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PRINCIPAUX TRAITS DU RELIEF

LA SITUATION GÉOGRAPHIQUE

2. PRINCIPAUX TRAITS DU RELIEF

Le district du Tanganyika se trouve encastré dans un bourrelet. L’altitude croît jusque vers la cote 1000 m et augmente plus à l’est jusqu’à la cote 1800 m, voire 2 000 m et plus, à hauteur de la bande des plateaux bordant la rive ouest du lac Tanganyika.

Le point culminant de cette bordure est le plateau de Marungu (2400 m) par 7° 30’ de latitude sud et 30° de longitude est.

Les plateaux se présentent en larges lambeaux de vieilles surfaces aplanies, à présent déchiquetées par une érosion active.

Le vaste bourrelet allongé du sud au nord (SN) borde, non seulement, le lac Tanganyika, mais aussi toute la bande des grabens de l’Afrique centrale.

Sa surface est constituée de pénéplaines anciennes parfois dégradées et se raccorde vers l’est à la vieille

pénéplaine de plateaux moins surélevés de l’Est africain par des pentes régulières.

Le tronçon du lac Tanganyika, dirigé du NNO au SSE, fait partie de la branche ouest du graben de l’Afrique centrale.

Le district regorge de chaînes de montagnes à l’est et de plateaux et de vallées à l’ouest. Dans les polygones COLOKAT 1 à 6 (dans le bassin de la Luika, affluent important du Lualaba), par exemple, on aperçoit :

– des vallées allongées parallèlement à l’orientation générale N45E des lignes orographiques et tecto-niques ;

– trois massifs montagneux parallèles entre eux : les monts Kulunga, les monts Luvinga et les monts Kayumba. Ces massifs délimitent les vallées de la Bolumbu, de la Bobo et de la Kalala. Cette dernière trouve son prolongement naturel dans la vallée de la Kisumba. De même, la vallée de la Bolumbwe trouve son prolongement naturel dans celle de Kalwiba, affluent de Kisambila.

De nouvelles cassures à l’origine d’un relief en creux caractérisé par une série de gorges, de vallées encaissées (ex : de la Lufia, de la Luvua), de chutes et de rapides (ex. : Portes d’Enfer en aval de Kongolo) et de cascades sont intervenues au Quaternaire.

Le district du Tanganyika comprend trois princi-pales zones de relief :

1. La zone de l’« Entre-Lualaba-et-Lomami » : elle est constituée de plateaux, surtout sur la rive gauche du fleuve Congo. Les territoires de Kongolo, de Kabalo et de Manono constitutifs de cette zone ont une altitude variant entre 670 et 800 m à la ligne de séparation des bassins du fleuve Lualaba et de la rivière Lomami (Chambon & Alofs 1958 : 1467).

2. La zone centrale : elle est comprise entre la rive droite du fleuve Congo et le méridien situé à 28° 30’ de longitude est. Elle atteint une altitude moyenne de 650  m. On y distingue une partie nord et une partie sud séparées par la Lukuga.

Le nord est caractérisé par une succession de collines relativement rapprochées délimitant des vallées fertiles.

3. La zone du lac : à proximité des frontières administratives des territoires de Nyunzu et de Manono, le relief devient nettement plus tour-menté et l’altitude moyenne atteint 1200 m. C’est une zone dont le type de relief représentatif est celui de la montagne Muhila, type également

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attesté dans les territoires de Kalemie et de Moba.

En territoire de Moba, la région des Hauts-Marungu atteint une altitude de 1800 à 2300 m.

Le relief du territoire de Kongolo est influencé par sa situation dans la zone de l’« Entre-Lualaba-et-Lomami » où la rive gauche du Lualaba est une région de plateaux sablonneux très largement val-lonnés. L’altitude y varie entre 570  m, au niveau du fleuve, et quelque 800 m, au niveau de la ligne de séparation entre les bassins du Lualaba et du Lomami (Mugeya & Mukome 1974 : 1, 5-24). Tout le territoire de Kongolo est pratiquement constitué par le système de Kibara dont dériverait la majorité des terrains du district. La valeur agricole de ces sols est fortement conditionnée par l’orographie et l’hydro-graphie régionales (Chambon & Alofs 1958 : 1469).

