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2 . LA CORRESPONDANCE: LECTURE ET INTERPRÉTATION

3. L’UNIVERS DE LA VIE PRIVÉE DANS LA VISION DE GUSTAVE FLAUBERT GUSTAVE FLAUBERT

3.10. Vieillesse; mort

Tout d’abord, il faut évoquer les statistiques: l’espérance moyenne de vie a beaucoup augmenté au cours du XIXe siècle. Elle était en 1801 de 30 ans. En 1850 est de 38 ans pour les hommes et 41 pour les femmes, mais cette moyenne s’élève pour les riches par rapport aux pauvres.

Quant à la manière de mourir, les bourgeois mouraient chez eux. L’hôpital était à leurs yeux un “lieu d’horreur” où mouraient ceux qui n’avaient ni argent ni famille. La mort était intégrée à la conception même de logement, affirment les historiens des mentalités. Petit à petit, la mort n’est plus intégrée à la vie et commence à apparaître comme une pourriture, rejet que Philippe Ariès appelle “mort cachée” à l’hôpital, passée dans les moeurs vers 1930-1940. (159)

En général, le deuil avait une durée différente dans les villes (notamment à Paris) par rapport aux villages. Au XIXe siècle, une veuve portait le deuil un an et six semaines à Paris, et deux ans en province. C’est intéressant l’attachement du XIXe siècle au code du deuil, comme une peur de se déritualiser, en se raccrochant plutôt à un modèle ancien de rituel, inspiré par le roi.

Après avoir scrupuleusement “fouillé” la Correspondance flaubertienne, nous pouvons affirmer d’emblée que le sujet de la mort est prioritaire pour le quatrième volume, c’est-à-dire dans l’intervalle janvier 1869 – décembre 1875. Celle-ci est l’époque où l’écrivain perd la plupart de ses amis, et ces enterrements successifs lui donnent l’impression de vivre dans une “nécropole”. Il lui semble que la terre se dépeuple, il supporte mal la douleur de voir “partir” les personnes chères de son entourage, et cette douleur l’assomme: /…/ j’ai la tête pleine d’enterrements, je suis gorgé de cercueils, comme un vieux cimetière. (160) Dans une lettre à George Sand, la phrase (que nous avons soulignée dans le texte) apparaît identiquement; seules les signes de ponctuation distinguent les deux séquences mises en évidence, pour la deuxième étant visible une connotation superlative, réalisée par l’exclamation:

Je suis gorgé de cercueils, comme un vieux cimetière! J’en ai assez, franchement. (161) Ces lignes ont été écrites après l’enterrement de Jules de Goncourt, le 22 juin 1870.

Mais que dire de la perte de son cher ami, Louis Bouilhet, qui avait été de son vivant comme un double de Flaubert? D’ailleurs, celui-ci l’appelle sa conscience littéraire, sa boussole, et c’est pourquoi il considère cette perte irréparable. (162) C’est à Maxime Du Camp que Flaubert décrit l’enterrement de Bouilhet, un enterrement très nombreux de deux mille personnes. Pendant toute la cérémonie, il avoue avoir eu le sentiment de suivre le convoi d’un autre, comme si Bouilhet parlait en lui, était à ses côtés. (163)

La disparition de son pauvre Bouilhet lui provoque le sentiment d’une amputation considérable, comme si une grande partie de soi-même s’était anéantie. (164) La mort de son ami laisse à Gustave Flaubert le goût amer de ne pas avoir fini tous leurs projets:

C’est fini, les bonnes gueulades, les enthousiasmes en commun, les oeuvres futures rêvées ensemble. (165)

La conclusion de l’ermite de Croisset est à citer comme preuve de la plus étroite liaison qui puisse exister entre deux hommes - c’est comme si l’épopée de Gilgamesh, symbole de l’amitié idéale, avait été récrite au XIXe siècle:

En perdant mon pauvre Bouilhet, j’ai perdu mon accoucheur, celui qui voyait dans ma pensée plus clairement que moi-même. Sa mort m’a laissé vide, dont je m’aperçois, chaque jour davantage. (166)

