• Aucun résultat trouvé

forte hausse portée par la diffusion du logement individuel en accession

5.1 Synthèse et discussion des principaux résultats

5.1.1 Des évolutions démographiques à l’opposé de celles du parc

La taille moyenne des ménages a baissé de façon marquée entre 1968 et 2012, portée par une forte hausse de la part des ménages d’une et deux personnes. Cette progression de la part des petits ménages est principalement le résultat de l’érosion des modes traditionnels de cohabitation (Jacquot, 2006). Peuvent être cités la hausse du célibat, la mise en couple plus tardive, la hausse des séparations et de la monoparentalité, la baisse de la cohabitation avec les parents âgés, le recul de l’âge au premier enfant ainsi que la baisse de la fécondité. Bien que la taille des ménages baisse fortement pour les ménages les plus âgés, nous avons a contrario mis en évidence que le vieillissement de la population, ou du moins la modification de la structure d’âge des personnes de référence, ne jouait pas un rôle déterminant dans cette baisse.36

Globalement, ces différents phénomènes sont plus prononcés en France qu’en Île-de-France, pour qui les modes de cohabitation privilégiaient déjà en 1968 des ménages plus petits, de sorte que l’on observe un rattrapage au niveau de la taille des ménages. Cette harmonisation, qui se

36 Cette dernière joue par contre un rôle important dans l’augmentation du nombre de ménages comme

souligné par Jacquot (2006), qui décompose la hausse de 264 000 ménages par an en France entre 1982 et 2004 selon trois principaux facteurs: la croissance de la population (105 000), l’évolution des comportements de cohabitation (95 000) et les déformations de la structure par âge des ménages (65 000). Les calculs précédents appliqués à l’intervalle de recensement le plus proche de celui de Jacquot (1982- 2007) confirment que la modification de la structure par âge des ménages, tout en étant un moteur de la hausse du nombre de ménages, n’impacte pas la taille moyenne des ménages.

stabilise au tournant des années 2000, conduit en 2012 à une taille moyenne des ménages désormais plus grande en Île-de-France qu’en France (avec 2,33 et 2,25 personnes par ménage, respectivement).

À l’opposé de cette baisse de la taille des ménages, la taille des logements a elle fortement progressé, portée à la fois par une progression plus forte du logement individuel (les maisons étant traditionnellement plus grandes que les appartements), mais également par la hausse d’environ 30 % de la taille moyenne des maisons (avec en particulier une forte croissance des très grandes maisons de cinq pièces et plus). En Île-de-France, cette croissance du parc de logements se réalise principalement en grande couronne (banlieue extérieure et périurbain), avec une proportion de plus en plus importante des grands logements.

La période 1968-2012 correspond également à une progression importante de la propriété occupante. Cette progression a été encouragée et favorisée par les politiques du logement successives, notamment les politiques de prêts aidés (Taffin, 1987 ; Driant, 2009 ; Bonvalet et Bringé, 2013). Cette progression est particulièrement forte entre 1968 et 1990 dans la couronne périurbaine actuelle : la propriété est en effet fortement associée à la maison individuelle (Bourdieu et al., 1990 ; Callen, 2011 ; Steinmetz, 2013), bien que de façon moins marquée au niveau francilien que français.

Le processus de périurbanisation des années 1970 et 1980 explique certes une partie de la hausse du nombre de maisons et de la taille des logements mais la couronne périurbaine dans ses limites de 2010 ne représente que 9,4 % des résidences principales franciliennes en 2012. C’est donc dans l’agglomération (dans ses limites de 2010)37 que les modifications du parc ont été les plus

conséquentes, et particulièrement sur la banlieue extérieure. Le résultat en est une offre entièrement segmentée en fonction des couronnes d’habitation, notamment par type de logement. Le type de logement, dans un marché suffisamment diversifié (hors Paris donc), détermine fortement le statut d’occupation de ses habitants ; cette corrélation se renforçant même à partir de 1990 à l’échelle nationale. Si la grande couronne francilienne est un territoire de la propriété, c’est statistiquement parlant plus lié à sa composition en type de logements qu’à une éventuelle spécificité intrinsèque au territoire.

