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4. Les résultats

4.1. Le sens de l’école

L’école représente un lieu de passage aux yeux des participants. Comme le dit Christian1 (28 ans,

Construction) : « je ne pourrais pas être élève tout le reste de ma vie ! ». Le sens de cet espace transitoire n’est toutefois pas le même d’un élève à l’autre. Rappelons que le sens d’un évènement pour une personne est évolutif et tend à se moduler dans le temps, en fonction des situations et des expériences de vie. Or, ce qui nous intéresse, c’est précisément le sens que le sujet attribue à l’école au moment où il s’y trouve. Les catégories élaborées résultent donc d’un arrêt sur image du processus de construction de sens au moment même de l’entrevue.

Les résultats portant sur le sens de l’école mettent en lumière ce que les sujets retirent ou espèrent retirer de leur expérience scolaire, ce qu’ils y cherchent et ce qu’ils y trouvent, ce qui les incite à persévérer. Quatre catégories de sens de l’école émergent des analyses : l’école symbolise la clé de l’avenir, sert à apprendre un métier, constitue une source de bien-être ou encore permet de socialiser (cf. Figure 3). La cinquième catégorie présente les non-sens de l’école, entretenus par les élèves dont les attentes envers l’école ne sont pas rencontrées.

Figure 3. Les catégories d’analyse du sens de l’école2

4.1.1. Clé de l’avenir

L’école représente d’abord et avant tout la clé d’un avenir à la hauteur de ses espérances (19 répondants). La clé de l’avenir se décline en trois sous-catégories : l’école est perçue comme étant le gage d’une insertion professionnelle réussie, un investissement et la promesse d’un mode de vie rêvé.

La quasi-totalité des répondants estime que l’école est garante d’une insertion professionnelle réussie (17 répondants). Aller à l’école ouvre la porte aux opportunités professionnelles, maximise leurs chances de se trouver un emploi dans le domaine désiré, d’exercer un métier qu’ils aiment et offrant de bonnes conditions de travail.

[Je persévère dans ma formation] parce que je veux un emploi. Je veux que ma formation m’amène à un emploi. C’est la raison première pour laquelle je suis retourné aux études. Le but à atteindre, c’est celui-là. Avoir une formation dans laquelle je vais pouvoir avoir un emploi qui va me permettre de travailler. [La formation] permet d’accéder à un statut professionnel. (Pierrot, 27 ans, Construction)

2 Le nombre de répondants ayant formulé un énoncé (ou plus) relevant d’une catégorie est indiqué entre parenthèses, dans leur

Pour réussir son insertion professionnelle, encore faut-il persévérer, obtenir de bonnes notes, performer, exceller, car être un bon élève mène à devenir un travailleur qualifié. Plusieurs élèves comptent par ailleurs sur la reconnaissance des enseignants pour favoriser leur insertion dans le marché du travail.

Je vais avoir besoin des profs pour qu’ils me placent. C’est pour ça que je fais tout pour me démarquer, [pour être] le meilleur, pour être en avant-plan. Je n’ai aucun contact [sur le marché du travail] […]. La session prochaine, on suit le cours dans lequel les profs commencent à nous placer. […] Je n’ai aucun contact, alors c’est pour ça que je me fie aux profs et à la réputation que j’ai. J’essaie de sortir du lot. (Boris, 25 ans, Construction)

Pour certains élèves, l’école n’a de sens que s’ils en sortent avec une marque de reconnaissance officielle, laquelle facilite l’insertion professionnelle. Les élèves évoquent l’obtention du diplôme, mais aussi la carte de qualification professionnelle, le carnet d’employabilité et la lettre de référence.

