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La séquence de CPR2 : l’expérimentation corporelle de la notion de phrase musicale – un troisième objet muscial 53

Description

CPR2 a donné trois cours traitant de la mesure à 4 temps pour parvenir aux phrases musicales de 4 mesures à 4 temps.

Premier cours 36’49’’

Introduction de 4 gestes numérotés 1 à 4

L’enseignante s’assied en tailleur avec les élèves en cercle et introduit les 4 gestes suivants : Position 1 : frapper par terre de chaque côté du corps

Position 2 : frapper sur les deux genoux

Position 3 : frapper mains croisées sur les épaules Position 4 : frapper au-dessus de la tête

Les enfants frappent plusieurs fois les positions dans l’ordre 1, 2, 3, 4 ; l’enseignante appelle les chiffres dans le désordre afin qu’ils montrent la position correspondante.

Elle explique que les gestes 1, 2, 3, 4 viennent toujours dans l’ordre, mais qu’elle aimerait que les enfants exécutent deux tapes à double vitesse sur le chiffre qu’elle appelle : le chiffre 1. Les élèves tapent deux fois par terre et poursuivent les autres gestes comme avant. Ils répètent plusieurs fois cette formule. A l’appel du chiffre 2, ils tapent une fois par terre, 2 fois à double vitesse sur les genoux et une fois sur les épaules et au-dessus de la tête, puis recommencent à plusieurs reprises. Et ainsi de suite.

Construction d’une phrase de 4 mesures à 4 temps

Elle annonce alors qu’elle va composer une grande phrase, qu’elle en signalera le début et la fin, et elle montre la série suivante : 11 2 3 4, 1 22 3 4, 1 2 33 4, 1 2 3 44. Incités à décrire son action, les enfants déclinent la série avec elle plusieurs fois. « Que se passe-t-il quand on recommence à 1 ? » Cela produit 2 tapes rapides sur le chiffre 4 suivies par 2 tapes rapides sur le chiffre 1, que l’enseignante travaille séparément. Elle accompagne les élèves au piano pendant qu’ils reproduisent plusieurs fois la série de gestes.

4 pas en avant, 4 pas en arrière

L’enseignante revient en cercle et marche 4 pas en avant (vers l’intérieur) et 4 pas en arrière (vers l’extérieur).

Elle demande aux élèves d’effectuer chacun pour soi ces 8 pas à son propre rythme, et de lui décrire ce qui se passe avec les pieds après le 4ème pas. Elle les aide à prendre conscience du fait que le pied qui fait le troisième pas reste sur place et se lève pour repartir en arrière.

La marche de 8 temps en tapant sur le tambourin

L’enseignante marche 4 pas en avant et 4 pas en arrière en frappant les 8 temps sur le tambourin. Elle donne un tambourin aux deux enfants qui sont à côté d’elle. Celui de droite doit marcher les 8 pas en tapant, puis passer son tambourin à son voisin de droite. Celui de gauche attend que le premier enfant ait terminé sa marche, puis enchaîne avec 8 pas. Ainsi les enfants marchent et tapent les 8 temps, chacun à son tour. L’enseignante les aide à garder un tempo régulier.

Les pas chassés en cercle

Elle demande à un élève sur deux de faire un grand pas en avant, de façon à obtenir deux cercles d’enfants. Ceux du cercle extérieur tendent le bras droit et s’élancent en pas chassés à droite. L’enseignante improvise une musique à 4 temps, et les enfants tournent 4 mesures à 4 temps de pas chassés pour retrouver leur place sur le cercle extérieur. Le cercle intérieur recule alors d’un pas, tend le bras gauche et entame la même démarche à gauche. Le premier groupe part à gauche, le deuxième à droite.

53 Voir Annexe « CPR2 chapitre 7 » pour les documents rélatifs à cette séquence.

Quatre jeux de tambourin

Elle invite les enfants à tenir le tambourin comme une assiette (peau dessous) et demande le nom de l’instrument. Elle demande à la classe de l’imiter et donne quatre techniques de jeu : tapoter avec les bouts des doigts, frotter avec la paume, gratter avec les ongles et taper avec la paume. Les enfants s’y essaient avec une main, puis avec l’autre. Elle leur demande de se souvenir des quatre jeux.

