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d’entreprise dans les publications de sources académiques

2.3. Discours sollicités pour représenter le RSE dans les publications de sources académiques dans les publications de sources académiques

2.3.2. Pluralité des discours de représentation du RSE

2.3.2.2. Reconstitution de chaque discours

Afin d’appréhender globalement les liens unissant les formes qui construisent chacun des discours, nous avons opéré pour chaque classe une analyse de similitude, qui permet de représenter graphiquement les cooccurrences de formes dans les segments de texte, et de quantifier celles-ci. La largeur des arêtes reliant les formes est proportionnelle à la fréquence des cooccurrences de ces formes dans les segments de texte, cette fréquence étant également indiquée sur les arêtes. Dans ces figures la taille des formes est proportionnelle à la valeur de leur Khi2 d’association à la classe, et non à leur effectif total dans la classe.

Ceci afin de distinguer clairement les formes qui, du fait de leur effectif et cooccurrences avec d’autres formes dans les segments, participent largement à la construction de la figure mais sont faiblement associées à la classe, de celles qui sont à l’inverse particulièrement représentatives de la classe. Par exemple, dans la Figure 5 ci-dessous, pour la classe 1, la valeur du Khi2 de la forme « entreprise55 » est de 2,01 quand celle de « managérial » est de 23,88.

Le commentaire sous chaque figure est décomposé en trois parties : nous débutons par le discours lui-même, que nous restituons sans le discuter, nous continuons par les trois fragments les plus représentatifs de ce discours et enfin nous terminons par notre analyse de ce discours qui discute de sa formation et donne notre propre interprétation de celui-ci. Nous avons choisi d’intituler ces discours par des termes qui soient représentatifs de ce qu’ils contiennent et non de notre propre interprétation. Autrement dit, les libellés n’illustrent pas notre interprétation, mais bien le contenu de chaque discours.

Un nouvel outil collaboratif et managérial

Identifié par la classe 1, ce discours est plutôt positionné sur des considérations managériales56, préoccupées de renouveler les pratiques et les méthodes de gestion de l’activité opérationnelle dans l’entreprise, en s’appuyant sur de nouvelles technologies, des outils numériques qui permettraient de développer de nouveaux usages, collaboratifs, de travail à distance, de coopération, une nouvelle culture managériale qui préférerait les échanges horizontaux au respect d’une hiérarchie verticale.

55 Afin d’identifier le terme « entreprise » en dehors des expressions de type « réseau social d’entreprise », nous avons systématiquement réduit ces expressions à l’acronyme RSE lors du traitement de notre corpus par

Iramuteq, comme nous l’indiquons dans l’Annexe 4 p. 411. En conséquence, la forme « entreprise » dans

cette étude correspond au terme utilisé dans une acception autre que ces expressions.

56 Dans l’ensemble de la section « 2.3.2.2. Reconstitution de chaque discours » nous soulignons les formes qui sont associées à la classe que nous commentons et dont les plus significatives sont listées dans la Figure 1 p. 54 ainsi que dans le Tableau 9 p. 56.

collective learning médiés par les RSNE58), de nouvelles formes de coopération numérique (travail à distance, coordination virtuelle décentralisée) au développement d’une évaluation horizontale (peer to peer) intermédiée par des RSNE, à la fois outils techniques et instruments d’objectivation des process évaluatifs.

- score de 126,72 (Bouchez, 2014, p. 128) :

En particulier lorsque la confiance et un certain type de bienveillance managériale sont au rendez-vous, le tout supporté par les technologies numériques 2.0, sachant naturellement que l’usage effectif de ces nouvelles pratiques réticulaires et coopératives n’a de sens que si les salariés ne sont pas bridés par leurs managers.

- score de 122,54 (Bruna, Deluzet, 2014, p. 70) :

La pratique de la socialisation réticulaire (assistée par les outils numériques) métamorphose, en effet, la symbolique et la pratique de la coopération dans le champ professionnel (horizontale plutôt que verticale, affinitaire plutôt que catégorielle, intermittente et discrétionnaire plutôt que continue, distante et diluée plutôt que circonscrite dans le temps et dans l’espace).

