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LES DISCOURS ET L’APPROCHE STRUCTURALE

II. 2 4) Clinique des discours : Éthique.

II. 3) LE DISCOURS CAPITALISTE.

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Il nous faut donc maintenant étudier ce cinquième discours : le discours capitaliste. Comme nous l’avons souligné, le lien social tient sur quatre discours, et il y a un impossible logique à en écrire un cinquième, puisque toutes les possibilités de la structure sont épuisées sur ces quatre discours. C’est pourquoi Lacan va devoir tordre la structure pour écrire ce cinquième discours. Et cette torsion répond de l’entorse faite au lien social par le discours capitaliste.

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Lacan va ainsi rendre compte de la structure de ce discours en renversant la partie gauche du discours du maître. Discours du maître dont on a vu qu’il répond de la structure du sujet de l’inconscient. Donc cette torsion n’est pas sans nous interroger aujourd’hui sur la question d’un bouleversement de la structure du sujet. Cette question qui fait débat au sein de la communauté analytique, il nous faudra y prendre part.

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Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le discours capitaliste ne rend pas compte, en tant que tel, du lien social basé sur l’exploitation de la force de travail telle que la critiquait Marx. En effet, le discours capitaliste rend compte du lien social qui découle de la tentative de faire entrer la jouissance dans un calcul énergétique. Si l’on suit Lacan, il faut créditer Marx de l’invention du capitalisme dans sa forme actuelle en tant qu’il a extrait la plus-value comme étant le plus-de-jouir que le capitaliste soustrayait au travailleur. À faire ainsi entrer le plus-de-jouir dans une énergétique , il était alors possible de rendre au prolétaire ce dont il 329

était manquant — ce qui nie ce que la psychanalyse découvre comme jouissance en tant que foncièrement négativée.

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« Ce que Marx dénonce dans la plus-value, c’est la spoliation de la jouissance. Et pourtant, cette plus-value, c’est le mémorial du plus-de-jouir, son équivalent du plus-de-jouir. La société des consommateurs prend son sens de ceci, qu’à ce qui en fait l’élément entre guillemets qu’on qualifie d’humain, est donné homogène de

Voir :

329

n’importe quel plus-de-jouir qui est le produit de notre industrie, un plus-de-jouir en toc pour tout dire. » 330

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Loin de se voir porter ainsi un coup de grâce à l’exploitation salariale dont il fait son principe, le capitalisme a pris en compte cette extraction du plus-de-jouir de son fonctionnement, ce qui a permis, plus tard, d’ « intéresser le prolétaire au jouir » , et de mettre en place une 331

redistribution généralisée du plus-de-jouir sous la forme de l’objet de consommation . Le 332

discours capitaliste que Lacan écrit rend compte de ce que nous pouvons nommer dans le sens commun : la société de consommation, ou la société des consommateurs comme dit Lacan — mais nous verrons que ce discours permet d’aller bien plus loin que ce qui est rassemblé de façon commune sous ce terme. !

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! Ainsi, ce discours n’est pas seulement l’écriture du lien social découlant de la domination du Marché et du mode de production capitaliste, mais plutôt de la domination de

l’alliance du Marché avec la technoscience permettant de fabriquer les objets de

consommation. Ces objets de consommation, Lacan les a nommés lathouses , pour rendre 333

compte du fait que ces objets de la réalité sont le produit d’un écrasement des plans de la réalité et de la vérité. En effet, ce terme est forgé par Lacan en condensant Ousia (être), Léthé (oubli) et Alètheia (vérité). Ainsi le terme de lathouse renvoie à l’idée d’un oubli de la vérité de l’être, c’est-à-dire de ce que le sujet est manque à être. Ceci est tout à fait lié à ce que nous avons dit plus haut concernant la séparation du sujet et de l’objet a qui se retrouve dans le discours du maître, c’est-à-dire de l’impuissance du produit d’un discours à rejoindre la vérité.