Lorsque Sainte-Beuve meurt, lui aussi, Gustave Flaubert a un sentiment de désespoir, car il avait fait L’Éducation sentimentale en partie pour le critique, et il n’en connaîtra pas une ligne! (Bouilhet, à son tour, n’en avait pas entendu les deux derniers chapitres.) Quoique Sainte-Beuve ne fût pas “un intime”, Flaubert est vraiment affligé par sa mort, car il voit se rétrécir le cercle des gens avec lesquels il pouvait causer. – La petite bande diminue, les rares naufragés du radeau de la Méduse s’anéantissent. (167) Cette dernière phrase apparaît identiquement dans une lettre à Maxime Du Camp (168), mais Flaubert y ajoute en quoi réside la perte irréparable de Sainte-Beuve: celui-ci aimait la littérature et il manquera à tous les écrivains français.

L’ermite de Croisset perd de nouveau sa boussole, car il ne voit pas pour qui écrire dorénavant: /…/ on écrit toujours en vue de quelqu’un. Pourquoi écrire maintenant! pour qui faire de l’art? avec qui causer des choses qui nous tiennent aux entrailles? C’est ainsi qu’il se confesse à Jeanne de Tourbey (169), en affirmant qu’il sent le submerger une tristesse noire, et que l’année 1869 a été dure pour lui, qu’il va se trimbaler désormais dans les cimetières!

La mort d’un autre ami, Théophile Gautier, bien que prévue, l’a écrasé. En effet, il a appris la nouvelle quand on l’avait déjà enterré… Flaubert conserve le sentiment que son sensible ami, amoureux du vrai Art, est mort d’une suffocation trop longue causée par la bêtise moderne. (170)

Ni même la mort de son ancien éditeur, Michel Lévy, ne le laisse pas indifférent. Quoique celui-ci fût devenu entre temps son ennemi, sa mort blesse profondément Gustave Flaubert, en lui évoquant leur rupture, qui le fait encore souffrir…

Mais c’est surtout la disparition de George Sand qui lui provoque une grande douleur et le fait méditer longuement à la condition de l’homme devant la mort. Ce sont les derniers moments de George Sand qui impressionnent le plus Flaubert, car son amie refuse de recevoir le prêtre. Pourtant, dès qu’elle a été morte, sa fille, Madame Clésinger, a demandé à l’évêque de Bourges l’autorisation de lui faire un enterrement catholique et personne de la maison (sauf, peut-être, sa belle fille, Madame Maurice) n’a défendu les idées de George Sand, car, pour ne pas blesser “l’opinion critique” , l’éternel et exécrable “on”, la bonne dame de Nohant a été portée à l’église (c’est ce que Flaubert écrit à Tourgueneff. (171)

Flaubert fait à sa chère amie disparue (son Maître, comme il la nommait souvent dans leur dialogue épistolaire) un éloge émouvant: Elle restera une des illustrations de la France et une gloire unique.(172)

Gustave Flaubert ajoute (173) que la cérémonie a été des plus touchantes: tout le monde pleurait et lui plus que les autres. Il y avait beaucoup de monde à l’enterrement. Une foule de bonnes gens de la campagne marmottait des prières en roulant leur chapelet. Cela ressemblait à un chapitre de ses romans. (174)

Le comble de la douleur est atteint par l’écrivain quand il perd sa mère; à cette occasion, Flaubert s’aperçoit du fait que sa mère avait été l’être qu’il a le plus aimé, et sa mort est ressentie comme si on lui avait arraché une partie de ses entrailles. (175) En effet, la vie de Flaubert est complètement boulversée et le sera jusqu’à la fin. La mort a fauché tout ce qu’il aimait. C’est le fond de l’abîme, le dernier degré de la rage et du désespoir qu’il connaît – après la disparition de sa mère – par l’invasion prussienne. La solution qu’il trouve? Il faut être philosophe, comme il écrit à la princesse Mathilde. (176)

Les soucis envahissent la vie de Gustave Flaubert: la faillite d’Ernest Commanville, le mari de sa nièce, les problèmes d’argent que cela engendre, etc. L’écrivain arrive à se dire que la douleur de voir l’humiliation de ceux qu’il aime est plus grande que la Mort elle-même. C’est d’ailleurs le ton triste qui caractérise la plupart des lettres de Flaubert à partir de l’année 1875, lorsqu’il

est obligé de vendre une ferme à Deauville et de quitter son appartement parisien, pour sauver la fortune de sa famille.

