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Les séries télévisées, comme une autre manière d’apprendre à vivre ensemble

L’influence des médias sur les jeunes

I. Présentation des intervenantes et du discutant

2.1. Intervention de F. Bertholet

2.1.3. Les séries télévisées, comme une autre manière d’apprendre à vivre ensemble

Les séries télévisées procurent aux jeunes de nombreux modèles d’identification. En privilégiant d’une part, certains personnages, certains milieux et en valorisant d’autre part certains comportements, ces productions médiatiques favorisent la construction d’une représentation particulière du monde. Ainsi, les séries à la manière des fables sont des instruments narratifs socialisateurs. L’objet de la recherche que je vais vous présenter avait pour objectif de comprendre et analyser comment les adolescents réagissaient par rapport aux différents contenus présents dans les séries et de

64 Propaganda Techniques in the World War, 1927

65[David Morley est un représentant des « cultural studies », approche qui souhaite rendre compte de la parole et des pratiques d’un public empirique via des chercheurs qui acceptent de se confronter à la réalité du terrain..

66 1993, La «réception» des travaux sur la réception. Retour sur le public de Nationwide » Hermes, N°11-12, 31-46.

67[Beaud citée par Le Grignou, du côté du public, 2003

découvrir si ces productions influaient sur leur manière d’agir au sein du groupe et de penser la société en général.

Le dispositif de recherche s’est basé sur un échantillon composé d’adolescents inscrits en troisième humanité générale issu du réseau catholique et officiel à Charleroi. La recherche s’est d’abord articulée autour d’entretiens individuels et collectifs puis sur des questionnaires auxquels 155 adolescents ont répondu.

2.1.3.1 Les séries comme réservoir d’expériences par procuration

Le premier constat de cette recherche montre que de nombreux jeunes cherchent à approcher la réalité sociale au travers des séries. Ainsi, selon l’enquête, 68 % des adolescents attendent que les séries abordent les questions de société actuelles comme la drogue, le sida, l’exclusion, le racisme et la violence. Les adolescents expriment leur préférence pour les personnages sociables et qui partagent les valeurs auxquelles eux-mêmes sont attachés. L’enthousiasme que suscite « la façon de faire et de vivre de tel ou tel héros » révèle leur attirance pour les modèles d’actions dans les séries.

Au travers des trois séries analysées68, les problématiques sont développées et personnalisées. Ainsi, les séries n’abordent pas la problématique de l’avortement avec des statistiques et des termes scientifiques, médicaux ou juridiques mais montrent durant quelques épisodes, la situation à laquelle Rose est confrontée et l’on réfléchit avec elle aux différentes possibilités qui lui sont offertes. La série place la problématique dans un contexte particulier avec pour chaque cas des alternatives et des modèles d’action adaptés auxquels certains adolescents affirment pouvoir se référer le cas échéant. Comme animées par un souci de répondre aux inquiétudes des jeunes concernant leur avenir, de nombreuses séries présentent leurs héros dans un contexte professionnel. C’est notamment le cas de la série « urgences » qui procure aux jeunes l’illusion très appréciée de découvrir, dans une objectivité apparente le milieu médical.

2.1.3.2. Le réalisme subjectif des séries

La condition indispensable au déclenchement de la lecture en termes de modèles d’action est le réalisme. En effet, si les adolescents jugent le contexte et les comportements tout à fait irréalistes, il leur est alors impossible de s’en inspirer et plus encore, de les transposer dans leur vie.

Lorsqu’on est conscient de cette attente relative à des modèles crédibles de relation en société et plus encore, de « jeux amoureux », avec toutes les interactions qu’ils engendrent, on comprend mieux le succès des émissions télé réalité qui permettent d’assister en direct à la naissance d’un couple « certifié authentique » et de partager leurs échanges spontanés. Rappelez-vous l’effervescence suscitée par le couple Jenifer et Jean-Pascal pour le public de la première star académie ou la célébrissime scène de la piscine avec Loanna.