Il y a une bourse à la fin de ce cours-là pour deux cohortes avec une lettre de référence. Mon but c’est cette lettre-là. La bourse de 200 dollars je m’en fous un peu. Je veux une lettre de référence en sortant d’ici pour que si je me pointe à quelque part, regarde, parmi les 40 personnes qui se sont fait former ici, [c’est moi qui l’a obtenue]. Puis c’est pas [seulement en ce qui a trait aux qualités d’agriculteur], mais c’est l’appréciation des profs, c’est du leadership, des choses comme ça. C’est quelque chose qui m’intéresse à avoir comme papier vraiment. C’est une sacrée belle carte de visite ! […] C’est ma motivation. C’est pourquoi je veux me dépasser dans mes cours puis avoir la meilleure note possible tout le temps, c’est quelque chose qui m’a accroché à ça. (Tristan, 31 ans, Agriculture)

Plusieurs pensent comme Pierrot (27 ans, Construction) que la formation est un investissement pour l’avenir (13 répondants). Les sujets investissent temps, argent et énergie dans leur projet scolaire. Cette notion d’investissement est souvent évoquée par la négative : les élèves ne sont pas là pour « perdre leur temps », pour « niaiser », pour se « pogner le beigne ». Comme le dit Joakim (33 ans, Construction), « on n’a pas de temps à perdre quand on vient ici. On n’a plus de temps à perdre. » Christian (28 ans, Construction) le formule ainsi :

Je prends à cœur la formation. Je ne suis pas venu ici pour niaiser. C’est peut-être une différence qu’on pourrait voir entre, justement, quelqu’un de mon âge puis quelqu’un de plus [jeune]. […] Rendu à 28 ans, ça presse plus de se placer dans la vie, d’avoir un emploi puis faire sa vie ! Ceux qui sont plus jeunes, c’est comme s’ils pouvaient se permettre de prendre ça moins au sérieux d’une certaine façon. […] Dans mon cas il y a une urgence un peu plus grande de réussir pour retourner sur le marché du travail. Je me mets dans le mood que j’étais quand moi j’étais étudiant mais à l’université, mon bac en soins ; on dirait que je ne réalisais pas vraiment ce qui s’en venait après. J’étais comme, bon, je fais mes études, une session après une autre. Mais après ça, c’est le marché du travail qui arrive, puis d’une certaine façon, la vraie vie qui commence !

Les élèves souhaitent rendre leur investissement profitable et prennent d’autant plus au sérieux leur formation. Le retour à l’école doit en valoir la peine, les élèves veulent fournir les efforts nécessaires pour

se prouver qu’ils ne perdent pas leur temps, qu’ils ne sont pas là « pour rien ». Par exemple, le fait que Diego (28 ans, Agriculture) soit père de famille accentue le fait qu’il ne veuille pas perdre son temps, puisque l’investissement scolaire implique pour lui de passer moins de temps avec ses enfants :

Je n’ai pas de journées de congé, jamais, j’ai pris dimanche parce que c’était Pâques et on était fermé au travail, j’ai eu quelques journées, mais sinon c’est comme non stop, je ne suis jamais chez nous. C’est surtout le temps que je perds avec mes enfants qui me dérange, c’est pas le temps pour moi. Je me dis que le temps que je perds avec mes enfants, il est perdu, alors il faut que ça en vaille la peine, je ne viens pas ici pour rien. Quand je viens ici, c’est pas du niaisage. Je veux avoir des bonnes notes, pas parce que je veux me vanter, mais je veux me prouver que je viens pas perdre mon temps.

L’investissement est donc plus ou moins « coûteux », pénible à faire, d’une personne à l’autre. Si Diego estime que le temps investi à l’école est du temps qu’il perd avec ses enfants, Camie (30 ans, Agriculture) estime plutôt qu’être à l’école, c’est arrêter le temps, mettre sa vie sur pause, « être nulle part », « mettre tout sur hold ». Pour elle, l’école comme espace transitoire incarne un non-lieu, ou du moins, un lieu opposé à « la vie ». L’école ne se suffit pas en elle-même ; elle est un levier vers l’avenir et prend tout son sens quand l’élève se projette dans le futur. Aller à l’école, c’est investir son capital d’argent, d’énergie et de temps dans le but d’améliorer ses chances d’insertion professionnelle et de vivre selon le mode de vie rêvé.

