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ÉLÉMENTS ET POSITION DE LA RECHERCHE

I. 2 2) La reprise lacanienne.

Ceci nous mène directement aux apports de Lacan sur cette question du vivre

ensemble. Nous allons reprendre synthétiquement les apports de Freud en les mettant en

perspective avec l’enseignement de Lacan afin d’introduire le pas supplémentaire qu’il fait sur la question. Un pas qui se situe dans le chemin tracé par Freud dans ce texte et qui nous mènera à envisager la question des discours en tant que lien social . 99

!

Les éléments fondamentaux (pour notre recherche) de l’apport freudien exposés dans

Malaise dans la civilisation peuvent se résumer finalement assez simplement. Nous avons

dégagé sept points principaux. Les apports de Lacan nécessiteront un plus long développement. C’est pourquoi nous ne ferons pour l’instant que les évoquer afin de rendre compte de leur articulation avec le texte freudien et de dessiner le parcours qu’il nous faudra prendre par la suite. L’objectif étant toujours ici de mobiliser les éléments nécessaires pour proposer une approche psychanalytique du lien social.

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1. L’homme est un sujet parlant qui vit toujours avec d’autres êtres humains — sinon il ne

parlerait pas. L’humain est donc de fait inscrit dans une civilisation.

!

En effet, Freud part de ce postulat qu’il partage avec Aristote que l’humain est un animal politique. Ceci est sensible tout au long de son texte. Lacan va également appuyer ce point en radicalisant la question. En effet, qu’est-ce que la civilisation sinon du langage ? L’inscription du sujet se fait avant tout au lieu du langage, au lieu de l’Autre comme le

Ibid., p. 326

98

Discours que Lacan développe principalement dans le Séminaire XVII : L’envers de la

99

psychanalyse. Nous y reviendrons en détail plus loin

nomme le psychanalyste français. C’est parce qu’on lui parle et qu’il vient à parler que le sujet entre dans la communauté humaine. Ceci en tant que tout langage emporte avec lui la question de la langue, c’est-à-dire de la culture, mais aussi une organisation structurale particulière en fonction de la forme qu’y prend le lien social — c’est la question des discours.

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2. Cette vie en communauté est fondée sur le renoncement pulsionnel, c’est-à-dire la censure

des pulsions sexuelles et des pulsions de mort qui sont des obstacles, en tant que telles, au vivre ensemble. Ceci se traduit par le refoulement des représentations pulsionnelles pour le sujet.

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C’est ici la thèse majeure du texte. Si nous continuons à relire ces apports à partir des avancées lacaniennes, nous pouvons conclure que l’inscription du sujet dans le langage ne se fait qu’au prix d’un renoncement à une certaine jouissance. Celle qu’il ne faut pas afin que la civilisation et donc le langage puissent jouer leur rôle de lien social.

Ceci sera repris dans les avancées de Lacan sur la question des discours, et nous y reviendrons lorsque nous en discuterons. Mais Lacan évoquera directement le sujet à la fin des années 1950 et au début des années 1960 (lors des Séminaires VI et VIII notamment). Lacan y décrit en effet la société comme ce qui entraîne, « par son effet de censure, une forme de désagrégation qui s’appelle la névrose » . La société véhicule un conformisme, c’est-à-100

dire des normes sociales qui opèrent par l’identification . Lacan suit donc ici la thèse 101

freudienne qui considère que le refoulement est à la base de la civilisation, et que l’identification est le processus qui soude les masses entre elles.

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3. Ce refoulement produit d’un côté le symptôme en tant qu’il est le retour sous une forme

détournée de la satisfaction à laquelle il faut renoncer pour s’humaniser, et de l’autre l’inhibition quant aux buts sexuels et/ou agressifs des pulsions — ce qui conduit dans le meilleur des cas à la sublimation.