Inventions des jeux en marchant en avant et en arrière

Chaque enfant peut ensuite choisir un jeu ou plus. Elle donne quelques propositions que les élèves imitent. Ils marchent tous 4 pas en avant et 4 pas en arrière. Pendant qu’ils s’avancent, chacun à son tour invente un jeu au tambourin. Lorsqu’ils reculent, on garde le silence. Les enfants frappent spontanément lors du retour aussi, et l’enseignante les laisse faire. Puis, nouveau changement de consigne : chacun marche et tape tout seul.

Quelques-uns ont innové et inventé de très jolies choses, dit-elle. Elle propose à toute la classe de les expérimenter, et en profite pour montrer d’autres jeux.

Jeu de réaction avec les tambourins Puis elle donne quatre consignes :

Dessus : taper le tambourin au-dessus de la tête; dessous : taper au dessous du genou; devant : taper devant soi;

derrière : taper derrière le dos. L’idée est de frapper trois coups selon la direction qu’elle propose. La consigne plus le jeu durent 4 temps.

Inventions en groupe avec les tambourins

L’enseignante reprend toutes les techniques et en parle comme de « mots ». Elle annonce l’exercice suivant : inventer une phrase avec ces mots et la refaire plusieurs fois de suite. En exemple, elle tape une fois au-dessus de sa tête, une fois au-dessous du genou et pirouette sur place.

L’enseignante dispose les enfants en groupes de 3 ou 4. Elle les laisse alors inventer et travailler leurs phrases, sans craindre le bruit ambiant.

Chaque groupe montre la phrase qu’il a inventée. L’enseignante regarde et puis improvise au piano pour accompagner chaque invention. Chaque petite troupe produit sa création devant les autres. Les enfants rangent les tambourins et quittent la salle.

Deuxième cours 38’27’’

Traversées en cercle

L’enseignante se joint au cercle d’élèves. Elle confie le tambourin à un enfant et lui demande d’aller le donner à quelqu’un de son choix. Et ainsi de suite. Le premier enfant s’assied à la place de celui auquel il a transmis l’instrument. Les déplacements suivent des tempi divers ; certains très rapides, d’autres d’allure moyenne. Elle demande si les enfants en sont conscients.

Chaque enfant à son tour répète le jeu, mais cette fois vers celui qui lui a confié le tambourin. Nouvelle donnée : ils ne peuvent plus choisir le destinataire, ni s’asseoir à sa place. Plusieurs ont de la difficulté à se souvenir de leur place ou de qui ils ont reçu le tambourin. L’enseignante est surprise: elle pensait que l’exercice serait plus facile.

Les traversées sur une phrase de 4 mesures de 4 temps

Elle divise les élèves en groupes de 3 ou 4, et place chaque groupe en file d’un côté de la salle. Elle demande à un enfant de chaque groupe de se mettre en face de l’autre côté de la salle. Chaque file dispose d’un tambourin.

Le principe est le même que lors de l’exercice précédent, mais cette fois-ci en donnant le tambourin à l’enfant en vis-à-vis avant de retourner derrière la file. L’enseignante scande chaque traversée de façon rythmée d’une phrase longue de 4 mesures à 4 temps afin que les enfants partent et arrivent ensemble. Ce qui n’empêche pas certains de courir.

Les traversées sur une musique enregistrée

Après l’introduction d’un morceau de musique enregistrée, les enfants démarrent. Certains courent ou ne partent pas tous au bon moment. L’enseignante arrête la musique après 4 traversées pour cause d’excitation et de bavardages, et relève que si la bonne humeur est bienvenue, cela ne doit pas empêcher de bien travailler. Elle leur demande de frapper une fois au moment du départ. L’essai suivant s’avère meilleur mais les élèves, turbulents, discutent sans cesse pendant la musique. L’enseignante n’est pas contente et le leur dit.