La finalité de l’école est, pour certains, de vivre selon le mode de vie rêvé (dix répondants). L’atteinte du mode de vie rêvé découle souvent, mais pas toujours, d’une insertion professionnelle réussie. Ce qui est mis de l’avant, ici, c’est le style de vie que souhaite mener l’individu, allant bien au-delà de la sphère de vie professionnelle. Le projet familial est souvent mis au premier plan par les répondants qui estiment que l’école leur permettra d’atteindre le mode de vie rêvé. Par exemple, obtenir un emploi qui offre des conditions de travail satisfaisantes aurait des répercussions positives sur la vie extra- professionnelle : une stabilité d’emploi procurant un sentiment général de sécurité, des vacances, un bon salaire. L’aisance financière, à son tour, mène à pouvoir s’offrir des soins de santé, des activités de loisir, mais surtout, de subvenir aux besoins de sa famille, voire même d’assurer la pérennité de son couple.

Il faut que j’aille la meilleure éducation possible pour être le meilleur travailleur ! Sinon, ça va aller mal ! Tout va découler là. Tout va basculer, tous les autres en dessous ils seront moins bons. Mauvais travailleur veut dire moins d’argent ou pas de job pantoute fait que… il n’y aura plus de gaming ! C’est pour mes loisirs. Tu travailles, quand tu travailles pas, tu as des loisirs ou des amis. Ça va tout ensemble. […] Tout découle de ça. Si tu n’as pas de job, tu n’as pas d’argent. Ta famille va te regarder de travers, tout va mal aller je pense. (Victor, 38 ans, Construction)

Pour deux élèves, l’école prend tout son sens en ce qu’elle permet de mener la vie qu’ils souhaitent, sans égard aux apprentissages réalisés. Pierrot (27 ans, Construction) dit sans détour que pour lui, le sens de l’école s’articule avec l’idée qu’il se fait de la vie rêvée, dans laquelle s’inscrit le projet familial :

L’idée de retourner à l’école, c’est pas parce que j’avais soif de nouvelles connaissances, parce que je voulais apprendre quelque chose de nouveau. Je voulais me trouver un emploi qui allait me permettre d’être à l’aise au niveau financier, professionnel, personnel et à la limite même amoureux. […] C’est plus attrayant d’avoir une relation avec quelqu’un qui est bien placé, dans le sens où il a un emploi [qui lui permet d’être] stable, pas nécessairement dire que l’argent est la seule raison, mais qu’il va être capable de subvenir à sa partie des besoins du couple ou de la famille et moi, personnellement, je veux des enfants, ça c’est clair dans ma tête.

Ultimement, de l’avis de certains élèves, l’école les mènera à vivre de leur passion, à faire ce qu’ils aiment dans la vie, à être heureux et même, par ricochet, à transposer ce bonheur sur les membres de leur famille.

[L’école sert à] atteindre mon objectif de partir à mon compte, vivre heureux, dans quelque chose que j’aime. C’est à ça que ça sert. […] Faire quelque chose que j’aime, être heureux dans la vie. C’est vraiment ça mon objectif, puis de transporter mes enfants un peu là-dedans. Je me dis que si je suis plus heureux, je vais pouvoir facilement rendre mes enfants heureux. C’est une continuité : être heureux [et rendre heureux mes enfants] par le fait même. Ma famille. Ma femme. (Diego, 28 ans, Agriculture)

4.1.2. Apprendre un métier

« [L’école], ça me sert à apprendre des choses, à apprendre un nouveau métier ». C’est ainsi que Joakim (33 ans, Construction) résume l’une des motivations principales qui animent les élèves rencontrés (16 répondants). « Apprendre » et « un métier » sont souvent indissociables. Bien que la finalité des apprentissages soit généralement liée à l’insertion professionnelle, les énoncés qu’on retrouve sous cette catégorie mettent l’accent sur le processus d’apprentissage réalisé en aval de l’exercice même du métier. C’est à l’école que les élèves développent les compétences requises pour exercer le métier souhaité, qu’ils se pratiquent et prennent de l’expérience.

