Description51
CPR a donné trois cours qui portent sur l’apprentissage des trois rythmes suivants : 2 croches noire, triolet noire et 4 doubles noire .
Premier cours 35’29’’
Activité d’introduction – mise en scène
L’introduction du premier cours donne tout d’abord aux élèves l’occasion d’expérimenter le matériel qu’ils vont utiliser – les balles de tennis – qu’ils commencent d’emblée à lancer par terre. L’enseignante laisse passer le charivari, puis leur demande d’écouter le bruit produit par les balles, et de lui attribuer un « titre » comme s’il s’agissait d’un morceau de musique. Les enfants ayant suggéré « la pluie », ce qui convient tout à fait, elle leur propose de jouer à la balle avec ce titre en tête, et sollicite d’autres idées. Le titre « les popcorns » est à son tour adopté par la classe. Un élève lance la balle en l’air et l’attrape, la laissant tomber de temps en temps, et ce cas de figure est aussitôt baptisé « la neige ». A l’appel soit « les popcorns », soit « la neige », les élèves répondent par le jeu de balles adéquat.
Jeux de balle
L’enseignante les appelle alors à se placer en face d’elle. Elle montre un jeu qui consiste à passer la balle d’une main à l’autre, geste suivi d’un temps de pause. Elle annonce « chang’ de main » sur le rythme de 2 croches noire. Puis elle demande aux enfants de dessiner un « 8 couché » avec la main après avoir changé la balle d’une main à l’autre. Geste qui donne effectivement le temps de pause de la noire. Elle accompagne ce mouvement par une improvisation au piano.
Elle introduit ensuite un deuxième jeu sur le rythme des paroles « lance et puis rattrape » : les enfants jettent la balle en l’air et la rattrapent. L’enseignante attire leur attention sur le fait que rattraper la balle implique de former un « Y » à l’envers, ce qui marque la pause pour la noire à la fin de ce rythme (4 doubles noire). Elle improvise également pour accompagner ce jeu, puis elle joue les deux rythmes sans rien dire tandis que les enfants réagissent par le jeu de balle approprié.
Après un court moment de sautillements dans la salle, les élèves se remettent au travail en apprenant un troisième jeu sur le rythme des mots « pass’ derrièr’ toi » (triolet noire). Les enfants passent la balle derrière le dos et la remettent dans les deux mains sur le mot « toi ».
L’enseignante prononce une des phrases et les enfants la répètent en exécutant le mouvement avec la balle. Puis elle joue l’une des trois phrases, et les enfants la chantonnent en exécutant le geste avec la balle – sans l’aide des paroles.
L’enseignante dit aux enfants de prendre la balle dans la main gauche et de sautiller.
Inventions avec les rubans de gymnastique
Les élèves échangent la balle contre un ruban de gymnastique. L’enseignante leur demande de trouver un mouvement de ruban pour accompagner la phrase « change de main ». Sans forcément changer de main, mais en imaginant quelque chose qui va avec cette musique. L’enseignante trouve que le mouvement de Kim est joli parce qu’elle montre un geste qui ressemble à « petit, petit, grand » deux petits cercles et un grand cercle. Elle incite les enfants à regarder Kim et à l’imiter.
50 Voir Annexe « CPR1 chapitre 7 » pour les documents rélatifs à cette séquence.
51 Dans toutes les séquences, nous présentons la partie « Description » avec une fonte plus petite. Elle ne sert que de référence aux analyses qui suivent.
L’étape suivante consiste à trouver un mouvement qui correspond au rythme de la phrase « lance et puis rattrape ». On ne lance pas les rubans, mais on trouve comment montrer l’élan de cette phrase. L’enseignante se sert de son improvisation pour solliciter un mouvement gracieux. Elle demande de regarder Laetitia qui mime les petites notes de la phrase en faisant piétiner son ruban. Tout le monde imite son jeu.
