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LES STRUCTURES DE DIFFUSION

Sur l’ensemble de la période 2011-2015, 3 990 diffuseurs ont diffusé des spectacles de danse dont les droits ont été perçus par la SACD.

Nombre de diffuseurs de spectacles chorégraphiques

2011-2015 2011 2012 2013 2014 2015

3990 1669 1721 1730 1606 1605

Le nombre de diffuseurs de spectacles chorégraphiques a baissé de 7 % entre 2013 et 2014 puis s’est stabilisé. Cette baisse entre 2013 et 2014 est surtout liée à la réduction du nombre de dif- fuseurs n’ayant programmé des spectacles de danse qu’une seule année, passé de 446 en 2013 à 337 en 2014. En 2015, la stabilité globale du nombre de diffuseurs masque une évolution marquée par une remontée du nombre de diffuseurs n’ayant programmé de la danse que sur une seule année (422) et un fléchissement du nombre des structures engagées sur deux à trois années de programmation chorégraphique (521 en 2014 et 444 en 2015), à relativiser pour ces deux faits par l’effet de bord de la période.

L’ampleur des inégalités

Les inégalités entre les diffuseurs se sont un peu accentuées au cours de la période avec une augmentation du nombre de représen- tations au-dessus duquel se situent les 10 % des diffuseurs les plus importants (13 en 2011 et 15 en 2015). Le 99ème centile, c’est-à-dire

le niveau au-dessus duquel se situe le 1 % des structures qui ont le plus diffusé, a été plus fluctuant entre 34 et 44 représentations. Le nombre moyen annuel de représentations chorégraphiques diffusées par les structures est passé de 5,1 à 5,5 tandis que la médiane est restée stable à deux représentations.

Les compagnies pour l’enfance et la jeunesse ont diffusé essen- tiellement des spectacles de danse contemporaine. Les seules exceptions concernent une chorégraphe en danses du monde et des maîtrises d’œuvre en jazz dont le nombre est passé de 2 en 2011 à 4 en 2015 parmi les équipes non aidées par l’État et/ou la Région. La diffusion des maîtrises d’œuvre non subventionnées par l’État ou la Région a été dans l’ensemble la plus élevée pour la danse contemporaine en s’appuyant sur des séries plus nombreuses que pour les deux autres styles et plus longues que pour le jazz. Le rapport entre les danses du monde et le jazz s’est inversé à partir de 2014 au profit de la danse jazz.

En conclusion de cette section, l’absence majoritaire de sub- ventionnement des compagnies chorégraphiques par l’État et/ou les Régions concerne proportionnellement plus les équipes pour l’enfance et la jeunesse. Le nombre de compagnies soutenues par leur Région sans l’État a progressé au cours de la période. Les direc- tions masculines des compagnies françaises tous publics sont les plus dominantes pour les CCN, les ballets d’opéra hors ONP et les compagnies conventionnées. La supériorité du nombre de repré- sentations par maîtrise d’œuvre pour les directions masculines se retrouve le plus pour les CCN et les ballets d’opéra mais pas pour les compagnies conventionnées qui ont connu un écart au profit des directions féminines de 2012 à 2014 et resserré en 2011 et 2015.

Le niveau moyen de diffusion est corrélé au type de subvention- nement avec le niveau le plus haut pour le ballet de l’ONP puis les CCN et le plus bas pour les équipes non soutenues par l’État et/ou la Région. En dehors des ballets d’opéra majoritairement diffusés sur leur site, le rayonnement national est également proportionné au type de subventionnement et augmente le nombre de séries de représentations. Les ballets d’opéra sont beaucoup plus orientés vers la danse classique tandis que la place dominante de la danse contemporaine dans la diffusion, mesurée par le nombre moyen de représentations par maître d’œuvre est un peu contestée par la progression de la danse hip-hop. Cette évolution ne concerne pas les compagnies conventionnées toutefois.

2011 2012 2013 2014 2015

rep./

maît. rep./sér. série/maît. maît.rep./ rep./sér. série/maît. maît.rep./ rep./sér. série/maît. rep./maît. rep./sér. série/maît. maît.rep./ rep./sér. série/maît.

contemporain 20,8 2,9 7,2 25,3 3,1 8,2 24,2 2,9 8,3 18,3 2,9 6,4 27 3 9,1

danses du monde - - - 12 12 1 15 3 5 9 2,3 4 6 6 1

2011-2015 2011 2012 2013 2014 2015 Nb

repr. sériesNb rep./sér. repr.Nb sériesNb rep./sér. repr.Nb sériesNb rep./sér. repr.Nb sériesNb rep./sér. repr.Nb sériesNb rep./sér. repr.Nb sériesNb rep./sér.

1er centile 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1er décile 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1er quartile 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Médiane 3 2 1 2 1 1 2 1 1 2 1 1 2 1 1 2 1 1 Moyenne 11,2 5,5 2 5,1 2,6 1,7 5,2 2,5 2 5,3 2,7 1,9 5,5 2,8 2,0 5,5 2,8 2,0 3ème quartile 8 4 2 5 3 2 5 3 2 5 3 2 6 3 2 6 3 2 9ème décile 25 13 3,1 13 6 3,2 12 6 3,6 13 6 3,5 14 6 3 15 7 3,5 99ème centile 124 60 16 38 16 16 34 15 12 44 17 13 39,5 18 14 40 18 14 Interquartile 8 4 2 5 3 2 5 3 2 5 3 2 6 3 2 6 3 2 Interdécile 25 13 3,1 13 6 3,2 12 6 3,6 13 6 3,5 14 6 3 15 7 3,5 Intercentile 124 60 16 38 16 16 34 15 12 44 17 13 39,5 18 14 40 18 14

Les mesures des inégalités de diffusion des structures de 2011 à 2015

Sur l’ensemble de la période 2011-2015, le nombre moyen de représentations diffusées par les structures a été de 11 et la médiane s’est située à 3. Les trois-quarts des diffuseurs ont diffusé au plus huit représentations chorégraphiques. Sur une base annuelle, le seuil au-dessous duquel se situent les trois-quarts des diffuseurs a été de cinq représentations de 2011 à 2013 et six de 2014 à 2015.

Répartition des diffuseurs selon leur nombre d’années de programmation de spectacles de danse en France (2011-2015)

L’ampleur des inégalités de répartition des diffuseurs selon le nombre d’années de programmation de spectacles de danse en France au cours de la période 2011-2015 est plus proche de celle de la distribution des spectacles que de celle des maîtrises d’œuvre selon leur nombre d’années de diffusion.

2 135 structures, soit 53,5 % d’entre elles, n’ont diffusé des spec- tacles chorégraphiques en France qu’une seule année et ont effectué 10,6 % des représentations. 514 structures, soit 12,9 % d’entre elles, ont diffusé des spectacles de danse pendant les cinq années de la période et ont concentré 61,7 % des représentations en France.

5 ans

12,9 %

2 ans

17,2 %

3 ans

9,2 %

4 ans

7,2 %

1 an

53,5 %

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