Ces divers éléments peuvent être résumés de manière comptable, en comparant le parc de 1968 à celui de 2012. La croissance du nombre de résidences principales est ventilée en fonction des

37 Cette précision permet de souligner à nouveau les limites du travail à périmètre constant,

l’agglomération s’étant étendue entre 1968 et 2012. Cette extension est cependant somme toute relativement limitée entre 1968 et 1999 à l’ouest de Versailles dont la Ville Nouvelle de Saint-Quentin-en- Yvelines, l’ouest de la Ville Nouvelle de Marne-la-Vallée, le corridor urbain menant à Mantes-la-Jolie et

types de ménages et de logements (Tableau 1.10), mettant ainsi en valeur les principaux constats précédents : la croissance du nombre de ménages et de résidences principales se traduit très majoritairement par des petits ménages d’une ou deux personnes, aux trois quarts par des ménages propriétaires, dans de grands logements (souvent des maisons mais moins en Île-de- France), et dans une proportion non négligeable par des ménages âgés.

Tableau 1.10 - Relations comptables entre les évolutions du parc de logements et des ménages En France En IdF

Augmentation (1968-2012) +11,7M (+75 % )

+1,7M (+53 % ) Part de l’augmentation couverte par :

- des ménages de 1 à 2 personnes - des logements de plus de 4 pièces - des ménages propriétaires - des maisons

- des ménages dont la P.R. a plus de 60 ans - des ménages de grande couronne

95 % 88 % 77 % 65 % 40 % 85 %* 75 % 76 % 39 % 32 % 66 %** *89 % depuis 1975

**représentant 87 % de la hausse de population Champ : ménages ordinaires

Source : recensements de la population 1968-2012, Insee ; calculs de l’auteur 5.1.2 Une croissance importante du confort surfacique

Le confort surfacique, mesuré par le nombre de pièces par personne, a fortement augmenté sur les cinq dernières décennies, porté par une baisse de la taille des ménages et une hausse de la taille des logements. Cette hausse s’est accompagnée d’une forte baisse de la sur-occupation en France et en Île-de-France, bien que 22 % des ménages entre 34 et 41 ans connaissent encore en 2012 une situation de sur-occupation (définie par le critère simple d’un nombre de pièces par personne inférieur à 1). Pour toutes les générations, et plus particulièrement pour les plus récentes, le confort surfacique moyen est en hausse à partir de 45 ans, conduisant en 2012 plus de 47 % des ménages français âgés de plus de 65 ans en situation de sous-occupation (définie par plus de deux pièces en plus que le nombre d’habitants, 32 % en Île-de-France).

La hausse des tailles de logement par rapport à celle des ménages était anticipée dès 1989 par Louvot (Louvot, 1989), qui présentait deux scénarios d’évolution de la demande de logement. Le premier mettait en avant les évolutions démographiques et considérait que les ménages nouvellement créés habiteraient dans le même type de logement que les ménages actuels de même taille. Ce scénario entrait en rupture avec les évolutions constatées par l’auteur et conduisait à une hausse du pourcentage de petits logements et d’appartements. Le deuxième scénario au contraire prolongeait les tendances observées entre les enquêtes Logement 1978 et 1984 et conduisait à une hausse des grands logements, c’est-à-dire les pavillons périurbains, habités de plus en plus par de petits ménages. À la lumière des évolutions ultérieures, le deuxième scénario a, comme le prévoyait l’auteur, mieux reflété la réalité que le premier.

En tout état de cause la demande de logement des personnes âgées va continuer à augmenter et celle-ci présente des caractéristiques spécifiques, tant en termes d’aménagement des logements qu’en termes de superficie, notamment à cause du poids des personnes seules qui disposent de budgets logement plus faibles (Bonnet et al., 2010). La probabilité d’être un petit ménage dans un grand logement progressant fortement après 60 ans, cette situation est amenée à continuer à augmenter au regard du pourcentage de résidences principales occupées par des P.R. de plus de 60 ans (Tableau 1.11).