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Ceci est la suite logique de la proposition précédente. Avec le complément tout à fait essentiel du destin des pulsions une fois confrontées au travail culturel. Il n’y a alors pas

LACAN. J., Le Séminaire, Livre VIII : Le transfert, (1960-1961), Paris, Seuil, 2001, p. 43

100

LACAN. J., Le Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation (1958-1959), Paris, Seuil, 2013 p. 569

beaucoup de possibilités : le symptôme et le sentiment de culpabilité inconsciente — qui s’articulent entre eux — , ou la sublimation. Il est tout à fait intéressant de voir que lorsque Lacan revient sur la censure sociale (cf. le point précédent), il revient en même temps sur la question de la sublimation. Et ce qu’il énonce de la sublimation marque un pas de plus par rapport à Freud. En effet, Lacan énonce que la sublimation culturelle n’est autre que la perversion. Ce qui est important, c’est que Lacan nous permet ici de penser qu’à côté de la névrose sociale, il pourrait bien y avoir aussi une perversion culturelle. Ce qui constitue déjà une prémisse à l’idée que le lien social n’est pas forcément à penser en un terme unique — comme la névrose sociale de Freud. La perversion viendrait travailler la société là où cette dernière produit la névrose. La névrose, quant à elle, incite à la création de nouveaux éléments culturels qui serviront de matière pour la sublimation. Et ainsi la boucle se referme en amenant à la perversion . Si Freud porte la névrose au principe du social, Lacan reprend ceci 102

en voyant dans la sublimation une perversion culturelle qui permet de loger la protestation du sujet « dans la dimension du désir » . La perversion est ici à entendre « sous sa forme la plus 103

générale comme ce qui, dans l’être humain, résiste à toute normalisation. » . Autrement dit, 104

Lacan prend les choses un peu à l’envers. Là où Freud voit dans le travail culturel une soumission qui oblige à la sublimation — dans le meilleur des cas —, Lacan voit dans la sublimation la marque culturelle de la protestation du sujet à ce que son désir soit réglé sur des normes sociales préétablies. Ainsi, on le voit, Lacan reprend les thèses freudiennes, mais il avance également ses propres propositions à ce sujet. Après que Freud ait insisté sur la névrose de la société, Lacan, sans remettre en question le diagnostic freudien, insiste quant à lui également sur la perversion de la sublimation culturelle — perversion qui n’est pas à confondre avec la structure clinique perverse comme le souligne Sidi Askofaré à ce propos :

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« À côté de cette valeur, qui garde bien sûr tout son intérêt {la structure clinique perverse}, il convient d’ajouter cette autre qui fait de la perversion un régime de jouissance déterminé non par la structure clinique des sujets, mais par une culture, donc un discours, dont elle est le produit. » 105

LACAN. J., Le Séminaire, Livre VIII : Le transfert, op. cit., p. 43

102

LACAN. J., Le Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation, op. cit., p. 570

103

Ibid., p. 571

104

ASKOFARÉ. S., « La Perversion Généralisée », Communication aux Rencontres Internationales du

105

Nous voyons donc que là encore, ceci nous conduit à la question des discours. La question du symptôme en tant que porteur d’une satisfaction substitutive, foncièrement a-sociale, se retrouvera également à ce niveau de l’enseignement de Lacan et nous permettra de montrer en quoi le symptôme est porteur d’une jouissance singulière qui s’oppose aux discours, c’est-à- dire au lien social — ce qui est en germe dans la thèse freudienne.

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4. C’est ce traitement imposé aux pulsions qui définit l’action de la civilisation sur le sujet.

!

Freud propose donc une articulation économique et dynamique du sujet et de la civilisation. Ainsi, ce que nous avons appelé le travail civilisationnel peut en effet se concevoir comme ce qui traite la jouissance. C’est justement toute la question des discours en tant que chaque discours définit un traitement particulier de la jouissance :

« La civilisation est ce qui s’établit des discours en exercice, comme traitement de la jouissance à travers un lien social. » 106

!