Flaubert est tellement affligé et découragé, qu’il fait toutes les fois qu’il se couche cette courte prière à la grande Force qui nous régit:

Ah! si je pouvais ne pas me réveiller! et crever tout doucement sans m’en apercevoir, quelle chance. (177)

La pensée de la mort le hante, et Flaubert considère cela un signe de la vieillesse. Pour les gens de “goût”, dit-il, il ne fait bon de vivre. (178)

Dans un splendide essai – Le perroquet de Flaubert -, Julian Barnes observe que la qintessence de l’esprit flaubertien réside dans la supériorité de l’imagination par rapport à l’action; en effet, le plaisir se trouve dans l’anticipation, et ensuite dans le souvenir de cette anticipation. Est-ce qu’il y a quelqu’un, semble la question de Flaubert, posée à sa place par J. Barnes, qui veuille vraiment se précipiter vers la désolante mansarde des choses accomplies, qui veuille donc connaître le déclin de la vie, la vieillesse?

En outre, la vieillesse est une chose si triste, se lamente Flaubert, mais Tourgueneff, son ami, lui dit qu’il ne s’y oppose pas suffisamment. L’écrivain russe donne également une définition très originale de la vieillesse, qui devrait encourager l’ermite de Croisset:

Mon cher ami, la vieillesse est un gros nuage blafard qui s’étend sur l’avenir, le présent et jusque sur le passé qu’il attriste en craquelant ses souvenirs. /…/ Il faut se défendre contre ce nuage! Il me semble que vous ne le faites pas assez.

Dans cette lettre, envoyée de Moscou (179), Tourgueneff conseille son ami d’accepter un voyage en Russie, ensemble.

Le pessimisme de Flaubert est, pourtant, incurable, de sorte qu’il reconnaît attendre avec impatience le premier symptôme d’une maladie mortelle. C’est ce qu’il avoue à Edmond de Goncourt, en l’assurant qu’il ne pose pas du tout!

Maintes fois apparaît dans les lettres de Flaubert l’espoir de la tranquillité, le désir de l’écrivain de se reposer. Dans une épistole adressée à sa nièce, Caroline (180) Flaubert s’exclame:Oh! La tranquillité! le repos absolu!

Ce “repos absolu” est d’ailleurs un euphémisme pour la Mort, qu’il pressent, comme Balzac, lui aussi, avait pressenti sa fin. Pour tous les deux, “la peau de chagrin” se rétrécit à mesure que les désirs artistiques s’accomplissent. Flaubert avoue à son éditeur, Georges Charpentier, se sentir de plus en plus crevant. (181)

La platitude de ses journées n’est interrompue que par l’exercice de la littérature ou bien par les rares causeries avec les amis qui arrivent à Croisset et avec lesquels Flaubert aime discuter sur “le vieux temps”. La tristesse le ronge. C’est un sentiment issu de la déception, à l’égard de son époque, mais aussi de l’amertume provoquée par le manque d’argent. Flaubert accepte la solitude et la tristesse, à condition qu’il ait moins la paix du travail, car cela représente pour lui sa liberté d’esprit. (182) À son âge, il faut garder ses forces exclusivement pour le travail.

Certes, l’écrivain retiré à Croisset n’a pas aimé son époque et la littérature a été le seul remède pour la rendre supportable – Dans quel siècle, mon Dieu, m’avez-vous fait naître. – ce sont les mots du Saint-Polycarpe, que Flaubert avait repris, de même que son nom comme pseudonyme.

