SASPAS 3 : 1 Analyse :

3° stage en cabinet libéral.

Absence de connaissance de la médecine générale en début de 3° cycle. Formation fortement orienté vers la médecine générale ainsi que ses envies. Objectifs de formation cependant vague. Au final, ses objectifs semblent avoir été déterminés par ses stages chez les praticiens.

Il semble s’être intéressé au laboratoire pour autant n’y a pas participé. Il rapporte des difficultés pour se libérer du cursus obligatoire. Rapporte également être satisfait de sa formation de terrain avec des maitres de stage qui pratiquent des gestes techniques. Confiance probable dans cette voie de formation.

Pour autant en fin de cursus, ressent toujours des manques et envisage secondairement, après l’internat de participer au laboratoire.

Par ailleurs, en cette fin de cursus, le domaine des gestes techniques utiles en médecine générale semble pour lui toujours très vague.

2. Extraits de l’entretien :

Absence de connaissance de la médecine générale en début de 3° cycle : « c’est quand même une spécialité à

part, je me rends compte maintenant… », « En début de cursus d’interne, ‘fin y’avait des gestes simples en médecine générale, qu’on fait et qui sont pas… qu’on ne voit pas vraiment à l’hôpital… »

Formation fortement orienté vers la médecine générale : « j’ai déjà eu l’occasion de faire 3 stages prat, j’ai vu

pas mal de pratique »

ainsi que ses envies : « je voulais apprendre à faire tous les gestes techniques qu’on fait habituellement en

médecine de ville… »

Objectifs de formation cependant vague : « je voulais apprendre à faire tous les gestes techniques qu’on

fait habituellement en médecine de ville… »

Et déterminés par ses stages en cabinet libéral : « je pense pas là j’ai sauté un peu sur l’occasion de tout ce que

je pouvais voir mais je pense qu’il y a… qu’il y a plein de gestes que… que j’ai pas encore vus… que je connais même qu’ils existent… qui [sont accès] pour améliorer la pratique de la médecine générale. »

Semble s’être intéressé au laboratoire:

- Intérêt déclaré :« Et justement, j’avais vu ce laboratoire de geste technique. Et du coup, j’étais intéressé », « je pense que c’est assez important »

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- Connait le planning : « je regardais un peu le programme, c’est 2 heures, je sais pas, par semaine

je crois… », « c’est de 14 à 16, je crois »

- S’est interrogé sur le programme effectif : « j’ai l’impression… j’avais vu c’était Rocca.. ? oui monsieur Rocca qui disait que… qu’il montrait comment poser des implanons et sur le programme justement, j’avais pas trop vu ça précisé… J’ai l’impression qu’ils font beaucoup plus de gestes le jour J que ce qui est proposé sur… »

Pour autant n’y a pas participé, rapporte des difficultés à se libérer du cursus obligatoire : « le problème c’est

que les stages étaient assez prenant… », « c’est de 14 à 16, je crois, je suis en plein stage à chaque fois et… c’est difficile de se libérer… »

Rapporte également être très satisfait de sa formation de terrain avec ses maitres de stage : « mes Prat qui me

l’ont montré, quelqu’un qui le fait régulièrement et puis… au prochain… au prochain geste c’est moi qui le fais sous sa supervision et au final… je l’apprends sur le tas… »

Ses maitres de stage qui pratiquent des gestes techniques : « j’ai déjà eu l’occasion de faire 3 stages prat, j’ai vu

pas mal de pratique et de geste que font les prat. »

Ressent toujours des manques et envisage secondairement, après l’internat de participer au laboratoire : « il y

a plein de choses que mes maitres de stage font et que j’ai du mal à faire, par exemple les infiltrations », « Tout ce que j’ai appris pour l’instant, ça semble être correct sauf les infiltrations tout simplement. Les infiltrations et les ponctions des articulations, j’appréhende… […] ben justement, je pensais m’inscrire au laboratoire des gestes techniques »

Manque confirmé par le tableau même sur des gestes qu’il a vu pratiquer : « par exemple, une anuscopie ça

c’est monsieur [son Prat] qui me l’a montré et… je suis passé en gastro et c’est quelque chose qui… se fait… se fait pas [à l’hôpital]. », de même pour les infiltrations et les incisions d’abcès.

Le domaine des gestes techniques utiles en médecine générale semble pour lui toujours très vague :

« je pense qu’il doit y avoir des gestes dont je suis même pas au courant. », « je pense qu’il y a… qu’il y a plein de gestes que… que j’ai pas encore vus… que je connais même qu’ils existent… qui [sont axés] pour améliorer la pratique de la médecine générale. », « Les Prat qui ont eu une pratique pendant plus longtemps ont pratiqué plein d’autres choses… qui peuvent servir. »

3. Apports du tableau final :

- Gestes où un manque de formation et ressenti :

o Manque alors qu’une formation est proposée par le laboratoire : Méchage épistaxis / Anuscopie / Infiltrations / Strapping /

o Manques sur des gestes techniquement simples : pose d’attelle / Incision collection abcédée / Stérilisation +/- Manœuvre Heimlich et Mofenson o Manques sur des gestes qu’il rapporte avoir vu en stage : anuscopie, incision

d’abcès, infiltration.

o Autres manques ressentis : Rhinoscopie antérieur / Ablation corps étrangers fosses nasales / Manœuvre libératoire VPPB / Ponction articulaire / Ttt des verrues et molluscums / / Soins d’ulcère et d’escarres /

- Gestes qu’il ne souhaite pas acquérir : Audiométrie / Réduction d’une luxation temporo mandibulaire / Test à la fluorescéine / Fond d’œil / Ablation corps étranger oculaire / Réduction d’une luxation phalangienne / Réduction d’une pronation douloureuse / Utilisation de test de dépistage de troubles sensoriels du nourrisson / Tests

psychométrique de dépistage des troubles cognitifs.

Le tableau confirme son intérêt pour des gestes du programme du laboratoire. Semble donc confirmer les freins de manque de temps et de difficulté à se libérer des stages pour expliquer sa non- participation. A noter cependant 3 stages en cabinet libéral (Langon, Bordeaux, Pessac) proche du laboratoire avec en théorie des horaires plus facilement aménageables… confiance dans ces stages pour se former sans aller chercher ailleurs ? Freins psychologiques pour demander cet aménagement ? Plus grande liberté utilisée pour répondre au cursus universitaire au moins en fin de parcours ? (« au final… on a des horaires qui sont… qui sont assez vastes mais ça laisse du temps pour faire tout ce qui est portfolio à côté »)

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D. SASPAS 4 :