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« Quelque chose a changé dans le discours du maître à partir d’un certain moment de l’histoire. {…} Le point important est qu’à partir d’un certain jour, le

LACAN. J., Le Séminaire, Livre XVII : Lʼenvers de la psychanalyse, op. cit., p. 92-23

330

BRUNO. P., Lacan passeur de Marx, op. cit., p. 210

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On peut se reporter à l’exposé de Dany-Robert Dufour sur la question, où il retrace comment le

332

capitalisme s’est réformé vers la société de consommation. Notamment sous l’impulsion de Ford et du New Deal.

DUFOUR. D-R., « Consommation, consomption », Colloque Crise du capitalisme ou crise du sens ?, le 9 avril 2013.

Communication non publiée, mais disponible à l’adresse suivante :

http://www.ekouter.net/crise-du-capitalisme-ou-crise-du-sens-colloque-avec-dany-robert-dufour- thierry-vincent-elisabeth-weissman-jean-pierre-lebrun-et-serge-latouche-a-montpellier-1689

LACAN. J., Le Séminaire, Livre XVII : Lʼenvers de la psychanalyse, op. cit., p.188

plus-de-jouir se compte, se comptabilise, se totalise. Là commence ce qu’on appelle accumulation du capital. Ne sentez-vous pas, par rapport à ce que j’ai énoncé tout à l’heure de l’impuissance à faire le joint du plus-de-jouir à la vérité du maître, qu’ici, le pas gagne ? » 334

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En effet, nous verrons que ce discours a la particularité de rendre la place de la vérité accessible. Et puisque, comme nous l’avons vu, les discours sont l’armature de ce qui constitue une certaine réalité — dans un voilement de la vérité —, il y a un écrasement des deux plans. Ce en quoi le discours capitaliste ne respecte pas la structure fondamentale du lien social, ce que nous allons voir tout de suite.

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Examinons donc en détail la structure de ce discours.

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Nous pouvons voir que la structure fondamentale des discours n’est pas respectée en trois points.

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En effet, nous constatons :

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• qu’il n’y a pas de flèche allant de l’agent à l’autre ; • qu’il n’y a pas de barrière de jouissance ;

• que la place de la vérité est accessible.

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Le discours du maître S1 S S2 a Le discours capitaliste S S1 S2 a Ibid., p. 207 334

Ce n’est donc pas un discours pouvant être considéré comme relevant de la structure des discours composant ce que nous nommons lien social. Il est en effet aisé de constater que le discours capitaliste tourne en rond et qu’en aucun cas il ne présente d’impossible (flèche allant de l’agent à l’autre absente) ou une chute de sa production (impuissance). Arrivé à a, le discours reprend à son départ, formant ainsi un trajet où se dessine l’infini (∞). À ce niveau, il nous faut souligner la divergence des lectures de ce discours. En effet, Lacan n’a écrit qu’une seule fois ce discours, lors d’une conférence à Milan le 12 mai 1972 , il n’a ainsi pas autant 335

développé ce discours que les quatre autres. Si la plupart des auteurs s’accordent sur les trois points que je viens de souligner quant aux « erreurs » du discours capitaliste — avec parfois des différences dans la façon d’en lire les conséquences — nous pouvons citer Guy Lérès qui quant à lui opère une lecture radicalement différente de ce discours. En effet, l’auteur ne considère pas que le discours capitaliste se distingue par un « changement dans l’ordre des lettres » — comme le souligne pourtant ainsi Lacan — mais par un changement dans 336

l’ordre des places . Ainsi, Guy Lérès soutient que le discours capitaliste se constitue d’une 337

inversion des places de l’agent et de la vérité, la vérité se retrouvant à la place du semblant et le semblant à la place de la vérité. Ceci amène l’auteur à soutenir que la flèche de l’impossible ne se trouve pas supprimée dans le discours capitaliste. Seule la barrière de l’impuissance serait absente. Cette thèse est intéressante et bien construite par l’auteur, mais nous ne la suivrons pas pour deux raisons :

