Le territoire de Kalemie compte les trois cheffe-ries suivantes : Tumbwe, Benze et Rutuku.
La chefferie Tumbwe est subdivisée en quatorze groupements :
Tableau 3.4. Chefferie Tumbwe
Groupements Nombre de villages
Beena Kunda-Moni 37
Kasanga-Mtoa 85
Miketo 49
Mugonda 22
Mulolwa 27
Lambo-Kilela 20
Lambo-Katenga 21
Maila 21
Bondo 18
Tumbwe-Fief 27
Fatuma 33
Kalumbi (Bena Muholo) 64
Kasanga-Niemba 29
La chefferie Benze compte deux groupements : Benze-Fief (29 villages) et Kyoko-Niemba (23 villages).
La chefferie Rutuku ne compte qu’un groupe-ment : Rutuku, et 53 villages.
Tableau 3.5. Liste des administrateurs du territoire de Kalemie de 1960 à 2010
Noms et prénoms Années
Kabembe Léon 1960-1962
Kabwa Vincent 1962-1963
Kisimba Abedi Louis 1963-1964
Twite Dominique 1964-1965
Mukalay Boniface 1965-1967
Mtwadi 1968-1970
Elumbu Bosiyo Isalosalo 1971-1972
Kalenga Bondo 1972-1975
Kamona Tshimanga 1976-1980
Mabolo Babu Gongobo 1981-1986
Musokolu Matambazi Selemani 1987-1988
Kyoni Ngoy Maurice 1988-1990
Kabila Kasongo Disala Dyankanga 1991
Kamchape Kasese 1992-1994
Avenue Lumumba, à Kalemie.
(Photo équipe locale, 30 mai 2009.)
QUATRIÈME PARTIE : L’OCCUPATION EUROPÉENNE ET L’ORGANISATION TERRITORIALE
173
Lumbwe wa Kisimba Jean 1994
Luzo Kasenya 1994-1997
2.3. TERRITOIRE DE KONGOLO
L’espace actuel du territoire de Kongolo faisait d’abord partie du district du Lualaba (1888), puis du district des Stanley-Falls. En 1900, la rive gauche du Lualaba passa au secteur du Lomami dans le domaine du CSK et la rive droite au secteur du Tan-ganyika (Yemba 1972-1973 : 33).
Le territoire de Kongolo fut créé, le 16 octobre 1913 (B.O. 1914 : 232), par ordonnance du vice- gouverneur général du Katanga. Il couvrait à peu près tout l’espace de l’actuel territoire de Kabalo et une partie de celui de Nyunzu. Suite aux diverses organisations et adaptations administratives qui eurent lieu au cours des années 1920, le territoire de Kongolo se composait des chefferies suivantes (Verhulpen 1936 : 469-472) :
Tableau 3.6. Composition du territoire de Kongolo
Chefferies Peuples Observations
Buki Luba Chef Mulohwe
Goi
Le 1er juin 1932, le territoire de Kongolo récu-péra le territoire de Kabalo et une partie de celui de Nyunzu (B.A. 1933 : 640 ; ADRAPS 1932). Il comp-tait 23 chefferies : Beena Bayashi (chef-lieu Misa-lwe) ; Beena Kuvu (chef-lieu Kilubi) ; Beena Kalonda (chef-lieu Mukumu) ; Beena Yambula (Keba) ; Beena Niembo (Mbulula) ; Lubunda (Luhembwe) ; Wangongwe (Kiofwe) ; Buki (Buko) ; Beena Mam-bwe (Makutano) ; Muhona ya Kabisbwa (Nonga) ; Kayaye (Manene) ; Kumbi (Kataki) ; Wagenia (Honda) ; Bango-Bango wa Chini (Timpa) ; Kanunu (Kanunu) ; Bao (Luala) ; Payo (Kakuyu) ; Mweshi (Kilomboy) ; Mulimi (Mulimi) ; Baleko (Kabamba) ; Kasinge (Kasinge) ; Buli (Buli) ; et celle dite des Licenciés (Fin des Termes).