Dans une étude d’Émile Zola – Du roman. Sur Stendhal, Flaubert et les Goncourt -, il y a un chapitre extrêmement émouvant sur Flaubert-l’homme, vu par son plus jeune ami, le chef de file du naturalisme. Henri Mittérand, qui présente le volume, nous avertit que le ton de Zola est différent lorsqu’il s’agit de Flaubert, car il aimait l’ermite de Croisset d’une admiration et et d’une affection profondes. En effet le tableau qu’il trace des obsèques de Flaubert est à l’égal de ses meilleures pages de romancier avec un souci de visions nettes, découpées pour l’éternité, qui est une sorte d’hommage, par imitation stylistique, à l’art de son ami.(183)

Les souvenirs de Zola remontent tout d’abord au moment douloureux – un vrai coup de foudre – de la mort de Flaubert. Le choc est d’autant plus fort que, six semaines auparavant, le dimanche de Pâques, l’écrivain avait reçu à Croisset ses amis: Goncourt, Daudet, Charpentier et Zola, bien sûr. C’était d’ailleurs un vieux projet et les visiteurs ont été attendris par “l’hospitalité paternelle” de leur hôte.

Pourtant, le samedi 8 mai 1880, Gustave Flaubert meurt d’une hémorragie cérébrale; Zola reçoit un télégramme de la part de Maupassant avec ces deux mots: “Flaubert mort.” Aucune explication. Un coup de massure en plein crâne. (184) En plus, il s’agit d’une coïncidence, celle de la rencontre du groupe d’amis et du cercueil du maître, qui s’avançait de nouveau, comme pour une bienvenue. (185)

L’enterrement de Flaubert fut particulièrement triste. Il y a eu presque deux cents personnes présentes, dans une église de village, où des gens indifférents manifestaient leur routine, sans une émotion, crachant sur son cercueil les mêmes notes fausses et les mêmes phrases vides qu’ils auraient crachées sur le cercueil d’un imbécile. (186)

La révolte de Zola se fait énorme en évoquant cette atmosphère:

Pauvre et illustre Flaubert, qui toute sa vie avait rugi contre la bêtise, l’ignorance, les idées toutes faites, les dogmes, les mascarades des religions, et que l’on jetait enfermé dans quatre planches, au milieu du stupéfiant carnaval de ces chantres braillant du latin qu’ils ne comprenaient même pas! (187)

Le public était finalement formé de trois cents participants, dont beaucoup de personnes de celles qui devraient être là manquaient… Des contemporains de Flaubert, Edmond de Goncourt se trouvaient seul au rendez-vous, ajoute Zola. Ce qui est inexplicable, continue Zola, ce qui est impardonnable, c’est que Rouen, Rouen tout entier n’ait pas suivi le corps d’un de ses enfants les plus illustres. (188) Une possible explication serait celle-ci: les Rouennais, tous commerçants, se moquaient de la littérature. D’ailleurs, pour eux, le nom de Gustave Flaubert évoquait plutôt le père et le frère du romancier, tous les deux médecins, restés populaires dans la conscience des habitants de la ville.

La vérité est cruelle: la veille de sa mort, conclut Zola, Flaubert était inconnu des quatre cinquièmes de Rouen et détesté de l’autre cinquième. Il y avait à l’enterrement un piquet de soldats, le piquet réglémentaire que l’on doit à tout chevalier de la Légion d’honneur décédé – hommage banal, pompe médiocre et comme dérisoire. (189)

À ce spectacle triste s’ajoute un autre incident: le cercueil trop grand, un cercueil de géant, n’a pu entrer dans le caveau; comme une ironie sinistre, la terre repoussait l’écrivain qui l’a tant désirée… Ainsi, Flaubert entrait-il “de biais” dans la terre, sa tombe se trouvant à côté du tombeau de Louis Bouilhet, son plus cher ami d’enfance.

Voilà un peu le scénario des obsèques de Gustave Flaubert, passées dans une atmosphère de banalité; seul un vieil ami, Charles Lapierre, directeur du Nouvelliste de Rouen, en a dit quelques mots. L’écrivain, solitaire, abandonné disparaissait dans un anonymat presque total. Celui qui avait toute sa vie lutté contre la bêtise et la banalité a été impuissant devant ses “ennemies” le jour de ses adieux, avant de franchir le seuil de l’éternité…

NOTES

1.Lacoste, Francis, “L’Esthétique de Flaubert” in Bulletin Flaubert-Maupassant, numéro 6/1998, p.17.

2.Goncourt, Jules si Edmond, Pagini de jurnal, Bucuresti, Univers, 1970, p.223/1er tome. 3.Lettre à M. Du Camp, Croisset, mardi, 2 heures d’après-midi, 7 avril 1846; p.263/1er tome. 4.Rouen, fin décembre 1846?; p.423/1er tome.