Chaque discours propose au sujet qui s’y inscrit une forme de « confrontation du semblant et de la jouissance » , ce qui s’appelle la castration précise Lacan. Nous reviendrons 107

précisément sur cette question du traitement de la jouissance car il nous faudra tirer toutes les conséquences de cet apport que Lacan définit lui-même comme le « champ lacanien » . En 108

effet, l’apport majeur de Lacan à ce propos est bien de mettre la jouissance au cœur de la

question politique.

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5. La relation de sujet à la civilisation se fait par l’intermédiaire du sur-moi — qui comporte

une face individuelle et une face culturelle. Autrement dit, le surmoi du sujet s’articule et se nourrit du surmoi de l’époque culturelle dans laquelle le sujet est baigné.

!

C’est là la thèse topique de Freud concernant l’articulation du sujet au social dans

Malaise dans la civilisation. Freud postule donc l’existence d’une instance surmoïque au

STRAUSS. M., « D’un objet l’autre », In : Mensuel de l’EPFCL, n°18, p. 101

106

LACAN. J., Le Séminaire, Livre XVIII : D’un discours qui ne serait pas du semblant, (1971),

107

Paris, Seuil, 2007, p. 166

LACAN. J., Le Séminaire, Livre XVII : Lʼenvers de la psychanalyse, op. cit., p. 93

niveau culturel, instance qui définira au moins en partie le surmoi des sujets habitant la culture en question. Lacan reprendra cette idée et la mettra au principe de sa théorie du lien social. Chaque époque, chaque culture se définira ainsi d’une articulation conflictuelle des quatre discours — au moins — sur lesquels repose le lien social. Le sujet faisant partie intégrante des discours, il se retrouve en effet au principe même du lien social. Ce sujet est le sujet divisé, dont une des modalités de division n’est autre que la division topique énoncée par Freud : ça, moi, surmoi. Ainsi, lorsqu’il construit la théorie des discours, c’est bien d’une organisation sociale signifiante qui commande à la jouissance du sujet que Lacan propose, autrement dit une structure que l’on peut tout à fait assimiler au sur-moi-de-la-culture freudien . Ce qui amène Colette Soler à parler notamment d’un « surmoi consommateur » 109 110

en référence au discours capitaliste — discours que Lacan construit pour rendre compte du lien social de notre époque.

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6. En aucun cas on ne peut trouver une forme de société qui n’impose aucun renoncement

pulsionnel aux hommes. Une telle société ne serait pas viable car elle mènerait à l’autodestruction. Le malaise dans la civilisation est donc un fait structural indépassable pour l’humain, et le symptôme, qui en est le répondant, l’est tout autant.

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Lorsque Lacan reprend cette conclusion de Freud, il l’articule à la question du langage. En effet, comme nous l’avons déjà exprimé dans notre deuxième point, l’inscription du sujet au langage ne se fait qu’au prix d’un renoncement à une certaine jouissance. C’est cette inscription dans le langage — qui correspond à un certain consentement à se laisser représenter par le signifiant — qui effectue le sujet de l’inconscient. Cette représentation du sujet par le signifiant, Lacan la portera dans la structure même du lien social (discours du maître), inscrivant ainsi le caractère indissociable de l’être parlant et de la civilisation. Marie- Jean Sauret résume ceci en une phrase :

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« Pas de lien social sans sujet et pas de sujet sans le langage et sa structure. » 111

Des différences dues aux apports de Lacan subsistant par ailleurs - ce que nous aborderons par la

109

suite. Ce qu’il s’agit de souligner est que Lacan se situe dans le chemin tracé par Freud, non pas qu’il s’en tient uniquement aux conceptions freudiennes.