En 1939, le territoire de Kabalo fut restauré et le territoire de Kongolo recouvrit son espace actuel (B.O. 1940 : 21-22). Ses limites étaient fixées de la façon suivante (Poyo-Tombele 1974 : 33) : « Au nord, la limite de la province depuis le point où la limite occidentale du territoire d’Albertville en 1939 ren-contre le 5° latitude sud jusque [sic] 26° 11’ méridien est. À l’est, la limite occidentale du territoire d’Alber-tville de 1939. Au sud, le territoire avait la limite nord du territoire de Kabalo en 1960. À l’ouest, le territoire avait la limite occidentale du district. » Il comptait les 14 chefferies suivantes : Bayashi, Kuvu, Yambula, Niembo, Lubunda, Wangongwe, Buko, Mambwe, Muhona, Kayaye, Kumbi, Bango wa Chini, Wagenia et Licenciées. Il comptait les 14 chefferies suivantes : Bayashi, Kuvu, Yambula, Niembo, Lubunda, Wan-gongwe, Buko, Mambwe, Muhona, Kayaye, Kumbi, Bango wa Chini, Wagenia et Licenciés.
Le CEC de Kongolo fut créé par l’arrêté n° 84/
AIMO du 26 juin 1943 du gouverneur de la province du Katanga. Il comprenait la population de la « cité indigène » et de l’ex-chefferie des Licenciés. Cela réduisit le nombre des chefferies existantes de 14 à 13.
Le premier secteur du territoire de Kongolo fut créé en 1947. Suite au décès au cours de la même année de Buki-Kiloshi, chef investi de la chefferie,
TANGANYIKA
174
et à l’impossibilité pour ses héritiers potentiels de lui succéder pour cause d’antécédents judiciaires, la chefferie Buki-Kiloshi devint un secteur30. Lors du transfert du groupement Kiloshi au secteur Basonge, le 17 septembre 1958, le secteur changea de nom pour s’appeler « secteur Baluba » ; le changement l’amputa d’une partie de sa superficie et de sa population.
Au cours de cette même année, deux autres sec-teurs furent créés. Le premier, le secteur Basonge, créé le 20 juin 195831, était formé des groupements Kayaye, Kumbi, Kalonda et Wangongwe, tous des ex-chefferies, et du groupement Kiloshi détaché du secteur Buki-Kiloshi (ADRAPS 1958). Le deu-xième, le secteur Munono, fut créé par la décision du 17 septembre 195832 et réunissait les chefferies Bangu-Bangu et Wagenia33.
Le territoire de Kongolo compte aujourd’hui 23 groupements :
a) Dans la chefferie (Beena) Yambula, 2 groupe-ments : Bawezya et Yambula. Il y a 41 villages.
b) Dans la chefferie (Beena) Nyembo, un seul grou-pement : Honga (ou Mbulula). Il y a 119 villages.
c) Dans la chefferie Bayashi : un seul groupement, du même nom que la chefferie. Il y a 59 villages.
d) Dans la chefferie (Beena) Mambwe : un seul groupement, du même nom que la chefferie. Il y a 56 villages.
e) Dans la chefferie (Beena) Muhona : un seul grou-pement, du même nom que la chefferie. Il y a 53 villages.
f) Dans la chefferie (Beena) Nkuvu : un seul grou-pement, du même nom que la chefferie. Il y a 53 villages.
g) Dans la chefferie (Beena) Lubunda : un seul grou-pement, du même nom que la chefferie. Il y a 14 villages.
h) Dans le secteur Baluba, 12 groupements : Bahela, Bakwezimu, Basonge, Beena Kunda, Beena Kalunga, Kalungu, Mwange, Mulimi, Kansimba, Bakwa Kiazi, Wagenia et Bakwa Nyami. Il y a 93 villages.
i) Dans le secteur Basonge, 5 groupements : Kayayi (Kayayo), Kalonda, Kiloshi, Kumbi et Wangon-gwe. Il y a 75 villages.
30 « Décision n° 124/AIMO du 5 décembre 1947 du commis-saire de district du Tanganyika » (ADRAPS 1947-1975).
31 « Décision n° 116/F3 du 20 juin 1958 ».
32 « Décision n° 201/F3 du 17 septembre 1958 ».
33 Ibidem.
j) Dans le secteur Munono, 3 groupements : Bango-Bango, Wagenia et Muhona wa Seya.