5.Rouen, fin novembre 1847; p. 487/1 er tome.

6.Croisset, mardi soir 10 heures, 17 novembre 1846; p.408/1er tome. 7.15 décembre 1850, Constantinople; p.720/1er tome.

8.Thibaudet, Albert, Gustave Flaubert, Paris, Gallimard, coll. Tell, 1992, p. 53.

9.Maupassant, Guy de, Pour Gustave Flaubert, Bruxelles, Éd. Complexe, 1986, p.109. 10.Ibid., p.118.

11.Mardi dans l’après-midi, 11 août 1846; p.292/1er tome.

12.Lettre à Louise Colet, Croisset, vendredi, 10 heures du soir, 18 septembre 1846; p.349/1er tome.

13.Lettre à L. Colet, Paris, mercredi midi, 17 décembre 1851; p.22/2e tome. 14.a, b, c – lettre à L. Colet, Croisset, samedi soir, 24 avril 1852; p.80/2e tome. 15.Flaubert, Gustave, LeSottisier, Nil éditions, 1995.

16.Chessex, Jacques, Flaubert ou le désert en abîme, Paris, Grasset, 1991, p.187. 17.ibid., pp. 197-198.

18.Croisset, dimanche, 4 heures, 27 mars 1853; p.282/2e tome.

19.Lettre à Ernest Feydeau, Croisset, vers le 15 mai 1859; p.22/3e tome.

20.Lettre à George Sand, Croisset, lundi soir, 25 novembre 1872, 11 heures; p.611/4e tome. 21.Troyat, Henri, Flaubert, Paris, Flammarion, coll. Grandes Biographies, 1988, p.125. 22.ibid., p.51.

23.Lettre à George Sand, 14 juillet 1874, mardi, Kaltbad-Rigi, Suisse; p.836/4e tome. 24.Histoire de la vie privée, op. cit., p.299/4e tome.

25.Lettre à Louise Colet, Croisset, dimanche soir, 10 heures, 20 septembre 1846; p.354/1er tome.

26.Lettre à George Sand, Croisset, mardi, 4 juin 1872; p.530/4e tome. 27.Concarneau, jeudi, 7 octobre 1875; p.976/4e tome.

28.Lettre à Léonie Brainne, Croisset, dimanche, 18 juillet 1875; p.940/4e tome. 29.Lettre à Léonie Brainne, Croisset, mercredi, 27 juillet 1875; p.942/4e tome. 30.vendredi, 3 heures 14 mars 1878.

32. /…/ Servetur ad imum/ Qualis ab incepto processerit et sibi constet (Art poétique, vers 126-127): /…/ qu’il (le personnage nouveau) demeure jusqu’au bout tel qu’il s’est montré dès le début et reste d’accord avec lui-même ( Horace, Épitres, texte établi et traduit par François Villeneuve… Paris, Les Belles-Lettres, 1941, p.209). Flaubert écrit à tort: Sibi constat .- Notes du premier volume de la Correspondance, p.968.

33 .Lettre à Alfred Le Poittevin, Croisset, mardi soir, 16 septembre [1845]; p.252/1er tome. 34. Ibid.

35. Croisset, mardi soir, 10 heures et demie, 17 juin 1845; p.240/1er tome. 36.13 août 1845 , Croisset; p.249/1er tome.

37. Lettre à Louise Colet, Croisset, jeudi soir, 11 heures, 13 août 1846; p.298/1er tome. 38. Croisset, minuit, mardi, octobre, 1847; p.476/1er tome.

39. Lettre à Emmanuel Vasse de Saint-Ouen, Croisset, 4 juin, jeudi soir, 1846; p.271/1er tome. 40. Croisset, 1er juillet 1872; p.544/2e tome.

41.Lettre à Louise Colet, Croisset, nuit de vendredi, 1 heure, 25 mars 1853; p.279/2e tome. 42.Lettre à Louise Colet, Croisset, jeudi, 4 heures du soir, 15 avril 1852; p.72/2e tome. 43.Lettre à Henriette Collier, Croisset, dimanche, 18 avril 1852; p.74/2e tome.

