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Une histoire personnelle au service du travail rêvé

Dans le document Les intermittents du travail (Page 124-129)

CONCLUSION DE LA SECTION

L ’ EXPERIENCE DE CHERCHEUR OBSERVATEUR PARTICIPANT

5.1. Travail rêvé, travail réel

5.1.1. Une histoire personnelle au service du travail rêvé

L’intermittent du travail se décrit volontiers comme un enfant sage et bon élève. Issu d’une famille classe moyenne de Province, pour la grande majorité (cf. ch.2.4.3.), il reconnaît avoir eu une enfance heureuse et paisible durant laquelle il n’a manqué ni de soin, ni d’encouragement aux études de la part de ses parents. L’intermittent semble, à cette époque, avoir préféré « se laisser porter par la vie » et délègue aux autres, à ses parents en particulier, la responsabilité de ses choix vocationnels.

Un parcours scolaire avant le Bac qui laisse peu de place au rêve de métier

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Clin d’œil à un article de Fabienne Hanique sur la perte du sens dans l’entreprise et initulé « A vide de sens » in Y. Clot & D.Lhuilier, 2006, Agir en clinique du travail, Toulouse, érès, pp. 141-156.

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Cette passivité apparente vis-à-vis des évènements qui vont dessiner sa jeunesse est particulièrement visible au niveau du parcours scolaire. Il semblerait que sa principale préoccupation ait été, à cette époque, de ne pas entrer en contradiction avec le modèle parental. Aussi, cherchera-t-il, tout au long de son parcours scolaire, à rassurer ses parents et le système scolaire sur sa capacité à répondre à leurs attentes et à ne pas « se gâcher».

Classiquement, nous avons constaté un goût plus précoce pour les études chez les filles, qui se décrivent toutes comme des petites filles modèles très sages, dès leur plus jeune âge, et qui veulent mettre tous les atouts du côté de leur réussite scolaire. Cette culture des études ne se développera que bien plus tard chez les garçons qui insistent davantage, pendant l’enfance et l’adolescence, sur leurs activités extra-scolaires, leur intelligence - qu’ils estiment supérieure à la moyenne - leur ayant permis d’évoluer facilement, sans trop en faire, jusqu’à la terminale. Leur seul problème était finalement celui d’être bon en tout sans avoir, à l’exception de quelques cas, de domaines de prédilection particuliers :

Cynthia (E3) : Tiens, ça aussi ce fut un truc pas folichon non plus finalement. Parce que qu’est-ce que tu fais quand t’es douée en tout, que t’aimes tout et qu’il te semble que tu pourrais tout faire, sans réellement avoir envie de faire une chose en particulier ? Tout aimer et ne rien aimer vraiment. Mon cas était un dilemme pour tout le monde : les profs, le conseiller d’orientation, ma famille et moi surtout.

Sans surprise, au lycée, ils tous ont fait le choix de l’enseignement général, avec une dominance de la filière S. Pourtant, le choix d’orientation au lycée, vers une filière d’abord, vers l’enseignement supérieur ensuite, a plus été un choix par défaut – l’intermittent savait ce qu’il n’aimait pas ou ce en quoi il n’était pas doué -, qu’un choix marqué d’une certaine intentionnalité. Au-delà, ce constat de la réussite scolaire était déjà, en soi, fortement porteur d’attentes quant à l’orientation de l’intermittent: effectivement, qui dit réussite scolaire dit filière de l’excellence, donc le choix, en général, de la voie scientifique. C’est peut-être ce sentiment d’impuissance face à ce fort déterminisme social, synonyme de quasi impossibilité pour l’intermittent de donner une autre orientation à son parcours – ce dernier ayant vu souvent ses propositions d’autres voies vite étouffées par la voie/voix de la raison -, qui pourrait expliquer que certains aient abandonné la réflexion, et se soient laissés tomber dans la passivité, en se désintéressant totalement de la démarche d’orientation, qu’ ils ont laissé le soin aux parents de traiter pour eux :