Tableau 3.7. Administrateurs du territoire de Kongolo avant 1960
Noms et prénoms Années
René Vital Waution de 1922 à 1925 Nicolas Socquet de 1925 à 1928
Jean Stanlmans de 1928 à 1931
Antoine Kuf de 1931 à 1934
Jean Tilmani de 1934 à 1937
Léopold Cousimani de 1937 à 1940
Ugo Andrick de 1940 à 1945
Alphonse Lubrun de 1945 à 1951
Joseph Gerss de 1951 à 1955
Albert Toussaint de 1955 à 1957
Joseph Shils de 1957 à 1960
Tableau 3.8. Administrateurs du territoire de Kongolo de l’indépendance du pays en 1960 à 2008
Noms et prénoms Années Kabamba Ilunga wa Batame 1991-1993
Sango Wampezya 1993-1994
Ngoy Mbombo Kaluhinga 1994-1995
Sanduku Mbiana 1995-1996
Kabila ka Kasongo Disala 1996-1997 Mulage Musana Bantu Joseph 1997-février 1998 Kamulete Mwamba Ngongo
Pierre Février 1998-
mars 1998
Kasonde Kisela Joseph Juin 1998-août 1998 Kyenge Salumu Justin 1999-2006
Ninakumy Onker Aleng
Nicaise 2006-2008
Mutombo Ebondo (a.i.)
2008-QUATRIÈME PARTIE : L’OCCUPATION EUROPÉENNE ET L’ORGANISATION TERRITORIALE
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2.4. TERRITOIRE DE MANONO
L’espace de l’actuel territoire de Manono fai-sait jadis partie intégrante de l’ancien territoire de Kiambi, créé par l’ordonnance n° 291 du 16 octobre 1913. Parmi les raisons généralement évoquées pour justifier l’établissement du chef-lieu à Kiambi, il y avait, premièrement, l’installation des missionnaires de la congrégation des Pères Blancs depuis 1900 à Lukulu, localité située à 30 km de Kiambi. Ces der-niers y avaient développé des activités d’enseigne-ment et d’évangélisation ; Kiambi servait de poste de désenclavement de la localité de Lukulu grâce à la communication fluviale entre la rivière Luvua et son affluent la Lukulu. Deuxièmement, le choix de Kiambi était justifié par sa position géographique, doublement avantageuse : d’abord, la localité se trouve sur l’axe routier reliant Ankoro à Albertville et ensuite sur la rive de la Luvua, permettant ainsi la jonction fluviale entre le poste d’Ankoro et celui de Kiambi. Les deux postes étaient, à l’époque, des centres commerciaux très prospères.
Alors que Kiambi était le chef-lieu du territoire éponyme, Ankoro était un simple poste soumis au contrôle administratif de ce territoire.
En 1922, l’espace du territoire de Kiambi fut divisé en deux territoires, Ankoro et Kiambi. Cette année-là, les missionnaires du Saint-Esprit s’instal-lèrent à Ankoro, ce qui eut comme conséquence que cet ancien poste administratif devint plus impor-tant que Kiambi. À noter que les chutes sur la Luvua interrompaient la communication fluviale entre les deux centres. Compte tenu de cette évolution de la situation, le pouvoir colonial décida de diviser l’es-pace du territoire de Kiambi en deux parties, dont une constitua le territoire d’Ankoro.
Tableau 3.9. Chefferies du territoire d’Ankoro
Chefferies Peuples Observations
Beena Kala Luba
Beena Goy a Sanza Luba
Kambi Bui
Beena Bavumbu Bui
Kilengelele Bui Sera rattachée aux Beena Bavumbu
Beena Babinga Kunda Ont été rattachés aux Beena Nzoa de Kabalo
Beena Kifwa Bui
Mobanga Luba
Beena Kiluba Luba Source : Verhulpen (1936 : 471).
Tableau 3.10. Chefferies du territoire de Kiambi
Chefferies Peuples Observation
Pongo Bwile Rattachée à la
chefferie Baanza Kasongo Mulumbi Kunda Rattachée à
Mwenge (territoire des Baanza) Source : Verhulpen (1936 : 472).
En 1928, suite aux modifications des limites du district, la portion nord-ouest de l’actuel territoire de Manono fut incluse dans le territoire de Kabongo et la partie restante rattachée aux territoires de Kiambi et d’Ankoro.