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• Tout d’abord, nous nous tiendrons à cette indication de Lacan que c’est bien l’ordre des lettres qui est modifié et non l’ordre des places . 338

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• Deuxièmement, il nous semble qu’impuissance et impossibilité sont liées d’une façon indissociable dans les discours, l’une renforçant l’autre. Ce que Guy Lérès repère d’ailleurs à propos du discours hystérique . De plus, nous avons montré que l’impuissance d’un 339

LACAN. J., Du discours psychanalytique, Conférence à l’université de Milan, Le 12 mai 1972, In :

335

Lacan en Italie, Éditions La Salamandra, 1978, pp. 33-55

LACAN. J., « Sur l’expérience de la passe », In : Ornicar ?, n° 12/13, p. 119

336

LÉRÈS. G, Copulation discursive, art. cit., p. 40

337

Ce que Lacan énonce aussi lors de sa conférence à Milan

338

LACAN. J., « Du discours psychanalytique ». Conférence à l’université de Milan, op. cit., p. 48 LÉRÈS. G, Copulation discursive, art. cit., p. 42

discours correspond à l’impossible d’un autre — ce qui ordonne pour partie la ronde des discours et leurs articulations. Le discours capitaliste ne saurait entrer dans cette structure qui ne peut tenir que sur quatre pieds.

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Le discours capitaliste est bien le discours qui vise la toute-puissance signifiante en s’appuyant sur une structure qui ne s’affronte à aucun impossible. C’est le discours de la course à l’innovation où « tout devient possible » et de son corrélat : le modèle de la consommation permanente qui s’emballe toujours de plus en plus. C’est ce qui va amener Lacan à dire que « ça se consomme, ça se consomme si bien que ça se consume » . « Ça se 340

consume » parce qu’à force cela va trop vite et le sujet, lui toujours divisé, se fatigue, se consume dans cette course effrénée à l’objet qui comblerait le manque. L’effet tout à fait paradoxal de ce discours, c’est qu’à promouvoir la jouissance qui conviendrait par le biais des discours, il tente de faire passer la jouissance au signifiant sans le moindre reste (a étant restitué au sujet), ce qui revient en fait à supprimer la jouissance en tant qu’elle est :

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ce qui dans les discours ne revient pas au sujet,

-

ce qui résiste à son inclusion dans les discours et signe le radical de la singularité du sujet.

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Cette suppression de la jouissance, et donc de ce qui fait le radical de la singularité du sujet est manifeste dans le projet Transhumaniste, qui, s’il se réalisait, serait un véritable aboutissement historique de ce discours.

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Il s’agit donc de produire ce qui pourra guérir la division du sujet. La division renvoie ici à un défaut à corriger par le recours à la « techno-science-économique » . Tant sur le plan 341

de la vie quotidienne que sur le plan de la « santé mentale », toute manifestation de division sera à éradiquer par le recours aux lathouses qui vont des objets de consommation classiques aux techniques d’adaptation développées par les sciences humaines . Le sujet trouve dans 342

ces objets le petit a rebelle qui le fait courir — plus-de-jouir qui peut enfin lui être restitué. Voilà pourquoi ce discours est dit par Lacan si astucieux, c’est qu’il épouse la forme LACAN. J., Du discours psychanalytique, Conférence à l’université de Milan, Le 12 mai 1972,

340

op. cit., p. 48

LEGENDRE, P., Le point fixe, Nouvelles conférences, Éditions Mille et une nuit, Paris, 2010, p. 22

341

Voir à ce sujet

342

CHAUMON. F., « Sujet de l’inconscient et subjectivité politique », In : Essaim, n°22, Érès, 2009/1, p. 19-20

structurelle de l’inversion de la quête de l’humain que l’on nomme désir, c’est-à-dire la restitution de l’objet a au sujet, ce qui devrait la stopper.