André (E9) : La Terminale, je te cacherai pas que c'était un peu l'horreur avec les parents. […] Je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire. Ma mère me trainait dans tous les forums pour que je trouve ma voie. Je voulais juste faire du judo et qu'on me foute la paix. […] Je leur ai proposé « prof de sport » mais mes résultats étaient trop bons soi-disant. […] ça n’a jamais passé la porte du conseil de classe. J’en ai jamais parlé au lycée. Seulement discuté à la maison. Mais aussitôt dit, aussitôt forcé d’oublier. T’imagines, agrégé ou pas, c’était le boulot rêvé. […] De toute façon, ce choix m’était interdit. C'était hors de question pour mes parents. Je pense surtout que c'est parce que ç'aurait été trop la honte d'avoir un fils qui n'est que [RdC : il insiste lourdement sur le « que »] prof de sport. Alors j'ai suivi leur conseil : le commerce ça me tentait moyen, ils ont estimé qu’une filière technique m'irait mieux. Puis avec mon niveau et mon Bac S – j’ai eu mention bien d’ailleurs, ils pensaient qu’une école d’ingénieurs serait parfaite pour moi. J’ai quand même eu mon mot à dire sur la filière – je voulais de la mécanique. J’avais aussi dit que je voulais pas une vraie prépa, que je préférais la faire en intégré. On m’avait dit que c’était moins dur…Ils ne m’ont pas vraiment écouté et m’ont forcé à demander deux grandes prépas sur Paris. Ils m’ont laissé mettre l’école d’ingénieur postBac que je voulais en troisième choix – au cas où.

On le voit encore avec le cas d’André, c’est toujours ce désir de ne pas entrer en contradiction avec le modèle parental désormais augmenté des attentes qu’ils ont placé sur lui, qui entre en scène : l’avant-intermittent en « accepte la règle », se contente de petites satisfactions « J’ai

quand même eu mon mot à dire sur la filière – je voulais de la mécanique » -, et suit le chemin

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Les conditions d’une « vie machinale » semblent, à ce stade, déjà posées : comme nous l’analyserons à la fin de cette partie, ce parcours scolaire n’a laissé que peu ou pas de place à la construction d’un rêve de travail « originel ».

Les études supérieures : quand le travail commence à se rêver

Là encore, sans surprise, une fois son Bac obtenu, l’intermittent s’est dirigé vers une filière prestigieuse : plus de la moitié d’entre-eux se sont dirigés vers les grandes écoles (commerce et ingénieurs, le domaine du management et de la gestion étant fortement représenté (43% de l’échantillon). Il ont appris à vivre de façon autonome, ce qui, pour la plupart, a nécessité l’exercice d’un emploi à temps partiel pour aider leurs parents à financer leurs études. L’intermittent retient de cette période davantage les nouvelles possibilités et expériences qu’elle lui a permis de réaliser, que le contenu réel de la formation :

André (E9) : […] Pour avoir fréquenté pas mal de gars de l'EM111 à l'époque, c'est pareil dans le sens où t'as l'impression que niveau exigences académiques, c'est rien comparé aux deux ans de prépa que tu viens de passer. Deuxio, c'est le même niveau de lâchage : fêtes, filles, sports et voyages, tu penses qu'à ça après deux ans de frustration, voire beaucoup plus pour certains.

Olivia (E10) : C’était, oui, de belles années, ça coulait, tout doux. Et je me sentais grandir – gagner en

maturité, en intelligence de vie, de vie avec les autres, et aussi intellectuellement, culturellement. Oui, culturellement, Science Po et Paris m’ont vraiment grandie.

Manon (E1) : Rencontre avec Filou à part, ça a était la découverte des sports de glisse, avec l’asso de

sports extrêmes dont j’ai fini présidente et, de là, mes premiers weekends sur la côte landaise. Bref, je me sentais enfin jeune, vraiment.