Tableau 1.11 - Pourcentage de résidences principales occupées par des P.R. de 60 ans et plus 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012

France métropolitaine 37 % 34 % 33 % 33 % 31 % 34 % 35 % Île-de-France 31 % 29 % 27 % 26 % 25 % 28 % 30 % Champ : ménages ordinaires

Source : recensements de la population 1968-2012, Insee ; calculs de l’auteur

Néanmoins la demande de petits logements n’évolue pas forcément de façon marquée avec le vieillissement des ménages et la baisse de leur taille, et ce pour plusieurs raisons. La principale est le désir de maintien dans des lieux familiers et dans un environnement connu et maîtrisé, comme le souligne Berger et al. (2010). Au-delà des freins à la mobilité, la demande de superficie ne baisse pas forcément pour les ménages propriétaires dégagés des crédits d’achat, les pièces supplémentaires du logement étant perçues comme utiles à l’accueil des proches, en particulier des enfants ayant décohabité (voir Chapitre 2).

5.1.3 Une stabilisation des trajectoires démographiques et résidentielles pour les générations récentes

Si les conditions résidentielles continuent de progresser avec l’avancée en âge pour les générations les plus récentes, la comparaison intergénérationnelle offerte par la mise bout à bout des photographies apporte un éclairage différent. À cet égard, la génération des baby-boomers entendue au sens large (1945-1954) est une génération pivot dans le peuplement résidentiel.

Pour toutes les générations, la taille moyenne des logements augmente avec l’âge, jusqu’à un maximum atteint autour de 45 ans. Néanmoins la génération du baby-boom « restreinte » (1944- 1948) présente la trajectoire bénéficiant des logements les plus grands au cours de leur parcours, les générations suivantes connaissant des trajectoires seulement comparables, voire plus basses.

Du point de vue de la taille des ménages au cours du cycle de vie, on observe une convergence des profils sur une distribution qui semble stabilisée. Pour les générations post baby-boom ayant moins de 50 ans en 2012, la baisse de la taille des ménages a continué pour la partie ascendante du parcours (avant 45 ans).

Le nombre de pièces disponibles par personne connaît pour toutes les générations une inflexion autour de 45 ans, conséquence d’une baisse de la taille des ménages à partir de cet âge associée au maintien de la taille des logements à des niveaux élevés. À cet égard la progression du confort surfacique à partir de 45 ans semble suivre la même trajectoire depuis la génération du baby- boom.

Toutes les générations nées après 1953 présentent le même profil de peuplement de la grande couronne au fil de leur cycle de vie. Ce profil peut être décrit par une forte montée de l’importance de la grande couronne avec l’avancée en âge, puis une inflexion autour de 40 ans et une stabilisation ensuite. Ce point d’inflexion autour de 40 ans semble également être celui d’une plus grande stabilité géographique des parcours, ou du moins d’une moins grande mobilité résidentielle (Debrand et Taffin, 2005).

La progression de la propriété au fil du cycle de vie présente également un profil similaire à celui de l’habitat en grande couronne et de la taille du logement. L’inflexion dans la progression du taux de propriétaires après 45 ans est cependant beaucoup plus faible que pour les deux cas précités, le taux de propriétaire continuant à augmenter. Comme pour les variables précédentes, les générations franciliennes récentes semblent suivre des trajectoires d’accession très proches.

La propriété occupante continue d’augmenter mais connaît néanmoins une inflexion depuis le recensement de 1990. Cet affaiblissement de la propriété est corrélé à la hausse de la part des appartements depuis 1990, après plusieurs décennies de baisse notamment lors de la vague périurbaine. Cette baisse de la propriété et de la part des maisons individuelles a donc des effets sur les parcours des générations post baby-boom. Celles-ci vivent plus souvent que leurs aînés dans des logements plus petits et en location, mais bénéficient d’un confort comparable voir plus élevé grâce à la baisse moyenne de la taille de leurs ménages. Cette baisse mesurée de la propriété occupante semble être avant tout un effet propre à l’évolution du parc de logements et non pas à une localisation géographique différenciée des ménages les plus récents.