J’apprends plein de choses puis je me sens privilégiée, mais vraiment privilégiée de pouvoir être sur les bancs d’école avant d’être sur les patients ! Je me pratique à piquer dans des faux bras, n’est-ce pas merveilleux ! Quand je vais arriver dans des vrais, au moins ça va faire mille fois que je vais l’avoir fait sur un faux bras, alors je vais être bien moins [confuse]. Quand tu apprends sur le tas une nouvelle job, puis tu fais ok go fais-le. Non, non ! Je vais avoir un certain aplomb. (Véronica, 37 ans, Santé)

Certes, aller à l’école est un espace protégé où les élèves se pratiquent à exercer leur futur métier. Et cela se révèle encore plus formateur que d’apprendre « sur le tas », parce qu’ils y apprennent des choses

bien plus variées, de sorte qu’ils se sentent préparés et « complets » lorsque vient le temps de fouler le marché du travail.

L’école te donne des outils bien plus performants pour l’apprentissage, puis pour résoudre tes problèmes. [Les profs] font exprès de t’en mettre des problèmes aussi, sans que tu le saches ! Pour que tu continues ton apprentissage. L’école est vraiment très utile pour ça ! Parce que [l’agriculture] ça s’apprend sur le tas, mais il y a bien des techniques que tu n’apprendras pas, parce que dans le milieu de l’emploi tu vas juste faire telle affaire, tandis qu’à l’école ils vont te faire varier au complet pour que tu touches à tout, puis tu vas avoir touché un peu à tout au moins. Dès que tu vas arriver sur le milieu de l’emploi, tu n’auras pas de surprises, ou presque… pas mal moins de surprises. (Tristan, 31 ans, Agriculture)

À l’école, les participants apprennent un métier, mais leur métier à eux, présentement, c’est celui d’élève ou, comme le dit Pierrot (27 ans, Construction), celui de « travailleur en formation ». Maxine (36 ans, Santé) estime que « venir ici étudier, pour moi, c’est du travail. Il n’y a juste pas de rémunération en bout de ligne. » Joakim (33 ans, Construction) est également de cet avis : «Moi, je me [considère] comme si [j’étais] à l’emploi présentement. C’est comme ça que je gère. Oui, je veux apprendre ; oui, je suis tannant ; ma job, là, c’est d’être étudiant. C’est ça ma job.»

4.1.3. Source de bien-être

Le fait même d’aller à l’école procure aux élèves un sentiment de bien-être (14 répondants). Cette source de bien-être se décline en trois types : le confort, l’estime de soi et la réalisation de soi.

L’école est synonyme de confort (dix répondants), car elle procure un sentiment de quiétude, de tranquillité d’esprit, de calme, de sérénité. Les participants mettent en opposition les aspects négatifs associés à leur ancien statut de travailleur (la fatigue, l’épuisement, l’ennui) avec les aspects positifs associés à leur nouveau statut d’élève. Cette transition est vécue comme une libération, un soulagement, une pause, une occasion de reprendre son souffle.

Ça fait du bien [d’arrêter de travailler partiellement et de retourner derrière les bancs d’école]. Quand tu es habitué de travailler à temps plein dans de quoi que tu aimes pas. C’était rendu que j’aimais ça venir à l’école. En plus on a des chaises confortables, alors c’était vraiment le fun. Je pense que ça fait du bien de prendre un break. Tu arrives puis tu peux comme respirer un peu, des affaires de même. (Ioan, 25 ans, Construction)

Le fait d’être élève procure est aussi source de plaisir. Être à l’école, c’est se sentir bien, voire en vacances ou même à la retraite ; c’est un lieu de détente, de divertissement, c’est plaisant, c’est « le fun ».