Dans ce discours, illustré par ces trois extraits, l’accent est particulièrement mis sur des aspects de nouveauté (« renouveler », « nouveau », « commencer », « développement », « désormais », « arrivée »), à propos de management (« managérial », « évaluation », « entreprise ») et de collaboration (« collaboratif », « coopératif », « coopération », « coordination », « transmission »). Cette nouveauté est soutenue par la technique (« outil », « numérique », « informatique », « technologie », « TIC ») qui hérite de certaines propriétés de la notion de réseau (« réticulaire », « horizontal »).

Par ailleurs, du fait de son positionnement managérial, le contexte de ce discours est plutôt situé dans le monde du travail, comme le montrent les trois segments de texte ci-dessus. Ce contexte est confirmé par la présence des formes « cadre » (relative à « l’activité des cadres », ou aux « cadres séniors », par exemple), « métier » et « entreprise ».

signification de cette différence est éloignée de celle que nous avons donnée en exemple pour la Figure 5 : ces formes ont bien, toutes deux, une forte probabilité de dépendance à la classe60, le Khi2 de « RSN » étant de 13,11 quand celui de « Facebook » est de 28,80. Le discours correspondant à cette classe est plutôt positionné sur des aspects sociaux, il véhicule une représentation du RSE comme un réseau social numérique (RSN) spécifique au monde professionnel, qui est né d’un intérêt porté par les entreprises à l’engouement suscité par ces RSN, et en particulier Facebook, dans la sphère privée. Il s’agit d’un logiciel qui s’inspire du RSN le plus populaire (pour preuve, le nombre de membres ne cesse de croître) : Facebook, mais qui est employé dans un contexte organisationnel.

Les trois segments de texte les plus caractéristiques de ce discours sont les suivants : - score de 166,41 (Karoui, 2012, p. 11) :

Les chiffres publiés par le laboratoire du web montrent que Facebook, le plus populaire des réseaux sociaux grands publics, compte plus de 800 millions de membres à travers le monde et le réseau social “Google plus” qui n’est mis en ligne que depuis juillet 2011, a inscrit dès le mois de septembre 2011 trois millions d’adhérents.

- score de 145,87 (Karoui, Dudezert, 2012, p. 51) :

Du fait de leur popularité incontestable dans la sphère privée, les outils de réseaux sociaux suscitent de plus en plus l’intérêt du monde scientifique comme des entreprises.

- score de 128,92 (Ogez et al., 2010, p. 38) :

En particulier le leader Facebook qui depuis quelques mois compte plus de 400 millions de membres dans le monde (dont plus de 15 millions en France).

Ce discours distingue deux espaces (« monde », « contexte », « sphère », au « sein ») sociaux : celui du travail (« organisationnel », « professionnel ») d’un autre, exclusivement qualifié de « privé ». Le premier utilise un logiciel en analogie à Facebook, le RSE, du fait que cet outil est particulièrement populaire dans le second. Ce discours porte également l’idée que le domaine privé est en avance sur celui du travail, du point de vue des usages numériques individuels. Ce faisant, il se fonde sur un préconstruit : l’évidence que ces deux mondes sont comparables, du moins sur cet aspect, et donc mis en compétition à ce sujet. L’argument principal résidant dans la popularité des RSN et singulièrement de Facebook.

principalement, d’après les segments répétés du profil de cette classe (cf. Tableau 9 p. 56), à l’expression « mettre en place ».

Le discours sollicité par les segments de cette classe met l’accent sur un aspect opérationnel du RSE : il s’agit de mettre en place dans les entreprises un outil de communication interne, comme Facebook, qui ne soit pas grand public ou externe, mais privatif, utilisé exclusivement au profit de l’organisation. Ceci constitue un levier pour améliorer des processus internes.