SOLER. C., Ce que Lacan disait des femmes, Éditions du Champ lacanien, 2003, p. 199

110

SAURET. M-J., Malaise dans le capitalisme, op. cit., p. 49

Le lien social emporte dans sa structure les éléments — et les rapports fondamentaux entre ces éléments — de ce qui fait le lien du sujet au langage. Ainsi, Lacan, tout comme Freud, pose le traitement de la jouissance comme un fait structural auquel aucun sujet ni aucune société ne peuvent échapper. Pour autant, Lacan rejoint Freud dans son diagnostic de névrose sociale en indiquant que le psychotique est hors discours. Il ne s’agit pas de dire que la psychose permet d’échapper au gouvernement de la jouissance, le psychotique est également face à cette perte de jouissance imposée par le langage, mais le traitement de sa jouissance et les modalités de son retour sous forme de satisfaction substitutive ne sont pas soumis en tant que tels aux prescriptions du lien social — prescriptions qui en passent par la signification phallique. Ce en quoi c’est bien la névrose, ou en tout cas la signification phallique, qui est au principe du lien social . De plus, une psychose, même déclenchée, est loin de ne pas pouvoir 112

se nourrir de l’époque dans laquelle elle se développe. Ceci est peut-être une indication sur les limites de l’approche structurale en tant que telle, et doit nous amener à étudier la question du sens et de la signification. En effet, si Lacan, après Freud, et à partir de son approche influencée par le structuralisme et la linguistique, conçoit la relation à l’Autre comme structurale, Freud précise que le contenu du surmoi est lié quant à lui aux figures historiques du Père primitif tel qu’il s’est élaboré dans une culture ou une époque donnée . Et cette face 113

historique participe largement à ce qui donne sa particularité au « surmoi d’une époque culturelle » . Autrement dit, si le sujet se définit bien d’un « rapport au savoir » , rapport 114 115

qui convoque la question de la structure du sujet et du lien social, nous aurons aussi à nous poser la question des incarnations historiques par lesquelles ce rapport au savoir s’établit. Ces considérations nous mènerons à discuter de la question de ce qui fait non pas la structure d’une époque en tant que telle, mais de ce qui constitue le champ socio-historique qui lui est propre.

!

!

!

Une distinction serait à faire à ce niveau d’une part entre signification phallique et jouissance

112

phallique, et d’autre part entre la psychose décompensée ou compensée, et la psychose suppléée. Ceci nous mènerait sur un autre travail.

Cf. supra., p. 44

113

FREUD. S., Le malaise dans la culture, op. cit., p. 328

114

LACAN. J., Subversion du sujet et dialectique du désir, (1960) Écrits II, Seuil, 1999, p.274

Pour autant, le lien social est bien un fait structural indépassable pour l’humain car il permet le vivre ensemble en ayant pour essence de « réfréner la jouissance » . Il est la règle 116

à laquelle doit s’affronter l’exception. Cette exception, nous aurons à en discuter les occurrences. Mais nous pouvons déjà énoncer que si la folie en constitue une, le symptôme en est la marque fondamentale pour tout sujet.

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7. Il y a des limites très importantes à étudier le social d’un point de vue psychanalytique.

!

Nous avons énoncé les limites importantes que Freud souligne quant à ce que serait une approche psychanalytique du lien social. Précisément, les réserves de Freud portent sur ce qu’il appelle l’étude d’une « pathologie des communautés culturelles » . Or ce n’est pas ce 117

que Lacan va entreprendre, bien au contraire, c’est le fonctionnement ordinaire du lien social qu’il va tenter de formaliser. Ainsi, les discours constituent plutôt une façon d’approcher ce que serait une psychopathologie de la vie quotidienne — à partir du lien social . 118

!

Nous allons maintenant reprendre les trois limites que Freud oppose aux 119

propositions qu’il fait à la fin de Malaise dans la civilisation afin de montrer en quoi l’approche du lien social par les discours que propose Lacan ne tombe pas sous le coup des critiques freudiennes.

!