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Seulement l’objet congruent n’est pas produit. Si le discours capitaliste permettait vraiment la restitution de l’objet a au sujet, la consommation ne se répéterait pas et le sujet se tairait pour toujours. Le désir n’est pas tué, la quête se poursuit, encore et encore, produisant, de par la méprise qui se situe dans l’idéal de complétude, une frustration de masse. Ce discours tournerait court si le sujet en venait à se compléter définitivement par l’objet que lui offre la technoscience et le marché, or c’est bien la répétition de la rencontre ratée avec

l’objet perdu qui est à son principe, soit la division du sujet. Ce qui est clairement écrit par

Lacan qui place au poste d’agent le sujet divisé, S.

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Si le discours capitaliste réalisait cette restitution du plus-de-jouir au sujet, il deviendrait par là-même inopérant puisque l’homme ne parlerait plus, ne demanderait plus son être à l’Autre. Donc finalement, ce discours, c’est l’exploitation de la division du sujet par le technoscientisme allié au Marché. Mais la division subjective n’en est pas pour autant effacée. C’est pourquoi ce discours est « voué à la crevaison » , il tourne en rond sur le fond 343

d’une méprise, une méprise qui consiste à considérer que l’humain pourrait recevoir son être de l’Autre. Mais si le sujet peut demander son être à l’Autre, il ne peut pas le recevoir — l’Autre est barré. —, c’est tout le drame du névrosé. Et cette impuissance à ce que le sujet se voit restituer ce qui constituerait son être par l’Autre est bien ce qui est inscrit au cœur de la structure du lien social tel que le montre le discours du maître. C’est bien en ceci que le discours capitaliste se distingue du discours du maître. Par cette forclusion de la castration qu’il opère :

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« Ce qui distingue le discours du capitaliste est ceci — la Verwerfung, le rejet en dehors de tous les champs du symbolique, avec les conséquences que j’ai déjà dites, le rejet de quoi ? de la castration. Tout ordre, tout discours qui s’apparente du capitalisme laisse de côté ce que nous appellerons simplement les choses de l’amour. » 344

LACAN. J., « Du discours psychanalytique », Conférence à l’université de Milan, op. cit., p. 48

343

LACAN. J., Je parle aux murs, op. cit., p. 96

C’est donc ce rejet de la castration du champ du symbolique — c’est-à-dire du discours en l’occurrence —, qui spécifie ce cinquième discours. Ce en quoi on peut comprendre que le sujet n’en est pas pour autant un « sujet brut », non divisé, comme l’a soutenu Melman :

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« ll nʼy a plus de division subjective, le sujet nʼest plus divisé. Cʼest un sujet brut. Parler de sujet divisé, cʼest dire déjà qu’il sʼinterroge sur sa propre existence, qu’il introduit dans sa vie, dans sa façon de penser, une dialectique, une opposition, une réflexion, une façon de dire : “Non !”. Aujourd’hui nous ne voyons plus guère lʼexpression de ce qui serait la division subjective. » !345

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Outre la question essentielle de savoir si le sujet est ou non encore divisé dans le discours capitaliste, cet énoncé de Melman pose problème à plusieurs niveaux :

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• Peut-on mettre sur un même plan « l’expression » de la division sujet et le « sujet divisé » lui-même ?

• Peut-on dire que le sujet pense, qu’il « s’interroge sur sa propre existence » ? Quelle serait cette existence propre du sujet ?

• Peut-on mettre sur un même plan forclusion de la castration dans le discours et forclusion de la castration pour le sujet.

• La castration est-elle équivalente à la division du sujet ?