Il s’agit ensuite de trouver un mouvement illustrant le rythme de la phrase « passe derrière toi ». L’enseignante note que Lucie esquisse un joli mouvement qui va de haut en bas. On s’amuse à imiter le jeu de Lucie, puis le jeu de Laetitia et celui de Kim.
Jeu d’orientation
Le premier cours s’achève sur une note ludique : un jeu d’orientation en utilisant les rubans.
Deuxième cours 39’34’’
Récapitulation des trois rythmes
L’enseignante commence le deuxième cours en jouant tout de suite l’une des phrases musicales, et demande si les enfants se souviennent des mélodies quand « il manque des paroles ». Elle révise les trois phrases et les enfants frappent le rythme de chacune d’elles dans les mains.
La marche des rythmes
Elle prévient qu’on va marcher les trois rythmes en commençant par le plus tranquille ; marche le rythme de 2 croches noire ; souligne le fait qu’elle ne saute pas à pieds joints sur le mot « main » mais qu’elle effectue trois pas ; demande si c’est toujours le même pied qui « freine ».
Les enfants marchent le rythme de la phrase « passe derrière toi » pendant que l’enseignante la chante et la joue.
Est-ce le même pied qui commence ? Elle demande aux enfants de regarder l’un d’entre eux qui, selon elle, réussit bien l’exercice.
Ils marchent alors le rythme de la phrase « lance et puis rattrape ». L’enseignante joue cette phrase plusieurs fois, puis marche avec eux en comptant 1 2 3 4 5. Elle leur demande de mettre la main sur la jambe dont le pied entame le rythme.
Le développement des jeux de balle
L’enseignante joue un rythme après l’autre en exigeant une précision de geste avec les balles. Elle chante deux des trois phrases. Il s’agit d’attendre la fin et d’exécuter les deux jeux de suite. L’exercice terminé, elle invite les enfants à venir près du piano en leur annonçant quelque chose de beaucoup plus difficile. Après avoir récapitulé les trois phrases, elle demande à un enfant d’en dire une, puis à un autre une seconde. « Laquelle n’a pas été dite ? ». Elle joue le rythme des deux phrases suivantes : « lance et puis rattrape » et « passe derrière toi » : laquelle n’a-t-elle pas jouée ? Les enfants répondent « change de main ». Elle joue deux des trois phrases, et les enfants exécutent le jeu de balle dont ils n’ont pas entendu le signal au piano.
Expérimentation globale des rythmes à travers les tambourins
Les élèves échangent leur balle contre un tambourin. L’enseignante les appelle près d’elle et montre comment le tenir, en leur rappelant que c’est un instrument de musique. Ils expérimentent les techniques de frottement et de frappe avec la partie lisse des doigts.
L’enseignante montre un mouvement de lancer en l’air sans lâcher le tambourin, puis le baisse. Les élèves répètent ce mouvement sur la phrase « lance et puis rattrape ». Sur « change de main », les élèves tapent le rythme sur le tambourin. Pour « passe derrière toi », ils commencent par jouer le rythme et peu à peu passent le tambourin derrière leur dos. L’enseignante va au piano et joue chaque cas de figure ; les élèves sont censés exécuter le jeu correspondant au tambourin, mais souvent n’entendent pas quand le piano change de rythme.
Exécution des rythmes aux tambourins
La classe venue s’asseoir devant elle, l’enseignante lance une nouvelle consigne : elle va prononcer une fois l’un des rythmes, et les enfants devront le jouer une fois à leur tour. L’enseignante lance une balle et la rattrape ; les élèves tapent le rythme. Ils ne jouent pas ensemble et l’enseignante compte 1 2 3 4 5. Elle modifie son thème, mais les élèves observent leurs tambourins et ne remarquent rien. Après leur avoir montré comment jouer sans regarder le tambourin, elle alterne « lance et puis rattrape » et « change de main », et ils commencent à anticiper les changements. Le jeu en alternance évolue et l’enseignante questionne : « qu’est-ce que j’ai fait ? » Quelques
enfants seulement semblent conscients de ce qui se passe. Ils répètent l’exercice et l’enseignante leur propose de prononcer les paroles en même temps. Le jeu est à présent plus précis.
