surtout lié à l'économie des USA.

Les deux organismes le GIEC et le WRI n'ont pour but que de fournir des renseigne- ments, des suggestions aux décideurs, aux populations, à tous ceux qui sont intéressés d'une manière ou une autre. En dehors d'eux chaque état possède ses propres structures d'analyse, mises la plupart du temps à la disposition du public, relativement conden- tiellement, ou à ciel ouvert. Les données fournies enrichissent les grandes conférences, les organismes internationaux. L'ONU, s'en sert largement par le biais de ses organes ou des institutions collaboratrices.

L'action du GIEC est tournée principalement vers le terrain, vers les hommes. Il suggère des pistes pour diminuer l'impact de l'homme sur la nature. Encore une fois, si le diagnostic est posé, les dégradations des écosystèmes sont le propre de l'homme, les remèdes n'en sont que symptomatiques, à savoir polluer moins, dégrader moins, adapter l'industrie, favoriser l'enseignement, fournir des plans d'action aux décideurs, il n'est nullement question de réduire la pollution qu'est l'homme consommateur d'environne- ment. Tout au plus il semble que les mesures que l'on tente de prendre ralentissent les dégradations environnementales, sans doute en attendant qu'on trouve une solution, ou que survienne la transition démographique volontaire ou par force majeure. Autrement dit c'est gérer la pénurie en attendant... quoi ?

30. Voir aussi Grid/arendal sur le site : www.grida.no

2.3.3 ONU (UN) (Organisation des Nations Unies  (United