68Les séries « Hélène et les garçons », « Bevely Hills » et « Hartley cœurs à vifs ».

2.1.3.3. Un téléspectateur actif

Lazarsfeld69 affirme qu’il n’y a pas d’action unilatérale des mass médias sur le public ni d’effet automatique déductible de la structure du texte ou de l’intention des émetteurs. Pour estimer l’effet des médias, il faut d’abord tenir compte des relations interpersonnelles, de l’influence des leaders d’opinion comme filtre actif entre public et média et du phénomène de renforcement des opinions.

Le caractère réaliste attribué à une série dépend directement du vécu du téléspectateur et de ses connaissances. L’importance du vécu se retrouve à différents niveaux. Ainsi, l’interprétation du message est négociée sur base des ressources personnelles sociales et culturelles de chaque individu. En effet, si l’adolescent privilégie dans sa vie la réussite professionnelle, on observe de manière quasi systématique que l’adolescent considère que son héros partage également sa priorité. Ceci, même si objectivement, la problématique réussite professionnelle apparaît pour ce personnage comme clairement secondaire, la façon dont le message est perçu est propre à chaque individu. Les individus vont chercher ce qui les conforte dans leur point de vue – et ne recherchent donc pas d’abord à changer leurs opinions.

Dans le cadre de cette recherche sur la réception des séries télévisées, nous avons constaté que ces séries constituent un outil de renforcement et non de changement d’opinion. Ce phénomène est apparu avec force dans le cadre des discussions concernant l’avortement. En effet, on observe que l’adolescent, selon qu’il accepte ou rejette le principe de l’avortement, sélectionne uniquement, parmi les nombreux épisodes qui ont traité du sujet, celui qui confirme son point de vue. Ainsi, lors des interviews individuelles, deux élèves dont les convictions concernant l’avortement étaient radicalement opposées, ont basé leur argumentation en référence à une même série qui avait présenté alternativement une situation où la jeune mère avait finalement gardé son enfant et le cas où la jeune fille avait décidé d’avorter. Les deux adolescents étaient des téléspectateurs fidèles de la série, pourtant ils semblaient tous deux ignorer que dans le scénario, un comportement opposé à leurs convictions avait également été présenté. Chacun d’eux citait la série comme une référence allant pleinement dans leur sens. Cet exemple montre comment certains jeunes opèrent une sélection de manière apparemment inconsciente lorsqu’ils sont confrontés dans les messages télévisuels à des idées qu’ils ne partagent pas. Ces constatations nous conduisent à envisager la réception des séries comme une pratique où le téléspectateur joue un rôle tout à fait actif et à confirmer certaines conclusions des chercheurs des «uses and gratification». Ceux–ci ont fourni le modèle d’un téléspectateur actif développant une variété de réponses face au message. Ces chercheurs considèrent le téléspectateur comme un être social pourvu d’une identité culturelle spécifique formée par les relations interpersonnelles de la communauté ou des communautés dont il relève. De ce point de vue, l’individu paraît dialoguer avec les médias en fonction de ses besoins qui préexistent à ceux-ci. Le public est considéré comme actif, c’est-à-dire que l’usage que les téléspectateurs font des médias est orienté dans un but et que ceux-ci remplissent une fonction.

Toutefois, il faut être conscient des faiblesses de ce point de vue : «il feint d’oublier que l’émetteur est toujours à la source et qu’il n’existe pas de demande préalable qui

69 Lazarsfeld P., Berelson B. Gaudet H. 1948 The people ‘s Choice, New York, Colombia University Press.

se construirait sur des besoins naturels70 » - et les téléspectateurs ne connaissent pas nécessairement au préalable leurs besoins. De plus, l’analyse en terme de besoin conduit à négliger la capacité inégale des téléspectateurs à interpréter et à verbaliser leur rapport à leur pratique.

Les publics ne disposent pas d’un répertoire infini de discours interprétatifs face aux significations proposées par la télévision. La place des individus dans la structure sociale tend à déterminer la nature des discours qui lui sont aisément accessibles. La disponibilité de ces discours influencera l’éventail d’interprétation du contenu des médias71.