Elle souligne que les rôles ont changé : au début du cours, c’était les élèves qui avaient les balles et l’enseignante l’instrument de musique. À présent, c’est elle qui tient la balle et les enfants les instruments. Les enfants rangent les tambourins et le cours se termine.
Troisième cours 38’10’’
Jeu d’imagination des mouvements lisses et détachés dans les mains
Le troisième cours commence par un jeu d’imagination. L’enseignante raconte aux enfants qu’ils sont dans une bulle imaginaire et qu’ils vont pousser délicatement la bulle avec les mains et les pieds. Elle les encourage à utiliser une main ou deux, un pied, ou une main et un pied ensemble, afin d’explorer tout l’espace.
La marche en file
Ils « sautent hors de la bulle » et l’enseignante leur demande de marcher librement dans la salle. Quand elle appelle un enfant, tous doivent se mettre en file derrière celui-ci, sans courir ni accélérer la marche.
L’enseignante frappe dans les mains pour signaler que la file peut se disperser et les enfants marcher à nouveau librement. Elle met un CD de percussion.
Jeu d’imagination des mouvements lisses et détachés aux pieds
Il s’agit d’imaginer cette fois que « la bulle » est dessinée par terre. C’est une flaque d’eau, et les enfants doivent la colorer avec les pieds – ce qui nécessite des mouvements lisses sur le sol. Ensuite elle leur dit de faire des
« taches » sur la flaque en un mouvement « piqué » de la pointe du pied. Elle remet le CD et l’exercice se poursuit comme précédemment. De temps en temps, à la consigne « changez », les élèves prennent « la bulle » de quelqu’un d’autre, et font mine de « piquer dans la bulle ». A la fin de cet exercice, ils sont invités à venir près du piano, et l’enseignante analyse avec eux les gestes concernant « les bulles ». Elle demande :
Comment bouge-t-on sa main si l’on veut toucher sa bulle sans qu’elle éclate?
Est-ce qu’on tape dessus? Comment appelle-t-on ça?
Si on veut qu’elle éclate, qu’est-ce qu’on doit faire?
Comment fait-on quand on aimerait la colorier avec les pieds? C’était un bruit qui faisait quoi?
Et pour obtenir des taches, que fait-on avec les pieds?
Analyse des sons staccato et legato
L’enseignante annonce : « si vous sentez que je joue quelque chose qui glisse, faites des lignes. S’il s’agit de quelque chose qui fait des taches, ôtez votre pinceau du tableau ». Elle improvise au piano des sons legato ou staccato, et les enfants réalisent le geste correspondant. Cherchant à solliciter un vocabulaire pour décrire la musique, elle leur demande comment était l’air qui amenait à laisser le pinceau sur la toile ? Et par rapport à la phrase qui produit des points ? Les enfants suggèrent « plus forte/plus douce », « légère », « ça glisse/ça pique ».
Elle souligne la relation : « C’est exactement ce qu’on a fait : soit je coupe la note, soit je ne la coupe pas ».
L’enseignante leur demande de se munir chacun d’un tambourin. Elle forme « un orchestre » devant elle dans la salle et prend elle-même deux tambourins : « A vous de montrer sur le tambourin le son quand on lisse, et le son quand on fait des petits points ».
Reprise des trois rythmes aux tambourins
Elle revient au sujet des trois rythmes, et demande aux élèves de se rappeler des phrases rythmiques mentionnées précédemment. Elle établit trois positions qu’elle prend avec ces deux tambourins ; chaque position représente l’un des rythmes. Ces trois positions donnent la base d’un exercice de réaction visuelle.