Elle leur demande de faire un quart de tour à droite, et montre une traversée en pas chassés, en expliquant que la main qui tient le tambourin emmène tandis que l’autre est posée sur la hanche.

Ayant rebranché la musique, elle aide les enfants à se souvenir du déroulement des opérations. Elle chante

« attends un peu » plusieurs fois à la fin de chaque phrase pour qu’ils ne démarrent pas trop tôt. Quand le morceau est terminé, elle module « c’est la fin », mais quelques’ uns sont déjà partis et reviennent en se glissant par terre. Elle attend le silence avant de leur demander de venir près du piano.

Analyse de la musique

« Comment saviez-vous que c’était le moment de partir ? » questionne-t-elle alors, avant d’utiliser les réponses des enfants pour évoquer l’élan de la musique et pour demander comment se nomme le laps de temps musical situé entre le départ et l’arrivée. Plusieurs réponses sont esquissées : la musique, le rythme. Se référant à l’écriture, elle évoque la majuscule et le point... Un enfant dit : « Une phrase ». C’est la réponse qu’elle souhaitait. Les enfants ont-ils entendu les phrases au fil du morceau ? Elle chante la mélodie en indiquant par geste les moments de départ et d’arrivée.

Nouveaux jeux de tambourin

Elle introduit ensuite plusieurs jeux de tambourin:

Taper avec les bouts des doigts : elle joue des notes rapides à l’aigu.

Caresser avec la paume : elle joue des glissandos de bas en haut avec sa paume.

Gratter avec les ongles : elle joue de courts glissandos avec ses ongles.

Taper avec une pulsation régulière : elle laisse tomber la main sur le clavier et plaque des accords. Les enfants font de même sur le tambourin. Ils n’arrivent pas à jouer ensemble et avec le piano car ils ont tendance à accélérer le tempo.

L’enseignante annonce : à vous d’écouter le piano et de décider seuls de sa correspondance au tambourin ! Ils ne sont pas toujours d’accord sur le choix du jeu...

Les traversées avec inventions instrumentales

L’enseignante explique aux enfants qu’ils vont traverser la salle en marchant avec leur tambourin, avec lequel il s’agira pour chacun d’inventer son propre jeu le temps du passage. Elle rappelle le dernier cours où ils ont inventé des jeux seuls et en groupe et elle en montre plusieurs. Les enfants partent à tour de rôle en imaginant un jeu en mouvement qu’ils exécutent pendant leur traversée. L’enseignante les accompagne au piano et chante à la fin de chaque phrase « j’attends un tour », en écho à la fin des phrases dans le morceau du CD.

Les traversées en tenant un ballon sur le tambourin

J’aimerais essayer quelque chose, dit l’enseignante, mais je ne sais pas si ça marchera... Elle demande aux enfants de tenir le tambourin comme un plat, la peau sur le dessus. Elle prend elle-même un ballon et traverse la salle, celui-ci en équilibre précaire sur la surface du tambourin. Les enfants sont enchantés et excités. Parvenue de l’autre côté elle tend la balle à la petite fille qui attend et qui tente la traversée. Ses camarades l’applaudissent quand elle arrive à bon port. La classe est ravie de ce nouveau « jeu ». L’enseignante cherche un ballon pour chaque groupe.

Elle met le CD et l’exercice commence. Les deux premiers élèves partent et arrivent avec la musique mais ensuite, bonjour la catastrophe ! Les enfants perdent les ballons, ils courent les chercher, ce qui les met en retard - et en joie - et pour finir aucun d’entre eux ne suit la musique. En outre ils discutent et rient tellement que le bruit les empêche d’entendre la moindre note. L’enseignante laisse calmement le morceau se dérouler en entier.

Les enfants s’amusent beaucoup et parfois, un funambule arrive à traverser la salle en harmonie avec la musique et le ballon bien contrôlé sur le tambourin. La musique finie, l’enseignante appelle tout le monde auprès du piano.