Le modèle « encoding/decoding » présenté par Stuart Hall (Cultural studies) en 1980 tient compte de ces critiques. Il repose sur l’hypothèse que le message est polysémique (comporte plusieurs sens) : le sens donné par l’émetteur est différent du sens que lui donnera le récepteur. Ce modèle repose en fait sur plusieurs hypothèses qui ont été confirmées de notre recherche pour envisager la réception.

a. Le message est polysémique. Cela signifie que la manière dont le jeune perçoit la série est tout à fait personnelle et liée au système de pensée propre à l’individu.

Ainsi les valeurs fondamentales de l’adolescent rejaillissent presque systématiquement sur les valeurs qu’il prête aux personnages de la série. Cela implique qu’on ne peut pas étudier les effets d’un message avant d’avoir étudié la manière dont le message est interprété par celui qui l’a reçu.

b. Un message n’est pas automatiquement décodé comme il a été encodé : celui qui encode le message propose un sens dominant mais n’a aucune garantie que c’est ce sens-là qui va être compris par celui qui décode. La correspondance entre le niveau de l’encodage et du décodage n’est jamais donnée, elle est construite. Face au message, celui qui décode peut adopter trois positions.

• Soit le récepteur réalise une lecture dominante ou hégémonique : c'est-à-dire qu’il décode le message selon le sens dominant proposé par celui qui l’a encodé. Par exemple, le téléspectateur idolâtre le héros et déteste le

« méchant ».

• Soit il effectue une lecture oppositionnelle : cela signifie qu’il s’oppose au sens dominant. Par exemple, le téléspectateur apprécie le « mauvais » de la série et tourne le héros en dérision.

• Soit il effectue une lecture négociée, c'est-à-dire qu’il accepte certains éléments du sens dominant mais s’oppose à d’autre. Cette dernière est la plus répandue chez les adolescents que nous avons rencontrés.

Dans l’exemple d’une grève, si le téléspectateur partage le sens dominant du message qui présente la manifestation comme violente, il renforcera l’association entre la grève et la violence en repérant des signes qui vont dans le sens de ce renforcement - par exemple, il verra un fusil -, alors qu’une lecture oppositionnelle n’associera pas la grève à une manifestation violente.

On ne peut pas dire que les médias n’ont pas d’influence mais le lien entre voir et croire dépend des ressources de chacun, de son expérience.

70 Le Grignou 1995

71 Curran 1993

L’enquête révèle que 67 % des jeunes interrogés considèrent que les séries traitant d’un sujet en facilite la discussion. 79 % des jeunes interrogés vont plus loin et affirment que les séries proposent des solutions. Cependant, seulement 27 % de ces jeunes affirment que ces solutions sont applicables. Ces résultats montrent la distance entre l’aspect « modèle de comportement » qu’ils prêtent aux séries et la légitimité qu’ils accordent aux modèles effectivement proposés.

2.1.3.4. L’effet agenda

L’effet agenda postule que, contrairement à ce qui avait longtemps été soupçonné, les médias ne nous diraient pas ce qu’il faut penser mais ce à quoi il faut penser. Il existerait en fait une forte corrélation entre l’ordre d’importance donné par les médias à certaines informations et l’attention que le public accorde à ces mêmes informations. Les problèmes qui sont présentés comme les plus importants dans les journaux (les sujets qui bénéficient d’une couverture médiatique intense) deviennent les problèmes que les spectateurs considèrent eux-mêmes comme les plus importants. Au plus on en parle, au plus le public pense que c’est important. Des recherches72 ont montré l’efficacité de ce mécanisme d’agenda au travers des informations télévisées. Il est apparu que celles-ci exercent une influence puissante sur ce que le téléspectateur considère comme « les problèmes graves de la nation ».