Jusqu’au niveau du lac Moëro, le relief du terri-toire de Manono est marqué par la présence d’une vallée accidentée, de roches dures, de granites, de quartzites, de micaschistes et de plateaux aux bor-dures violemment déchiquetées, laissant parfois

subsister des éperons découpés, comme le pic Kiwele (Bultot 1954 : 4).

Dans le territoire de Moba se rencontre un relief très accidenté où alternent des plaines et des chaînes de montagnes (Marungu). Les hauts plateaux qui débordent la dépression du lac Tanganyika s’ouvrent plus largement au Marungu ; les altitudes y varient entre 1500 et 2400 m pour les sommets les plus éle-vés (Robert 1950 : 221). Les plus remarquables sont le Murumbi, le Nangu sur l’axe Moba-Kalemie et le Nzawa le long du lac Tanganyika (Goffart 1908 : 26-27).

À titre illustratif, voici quelques points de repère de l’altitude moyenne de l’ensemble du territoire : – du lac Tanganyika à Kirugnu : de 0 à 770 m ; – la chefferie Bakwa-Tanga : + 1200 m ;

– la chefferie secteur Bena-Kamania : + 1400 m ; – les Marungu : + 2200 m ;

– Kasenga-Nganie : + 2400 m.

Le territoire de Nyunzu se partage entre deux zones de relief du district du Tanganyika, à savoir la

Le long de la route Manono-Mitwaba, un petit village se cache à l’ombre des monts Kibara. » (HP.1956.15.149, collection MRAC Tervuren ; photo Henri Goldstein, 1949, © Sofam.)

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région centrale et la région du lac (Chambon & Alofs 1958 : 1467).

La région centrale du district est comprise entre la rive droite du Lualaba et le méridien situé à 28° 30’

de longitude est, à une altitude moyenne de 650 m.

Elle comprend une partie Nord-Lukuga et une par-tie Sud-Lukuga. Le Nord-Lukuga est caractérisé par une succession de collines relativement rappro-chées délimitant des vallées fertiles. À même alti-tude moyenne, le Sud-Lukuga, qui pourrait s’appeler l’« Entre-Lukuga-et-Luvua », a un relief moins pro-noncé que celui de la partie nord. La Lukuga consti-tue le déversoir naturel du lac Tanganyika et rejoint le Lualaba en aval de Kabalo, après une traversée de la région accidentée entre Kalemie et Niemba.

Dans la région du lac, à proximité des fron-tières administratives des territoires de Nyunzu et de Manono (à environ 28° 30’ de longitude est), le relief devient nettement plus tourmenté et l’altitude moyenne atteint 1200 m. Ici commence une région dont le type représentatif du relief est le même que celui du mont Muhila en territoires de Kalemie et de Moba.

3. HYDROGRAPHIE

À 775  m d’altitude, le lac Tanganyika a, avec 650 km de long et 54 km de large, une superficie de 3500 km² et 1435 m de fond maximal, soit 660 m en dessous du niveau de l’océan Indien.

Au nord, il reçoit les eaux du lac Kivu par la Ruzizi, coupée de chutes et de rapides. À Kalemie, vers son extrémité sud-ouest, il est relié au Lualaba par la Lukuga.

Les rives du lac Tanganyika sont formées de falaises abruptes, très peu découpées, donnant l’aspect d’une région précédemment sculptée par l’érosion et récemment noyée. On peut observer dans la bathymétrie du lac Tanganyika deux dépressions séparées l’une de l’autre par un dos d’âne : la première est une dépression méridionale d’une profondeur maximale de 1470  m et la deuxième une dépres-sion septentrionale de 1310 m de profondeur. Une crête transversale les sépare approximativement à hauteur du 6e parallèle, entre les monts Kungwa et le nord immédiat de Manono. Il existe aussi, en différents endroits du lac, de véritables crêtes, larges de 3 à 4 km, dont le sommet s’élève jusqu’à 500 à 600 m.