Je pensais être à la fête de la folie, s’exclame-t-elle en souriant. Elle demande aux enfants s’ils croient avoir été en accord avec la musique et ils répondent que non. Il serait peut-être plus facile de tenir le tambourin d’une seule main. Le cours se termine sur cette note.

Troisième cours 37’00’’

Exercice d’introduction

Ce cours commence par un accueil en groupe. Les élèves sont en cercle avec l’enseignante, qui donne pour consigne de prononcer le prénom de son voisin de droite en frappant une fois dans les mains. Elle commence et

le jeu fait le tour du cercle. Puis, toujours frappant, elle énonce le prénom de l’enfant qui lui fait face : on peut maintenant « envoyer la carte postale » à qui l’on veut.

Apprentissage d’une danse

- Premier pas : les pas chassés en cercle

L’enseignante suggère à un enfant sur deux de se mettre debout, de chercher un tambourin, de revenir à sa place et de faire un pas en arrière.

Elle se réfère à l’activité de la semaine dernière en précisant que cette fois, on va faire des pas chassés en cercle.

Elle demande aux enfants de tenir le tambourin dans la main droite et de passer derrière le dos de ceux qui sont assis. Elle parle en rythme et indique la fin de la phrase en disant « tu changes de main ». Elle les avertit de ne pas faire des pas chassés trop grands afin de pouvoir retrouver leur place.

- Deuxième pas : 4 pas en avant, 4 pas en arrière

« On enchaîne avec 1 2 3 4 ! Qu’est-ce que c’est ? » Un enfant marche 4 pas en avant et en arrière en tapant sur le tambourin. Elle dit bravo. Tous marchent les 8 pas, puis elle annonce « la même chose sur place », et ils frappent 8 coups sur le tambourin. Les élèves ont donc trois démarches à réaliser:

- Un enfant sur deux exécute des pas chassés en cercle et revient à sa place ; - Marcher 4 pas en avant et 4 pas en arrière en tapant les temps sur le tambourin ;

- Taper 8 fois sur le tambourin. (Ce sont les mêmes qui font ces exercices, les autres sont assis).

- Troisième pas : échanger le tambourin

L’enseignante demande aux enfants debout de prendre le tambourin dans la main gauche, à ceux qui sont assis de se lever, puis de serrer la main droite de leur partenaire comme si on se disait bonjour. Elle délivre les consignes en prononçant en rythme : « Je te donne mon tambourin et tu recules d’un pas ». Le premier groupe d’enfants s’assied, c’est au tour du second, avec l’instrument dans la main droite. Le deuxième groupe s’essaie à la même démarche que le premier.

Esquisse de la danse avec la musique du piano

L’enseignante joue une gigue irlandaise et les enfants sautent en pas chassés. Elle arrête aussitôt pour leur rappeler que tout de suite viennent les 8 pas. Ils recommencent depuis le début et le premier groupe exécute toute sa partie de la danse. Les enfants assis ne réussissant pas à se lever à temps, l’enseignante annonce qu’elle a trouvé une solution : tout le monde reste debout et frappe les temps dans les mains lorsqu’on n’est pas en train de faire des pas chassés. Les enfants sont contents de ce changement.

La danse avec la musique enregistrée

L’enseignante met un CD de la même musique qu’elle a jouée au piano, mais l’interrompt après deux phrases.

Les enfants font des pas chassés trop grands, ils sont déséquilibrés et quand ils changent de direction plusieurs tombent par terre. Ils ne retrouvent pas leur place non plus. Elle suggère, en démontrant, de réduire les pas.

Cette fois, le morceau passe en entier. Les enfants se débrouillent pour la suite de la danse, mais selon la grandeur de leurs pas ils ne retrouvent pas leur place et sont déséquilibrés. D’où une certaine excitation et l’augmentation du niveau sonore.