Ces constats sont à nuancer pour les 13 intermittents qui sont passés par la classe préparatoire (12 des 14 intermittents à avoir fait une école de commerce, et 1 sur les 7 à avoir choisi une école d’ingénieurs, sont passés par un ou deux ans de classe préparatoire non intégrée), ces derniers décrivant classiquement cette période comme une période où ils ont dû mettre leur vie personnelle entre-parenthèses pour se consacrer au travail scolaire. Même s’ils reconnaissent avoir fréquenté des établissements scolaires de second rang où le rythme de travail et les professeur étaient peut-être un peu moins exigeants que dans les établissements prestigieux fréquentés par certains de leurs nouveaux camarades d’école, la dimension du sacrifice n’en est pas moins omniprésente quand ils évoquent ces années-là :

Manon (E1) : Après en prépa, ça a été ceinture totale sur toutes mes activités, y compris le piano.

J’étais presque devenue autiste et ne voyais quasiment plus personne. De toute façon, c’était la même chose pour tous mes potes de lycée. L’école de commerce, ça a été la délivrance !

Et classiquement encore, ce n’est qu’après ces deux années de compression totale de leurs activités hors-études, que ces individus ont connu l’explosion décrite plus haut.

Cependant, cette effervescence vitaliste durant ces années d’études supérieures – peut-être la première fois où l’intermittent s’est senti quelque peu maître de son destin -, ne doit pas pour autant masquer certaines difficultés. La difficulté de l’appréhension du contenu de la formation ne semble pas en avoir été une : la plupart n’évoquent aucun problème dans le processus d’apprentissage, même si certains semblent avoir dû fournir un travail plus conséquent que d’autres pour obtenir leur diplôme. Par contre, des difficultés matérielles ont pu se poser chez certains, les obligeant parfois à contraindre leurs projets de carrière. Mais la plus grande difficulté évoquée à cette période réside dans un problème de positionnement

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identitaire : ne sachant plus très bien qui il est, entre de nouveaux cercles sociaux dont il aimerait faire partie et tente d’adopter leurs codes, et ses racines, l’intermittent a du mal à savoir qui il est, et comment se placer. La solution la plus fréquemment trouvée fut celle d’un certain déni des origines pour faciliter l’entrée dans son nouveau rôle.

Cynthia (E3) : Et ça m’a fait du bien aussi de voir autre chose, d’autres personnes. Parce qu’à force de

ne fréquenter que des gens brillants et nés avec une cuillère d’argent dans la bouche, tu peux vite devenir comme eux et croire que tout t’est du et que tu n’es ici que par les prouesses de ton cerveau. Parce que c’est ça qui me gênait le plus chez certains. Cette haute opinion d’eux-mêmes et ce mépris pour les petites gens. Eux qui n’étaient jamais sortis du XVIème. Cultivés pourtant. Mais qui n’avaient jamais dû lire Bourdieu. Parce que les déterminismes sociaux, pour eux, ça n’existait pas. Si tu réussis pas dans la vie, c’est que t’es fainéant ou idiot. Donc, c’était normal qu’ils traitent ces petites gens comme tels et qu’ils se comportent aux restos comme les pires goujats. Je me rappelle en particulier un weekend ski aux Menuires organisés par l’école. L’horreur. J’étais pas la seule heureusement, mais avec quelques autres, on aurait voulu passer dans un trou d’aiguille. Au nom du fait qu’ils avaient les moyens de rembourser les dégâts si besoin, il s’en foutaient du décor, des meubles, de la bouffe. Ils saccageaient tout. Aucun respect pour le travail des cuistots et des serveurs. J’ai moi-même jamais connu ça dans ma carrière de serveuse, qui commence à se faire longue maintenant [rires]…Des cons, j’en ai vu pourtant, mais des comme ça, jamais.