Le Lualaba et ses principaux affluents drainent la totalité du district du Tanganyika. Le réseau hydrographique secondaire est constitué, suivant les localités, des rivières suivantes :

– localité de Kabalo : les rivières Lukuswa, Zofu et Kasinge ;

– localité de Nyunzu : les rivières Luweyez et Luizi ; – localité de Kalemie : les rivières Lukuga, Niemba

et Lubay ;

– localité de Kongolo : les rivières Lufutuka et Lufwango ;

– localité de Manono : les rivières Luwinza, Luku-shi et Luivua.

La plupart de ces rivières coulent de manière parallèle. Outre les rivières précitées, il en existe d’autres telles :

– Kibuviba, non loin de la localité de Sange ; – Lubile, coulant non loin des localités de

Mokim-bo et de Kahule ;

Port sur le Lac Tanganyika.

(Photo équipe locale, 2009.) Bathymétrie du lac Tanganyika.

Source : UCL - http://sites.uclouvain.be/slim/index.php?id=12)

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– Luboso-Lukoso, au confluent avec la Lukulu : coulant non loin des localités de Makuende et de Kaboko ;

– Lukumbi et Lukitua, non loin des localités de Kabere et de Lubika ;

– Luvidjo, non loin de la localité de Kalumba- Lumbu ;

– Kaheko, non loin de la localité d’Ankoro.

Le district du Tanganyika fait partie du graben africain caractérisé par la présence de quatre grands lacs : le lac Tanganyika, le lac Kivu, le lac Édouard et le lac Albert.

Le lac Tanganyika baigne une grande partie, sinon tout l’est, du district. À ce titre, il constitue l’essentiel de son hydrographie. En outre, le district du Tanga-nyika est traversé à l’ouest par le Lualaba et arrosé au centre par les rivières Moba, Lufuko, Lukuga, Niemba, Luizi, Tubule, Luvua, Lofwa, Lukumbi et la Mulwila, dont aucune n’est navigable. Récemment, le caractère accidenté de la rivière Moba a permis la construction d’une centrale hydroélectrique, qui ali-mente en énergie la cité éponyme.

Le Lualaba traverse trois territoires du Tanga-nyika : celui de Manono, celui de Kabalo et celui de Kongolo. Il reçoit la Luvua à Ankoro.

Les cours d’eau tels la Lukuga et la Luvua deviennent de plus en plus encaissés et torren-tueux (Chambon & Alofs 1958 : 16) ; ils ne sont pas navigables.

La Lukuga constitue l’exutoire naturel du lac Tan-ganyika vers le fleuve Lualaba en aval de Kabalo, après avoir traversé la région accidentée entre Kale-mie et Niemba (Chambon et Alofs 1958 : 15) à alti-tude moyenne constante. Le sud de la Lukuga a un relief moins prononcé que celui de la partie nord.

Cette situation hydrographique lui confère des atouts agricoles majeurs.

Quant au réseau hydrographique du territoire de Kalemie, il est constitué d’un seul bassin, celui de la Lukuga. Celle-ci ne fait pas qu’arroser le terri-toire d’est en ouest, mais elle constitue également le déversoir unique et naturel du lac Tanganyika vers le Lualaba. Le lac Tanganyika, d’une superficie de 35 100 km², est situé entre 3° et 9° de latitude sud.

La longueur de ses rives en ligne droite est d’envi-ron 1350 km et de 1830 km de côtes. Sa longueur est de 650 km sur une largeur variant entre 54 et 80 km à une altitude d’environ 775 m. La température en surface est de 25° à 30° C. Sa profondeur, qui ne le cède qu’à celle du lac Baïkal (en Russie), atteint le

maximum connu de 1435 m, soit 660 m en dessous du niveau de l’océan Indien. Il reçoit les eaux du lac Kivu par la Ruzizi, alors qu’il déverse les siennes dans le Lualaba par la Lukuga.

