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LA CAMPAGNE CONTRE « L’ESCLAVAGISTE » RUMALIZA (CA 1850- ?)

LES PEUPLES ET LES LANGUES

2. LES PEUPLES

2.5. LES ARABISÉS OU WANGWANA

2.5.7. LA CAMPAGNE CONTRE « L’ESCLAVAGISTE » RUMALIZA (CA 1850- ?)

Voici le récit de Marthe Coosemans (1955 : 793-796) :

« Il fut un des grands marchands d’esclaves que les forces de l’État indépendant du Congo eurent à affronter. Ru-maliza résidait généralement à Udjiji. C’est là que l’explo-rateur allemand Oscar Baumann eut l’occasion, au cours d’un voyage dans la région des lacs, de visiter, en sep-tembre 1892, les vastes établissements où le marchand arabe centralisait son trafic. Une autre de ses bases était Kibanga sur la rive occidentale du Tanganyika d’où une route de caravanes partait vers Nyangwe.

C’est pour empêcher son action néfaste sur les popula-tions indigènes qu’il réduisait en servitude, que fut créée à l’initiative du cardinal Lavigerie la Société

antiescla-vagiste dont Joubert et Jacques furent les deux premiers chefs de file.

Les premiers missionnaires installés au Tanganyika, ai-dés des zouaves pontificaux qui leur formaient une garde laïque, étaient impuissants à lutter seuls contre la tyran-nie sournoise de Rumaliza. Joubert, envoyé en 1887 à Mpala par Mgr Lavigerie pour défendre la cause de la li-berté de la personne humaine, tint tête à Rumaliza ; cette résistance mit en fureur le chef esclavagiste qui jura de chasser du pays, par tous les moyens dont il disposerait, Joubert et tous les Européens qui mettraient une entrave à son commerce. En 1891, Jacques venait apporter son aide à Joubert et commençait aussitôt l’établissement de postes fortifiés sur la rive occidentale du lac ; Albertville fut créé. À Joubert fut assignée la défense du Marungu, à Jacques celle de l’Urua et de la rive occidentale du lac.

Apprenant que les postes de mission (Rumonge, etc.) étaient sur le point d’être attaqués par les Arabes, Jacques recourut à une mesure extrême, au péril même de sa vie : il se fit recevoir par Rumaliza à Udjiji le 29 mars 1891 et obtint des promesses que le bandit ne tint évidemment pas. Par l’intermédiaire de son allié Kalonda, Rumaliza fit dresser à son rival européen, sur la route du retour, une embuscade à laquelle Jacques échappa de justesse.

Au début de 1892, les Wangwana, à la solde du chef arabe, menacèrent Albertville par la voie de la Lukuga ; les ad-joints de Jacques, Docquier, Renier et Vrithoff, livrèrent aux arabisés de la Lukuga, le 5 avril, un assaut au cours duquel Vrithoff fut tué. Au renforcement des fortifica-tions d’Albertville, Rumaliza riposta par la construction, vis-à-vis du poste, d’un gros boma dit de Toka-Toka, d’où de continuelles escarmouches furent lancées sur Albert-ville. Au retour de Joubert qui était allé à la rencontre de la colonne de secours Delcommune-Diderrich- Cassart, on décida d’attaquer le boma de Toka-Toka de deux côtés à la fois. Mais le combat quoique sérieux, res-ta sans résulres-tat : une accalmie suivit. Sur ces entrefaites, le 16 juin 1892, l’expédition Long avait quitté Bagamoyo dans l’intention de joindre les défenseurs du Tanga-nyika. À cette nouvelle Rumaliza lui tendit toutes sortes d’embûches en cours de route afin d’entraver sa marche.

Le 26 août, Jacques, Joubert, Delcommune, Didderich et Cassart livraient au boma ennemi un formidable assaut qui dura douze heures consécutives. Le boma ne céda pas. À ce moment, l’avant-garde de l’expédition Long, commandée par Duvivier et Detiège, arrivait à Albert-ville (5 décembre 1892). Toutes les forces conjuguées des Européens réussirent enfin à emporter le boma de Toka-Toka et Albertville fut débloquée. Entre-temps, le 4 novembre, l’expédition Deschamps-Chargois-Moray qui amenait deux canons s’était avancée par la voie du Zambèze. Rumaliza, devant ce renforcement de la dé-fense ennemie, tenta une diversion : en mai 1893, il quit-tait Udjiji avec l’intention de rejoindre à Kabambare son allié Bwana Nzige [N’Zigué], et en compagnie de Sefu, fils de Tippo-Tip, il alla se retrancher dans un camp qu’il

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115 avait édifié entre la Lulindi et la Luama, à huit heures

de marche de Kasongo où était à ce moment Dhanis qui se préparait à attaquer Rumaliza, mais attendait des renforts promis. En effet, le 18 mai 1893, Chaltin par-tait de Basoko pour les Falls afin d’intervenir en cas de besoin. À leur tour, le 25 juin 1893, Ponthier et Lothaire gagnaient les Falls et se tenaient prêts à se joindre aux forces de Dhanis. Une grande offensive fut déclenchée par Dhanis contre Rumaliza. Une compagnie comman-dée par Ponthier, les autres par Lange, Doorme, Ham-bursin, Collet et Van Riel se lancèrent à l’assaut du boma.