C’est vraiment le fun [d’être en formation] ! Moi, je resterais là tout le temps, je resterais à l’école jusqu’à la fin de mes jours ! C’est tellement plaisant, j’adore ça ! Je suis sur le même beat que mes enfants, j’apprends d’une façon… je fais des liens parce que j’ai du vécu. Mon Dieu ! C’est… j’adore ça ! J’aime vraiment ça être en formation. Oui ! Vraiment. Je suis super bien à l’école. (Véronica, 37 ans, Santé)

Aller à l’école favorise aussi une meilleure estime de soi (sept répondants). Certains élèves, qui se qualifiaient de piètres élèves en formation obligatoire, découvrent qu’ils sont capables de réussir à l’école et prennent conscience de leur potentiel. L’école suscite un sentiment de compétence et de fierté. C’est le cas de Cécile (32 ans, Santé), ex-toxicomane ayant vécu des périodes plus sombres, qui est agréablement surprise de découvrir sa capacité à apprendre :

C’est vraiment bon pour mon estime de [soi]. C’est vraiment gratifiant de voir que je peux performer à l’école, malgré tout ce qui m’est arrivé dans ma vie, malgré ces années de distance avec le système scolaire. […] Je suis vraiment contente qu’au niveau de l’école, je n’aie pas tout un réapprentissage de comment apprendre, à faire, parce que là, je n’aurais pas le temps. Je suis contente que mon cerveau soit resté intact de ce côté-là. Vraiment, pour moi, c’est une fierté d’être revenue à l’école. Je suis super fière de ça.

Pour certains, le fait d’acquérir le statut d’élève a un impact positif sur le plan identitaire ; ce statut forge et renforce l’identité personnelle. Ce statut modifie, pour le mieux, le regard que portent sur l’élève les membres de son cercle social ; le nouvel élève gagne ainsi l’estime des autres. Endosser le statut d’élève permet de devenir une nouvelle personne, voire de « devenir quelqu’un ». Du statut de « marginal », il passe à celui de « citoyen ». Cela lui donne l’occasion d’entrer en communication avec les autres, de manière constructive, de s’intégrer à un groupe, à la société, d’obtenir un statut social. L’individu reçoit des signes de reconnaissance de la part des membres de son entourage : il est apprécié, reconnu, considéré comme un individu à part entière.

C’est un nouveau départ, complètement ! Le Alex qui s’en vient dans pas long va être une toute autre personne ! […] Tout le monde autour de moi, c’est du monde qui a réussi. C’est un peu tannant pour eux de voir un boulet comme moi dans leur entourage. […] Moi, ça va me donner l’occasion d’être quelqu’un pour vrai. Dans cette « esti » de société-là. Parce que sinon… je longe les murs. Je ne suis rien, moi. Je n’ai pas de pouvoir d’achat. […] Retourner à l’école en tant que personne, comme moi, qui a eu un échec monumental au début de sa vie d’adulte. Le but, c’est de devenir quelqu’un dans ce fameux système-là. D’être un payeur de taxes, de faire partie des autres. De faire partie de cette société-là. Parce que si tu ne retournes pas à l’école, tu vas rester à l’écart de ça. Tu vas rester parmi cette minorité de pauvres, cette minorité de gens qui vivent à l’écart dans des conditions qui ne sont pas nécessairement les meilleures. Avec des modes de vie qui ne sont pas nécessairement les meilleurs. Tu vas rester à l’écart de tout ça. Tu vas rester à l’écart de ce qui est droit, de ce qui est une société. De ce qui est la structure de ça. Tu vis comme… pas un déchet, mais tu vis à côté de la plaque. Le retour à l’école te mène à ce niveau-là. (Alex, 31 ans, Construction)

L’école constitue pour certains élèves un vecteur de réalisation de soi (cinq répondants). Se réaliser, c’est se cultiver, se former. Bien sûr, en FP, les sujets apprennent inévitablement un métier, mais ce qu’ils apprennent en premier lieu, selon certains, c’est leur passion. L’école devient alors un levier de développement personnel, car il mène l’élève à enrichir ses connaissances, à assouvir son désir d’apprendre, à s’améliorer et à devenir une personne plus complète.

L’école, c’est du développement personnel ! Tu travailles pour toi ! Si tu vas à l’école, c’est parce que tu veux te former, alors tu travailles sur ta personne, tu augmentes tes connaissances, tu augmentes tes