Analyse

Elle rappelle aux élèves qu’ils lui avaient demandé de ne pas signaler ce qu’il fallait faire ni à quel moment :

« Mais alors, comment savez-vous quand le demi-tour arrive? » Un enfant répond « la musique ». « Mais quoi dans la musique? » Un autre enfant dit « le rythme ». L’enseignante amène la discussion vers les notions de départ et d’arrivée jusqu’à obtenir la réponse souhaitée : « Les phrases ». Elle chante celles de la gigue et souligne qu’il faut anticiper la fin de la phrase pour pouvoir faire demi-tour. Un enfant signale qu’il a retenu où il s’est arrêté sur la première phrase, et qu’il a tourné à cet endroit. L’enseignante note que c’est un bon truc, mais conseille d’utiliser aussi les oreilles.

Plus d’aide, maintenant on doit savoir se débrouiller. Les enfants filent la danse en entier. Ils s’en sortent mieux cette fois, à la satisfaction de l’enseignante.

Jeu d’imitation d’une position avec tambourin

Tout le monde ayant un tambourin, l’enseignante s’accroupit avec le sien sur sa tête et demande à tout le monde de l’imiter, puis suggère à un élève de changer cette position. Le jeu continue, en insistant à chaque fois sur la précision d’imitation. Il est précisé que la statue doit être immobile. Le jeu s’arrête quand chaque participant a proposé une posture que les autres imitent.

Déplacement sur une phrase musicale et statue

L’enseignante demande aux élèves de se placer côte à côte sur une ligne : les deux enfants à chaque bout vont partir en marchant ou en sautillant sur une phrase musicale, à la fin de laquelle ils vont se mettre en statue avec le tambourin (comme tout à l’heure en cercle). Ensuite ce sera au tour des deux suivants. L’enseignante montre quelques exemples de statues stables. Et rappelle que la statue doit être immobile, et qu’on respecte le tambourin comme instrument de musique.

Elle met la musique sur laquelle les enfants avaient travaillé la fois précédente. Ceux-ci traversent la salle... et réalisent tous leur statue près du mur d’en face. Quand toutes les « statues » sont prêtes, l’enseignante stoppe le

CD, demande aux élèves de ne pas bouger : elle va les prendre en photo. Elle recule pour prendre sa photo imaginaire.

Déplacement et statues à un endroit imposé

Changement de consigne : cette fois les enfants vont se déplacer avec la musique mais pas en ligne droite. Ils peuvent aller où bon leur semble, mais à la fin de la phrase ils doivent se figer en statue à un endroit où il n’y a personne d’autre. L’enseignante montre un trajet éventuel. Les deux premiers partent avec la musique. L’un d’entre eux ne marche que deux pas et stoppe tout près de la ligne d’enfants. L’enseignante arrête le CD. Elle dit que si l’on veut s’arrêter si près, il faut quand même utiliser toute la phrase musicale pour y aller. L’activité reprend. Les élèves ont de la difficulté à choisir un endroit où il n’y a personne, et plusieurs se regroupent assez près de quelqu’un d’autre. L’enseignante leur rappelle de temps en temps de chercher un espace libre.

Déplacement avec les statues qui se touchent

Quand la salle n’est plus peuplée que de statues, elle arrête la musique et fait remarquer un endroit tout vide. Elle demande aux enfants de revenir à leur place et annonce un changement de consigne : cette fois, il va falloir « se coller » en disposant sa statue tout près l’un de l’autre, et en posant sa main libre sur le tambourin de l’enfant précédent. Elle demande à un élève de donner un exemple, puis va le rejoindre en chantant avant de s’immobiliser ainsi qu’elle l’a dit. Elle explique qu’il faut tenir son tambourin loin du corps pour que l’enfant

Quand la salle n’est plus peuplée que de statues, elle arrête la musique et fait remarquer un endroit tout vide. Elle demande aux enfants de revenir à leur place et annonce un changement de consigne : cette fois, il va falloir « se coller » en disposant sa statue tout près l’un de l’autre, et en posant sa main libre sur le tambourin de l’enfant précédent. Elle demande à un élève de donner un exemple, puis va le rejoindre en chantant avant de s’immobiliser ainsi qu’elle l’a dit. Elle explique qu’il faut tenir son tambourin loin du corps pour que l’enfant