Les trois segments de texte les plus caractéristiques de ce discours sont les suivants : - score de 122,49 (Mlaiki, 2012, p. 68) :

Conscients du pouvoir de diffusion de ces plates-formes de réseautage, le monde des entreprises et les professionnels leur portent un intérêt de plus en plus croissant ; ils s’y investissent (encore assez timidement), soit en privilégiant la communication interne pour améliorer la collaboration entre collègues, soit en mettant l’accent sur la communication externe et le management de la relation clients.

- score de 108,99 (Ghernaouti-Hélie, Dufour, 2012b, p. 45) :

Avec le développement des réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn, la tendance est à la mise en place de réseaux sociaux internes aux entreprises.

- score de 108,92 (Bruna, 2014, p. 104) :

La mise en place d’une plateforme de communication, pilotée et coordonnée par un community manager utilisant les nouveaux média, s’avérerait un levier de changement organisationnel facilitant la diffusion d’un nouveau modèle coopératif.

Comme dans le discours intitulé « Facebook spécifique », deux espaces sociaux sont distingués dans ce discours, mais la particularité de celui-ci est qu’ils les considèrent comme différents en fonction de leur portée médiatique : l’un est « interne », privé, c’est celui de l’« entreprise », l’autre est « externe », il s’agit d’un « espace public ». Dans ce discours également, le premier monde évoqué utilise un moyen, le RSE, toujours en

analogie à Facebook qui, lui, est utilisé par le second. Ce discours prolonge ainsi

l’évidence déjà décelée dans le discours « Facebook spécifique » sur le fait que ces deux mondes sont comparables, mais en s’appuyant cette fois sur l’argument de la

communication. Reproduire un moyen public de communiquer comme Facebook dans le

monde du travail aboutit nécessairement à créer un moyen similaire de communiquer à l’intérieur de l’entreprise : le RSE.

segments de cette classe, cependant elle porte une probabilité quasi nulle (Khi2 de 0,23, cf. Tableau 31 p. 414) d’en être dépendante, ce qui explique qu’elle n’apparaît pas dans l’analyse de similitude ni dans le profil de la classe « Plateforme sociale ». En dehors des segments répétés, qui représentent le principal emploi de la forme « 2.0 » dans les segments de cette classe, celle-ci est également utilisée pour qualifier la forme « technologie ».

Le discours qui transparaît dans cette classe présente effectivement une connotation technologique : il s’agit de définir le RSE comme une technologie de type web 2.0, dont les blogs, wikis et forums font partie. Cette catégorie regroupe les plateformes dites sociales. Elle reflète un modèle de communication qui facilite les interactions de l’ensemble des membres d’une communauté virtuelle, qui sont les salariés d’une entreprise pour le RSE. Les trois segments de texte les plus caractéristiques de ce discours sont les suivants : - score de 271,33 (Deltour, 2013, p. 162) :

Au fil des cas, différents supports directement rattachés au Web 2.0 sont mobilisés : communautés virtuelles, réseaux sociaux d’entreprise, wikis, blogs, bulletins boards, roadmaps de management, plateformes d’open innovation, etc.

- score de 244,38 (Dudezert et al., 2015, p. 36) :

Ces SI sont basés sur des technologies Web 2.0, dites social-based telles que les Blogs, Wikis, RSSi, Folksonomy ou les plateformes de réseaux sociaux.

- score de 212,13 (Lecocq et al., 2012, p. 29) :

Andrew McAfee (Harvard Business School) a transposé le concept de Web 2.0 à l’entreprise qu’il définit ainsi : “une utilisation de plateformes sociales émergentes au sein de sociétés ou entre des sociétés, leurs partenaires et leurs clients”.