Malgré le tir de leur canon, les soldats de l’État durent se retirer sous la rafale d’obus lancée par l’adversaire. On ne pouvait songer à dégarnir Kasongo ; de Wouters et de Heusch allèrent occuper une position qui empêcherait Rumaliza de tenter par là une diversion. Le chef arabe, pris entre la position de Dhanis et celle de de Wouters, se livra à une entreprise pleine de risque : il envahit une partie du camp de Dhanis. Un combat furieux fut livré à la Lubukoie, le 15 octobre 1893. La mort de Ponthier au cours de l’engagement enhardit l’ennemi qui continua l’attaque jusqu’au moment où il apprit qu’une colonne de renfort partie d’Udjiji pour l’aider avait été anéantie par Albert Frees et ses hommes.

Le 14 novembre 1893, arrivaient à Kasongo Hinde, Gil-lain et Augustin, venant de Ngandu pour protéger les ar-rières des colonnes Dhanis. Le 16 novembre, les Arabes, en proie à la famine, devaient abandonner leur boma et fuir vers l’est pour se retrancher dans un nouveau camp fortifié qu’ils commencèrent à construire à Ogella.

Avant qu’il fût achevé, de Wouters et de Heusch l’atta-quaient et y pénétraient ; malheureusement de Heusch paya de sa vie sa courageuse entreprise. Sefu fut tué au cours de ce combat. Peu après, on apprenait que Ruma-liza traversait la Lulindi et édifiait un grand boma pré-cédé de trois petits ouvrages à Bena Bwesse, en direction de Kasongo qu’il comptait assaillir par surprise. Dhanis divisa ses forces en une série de postes d’observation prêts à entrer en jeu à la première alerte. À Bena Musua étaient stationnées les colonnes Dhanis-Hinde-Mhun ; à Bena Guia sur la grande route vers Kabambare, dès le 24 décembre, Gillain, Collignon, Rom, Augustin et Van Lint devaient empêcher la jonction Rumaliza-Ra-chid. À Beena Kalunga, à une heure de marche à l’est du grand boma, étaient postés de Wouters, Doorme,

Hambursin, Collet et Destrail, pour surveiller Ogella. À Bwana Kwanga, Lange et Van Riel gardaient la route de Kabambare. Nyangwe était gardé par Lemery et Kason-go par Middag. Toutes les précautions étant prises pour éviter une surprise, de Wouters et Doorme attaquèrent à l’improviste un côté du grand boma de Rumaliza, tandis que Gillain le surprenait par l’arrière. Mais le fort résista.

À ce moment, Bwana Nzige quittait Kabambare pour opérer sa jonction avec Rumaliza et se postait à Kitumba Mayo. Hambursin envoyé contre lui ne parvint pas à le vaincre, la variole s’étant déclarée dans sa propre petite troupe ; mais Bwana Nzige n’en avait pas moins subi de telles pertes qu’il renonça à joindre Rumaliza et fit demi-tour. On resserra l’étau de manière à tenter d’af-famer l’ennemi. Collignon s’installa à Bena Bwesse en face des deux petits bomas avancés, tandis que Lothaire amenant des renforts et un canon le 14 janvier 1894, se postait avec Hambursin en face du grand boma, où com-mandait Rumaliza en personne. Le canon mis en action fit sauter le magasin de munitions du fort arabe et y mit le feu ; à la faveur du désordre qui suivit, les Arabes prirent la fuite vers la rivière. Lothaire et Dhanis leur coupèrent la retraite de ce côté ; les autres durent capituler, mais Rumaliza parvint à fuir et se réfugia à Kabambare. Le 25 janvier 1894, Lothaire, de Wouters et Doorme sur-prenaient Kabambare d’où Rumaliza parvint encore à s’échapper et à gagner la forêt voisine. Le 10 février, de Wouters allait à la rencontre de Descamps qui venait de prendre le commandement des troupes antiesclavagistes du Tanganyika. Ensemble, ils rejoignirent Lothaire qui poursuivait les Arabes en direction d’Udjiji. Le 13 février 1894, le boma de Sungula se rendait. Plusieurs chefs arabes vinrent faire à Lothaire leur soumission : Said ben Abedi, Mserera, Amici. Le 17 mars, à Uvira, un formi-dable boma capitulait. C’était la débâcle pour Rumaliza qui, avec les débris de ses bandes, passa en territoire alle-mand et s’installa près du lac Rukwa ; mais ne s’y trou-vant pas en sûreté, il continua son exode vers la côte de Zanzibar. Ses gens ne se hasardèrent plus en territoire de l’EIC et on n’entendit plus parler de lui. Descamps acheva la pacification de la région du Tanganyika.