Position 1 (tambourins devant le corps à la hauteur de la poitrine : « change de main ».
Position 2 (tambourins au-dessus de la tête) : « lance et puis rattrape ».
Position 3 (tambourines écartés des épaules) : « passe derrière toi ».
La classe répond aux changements de position en tapant le rythme correspondant sur l’instrument.
Exercice de polyrythmie aux tambourins
L’enseignante divise la classe en deux « villages » séparés par une rivière imaginaire. Elle montre une position avec la main gauche et une autre avec la droite. Les enfants sur sa gauche suivent sa main gauche, et les enfants sur sa droite sa main droite. « Qu’est-ce que j’ai fait là ? » demande-t-elle, avant d’expliquer qu’un village jouait
le rythme de la phrase « change de main », pendant que l’autre frappait le rythme de la phrase « lance et puis rattrape ».
Application des rythmes
Elle emmène la classe près du lecteur CD et lance un morceau de musique percussive Balance: Guem et Zaka.
Elle demande de piqueter les « points » (des temps réguliers); de jouer le rythme de la phrase « change de main » ; de varier de l’un à l’autre. Les rythmes sont beaucoup plus rapides qu’auparavant. Elle apprend aux enfants les noms des instruments utilisés dans la musique : djembé, kongar et bongo, et leur explique comment on en joue. La séquence se termine ici.
Analyse
Cette séquence est largement consacrée à l’apprentissage et à l’expérimentation de trois rythmes, chacun de deux temps de noire : 2 croches noire, triolet noire, 4 doubles noire.
L’enseignante aborde ce sujet en utilisant quatre procédés : un jeu de balle, des inventions avec les rubans de gymnastique, la marche et des jeux de tambourins. Nous allons suivre le développement de l’objet d’enseignement par une analyse du travail effectuée à travers ces quatre approches. Puisque notre démarche ne suit pas la chronologie de la séquence, nous ajouterons une indication de la répartition de chaque objet pour rendre la lecture plus compréhensible.
Activité Premier cours – temps d’enseignement
Deuxième cours – temps d’enseignement
Troisième cours – temps d’enseignement
Les jeux de balle 14’28’’ 9’01’’
Les jeux de balle : Une rencontre réceptive avec l’objet d’enseignement - Apprentissage du jeu de balle sur le rythme
CPR met en place le dispositif didactique par une consigne donnée et reformulée essentiellement par le geste :
Ens : J'aimerais que l'on fasse tous ceci : il faut d'abord regarder ce que je vous montre (elle passe la balle d'une main à l'autre, dessinant un cercle avec les mains en alternance ; les enfants commencent à l'imiter et on entend le bruit mat des balles dans les paumes)
Ens : Il faudrait aussi nouer la petite boucle d'un côté et de l'autre. Vous allez me le dessiner, c'est quoi ça ? Enfs : un huit.
Ens : Un huit qui est couché. Allez-y : avec une main un huit couché, une boucle et une boucle.
L’enseignante réclame un geste arrondi pour exprimer « un huit couché » Celui-ci va aider les élèves à garder la durée de la noire. Le rythme est ressenti plutôt globalement par la phrase parlée « change de main », par le geste et par le bruit des balles contre les paumes
. Elle va vers le piano en chantant :
Et ajoute une improvisation au piano sur le rythme donné :
- Apprentissage du jeu de balle sur le rythme
Pour le deuxième jeu de balle, la consigne est encore gestuelle et sa reformulation immédiate, car l’enseignante prévoit la difficulté éventuelle des élèves à rattraper la balle :
Ens : il y a une autre phrase qui va nous dire « lance et puis rattrape ». Il suffit de faire ce qu'elle dit - quand je dis « lance « , on lance, et quand je dis « rattrape » on rattrape : lance et puis rattrape (elle montre le geste, les enfants l’imitent).