Hormis une légère portion au sud, l’étendue de l’actuel territoire de Manono était incluse dans le territoire d’Ankoro, en 1932. Les deux territoires de Kiambi et d’Ankoro évoluèrent parallèlement
TANGANYIKA
176
jusqu’en 1933, lorsque le territoire d’Ankoro incor-pora celui de Kiambi.
À partir de 1933, les circonscriptions indigènes du territoire d’Ankoro devinrent des chefferies, en vertu du décret du 2 mai 1910. Ce sont les 19 chef-feries suivantes : Beena Baho, Bakongolo, Batembo, Bavumbu, Ngoy-a-Sanga, Kabanga, Beena Kabunga, Kadilo, Kalombo, Beena Nkala, Kalamata, Kambi, Kifwa, Kiluba, Kiombo, Kitentu, Mwila, Mpiana-Mbayo et Senga-Tshimbu.
En 1935, d’assez vives manifestations d’insou-mission à l’autorité indigène de la chefferie Mpena-Mbayo ayant eu lieu à Kilulwe, un nouvel examen de la situation s’imposa, à l’issue duquel la chefferie de Kilulwe fut créée. Par conséquent, le nombre de chefferies s’éleva à 20, et il resta tel quel jusqu’en 1955.
En 1939, le territoire d’Ankoro était borné : – au nord : par la limite sud du territoire de
Kongo-lo et la limite sud-ouest du territoire de Kalemie ; – à l’est : par la limite occidentale du territoire de
Moba ;
– au sud et à l’ouest, par les limites de 1933.
En 1940, non seulement la limite méridionale du territoire d’Ankoro fut modifiée, mais le chef-lieu du territoire fut également transféré à Manono. Le territoire prit alors le nom de Manono, du nom de la petite colline Kaulu-Minono située à 15 km de la cité de Manono. En effet, la Géomines était opéra-tionnelle à Manono depuis 1920. Ses activités pous-sèrent les missionnaires établis à Ankoro à étendre leurs œuvres d’évangélisation et d’enseignement à la population ouvrière de Manono. La cathédrale Sainte-Barbe y fut érigée en 1942 avec le concours de la Géomines. Elle entraîna l’installation permanente de missionnaires à Manono.
En 1947, l’espace du territoire de Manono allait recouvrir son étendue actuelle. Ses limites sont détaillées par Poyo-Tombele (1974 : 34) : « au nord, le territoire avait la limite sud du territoire de Kabalo de 1960 et celle du sud du territoire d’Albertville en 1933, qui suivait l’Esa puis [la] Luizi. À l’est, ce territoire avait les limites sud-ouest du territoire d’Albertville et les limites occidentales du territoire de Baudouinville. Au sud, le territoire avait la limite méridionale du district du Tanganyika. » En 1956, alors que les limites du district du Tanganyika subis-saient des modifications pour se stabiliser, le nombre de chefferies y diminua dans son ensemble. Dans le territoire de Manono, il passa de 20 chefferies à 14, nombre qui resta inchangé jusqu’en 1958. C’est
au cours de cette année-là que certaines chefferies furent regroupées pour donner naissance aux quatre secteurs suivants :
– le secteur Luvua : créé par la décision n° 200/F.
3 du 22 novembre 1958 du CDD, il regroupait les chefferies Beena Baho, Kitentu, Kalamata, Mwika, Beena Kabunga, Kabanga Batembo et Kahongo ;
– le secteur Kamalondo : créé par la décision n° 207/F.3 du 17 septembre 1958, il réunissait les chefferies Bavumbu, Kifwa, Kambi, Ngoy a Sanza et Beena Kala ;
– le secteur Kiofwe : créé par la décision n° 228/F.3 du 18 septembre 1958, il comprenait les cheffe-ries Kilulwe, Piana-Bayo et Kadilo-Kalombo ; – le secteur Niemba : créé par la décision n° 292/F.
3 du 3 novembre 1958, il réunissait les chefferies Kiombo et Senga-Tshimbu.
Les chefferies Bakongolo et Kiluba gardèrent leur statut.
En dépit des résistances des notables de la chef-ferie Bakongolo, la cité de Manono, chef-lieu du ter-ritoire, fut érigée en CEC par l’arrêté n° 221/209 du 17 novembre 1958. Et si un minimum d’accord fut atteint, c’était principalement parce qu’une partie des camps des travailleurs de la Géomines et les villages environnant la cité de Manono, qui faisaient de ce fait partie du CEC, restaient inclus dans les limites de cette chefferie. La chefferie perdit le village Mun-tumpeke, qui passa au CEC, mais accueillit une série de camps de la Géomines.