44.Lettre à Ernest Chevalier, Croisset, 5 avril 1846; p.259/1er tome. 45.Lettre à Maxime Du Camp, Rouen, 15 mars 1846; p.257/1er tome.

46.Lettre à Emmanuel Vasse de Saint-Ouen, Croisset, 5 avril 1846; p.260/1er tome. 47.p.261/1er tome.

48.Chessex, Jacques, Flaubert ou le désert en abîme, Paris, Grasset, 1991, pp. 81-82. 49.Rouen, samedi matin, 20 mars 1847; p.447/1er tome.

50.La Bouille, dimanche, 11 heures du soir, 29 août 1847; p.467/1er tome. 51.Lettre à Louise Colet, vendredi, minuit, 30 septembre1853; p.443/2e tome. 52.Lettre à L. Colet, Croisset, vendredi, minuit, 16 septembre 1853; p.431/2e tome. 53.Histoire de la vie privée, op. cit., p.470/4e tome.

54.Lettre à Louise Colet, Rouen, samedi soir, 11-12 décembre 1847; p.489/1er tome. 55.Le 5 janvier 1850; p.562/1er tome.

56.Lettre à Madame Roger des Genettes, Croisset, samedi soir 10 novembre 1877, p.94. 57.ibid.,

58.Lettre à sa mère, 20? janvier 1851, Athènes; p.741/1er tome. 59.Lettre à L. Colet, Croisset, mardi soir, 4 avril 1854; p.543/2e tome.

60.Lettre à L. Colet, Croisset, mercredi, 11 heures du soir, 28 décembre 1853; p.491/2e tome. 61.Maupassant, Guy de, Pour Gustave Flaubert, Bruxelles, Éditions Complexe, 1986, p.97. 62.Lettre à Ernest Chevalier,Trouville, 6 septembre 1842; p.123/1er tome.

63.Croisset, mercredi, 10 heures du soir, 26 août 1846; p.312/1er tome. 64.Lettre à Louis de Cormenin, Rouen, 7 juin 1844; p.208/1er tome.

65.Lettre a L. Colet, Croisset, lundi soir 10 heures, 31 août 1846; p.323/1er tome. 66.Pascal, Pensées, Paris, Éd. Jean Claude Lattès,1995, p.59.

67.Lettre à Henriette Collier, Paris, lundi, 8 décembre 1851; p.20/2e tome.

68.Lettre à L. Colet, Croisset, dimanche, 11 heures du soir, 13 juin 1852; p.104/2e tome. 69.Trouville , dimanche, 4 heures, 14 août 1853; p.390/2e tome.

70.Georges Poulet, Les métamorphoses du cercle, Paris,Flammarion, 1979, passim. 71.Paris, 27 mars 1875, samedi soir; p.917/4e tome.

72.cité par Dolores Toma, Histoire des mentalités et cultures françaises, Ed. Universitatii din Bucuresti, 1996, p.159; ( Anne Vincent-Buffault, Histoire des larmes, Paris, Rivages, 1986). 73.la comparaison appartient à D. Toma, op. cit., p.147.

74.Lettre à Maxime Du Camp, Croisset, mardi, 2 heures d’après-midi, 7 avril 1846; p.262/1er tome.

75.Lettre à Louise Colet, Croisset, 6 ou 7 août 1846; p.275/1er tome.

76.Lettre à L. Colet, Croisset, mardi matin, 8 heures, 13 octobre 1846; p.385/1er tome. 77.Lettre à L. Colet, dimanche matin, 10 heures, 9 août 1846; p.285/1er tome.

78.Lettre à L. Colet, Croisset, jeudi soir, 11 heures, 13 août 1846; p.297/1er tome. 79.Croisset, jeudi, minuit, 17 février 1853; p.247/2e tome.

80.mars-avril 1878.

81.Paris, samedi soir; p.917/4e tome. 82.Croisset, 8 juillet 1870; p.208/4e tome. 83.Croisset, 21 mai 1870; p.190/4e tome.

84.Paris, mercredi, 11 heures, 8 septembre 1869; p.102/4e tome.

85.Lettre à Edma Roger Des Genettes, Paris, 10? Janvier 1874; p.764/4e tome.