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Les taux d’évolution de la population dans les noyaux d’habitat

Carte 14 – Prix de vente des habitations petites et moyennes

1.4.3. Modèle explicatif de la densification des noyaux d’habitat

1.4.3.1. Les taux d’évolution de la population dans les noyaux d’habitat

Les résultats de l'analyse de régression mettent clairement en évidence l'importance de la pression foncière comme élément d'explication de la densification des noyaux d'habitat. Les variables qui sont les plus explicatives sont en effet le taux d'évolution de la population ainsi que la surface résiduaire d’habitat au plan de secteur. Il s’agit bien là de deux variables indicatrices du potentiel foncier des communes. La densité du noyau intervient également comme un élément explicatif : la densification n’est possible et envisageable que dans les noyaux d’habitat moins densément bâtis.

A ces variables caractérisant l’offre foncière, il faut ajouter également des variables de dynamisme socio-économique et démographique des communes. L’ampleur des revenus des ménages est un indicateur de l’attraction d’une commune ; cet indicateur est fortement corrélé aux variables de pression foncière telles que l’évolution de la population ou le prix de vente des habitations. Le nombre de personnes par ménage est également un indicateur de l’attraction qu’exerce une commune sur les familles qui viennent s’y installer.

Les variables d'accessibilité, de politiques du logement et de mixité fonctionnelle interviennent peu dans l'explication. Il faudrait mettre en exergue la part d’explication de ce manque de représentation qui serait due à leur construction imparfaite.

Si le modèle est significatif pour certaines variables, il n'en demeure pas moins que certaines communes échappent au modèle général. Ainsi, les variables de pression foncière et de potentiel foncier ne permettent pas d'expliquer le comportement de certaines communes qui connaissent une pression foncière importante qui n'est pas accompagnée d'une densification du noyau d'habitat. Ces communes sont caractérisées par des taux importants de dispersion de la population sur leur territoire et une augmentation significative de cet état au cours des dix dernières années. Par contre, d'autres critères que la pression foncière interviennent pour expliquer la densification importante des noyaux d'habitat d’autres communes. On peut

Modèle de régression sur « évolution de la population dans les noyaux d’habitat » 67% de la variation communale des taux d’évolution de la population dans les noyaux d’habitat sont expliqués par les variables explicatives suivantes :

- une variable de pression foncière, à savoir l’évolution globale de la population dans la commune entre 1991 et 1997. Plus il y a croissance de la population dans la commune, plus celle-ci se fait dans les noyaux d’habitat.

- une variable de caractéristique du noyau d’habitat, à savoir la densité. Plus la densité du noyau est faible, plus celui-ci est densifié.

- une variable socio-économique, la différence interquartile de revenus. Plus celle-ci est élevée, signe d’une implantation de population dans la commune, plus l’évolution de la population dans le noyau est élevée.

- deux variables démographiques, le nombre de personnes par ménage et la concentration de l’évolution de personnes âgées de plus de 65 ans. Plus la valeur du nombre de personnes par ménage est élevée, plus on assiste à une densification du noyau d’habitat.

- La présence d’aménités agricoles.

Les résidus de la régression ne présentent aucun schéma particulier de répartition. Les résidus positifs se situent dans les communes d’Incourt, de Frasnes, de Lierneux, d’Attert, de Manhay, de Libramont et de Gesves. Les résidus négatifs, par contre, se rapportent aux communes de Jodoigne, Froidchapelle, Tournai, Verlaine, Thimister-Clermont et Martelange.

Tableau 13 – Résultats du modèle de régression sur l’évolution de la population dans les noyaux d’habitat

Paramètres de l’analyse de régression Variables

R² paramètres Écarts-types Statistique t Evolution de la population

Nombre de personnes par ménage Différence interquartile de revenus Densité de population du noyau d’habitat

Concentration de l’évolution des personnes âgées de plus de 65 ans

% de surface agricole Modèle de régression sur « évolution de la population dans les noyaux d’habitat de plus de 1000 habitants »

40.1% de la variation communale des taux d’évolution de la population dans les noyaux d’habitat de plus de 1000 habitants sont expliqués par les variables explicatives suivantes : - deux variables de pression foncière ;

d’une part, l’évolution globale de la population dans la commune entre 1991 et 1997.

Plus il y a croissance de la population dans la commune, plus celle-ci se fait dans les noyaux d’habitat ;

d’autre part, la surface résiduaire d’habitat au plan de secteur.

- une variable de caractéristique du noyau d’habitat, à savoir la densité. Plus la densité du noyau est faible, plus celui-ci est densifié.

- une variable socio-économique, la valeur-seuil du troisième quartile de revenus. Plus celle-ci est élevée, signe d’une implantation de population dans la commune, plus l’évolution de la population dans le noyau est élevée.

Tableau 14 – Résultats du modèle de régression sur l’évolution de la population dans les noyaux d’habitat de plus de 1000 habitants

Paramètres de l’analyse de régression Variables

R² paramètres Écarts-types Statistique t Evolution de la population

Valeur-seuil du troisième quartile de revenus

Densité de population du noyau d’habitat

Surface résiduaire au plan de secteur

40.1% 0.59 Modèle de régression sur « évolution de la population dans les noyaux d’habitat de plus de 1500 habitants »

28.5% de la variation communale des taux d’évolution de la population dans les noyaux d’habitat de plus de 1500 habitants sont expliqués par les variables explicatives suivantes : - deux variables de pression foncière ;

d’une part, l’évolution globale de la population dans la commune entre 1991 et 1997.

Plus il y a croissance de la population dans la commune, plus celle-ci se fait dans les noyaux d’habitat ;

d’autre part, la surface résiduaire d’habitat au plan de secteur.

- une variable de caractéristique du noyau d’habitat, à savoir la densité. Plus la densité du noyau est faible, plus celui-ci est densifié.

- une variable socio-économique, le revenu médian. Plus celui-ci est élevé, signe d’une implantation de population dans la commune, plus l’évolution de la population dans le noyau est élevée.

Etant donné la faiblesse de l’adéquation du modèle, la recherche des résidus n’a aucun intérêt.

Tableau 15 – Résultats du modèle de régression sur « l’évolution de la population dans les noyaux d’habitat de plus de 1500 habitants »

Paramètres de l’analyse de régression Variables

R² paramètres Écarts-types Statistique t Evolution de la population

Revenu médian

Densité de population du noyau d’habitat

Surface résiduaire au plan de secteur Modèle de régression sur « évolution de la population dans les noyaux d’habitat de plus de 2000 habitants »

57.1% de la variation communale des taux d’évolution de la population dans les noyaux d’habitat de plus de 2000 habitants sont expliqués par les variables explicatives suivantes : - une variable de pression foncière à savoir l’évolution globale de la population dans la

commune entre 1991 et 1997. Plus il y a croissance de la population dans la commune, plus celle-ci se fait dans les noyaux d’habitat ;

- une variable socio-économique, le revenu médian. Plus celui-ci est élevé, signe d’une

Tableau 16 – Résultats du modèle de régression sur l’évolution de la population dans les noyaux d’habitat de plus de 2000 habitants

Paramètres de l’analyse de régression Variables

R² paramètres Écarts-types sur les

paramètres

Statistique t

Evolution de la population Revenu médian

1.4.3.2. Les taux de densification de la population dans les noyaux d’habitat