À partir de 1959, le territoire de Manono comp-tait une cité, trois secteurs et trois chefferies :
– la cité de Manono, subdivisée en 5 quartiers : Kaulu-Minono, Congo-Étain, Luvua, Majondo et Muya ;
– la chefferie Bakongolo, comptant trois groupe-ments : Kanteba, Katolo et Luba. Elle avait un total de 40 villages ;
– la chefferie Kamalondo, comptant 5 groupe-ments : Bavumbu, Kambi, Kifwa, Ngoya-Nseza et Nkala ;
– la chefferie Kiluba, comptant 3 groupements : Kiluba, Kilunga et Panda-Kaboko. Elle avait un total de 44 villages ;
– le secteur Luvua, comptant 8 groupements : Batembo, Beena Mbao, Kabamba, Kamongo, Kalamata, Kayumba, Tentu et Mwika ;
– le secteur Kyofwe, comptant 3 groupements : Kadilo-Kalombo, Kiluwe et Mpiana-Mbayo ;
QUATRIÈME PARTIE : L’OCCUPATION EUROPÉENNE ET L’ORGANISATION TERRITORIALE
177 Le bâtiment de l’Administration
du territoire à Manono en 1949.
(HP.1956.15.10162, collection MRAC Tervuren ; photo Henri Goldstein, 1949, © Sofam.)
Le bâtiment de l’Administration du territoire à Manono en 2009.
(Photo équipe locale, 2009.) Territoire de Manono.
Source : Lohahe Kasongo 1976 (carte annexée entre les pages 12-13).
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– le secteur Nyemba, comptant 2 groupements : Kiyombo et Nsenga-Tshimbu.
En 1984, le territoire de Manono se composait de :– la cité de Manono, constituée des quartiers : Suya, Kaulu-Minono, Katuba, Luvua, Mazyondo, Lu-kusi et Manono ;
– la cité Kanteba, constituée des quartiers : Kan-teba, Camp Malata, Kwaji, Kitutwa, Mutchimbi, Camp Kanteba, Sambwe, Kibara, Camp Kalemie, Camp Likasi et Cité Kanteba34 ;
– la chefferie Bakongolo, constituée des groupe-ments Bakongolo et Munene Mukembe ;
– la chefferie Kamalondo, constituée des groupe-ments Bavumbo, Beena Nkala, Kambi, Kifwa et Ngoya-Sanza ;
– la chefferie Kiluba, constituée des groupements Kiluba et « Mal défini » ; ce dernier groupement deviendra par la suite Panda-Kaboko ;
– la chefferie Kyofe, constituée des groupements Kadilo-Kalombo, Kiluwe et Piana-Mbao ;
– la chefferie Luvua, constituée des groupements Kabanga, Kanonga, Kalamata, Kayumba, Kazin-gu, Kitentu, Kitentu-Kabanga et Mambwe ; – la chefferie Nyemba, constituée des groupements
Kyombo et Nsega-Tshimbu (Ministère du Plan et Aménagement du territoire, INS 1984).
Tableau 3.11. Administrateurs du territoire de Manono de 1960 à 2008
Kantu Mulundakyanga wa Biyamba
Yamba 1972
Kabanda Kapishi Bitariho 1973
Mughambibwa Kibanga Musadi Alexis 1977
34 Il est appelé « quartier cité Kanteba », et est distinct de la cité elle-même portant ce nom.
Kalenga Bondo Pierre Enok 1984
Mukobelwa Wanga Kyumo 1986
Ngamumata Alumayal 1987
Tchiena Matand 1989
Mwamba Mbuyu Kisinda Alexandre 1994
Nkumwimba Malo 1996
Nsimba Dyuba 1997
Tchikala Makolomae Symplice 1997
Ilunga Mpafu Jean Félix 1998
Kabongo Ilunga Wa Batame 2002
Nkulu Fwifwi Robert 2005
Mankoto-Nke Joseph 2006
Akanice Sikaya Symplice 2008-2010
Kazembe Kilumba François 2010