À l’ouest et au nord-est, ses rives sont formées de hautes murailles rocheuses, souvent à pic. Le lac Tanganyika est renommé pour l’abondance de ses poissons, estimés à 873 espèces, dont dix seulement sont exploitées. En saison des pluies, le vent se révèle faible ou nul. Outre les fluctuations annuelles dues aux précipitations, le lac connaît des fluctuations périodiques. La rivière Lukuga connaît aussi des flux, surtout pendant la saison des pluies. Ses crues occasionnent souvent des inondations catastro-phiques affectant le réseau ferré. Un pont route-rail long de 55 m enjambe la rivière : le pont de Niemba.

Ce pont a été réhabilité en 2006 avec le concours de la Coopération technique belge, après de sérieux dommages dus aux érosions et son effondrement pendant les années de guerre, de 1998-2002.

Outre la Lukuga, des cours d’eau d’importance inégale traversent le territoire. C’est le cas de la rivière éponyme Kalemie, qui sourd au sud du territoire du même nom et se déverse dans le lac Tanganyika à hauteur du centre-ville. Le port de Kalemie érigé à son embouchure connaît des ensablements causés par les crues de la rivière en saison des pluies.

D’autres cours d’eau sont notamment la Lugumba, la Lubunduyi, la Lubeleyi, la Koki, la Niemba, la Lwama et la Kimbi, dotée d’un barrage hydroélectrique.

Toutes ces rivières déversent leurs eaux dans le lac Tanganyika, excepté la Lukuga qui le relie au Lualaba où elle se jette au niveau de la localité de Kitule, à 36 km de la gare de Kabalo, en direction de Kongolo.

La Lukuga compte parmi les rivières les plus pois-sonneuses de la chefferie Tumbwe (dans le territoire de Kalemie). Elle a un débit saisonnier par sa crue et son étiage dépendant du lac Tanganyika : lorsque les eaux du lac Tanganyika gonflent, c’est la période de crue de la Lukuga, et lorsque ses eaux se rétrécissent, c’est l’étiage.

La Niemba prend sa source dans les collines du groupement Fatuma et jette ses eaux dans la Lukuga, au niveau de Kasongo-Nyembo.

La Kimbi, par contre, doit son importance au barrage hydroélectrique de Bendera qui alimente la cité de Kalemie en électricité. Cette rivière marque également la frontière naturelle entre la chefferie Tumbwe (district du Tanganyika) et le territoire de Fizi (province du Sud-Kivu).

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Du point de vue hydrographique, le Lualaba tra-verse le territoire de Kongolo. En aval, il pénètre dans une sorte de rétrécissement rocheux appelé Portes d’Enfer, un bief impraticable à la navigation.

Par ailleurs, le Lualaba où se déversent plusieurs affluents, dont la Lusindo et la Luluvituka, deux cours d’eaux non navigables, se dessine comme une véritable colonne séparant le territoire en deux rives importantes.

Le territoire de Manono est traversé de part en part par le Lualaba, appelé Kamalondo dans la région. Navigable uniquement en période de hautes eaux, entre son confluent avec le Lualaba à Ankoro et en amont de Kiambi, la Luvua coule sur une couche d’alluvions souvent épaisse, dans une vallée bien régularisée. Plus en amont et jusqu’au goulot de déversement du lac Moëro, chutes et rapides se suc-cèdent presque sans interruption. La première chute est celle de Piana-Mwanga, à 50  km en amont de Kiambi. Elle a été partiellement captée et la Géomines y a construit1 une centrale hydroélectrique. La pré-sence d’autres cours d’eau non moins importants est aussi attestée. Il s’agit des rivières Luvidjo, Kananga, Lumumba, Musyi, Nyemba, Lwiboso et Lukushi.

Il existe, en territoire de Manono, quelques étangs, appelés lacs, qui constituent sa particularité : Kabwita à Mikomwenze, Kiziba, le grand étang de Lukushi, Mpete, Kaulwe, Kyatunga, Tohwe, Lanji.