Ce mécanisme signifie implicitement que les sujets dont on ne parle pas ne sont pas importants. Les médias auraient donc pour effet d’imposer un rythme et de proposer des objets à l’attention collective.

Dans la recherche sur la réception des séries télévisées, nous avons également fait le constat de l’effet agenda, même s’il se présente de manière moins manifeste.

Ainsi, ces jeunes de 13 ans souhaitaient voir aborder dans les séries des sujets extrêmement médiatiques comme le sida73 ou la drogue."

Cependant, l’effet agenda ne fonctionne pas toujours, pour tout le monde et partout.

Divers facteurs doivent être pris en compte : le degré de crédibilité du média, la contradiction avec l’expérience et les convictions personnelles ou d’autres connaissances sur le thème traité. Mac Combs74 parle d’un besoin d’orientation.

Quand l’importance d’une question est grande et que la connaissance de l’individu sur cette question est faible, il aura tendance à se tourner vers les médias pour en savoir plus. Si l’environnement de l’individu est relativement pauvre, s’il ne fournit pas de ressources de socialisation fiables et variées, la personne se tourne également naturellement vers les médias qui deviennent ainsi sa principale source de socialisation. Alors que la personne vivant dans un milieu riche de source socialisante, la dépendance à l’égard des médias ne se produit pas75.

Un chercheur a analysé la façon dont le public reçoit un message. Il a dégagé trois organisations des croyances dans la réception : le thème de l’injustice, le thème de l’organisation collective, le thème identitaire (eux/nous). Ce sont trois types de discours qui reviennent par rapport aux médias, à leur intérêt. Or, le message invitait à la passivité. On observe donc une attitude réceptive qui diffère de la passivité du

72 Shanto Iyengar et Donald Kinder, (1987) « News that Matters ».

73 l’enquête a été réalisée en 1995

74 Cité par Pasquier, op cit p 66

75 Lazar, 1991, pp 196-197.

message, qui résiste, etc. Il y a une influence du message, mais il persiste la possibilité d’en prendre distance.

2.1.3.5. L’interaction des médias avec les autres agents de socialisation.

Les recherches sur les feuilletons montrent que ce genre télévisuel se prête particulièrement bien à des appropriations qui conduisent les spectateurs à y chercher « comme un secours dans leur solitude, une description de leur situation, des révélations sur les côtés secrets de la vie des autres, des conseils plein de sagesse, des solutions justes aux conflits dont ils souffrent, un élargissement de leur expérience, l’impression de vivre d’autres vies76.

Il est intéressant de s’interroger sur les relations que les médias, objet de divertissement et de socialisation, entretiennent avec les autres agents de socialisation avec lesquels ils sont interdépendants. Leur usage peut être affecté par le défaut ou la défaillance d’autres agents, la famille ou l’école par exemple. Au cours des interviews collectives, plusieurs élèves ont expliqué que certains sujets traités dans les séries ne devaient pas être importants puisque l’on n’en parlait pas à l’école. Cette remarque montre que ces adolescents accordent une légitimité plus grande à l’institution scolaire qu’aux médias.

Dominique Pasquier dans son étude de la série « Hélène et les garçons », montre que l’engouement des enfants et pré-adolescents77 réside dans l’apprentissage qu’elle permet des rôles sociaux et notamment sexués à la manière d’une éducation sentimentale rassurante qui propose un rituel d’initiation en douceur et en durée.

Dans son étude, D. Pasquier observe des réactions familiales contrastées fondées sur le rapport à la télévision en général et sur le contenu en particulier. Alors que les pères se montrent généralement indifférents à ce programme, certaines mères reprochent à la série la platitude des dialogues, son caractère réactionnaire et stéréotypé. La mise en scène d’étudiants qui ne se préoccupent que de leurs amourettes et évoluent entre cafétéria, chambre et salle de sport apparaît insupportable à ces mères qui souhaitent transmettre des modèles féminins plus ambitieux et moins traditionnels. Dans ce contexte, les jeunes téléspectatrices n’en continuent parfois pas moins à regarder et à apprécier le programme mais dans l’isolement ou le secret. Elles ne peuvent pas extérioriser leur attachement pour la série. Par contre, D. Pasquier a observé d’autres mères qui regardent la série et disent partager avec leurs enfants un moment de détente et de complicité. Elles sont rassurantes. Ces mères apprécient le caractère rassurant de cette série où la division traditionnelle des rôles sexuels est clairement établie. Dans un tel contexte, les petites filles peuvent devenir de vrai fan et collectionner les CD, les livres et les places de concert que leurs mères leur achètent.