Orienté sur les outils numériques, à l’instar des deux précédents discours que nous avons commentés, ce discours n’utilise pourtant pas une analogie directe entre le RSE et

Facebook. Il le représente comme faisant partie d’un groupe d’outils numériques qui ont

des caractéristiques communes, résumées dans les expressions « web 2.0 » et « plateforme sociale », qui sont par ailleurs considérées comme équivalentes : l’une, souvent, est explicitée par l’autre, « 2.0 » étant reformulée en « social » dans ce discours (le troisième segment caractéristique en est une illustration). Le discours « Plateforme sociale » véhicule l’idée que des caractéristiques sociales liées à la communication vue sous l’angle des

interactions humaines sont inhérentes à un certain type de technologies. Là encore, nous

texte de la classe. La forme « année », cooccurrente de « connaissance », est principalement présente dans le segment répété « ces dernières années », lui-même significativement dépendant de cette classe, ainsi que l’indique le Tableau 9 p. 56.

Le discours sur lequel se fondent les segments de texte de la classe « Connaissance, Système » représente le RSE comme un système de gestion des connaissances qui a évolué comparativement aux bases de documents, semblables à des silos : du fait qu’il est un support aux interactions entre salariés, la façon de gérer les connaissances tend progressivement à prendre soin également des liens affinitaires au sein de l’entreprise. Les trois segments de texte les plus caractéristiques de ce discours sont les suivants : - score de 442,63 (Dudezert et al., 2015, p. 35) :

Centrés d’abord dans les années 1990 sur des technologies permettant le stockage de la connaissance sous forme de documents structurés (Bases de Connaissances), les Systèmes de Gestion des Connaissances ont progressivement évolué vers des technologies plus collaboratives pour, ces dernières années, apparaître moins comme des systèmes gérant la connaissance que comme des SI support des interactions et relations autour de la connaissance (technologies dites de réseaux sociaux) visant à la transformation globale de l’entreprise autour de la connaissance, et affirmant un nouveau rapport au savoir.

- score de 390,00 (Khalil, Dudezert, 2014, p. 53) :

Centrés d’abord dans les années 1990 sur des technologies permettant le stockage de la connaissance sous forme de documents structurés (Bases de Connaissances), les Systèmes de Gestion des Connaissances (SGC) ont progressivement évolué vers des technologies plus collaboratives.

- score de 233,97 (Dudezert et al., 2015, p. 33) :

Ces systèmes de gestion des connaissances 2.0 sont vus comme au service d’une mutation globale de l’organisation vers ce que l’on appelle “l’organisation 2.0”, une modalité inspirée de la littérature anglo-saxonne qui associe l’entreprise à un marché des connaissances.

Ces trois segments de texte ayant un auteur en commun : A. Dudezert, deux d’entre eux étant extraits de la même publication, et le deuxième segment étant identique au début du premier, nous avons cherché de quelles publications provenaient l’ensemble des segments de cette classe et quels étaient leurs auteurs. Ces 21 segments de texte proviennent de 14 publications différentes, toutes signées d’auteurs distincts. A. Dudezert figure parmi les

L’analyse de similitude de la classe « Intelligence collective » montre dans la Figure 10 ci-dessus trois regroupements de cooccurrences de formes : l’un autour des formes « intelligence » et « collectif », le deuxième autour de la forme « RSE » (faiblement corrélée à la classe, avec un Khi2 de 2,44, cf. Tableau 31 p. 414) et le troisième autour de la forme « relation ». Les formes « intelligence » et « collectif » sont par ailleurs constitutives du segment répété « l’intelligence collective », qui est particulièrement corrélé à cette classe (cf. Tableau 9 p. 56), elles n’apparaissent quasiment que sous cette forme dans les segments de cette classe.

Le discours mobilisé dans cette classe est clairement positionné dans le monde du travail, sur des questions relatives à la fois aux relations sociales entre individus et à l’économie d’entreprise. Dans ce cadre, il véhicule l’idée que le RSE permet une meilleure transversalité des informations nécessaires à l’activité professionnelle, qu’il crée des réseaux informels, de l’intelligence collective et qu’il casse ainsi les silos, ce qui répond à la fois aux besoins des individus, de la direction et des responsables de services de veille, par exemple.