Ens : pour rattraper à coup sûr - parce qu'il faut rattraper quand on dit rattrape - s'il vous plaît montez avec les mains. Restez tout près de votre balle, vous serez sûrs de ne pas la manquer. Les mains suivent la balle.
La phrase « lance et puis rattrape » donne le rythme de 4 doubles noire, mais le jeu en lui-même ne le précise pas. L’action de lancer et rattraper une balle fournit un moyen de ressentir le rythme dans sa globalité. Les 4 doubles noire du rythme, se feront entendre par le piano et par les paroles de la phrase scandées en rythme. L’enseignante accompagne le jeu par une improvisation telle que celle-ci :
Cet exercice est plus difficile car les balles sont petites et les élèves les perdent, ce qui les empêche de suivre le rythme avec la musique. L’enseignante intervient pour réguler:
Ens : Asseyez-vous et regardez ce que je suis en train de faire. Que se passe-t-il si je fais ça ? Si je dis lance et puis rattrape ? (Elle lance sur « rattrape », et vice versa). C'est quoi Yann ? Tu as regardé ?
Enf : Quand tu dis lance, tu es en train de rattraper
Ens : Quand je dis rattrape, je suis en train de lancer, et quand je dis lance je suis en train de ? Enfs : Rattraper.
Constatant qu’« on a un petit peu de temps pour faire un dessin », elle ajoute un geste : après avoir rattrapé la balle, laisser chaque main descendre le long du corps en alternance. Elle esquisse la figure dans l’espace et demande à la classe de l’identifier, puis : « c'est un Y à
l'envers ; j'avais un 8 couché et maintenant j'ai un Y à l'envers ». Le but du geste est aussi d’aider les élèves à tenir la durée de la noire.
- Apprentissage du jeu de balle sur le rythme
Au troisième rythme, l’enseignante énonce la phrase « passe derrière toi » . Elle chante la phrase en montrant le mouvement à faire :
A nouveau, le rythme ne se trouve pas dans le geste, mais dans la phrase et la musique d’accompagnement.
Elle fournit une astuce pour la précision : « Ça colle, quand on dit « toi », eh bien elle (la balle) est là devant toi. » Le jeu consiste à passer la balle derrière le dos avec une main et de mettre la balle dans l’autre main pour la ramener devant le corps pendant la durée du triolet, et de l’attraper devant soi sur la noire.
Il est intéressant de remarquer qu’à ce point de la séquence, les régulations effectuées par l’enseignante ne concernent que le geste corporel. Elle ne mentionne aucun élément rythmique ou musical. Il semble qu’elle maintient l’attention sur un geste harmonieux correspondant à la phrase parlée et à la musique qu’elle improvise. Le geste seul est l’objet d’analyse.
Construction de chaque rythme
Ayant les trois jeux en main, l’enseignante entame un travail sur la mémoire didactique. Elle récapitule les trois rythmes en demandant aux élèves de prononcer les trois phrases, puis donne une nouvelle consigne:
« Maintenant je vais vous dire un jeu, une seule fois. Je le dis une fois. Vous l'entendez et vous l’effectuez directement après. Change de main. » L’enseignante enchaîne un rythme après l’autre, pas toujours dans le même ordre et les élèves répondent par les jeux de balle appropriés. L’enseignante fournit une nouvelle directive :
Ens : Je vais faire comme si je ne savais plus parler - c'est le piano qui va parler à ma place. Mais le piano, vous êtes au courant, ne sait pas parler en français. Il ne peut pas prononcer les paroles, il va vous les dire à sa manière et on va voir si vous arrivez à le comprendre. Il dit UNE SEULE FOIS et vous faites le geste une
Ens : Je vais faire comme si je ne savais plus parler - c'est le piano qui va parler à ma place. Mais le piano, vous êtes au courant, ne sait pas parler en français. Il ne peut pas prononcer les paroles, il va vous les dire à sa manière et on va voir si vous arrivez à le comprendre. Il dit UNE SEULE FOIS et vous faites le geste une