Les séries télévisées que j’ai étudiées78 sont particulièrement moralisatrices. Elles valorisent les principes chers à la famille et à l’école : le dialogue, le consensus, le respect de l’autre, la réussite scolaire et la maturité des adultes. Ces productions médiatiques ne peuvent pas être considérées comme des facteurs perturbants agissant contre les agents de socialisation classiques mais au contraire, comme des

76 Nathalie Sarraute citée par Gérard Maugier (1999, 148)

77 90% des parts de marché dans le groupe des 4 à 11 ans .

78 Les séries Hélène et les garçons, Beverly Hills et Hartley cœurs à vifs.

agents de renforcement – des valeurs transmises par la société - agissant avec l’école et la famille.

2.1.3.6. Distinction entre perception masculine et féminine

Bien qu’ils voient les mêmes épisodes, les adolescents que j’ai interrogés ne regardent pas la même chose. Ainsi, on observe une différence sur la manière dont le thème de la drogue présenté dans la série et dont il est rediscuté en entretien.

Chez les garçons, il est plus souvent appréhendé sous l’angle du trafic avec la mafia, le racket, le « business » qui en découle tandis que chez les filles, il est plus souvent appréhendé sous l’angle de la toxicomanie. Chez les garçons, la mort est souvent suivie d’une indication précisant le type de mort et ses circonstances tandis que pour les filles, la mort c’est avant tout la douleur profonde qu’elle engendre pour les proches du défunt. Les garçons accordent une importance capitale à l’aspect humoristique d’une série alors que pour les filles, la quête d’information sur la relation avec le sexe opposé importe bien davantage.

La prise en compte et l’affirmation de soi en tant qu’être sexué est pour la fille une étape importante et décisive du processus de création de son identité.

Bien que l’image de la mère reste le premier sujet d’identification dans la définition de la féminité, il faut reconnaître que les médias jouent dorénavant un rôle incontestable dans la socialisation des jeunes filles et dans la construction de leur identité féminine car durant cette période, l’adolescente est en quête d’information, suscite les conseils, cherche des repères. Dans ce contexte, les médias apparaissent comme un moyen discret et efficace d’obtenir des informations sur les relations avec le sexe opposé. Partout, sur les affiches, dans les magazines et les séries, il y a cette image de la femme idéale, jeune, belle, dynamique, intelligente, souriante et surtout bien dans sa peau. Dès lors, le reflet du miroir est constamment comparé à celui des tops modèles et des actrices. Pour ces jeunes filles, l’enjeu consiste à s’accepter avec ses limites et ses défauts dans une société qui exalte le culte de la perfection esthétique.

Pourtant, on constate aujourd’hui l’émergence de contre-courant à l’image de la campagne publicitaire « Dove » qui exalte les beautés des femmes ou de celle de bodyshop qui insiste en présentant une Barbie aux formes généreuses sur le fait que la taille moyenne des femmes dans le monde est bien loin de la silhouette longiligne des mannequins.

Chez les filles, la question de la quête d’identité est importante. Si les médias ont tendance à présenter des femmes parfaites, belle, mince, jeune, etc qui ont une influence sur leur représentation du corps, on voit également qu’en ce qui concerne

Chez les filles, la question de la quête d’identité est importante. Si les médias ont tendance à présenter des femmes parfaites, belle, mince, jeune, etc qui ont une influence sur leur représentation du corps, on voit également qu’en ce qui concerne