Les trois segments de texte les plus caractéristiques de ce discours sont les suivants : - score de 122,80 (Autissier et al., 2014, p. 82) :

La SSI française ATOS a par exemple supprimé les échanges par e-mail pour les remplacer par un RSE pour une meilleure visibilité des informations par tous et développer l’intelligence collective. - score de 105,37 (Karoui, 2012, p. 12) :

En plus du gain en productivité et de la mise en réseau, ces nouveaux espaces d’échanges séduisent les entreprises du fait de leur capacité à générer de l’intelligence collective, à faciliter le travail collaboratif et à favoriser l’innovation.

- score de 92,85 (Poinsot et al., 2010, p. 26) :

Cela facilite le foisonnement des idées et permet de créer des contextes d’intelligence collective. A nouveau lié au domaine du travail, ce discours fait appel, comme celui orienté sur la gestion des connaissances, à une vision issue des techniques documentaires, toutefois plutôt appuyée sur la question de la circulation, de la diffusion de l’information que de sa collecte et son stockage dans des bases de documents. Moins gestionnaire qu’économique, cette vision se rapproche du discours que nous avons intitulé « Collaboratif, Managérial », car elle fait également appel à la notion de réseau et à certaines des propriétés qui lui sont

travail n’est pas directement présent dans cette classe, en revanche un certain nombre de formes, disséminées dans chaque regroupement de cooccurrences, renvoient à un contexte économique et organisationnel : « objectif », « enrichir », « créer », « collaboration », « accroître », « résultat », « stratégique », « savoir-faire », « productivité », « capitalisation ».

Le discours qui émerge de cette classe se situe dans une perspective économique, qui traite de flux d’information en utilisant un référentiel relativement proche du monde de la finance. Dans celui-ci, le RSE permet à des acteurs de partager de l’information, des contenus et ainsi d’enrichir leurs connaissances, savoirs ou pratiques. Il améliore, favorise et accroît les échanges de ces acteurs et donc la productivité des organisations qui le mettent en place. Tout ceci permettant de créer ou d’améliorer des réseaux de collaborateurs ou d’experts.

Les trois segments de texte les plus caractéristiques de ce discours sont les suivants : - score de 183,98 (Broudoux, 2013, p. 50) :

Si l'on reprend nos trois types de réseaux, ce sont bien les RSE qui correspondent apparemment le mieux aux réseaux documentaires tels qu'incarnés par notre définition préalable, car ils partagent au moins un objectif commun : susciter des échanges et des collaborations pour améliorer les services.

- score de 164,19 (Deschamps, Moinet, 2011, p. 157) :

Ces réseaux sociaux d’entreprise (RSE) leur permettront en effet de diffuser les résultats de leur travail, de donner aux employés des moyens d’enrichir l’information partagée et de repérer ainsi les expertises internes, aidant ainsi à répondre aux problématiques de gestion des connaissances des organisations.

- score de 156,35 (Boboc et al., 2015, p. 21) :

Ces plateformes sont en effet perçues comme de nouveaux moyens de décloisonner les échanges, d’y apporter plus de transversalité, d’impulser de nouvelles formes de collaboration, d’améliorer la circulation de l’information et le partage des compétences, tout en luttant contre la surcharge informationnelle.

Comme les discours que nous avons libellés « Collaboratif, Managérial » et « Intelligence collective », mais de façon plus directe, ce discours emploie la notion de réseau et s’appuie sur les propriétés qui lui sont associées (« partager », « échange », « circulation », « échanger »). Par ailleurs, il présente le RSE comme un soutien (« permettre »,

« répondre », « aider », « favoriser ») d’activités informationnelles – ce en quoi il est proche des discours « Connaissance, Système » et « Intelligence collective » – dont l’apport se situe notamment au niveau d’une performance (« améliorer », « enrichir », « amélioration », « accroître », « expert », « expertise ») de la productivité. Ce discours s’appuie également sur un préconstruit, postulant une évidence de la corrélation entre l’information et l’économie, dans laquelle le réseau est un facteur de réussite.

2.3.2.3. Explication de la variation des discours