La campagne contre Rumaliza avait duré des années, mais son issue était un triomphe sur l’esclavagisme, une des plus grandes plaies de l’Afrique centrale à la fin du xixe siècle. »

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Léopold Joubert (St-Herbon, 23-2-1842 – Misembe, 27-5-1927)

« Après ses études latines au collège de Combrée, le capitaine Joubert, un Français d’origine bretonne, s’enga-gea dans l’armée pontificale en 1860. De 1860 à 1870, il se battit comme capitaine dans l’armée des zouaves pon-tificaux ; de ces campagnes, il considérait toujours celle de Castelfidardo, d’où il était sorti avec beaucoup de blessures, comme la plus glorieuse de sa carrière militaire. Il profes-sait pour Pie IX une vénération sans limites et eut plusieurs fois recours à son intercession pour obtenir des faveurs signalées ; il décrivit lui-même dans le Journal des Zouaves la guérison, qu’il considérait miraculeuse, d’un de ses fils atteint d’un cancer à la bouche.

En 1870, il prit du service dans l’armée française en guerre contre l’Allemagne ; il fit partie de l’armée de la Loire sous les ordres du général Chanzy. En 1879, le cardinal Lavigerie fit appel aux anciens zouaves pontificaux pour que certains d’entre eux aillent comme auxiliaires armés défendre les missionnaires de l’Afrique équatoriale ainsi que leurs chrétiens contre les esclavagistes arabes. Quatre Belges répondirent les premiers à cet appel. Il s’agit de Van Oost, Loosveld, Verhaert, D’Hoop et de l’Irlandais Charles Stuart. Seul D’Hoop atteignit le Tanganyika où, en compagnie de deux Pères Blancs, il fut tué en 1881 par les indigènes à Rumonge, sur la rive nord-est du Tanga-nyika entre Kigoma et Usumbura. Le capitaine Joubert se présenta comme auxiliaire au cardinal Lavigerie en 1880 et partit en 1881 à la tête de la 2e caravane d’auxiliaires com-posée de Belges et de Hollandais.

En 1886, il devint représentant du roi souverain Léo-pold II pour la région de Mpala, en remplacement de mon-sieur Storms. Il remplit cette fonction comme capitaine, sans solde, de la Force publique de l’État indépendant du Congo. Il pacifia les régions où prospèrent actuelle-ment les missions de Mpala, Baudouinville, Lusaka, Kala et Mpweto. Son autorité s’étendit peu à peu jusqu’au sud-ouest du Tanganyika. Mais même les chefs indigènes de la frontière sud-ouest du Congo belge venaient l’un après l’autre se mettre sous sa protection. Durant les rencontres avec les bandes arabes esclavagistes, il se présentait tenant le fusil d’une main et le chapelet de l’autre.

En 1888, Joubert épousa une jeune Noire nommée Agnès, élevée à la mission de Mpala. Il s’établit avec quelques chrétiens à Saint-Louis du Mrumbi, dans la plaine de Moba, d’où il avait chassé les esclavagistes. À partir de ce moment, il présidait, matin et soir, la prière des chrétiens et veillait à la régularité des instructions catéchistiques. Il n’eut plus d’expédition à faire sinon de voler, en 1892, avec

Léopold Joubert (St-Herbon, 23-2-1842 – Misembe, 27-5-1927).

Source : nécrologie de Léopold Joubert. In Dossier

« Le Vicariat apostolique de Baudouinville » (1943-1944), Archives de la Société des Pères Blancs d’Afrique à Bruxelles.

Monument Joubert.

(Collection MRAC Tervuren [fonds Louis de Winter], 2010, droits réservés.)

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Sa principale occupation fut désormais celle de juge des litiges que lui soumettaient chefs indigènes et particuliers et le soin des malades qui recouraient en nombre à sa disponibilité permanente. Quand, en 1894, les employés de l’État indépendant du Congo vinrent occuper le pays, ils le laissèrent continuer sa fonction de juge de paix, ne se réservant que les cas majeurs.

En 1910, la maladie du sommeil l’obligea à aller habiter les hauts plateaux. Il s’établit à 9 km au sud de la mission de Baudouinville, à Misembe, et continua à y mener sa vie simple, pieuse et charitable. Il y mourut, en 1927, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans, dont quarante-six comme auxiliaire des missions. Il fut enseveli à Baudouinville où un monument rappelle sa mémoire. De son mariage, il eut huit enfants, dont deux devinrent prêtres. »

(Coosemans 1951 : 517-521.)

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3. RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES LANGUES