• La première critique concerne le danger « non seulement pour les humains, mais aussi pour les concepts » de transférer des notions nées dans le cadre de la psychanalyse vers l’étude 120

du lien social — comme le fait Freud pour la névrose ou le surmoi.

!

On ne peut pas vraiment dire que Lacan effectue ce transfert de notions. La démarche de Lacan lorsqu’il construit les quatre discours est plutôt inverse. Au lieu de partir de ce qui se passe dans la cure pour le transposer à l’analyse du lien social, il change de regard sur la LACAN. J., « Allocution sur les psychoses de l’enfant », (1968), In : Autres écrits, Paris, Seuil, 2001,

116

p. 364

FREUD. S., Le malaise dans la culture, op. cit., p. 332

117

C’est ainsi dans cette optique que s’inscrit cette recherche.

118

Cf. supra., p. 45

119

Ibid., p. 332

cure analytique elle-même et la conçoit sous l’angle du lien social. Il s’agit de déterminer de quel discours relève la psychanalyse, autrement dit quel lien social y est en jeu. Il s’agit d’approcher l’expérience analytique « en tant qu’elle est structure de discours » . Ce en 121

quoi Lacan, d’approcher la cure analytique et le lien social selon un angle commun, ne produit pas le déplacement que Freud trouve « hasardeux ». Nous trouverons ainsi chez Lacan non pas un transfert de concepts, mais une conception du lien social qui part du sujet en tant qu’il est structuré par le langage. Le rapport structural du sujet au langage étant ce qui constitue la structure fondamentale du lien social. Ceci est très clairement exprimé par Lacan lorsqu’il présente pour la première fois le discours du maître . Nous reviendrons 122

plus bas sur cette analogie entre la structure du sujet du signifiant et la structure fondamentale du lien social qu’est le discours du maître, analogie que Lacan énonce clairement :

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« Le signifiant, à la différence du signe, est ce qui représente le sujet pour un autre signifiant. Comme rien ne dit que l’autre signifiant sache rien de l’affaire, il est clair qu’il ne s’agit pas de représentation, mais de représentant. Moyennant quoi, à cette même date {la séance précédente}, j’ai cru pouvoir en illustrer ce que j’ai appelé le discours du maître. » 123

!

C’est bien à partir de sa définition du sujet en tant que représenté par un signifiant pour un autre signifiant que Lacan construit le discours du maître. De plus, Lacan n’a pas écrit le discours analytique à partir de sa théorie des discours, c’est au contraire la structure de l’expérience analytique qui l’a mis sur la voie du lien social.

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« S’il n’y avait pas le discours analytique, je n’aurais évidemment pas pu, je n’aurais jamais pensé le discours du maître comme simplement un certain type, un certain mode de cristallisation de ce qui fait en somme le fond de notre expérience, à savoir la structure même de l’inconscient. » 124

LACAN. J., Le Séminaire, Livre XVII : Lʼenvers de la psychanalyse, op. cit., p. 15

121

Ibid., p. 11-12

122

LACAN. J., Le Séminaire, Livre XVII : Lʼenvers de la psychanalyse, op. cit., p. 31

123

LACAN. J., « Intervention sur la passe », In : Lettres de l’École Freudienne de Paris, n° XV, 1973,

124

Il y a un enjeu tout à fait lié à l’expérience analytique elle-même dans la question des discours. Ainsi la ligne de démarcation — au niveau des concepts — entre l’expérience analytique et le lien social que Freud repère comme limite n’a pas lieu d’être ici. Pas tant que le sujet s’inscrit dans le lien social de fait, mais surtout en ceci que c’est « le lien social qui est inscrit dans le sujet. » 125

!

• La deuxième limite que Freud énonce consiste en deux points.

Le premier révèle sa difficulté qui persiste à articuler l’individuel et la communauté — autrement dit à mettre sur un même plan névrose individuelle et névrose sociale. Ce que