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Ce que nous avons développé jusque là nous permet de tracer des éléments de réponses à ces questions. Lorsque Lacan écrit S dans les discours, il ne fait pas référence en tant que tel à l’individu. Le sujet ne se confond pas avec celui qui pense, s’interroge sur sa propre existence. Le sujet est la division qui répond de ceci que l’individu est affecté de l’inconscient . La pensée qui en découle n’est pas à situer au même lieu que le sujet. La 346

pensée est une articulation signifiante, c’est-à-dire que la pensée est pensée de l’Autre. Le sujet est une fente, béance, qui n’est que représenté au lieu du signifiant. Le sujet, s’il devait prendre la forme d’une énigme s’énoncerait : Là où je suis, je ne pense pas, là où je pense, je

MELMAN. C., Lʼhomme sans gravité, op. cit., p. 32

345

« Mon hypothèse, c’est que l’individu qui est affecté de l’inconscient est le même qui fait ce que

346

j’appelle le sujet d’un signifiant. »

LACAN. J., Le Séminaire, Livre XX : Encore, op. cit.., p. 179

ne suis pas. Ceci révèle la structure divisée du sujet qui ne saurait s’assimiler à la pensée sans,

justement, n’y trouver aucune « existence propre » — manque à être. Le sujet est ainsi toujours supposé car proprement insaisissable. Ceci est, il me semble, le premier écueil dans lequel tombe cet énoncé de Melman. Ce qui a entraîné la réponse d’Érik Porge réclamant 347

de faire une différence entre le sujet et la subjectivité.

Par ailleurs, comme nous le soulignions, cette proposition de Melman qu’il y ait un sujet brut, c’est-à-dire non divisé, fait l’amalgame entre castration et division du sujet. Ce que nous avons montré être une différence fondamentale quant à l’approche des discours. Les

discours — et particulièrement le discours du maître — sont la manifestation, au niveau du lien social, de la division du sujet en tant qu’elle se décline en castration, avions-nous

proposé . Autrement dit, c’est bien « l’expression de la division du sujet » dans les discours 348

— la castration — qui ne se repère plus, et non la division du sujet elle-même. Division qui est au principe même du discours capitaliste comme nous l’avons exprimé. De plus, nous ne pouvons confondre la forclusion de la castration au niveau du lien social et la forclusion de la castration au niveau du sujet. Ce n’est pas parce qu’un sujet s’inscrit dans le discours capitaliste qu’il y a, pour ce sujet, forclusion de la castration. Bien au contraire, le discours capitaliste est très attrayant pour les névrosés pour lesquels la castration est bien opérante. Il est très attrayant en ceci qu’il inscrit le sujet dans une structure qui lui propose de lui restituer son être qui lui manque — dans une méprise que le discours entretient entre ,d’une part, être et avoir, et d’autre part, entre plus-de-jouir et objet mondain. C’est bien en ceci que ce discours est dit par Lacan « follement astucieux » . Mais cette méprise sur laquelle ce 349

discours se fonde le rend proprement « intenable » . Le sujet reste divisé et cette division 350

n’est qu’accentuée en son fond par ce voilement de surface que le discours capitaliste produit en rejetant la castration de sa structure symbolique. Mais ce qui est rejeté du symbolique réapparaît dans le réel. Et lesdits nouveaux symptômes ne sont-ils pas la marque de ce réel qui insiste ?

!

PORGE. E., Un sujet sans subjectivité, art. cit.

347

Cf. supra., p. 90

348

LACAN. J., Du discours psychanalytique, Conférence à l’université de Milan, op. cit., p. 48

349

Ibidem.

Finalement, ce que le capitalisme met en place, c’est la « soif du manque-à-jouir » . La 351

restitution du plus-de-jouir dans le discours capitaliste échoue sur la structure du sujet divisé — ce que signe le symptôme. Mais ce symptôme est-il toujours entendu ? C’est là où se cristallise l’enjeu de la clinique psychanalytique et du discours analytique dans la conflictualité discursive de notre époque.

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BRUNO. P., Lacan passeur de Marx, op. cit., p. 251