Pour autant, comme en témoigne cette anecdote racontée par Cynthia sur certains de ses camarades d’école de commerce, l’intermittent n’a jamais été dupe de ce tour de passe-passe et avoue s’être toujours senti, au fond de lui, quelque peu mal à l’aise : un sentiment que nous pourrions rapprocher du mécanisme de dissonance cognitive mis en lumière par les travaux de Festinger. L’intermittent ne sait plus très bien qui il est, entre un « moi » qu’il n’est plus vraiment, un « moi » en devenir, et un « moi » idéal, qui serait celui du modèle du jeune cadre dynamique, brillant, qui fait un travail nébuleux mais sûrement très intéressant, d’après les témoignages d’anciens étudiants et les présentations d’entreprise en école en disent. Le travail rêvé commence à prendre forme à partir des discours et symboles de ce travail prestigieux, produits et véhiculés par l’institution scolaire. Ce travail se rêve idéal, capable de combler attentes matérielles, sociales mais aussi expressives.

L’entrée sur le marché du travail : quand le travail rêvé rencontre le travail réel

Une fois le diplôme en poche, deux modes d’accès à l’emploi ont été choisies par les intermittents.

Il y a tout d’abord celui du prestige pour mieux asseoir, sans-doute, son nouveau statut social : c’est le choix de se diriger vers les « métiers stars », i.e. les métiers à la mode en école au moment où l’intermittent en sort, une mode déterminée par le degré de visibilité que ces métiers ont auprès des étudiants (lobbying des employeurs en école) et par le mythe que les étudiants, à partir de ce qu’ils ont pu en attendre, à travers les discours d’anciens étudiants, de professeurs, de recruteurs sur les forums, entre autres, construisent autour. Ainsi, pour les étudiants de la filière gestion (la majorité ici), il s’agit des métiers de la banque d’affaires, du conseil et de l’audit qui avaient très bonne presse à l’époque où les intermittents sont sortis de l’école, et c’est vers eux, sans questionner la réalité de leur attrait vis-à-vis de ces métiers, que ceux-là ont fait le choix de se diriger.

Olivia (E10) : Oh, ne cherche pas de logique, il n’y en a pas ! J’ai choisi finance et stratégie

par…Hmmm…mimétisme disons. C’est nul non ? Disons que c’était pas mal à la mode. Les débouchés étaient prometteurs : le candidat Science Po était un profil de plus en plus recherché par les cabinets de conseil et de stratégie à l’époque où j’y étais. MacKinsey, Le BSG, Arthur D. Little, OCC, et les moins prestigieux – les boites à consultants qui voulaient te faire croire que le boulot était le même que chez

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les stars que je viens de te citer mais qui pour l’essentiel se résumait à des missions d’AMOA112. Là tu

trouves Accenture, CSC, et consorts. Il ne se passait pas un jour sans qu’ils viennent nous faire du pied. Ils te vendaient du rêve : des missions variées, courtes, en équipe et stimulantes intellectuellement, en France mais aussi à l’étranger, des clients prestigieux, une rémunération élevée et de nombreuses opportunités en terme de carrière – mobilité verticale mais aussi horizontale.

L’autre mode d’accès au premier emploi fut celui de la « facilité ». Toujours perdu dans une filière généraliste, pas encore sur ni très au faite du métier qu’il voudrait exercer, l’intermittent, encore une fois, se laisse guider, souvent en saisissant les premières opportunités qui s’offrent à lui ou en prolongeant son stage de fin d’études par un CDI :

Vincent (E7) : […] à l’Ecole, t’es pris dans une dynamique, c’est pas si facile de tout lâcher comme ça.

Tes potes postulent partout, les parents font pression, et moi aussi quand même, j’avais une certaine fierté. Et je voulais pas me dire, même si j’en mourrais d’envie, que j’avais fait tout ça pour rien. J’étais partagé. Alors avec le gros coup de pied au cul de mes parents, j’ai foncé. Le stage chez XX était un bon tremplin finalement, puisque qu’après même pas deux mois de recherche, j’ai obtenu un poste de

chef de produits chez XXX113. J’étais même pas encore diplômé, officiellement […] je me sentais pas

grand mérite. Je prenais plutôt ça comme un coup de chance. Ma candidature est arrivée au bon moment.