En résumé, la génération du baby-boom est à plusieurs titres au centre des évolutions de l’Île- de-France de la seconde partie du 20e siècle : elle stabilise pour les générations suivantes les

niveaux de propriété occupante, taille des ménages, et peuplement de la grande couronne. L’étude des parcours générationnels permet de remarquer le rôle de la quarantaine : stabilisation de la taille des pièces, pic dans la taille des ménages, stabilisation de la probabilité d’habiter en grande couronne.

La progression de l’accession à la propriété au fil des générations a déjà été étudiée dans le cas français. Comme le rappellent Authier et al. (2010) on observe une forte progression de la propriété occupante entre la génération 1909-1913 et la génération 1919-1923. La propriété se

diffuse plus largement encore pour les générations suivantes (1924-1928). Ces générations de « pionniers de l’accession » (Maison, 1994) nés dans les années 1920 bénéficient de la diffusion du crédit et accèdent plus tôt que leurs aînés à la propriété. Nos analyses indiquent que la propriété continue de se diffuser de manière régulière jusqu’à la génération des baby-boomers, comme le remarquent également Meron et Courgeau (2004) et Bonvalet et Bringé (2013). Meron et Courgeau (2004) remarquent une remontée de l’âge médian d’accès à la propriété après les générations nées en 1950. Ils insistent sur le fait que le prolongement de la scolarité n’explique pas totalement ce recul, et que différents facteurs de fragilisation économique (stabilité de l’emploi, coûts du logement) et de déroulement des biographies (mobilité professionnelle, recul de la formation des couples) contribuent à ce recul. Bonvalet et Bringé (2013) constatent que la génération du baby-boom est une génération particulièrement favorisée par la politique du logement, en particulier par la réforme de 1977 mettant l’accent sur les aides à la personne, notamment le prêt aidé à l’accession à la propriété (PAP). Les générations suivantes sont moins favorisées, du fait de la conjoncture immobilière et d’une politique du logement majoritairement centrée sur l’accession à la propriété des couples biactifs en période de montée de la précarité économique et de l’instabilité des couples. La génération du baby-boom à la veille de la retraite n’est cependant pas, selon les auteurs, plus fortement propriétaire que les générations précédentes, ceci étant dû notamment à la hausse du chômage après 50 ans et à la montée des divorces. Nos données confirment ce point, bien que la génération du baby-boom soit à partir de 55 ans toujours au moins autant propriétaire que les générations nées dans la décennie précédente.

Nos constats sur la génération des baby-boomers vue comme une génération pivot semblent a priori contradictoires avec les constats issus de l’enquête Biographies et entourage menée en 2001 sur les Franciliens nés entre 1930 et 1950. Bonvalet (2006) traitant ces données souligne au contraire que les baby-boomers ont connu de moins bonnes conditions d’accès à la propriété que les générations d’avant-guerre et sont moins souvent propriétaires que les générations précédentes aux mêmes âges. L’étude de cette publication nous indique en outre des progressions de la propriété au cours de la vie bien supérieures à celles constatées sur les données du recensement38. Les trajectoires de cohortes décrites dans Bonvalet (2006) sont de fait situées

entre celles des trajectoires au niveau national et au niveau francilien.