En territoire de Moba, la majorité des pieds de montagnes sont arrosés par des cours d’eau :

– à l’ouest, la Lukumbi coule du nord au sud vers le territoire de Pweto ;

1 Robert, M. 1956. Géologie et géographie du Katanga. Bruxelles, p.  216.

– au nord coule la Lufuko, qui se jette dans le lac Tanganyika au nord de Mpala. Les deux rivières arrosent la région centre-nord du territoire.

La pluviosité du territoire oscille entre 1000 et 1200 mm d’eau par an. Lorsqu’on tend vers l’est, le long du lac Tanganyika ou plus au sud-ouest et au nord du lac Moëro, les précipitations annuelles atteignent parfois 1400 mm. La température du lac Tanganyika est rafraîchie par un vent de montagne qui souffle la nuit d’ouest en est (lubangwe) et le jour en sens inverse, c’est-à-dire d’est en ouest (karema).

Ces vents sont dangereux pour la navigation.

Les cours d’eau importants pour les activités éco-nomiques du territoire sont les suivants : Liluvya, Masanza, Livwa, Moba, Mulobozi, Lufuko, Kipuma, Kisenga, Mutungulu, Munamazi, Lukumbi, Lunan-gwa et Maoma. C’est sur la Maoma, coulant plus en hauteur que la cité de Moba, que la Regideso, société de distribution des eaux du Congo, a construit ses installations de captage pour alimenter le chef-lieu du territoire en eau potable. La rivière Mulobozi prend sa source dans la partie centrale du territoire et se jette dans le lac Tanganyika, un peu au nord de Moba. Dans la partie sud-ouest coule la Lunangwa, qui termine sa course au lac Tanganyika pendant que, dans la partie sud-est, la Luvua frôle la frontière des territoires de Moba et de Pweto. Le chef-lieu lui-même est traversé par la rivière Moba, qui prend sa source dans le Haut-Marungu au sud pour se jeter, elle aussi, dans le lac, divisant à son embouchure la cité de Moba en deux quartiers.

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CHAPITRE 2

LA GÉOLOGIE

graphiteux avec lentilles et bancs de calcaire cristallin à grain fin ; de quartzites, d’arkoses et de schistes phylladeux de teinte sombre ; de schistes souvent graphiteux, de quartzophyl-lades et de quartzites. Ces roches passent à des séricitoschistes, des chloritoschistes, des am-phiboloschistes, des micaschistes, des amphi-bolites et à des gneiss migmatitiques,

– de formations métasédimentaires supérieures faites de schistes et de phyllades divers, de quartzites pouvant passer latéralement à des micaschistes, des schistes amphiboliques, des amphibolites et des quartzites métamor-phiques ; des poudingues phylladeux ; parfois à éléments calcaires, pouvant passer, latérale-ment, à un micaschiste à biotite avec lentilles de calcaire cristallin étirées, de schistes amphi-boliques et d’amphibolites ;

• les formations kibariennes du Précambrien moyen (Mésoprotérozoïque), composées de roches mé-tasédimentaires et de roches granitiques, mais aussi parfois de roches basiques, de gneiss, de micaschistes, de schistes amphiboliques et de schistes micacés ;

• les formations paléozoïques du Carbonifère : localisées le long de la Lukuga et ses environs, ainsi qu’au nord-est du district. C’est la série de la Lukuga appartenant à la partie inférieure du système de Lualaba-Lubilash. À la base de cette série, on trouve un conglomérat glaciaire.

Cette série se présente comme suit (de bas en haut) :

– conglomérat glaciaire, avec schistes, argilites et grès,

– assise de schistes noirs, composée de schistes noirs et de psammites. Épaisseur : 125 mètres,

L

e district du Tanganyika peut se subdiviser géologiquement en trois grandes parties.

Les deux premières parties, séparées par une série de failles majeures orientées NE-SO, traversent tout le district. La troisième partie se compose de formations récentes liées au graben est-africain.