C’est un mode d’accès que l’on retrouve majoritairement chez les ingénieurs de l’échantillon. L’intermittent vit d'abord un début de carrière euphorisant où il a l'impression d'enfin récolter les fruits, sur le plan financier, d'années passées à étudier, d'autant plus que sa vie étudiante a souvent été difficile sur ce plan : l'intermittent, bien qu'aidé matériellement par ses parents, a souvent dû financer lui-même une partie de ses études (logement, frais de vie, scolarité). L'intermittent se sent par ailleurs intégré dans un nouveau monde social – celui du jeune cadre dynamique, et est satisfait de son nouveau statut qui lui permet d'interagir avec des gens brillants. Comme Filou dans l’extrait ci-dessous, nombreux avouent – honteusement - avoir un peu délaissé, voire méprisé, à ce moment-là, leurs anciens amis qui n'avaient pas aussi bien réussis, voire leurs parents qui « restaient enfermés dans leur petite vie, plaisir renforcé par le sentiment de fierté qu'ils lisent dans les yeux de leurs parents :

Filou (E1) ; […] je me voyais bien dans ce costume revenir à Mazamet et laisser mes parents et mes

potes de là-bas muets d’admiration. Oui, c’est nul, c’est affreux, mais je me rappelle très bien que j’étais fier de me la péter quand je rentrais chez moi et de prendre de haut tous ceux qui étaient restés s’enfermer là-bas. Qu’est-ce que j’ai pu être con. Mes parents, par respect, n’ont rien dit mais ne devaient pas en penser moins. Mes potes d’enfance, eux, m’ont tous tourné le dos. Mais je m’en foutais, j’avais de nouveaux potes beaucoup mieux, du même rang social que moi maintenant. De toute façon, c’aurait été trop la honte de m’afficher avec eux…[rires]. Dire que j’ai même pas osé les présenter à Manon. Je me rappelle même que la première fois que j’ai présenté Manon à mes parents, j’espérais qu’ils ouvrent pas trop la bouche pour ne pas que Manon les trouve incultes. T’imagines, j’avais la tête tournée à un tel point que j’avais même honte de mes parents ! Enfin, tout ça pour dire que tout ça peut vite te monter à la tête. Si tu dépouilles toutes mes motivations à cette époque, oui, à la fin, tu retombes sur la question de l’argent. Et en faisant une psychologie de bas étage, tu peux te dire que l’argent monte plus facilement à la tête de celui qui en avait été plus ou moins privé dans son enfance. Mais ça, c’est trop facile. Non. Moi, mes moteurs, c’étaient plus les effets secondaires de l’argent, ce que le fait d’en posséder pouvait impliquer : un nouveau statut social, l’admiration et la reconnaissance de mes parents, la sécurité financière pour ma vie familiale à venir…Fierté et sécurité. Le sentiment de pouvoir remplir sereinement mon rôle de fils, d’homme et de père de famille.

Cynthia (E3) : J'avoue qu'à cette époque, ma vie était très facile. J'avais aucun problème avec mes

parents...ni avec mon porte-monnaie d'ailleurs! Je me rappelle d'un mariage notamment où ma mère n'arrêtait pas de parler de moi, de ma brillante carrière. Je voyais ses yeux qui s'animaient et brillaient

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AMOA est l’acronyme d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage. Dans ce type de mission, le travail du consultant est assez éloigné du rôle de conseil à l’équipe dirigeante sur la stratégie de l’entreprise et consiste à assister le client dans la conduite d’un projet, bien souvent un projet de mise en place et/ou restructuration d’un système d’information dans le cas des cabinets cités ici par Olivia.

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