Une explication à ces deux observations en porte-à-faux avec nos résultats est que l’étude Biographies et entourage est une étude longitudinale décrivant des Franciliens au moment de

l’enquête, mais qui n’ont pas forcément vécu toute leur vie en Île-de-France et ont pu accéder à la propriété ailleurs sur le territoire national. Les trajectoires différentes d’accès à la propriété des générations peuvent donc être marquées par une évolution de l’origine de ces générations dans le territoire national, ce qui pourrait contribuer à expliquer l’accès moins élevé à la propriété des générations de baby-boomers par rapport à leurs prédécesseurs : les premiers auraient un parcours résidentiel plus ancré dans le territoire francilien, moins propice à la propriété occupante. Au contraire nos données du recensement décrivent des pseudo-cohortes, caractérisées avant tout par leur situation géographique, et informent donc moins sur les trajectoires réelles. De fait, comme le souligne Bonvalet (2006), « Les générations du baby-boom (…) ont suivi un parcours logement plus chaotique que les précédentes en raison d’une plus grande mobilité professionnelle et familiale ». Ces évolutions ne peuvent pas être observées par nos données.

5.1.4 Des résultats spécifiques à l’Île-de-France ? Comparaison avec quatre métropoles régionales

L’Île-de-France présente une trajectoire proche de la France métropolitaine dans son ensemble, mais certaines caractéristiques (moindre baisse de la taille des ménages, moindre part de l’habitat individuel, logements plus petits) en font un territoire à part. Afin de tester si les spécificités des évolutions de la région Île-de-France par rapport à la moyenne nationale sont liées à son caractère métropolitain, nous avons comparé nos résultats avec les quatre plus grandes métropoles régionales au regard du poids démographique de leur aire urbaine (Lyon, Marseille, Toulouse, Lille). L’analyse complète est disponible en annexe A.2.

Des évolutions comparables entre les différentes aires urbaines

Comme en Île-de-France, les aires urbaines de Marseille et Lyon connaissent une hausse de la taille des logements sur cinq décennies supérieure à +20 %, correspondant à l’ordre de grandeur national. Pour toutes les aires urbaines la hausse observée est, comme dans le cas francilien, très majoritairement portée par la progression des maisons individuelles. Ainsi la taille des logements de l’aire urbaine lilloise augmente peu car ces derniers sont déjà grands à cause d’un parc traditionnellement composé de maisons.

Comme en Île-de-France, la hausse de la taille des logements est doublement portée par les maisons individuelles car au-delà de leur progression relative dans le parc, la taille des maisons augmente également plus fortement que la taille des appartements (quand cette dernière n’a pas tendance à décroître comme à Toulouse et Lille). Ainsi, la plus forte hausse de taille enregistrée pour les appartements, dans la ville de Lyon (+17 % ), dépasse à peine la plus faible hausse de taille de maisons individuelles, en banlieue lilloise (+16 % ).

L’Île-de-France continue de faire figure d’exception du point de vue la taille des ménages. Si en 1968 elle se distinguait par ses petits ménages, les autres métropoles ont connu des trajectoires de taille des ménages comparables à la moyenne nationale avec des baisses de l’ordre de 25 % au cours du dernier demi-siècle. En 2012, l’Île-de-France abrite ainsi en moyenne les ménages les plus grands des cinq plus grandes aires urbaines françaises.

Dans toutes les aires urbaines la hausse de la taille des logements et la baisse de celle des ménages conduisent, comme dans le cas francilien, à une hausse généralisée du nombre de pièces disponibles par personne. Les aires urbaines de Lyon, Marseille et Toulouse décrivent même une augmentation d’environ 60 % de leur confort surfacique, au même niveau que la France métropolitaine.

La diffusion de la propriété occupante au sein des maisons individuelles est un phénomène massif dans toutes les grandes aires urbaines sur la période 1968-1990. Sur la période suivante à l’inverse, les hausses de taux de propriétaires ne dépassent pas 5 p%, et baissent même sur les aires urbaines de Toulouse et Lille. Dans ces deux derniers cas la baisse est un effet de structure dû à une augmentation de la part des appartements (particulièrement en banlieue). L’Île-de- France connaît à ce titre une hausse plus élevée que les autres aires urbaines.

Une rupture généralisée pour les ménages les plus jeunes, malgré une hausse du confort surfacique.

On remarque que le pourcentage de propriétaires occupants, de logements individuels, ainsi que la taille des logements décroissent depuis 1990 pour les ménages les plus jeunes dans toutes les