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Principaux facteurs ayant une incidence sur l’activité et les résultats et principaux postes des comptes postes des comptes

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9. EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIERE ET DU RESULTAT DU GROUPE COFACE COFACE

9.2 Principaux facteurs ayant une incidence sur l’activité et les résultats et principaux postes des comptes postes des comptes

A - Principaux facteurs ayant une incidence sur l’activité et les résultats

Les principaux facteurs dont le Groupe Coface estime qu’ils ont une incidence sur son activité et ses résultats sont présentés ci-dessous.

Conjoncture macro-économique et environnement concurrentiel

Le Groupe Coface est présent dans 67 pays et commercialise ses services dans près de 100 pays et dans de très nombreux secteurs de l’économie dans lesquels ses assurés interviennent.

De par leur nature, les activités du Groupe Coface sont directement liées à l’environnement économique, les primes perçues par le Groupe Coface dans le cadre de son cœur de métier, l’assurance-crédit, étant principalement assises sur le chiffre d’affaires réalisé par ses assurés ou sur l’encours de leurs risques clients, lui-même fonction du chiffre d’affaires. L’évolution de l’activité économique peut ainsi avoir une incidence (à la hausse comme à la baisse) sur le volume des primes d’assurance perçues. L’environnement économique a également une incidence sur le nombre de défaillances d’entreprises et de sinistres, ainsi que sur le niveau des prix des polices, affectant ainsi directement le résultat opérationnel du Groupe Coface.

Le Plan Strong Commitment I a été mis en œuvre au cours de la période 2011-2013 qui a fait suite à la crise financière et économique mondiale de 2008-2009. Cette période est caractérisée à la fois par un raccourcissement des cycles macro-économiques, avec un ralentissement de la croissance mondiale dès 2011, en particulier au sein de la zone Euro, et par l’apparition d’une crise de la dette souveraine ayant entraîné une récession touchant certains pays de la zone Euro à des degrés très différents. Ce contexte économique dégradé a entraîné une baisse générale de chiffre d’affaires des entreprises et une augmentation, variable selon les régions, des sinistres de fréquence (multiplication du nombre de sinistres) ou de pointe (sinistralité imputable à un événement unitaire d’un montant élevé).

La prime d’un contrat d’assurance-crédit est assise sur le chiffre d’affaires réalisé par l’assuré sur la période couverte par la police d’assurance, sur un encours garanti du risque clients ou encore sur un plafond d’encours garanti, eux-mêmes fonction du chiffre d’affaires réalisé par l’assuré sur la période couverte par la police d’assurance-crédit. Le volume total des primes perçues par le Groupe Coface dépend ainsi du chiffre d’affaires, c’est-à-dire du volume de ventes effectivement réalisé par ses assurés sur la période couverte par leurs polices d’assurance-crédit et couvert par ces polices.

Les polices d’assurance-crédit du Groupe Coface comportent en outre un montant minimum forfaitaire de prime, calculé sur la base d’une estimation du volume de ventes qui sera réalisé par un assuré sur la période couverte par la police d’assurance-crédit. Ce minimum est généralement facturé selon un échéancier trimestriel, la première échéance étant due à la date de début du contrat. Le volume des ventes effectivement réalisé par l’assuré et permettant de déterminer le montant de la prime finale n’est connu qu’au terme de la période couverte par la police d’assurance-crédit. Le montant de la prime finale, assis sur le volume de ventes réalisé par l’assuré, est généralement supérieur au montant de la prime forfaitaire minimale déjà facturée. Une prime d’ajustement, correspondant à la différence entre la prime forfaitaire déjà facturée et la prime finale est alors facturée à l’assuré. A l’inverse, si la prime totale calculée sur la base du volume des ventes réalisé par l’assuré est inférieur au montant de la prime forfaitaire, celle-ci reste acquise au Groupe Coface.

Ainsi, l’impact de cette méthode de calcul des primes sur le chiffre d’affaires du Groupe Coface produit ses effets sur la durée de vie des polices et non sur un seul exercice. Lorsque le volume de ventes réel d’un assuré est plus élevé que celui pris en compte pour déterminer

le montant des primes facturées pendant la période couverte par la police, cet écart produit un effet positif sur les primes acquises enregistrée par le Groupe Coface avec un exercice de décalage. En revanche, lorsque le volume de ventes de l’assuré est inférieur à celui servant de base au calcul de la prime forfaitaire, cet écart ne produit aucun effet sur le chiffre d’affaires du Groupe Coface de l’exercice suivant.

Le graphique ci-dessous illustre l’impact de l’évolution du volume d’activités des assurés du Groupe Coface sur la période 2011-2013. Cet impact est mesuré par le ratio entre (i) la différence entre le montant des primes forfaitaires minimales et celui des primes finales facturées après constatation du volume d’affaires réel des assurés de l’exercice N et (ii) la valeur annualisée des polices à la fin de l’exercice N-1.

Le graphique ci-dessous illustre l’évolution de la croissance mondiale (source FMI ; évolution du PIB) et du ratio de sinistralité brut du Groupe Coface sur la période 2011-2013 :

Dynamisme commercial

Le Plan Strong Commitment I a visé à renforcer les fondamentaux du métier d’assurance-crédit afin de gérer de manière proactive les risques en fonction de la situation économique et de développer l’activité commerciale du Groupe Coface, quel que soit le volume d’activité de ses assurés.

11,0%

3,3%

1,9%

0.0%

2.0%

4.0%

6.0%

8.0%

10.0%

12.0%

2011 2012 2013

*

75.3%

102.5%

53.6% 51.7% 51.5% 51.1%

1.8% -1.7% 4.4% 3.2% 2.8% 2.5%

-20.0%

0.0%

20.0%

40.0%

60.0%

80.0%

100.0%

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Ratio de sinistralité brut du Groupe Coface

Croissance mondiale

Le Groupe Coface estime en effet opérer dans un métier d’offre, dans lequel l’effort de présentation du produit est un élément clé de la croissance de l’activité, indépendamment de l’environnement économique global. Il a en conséquence mis en place une stratégie de croissance visant à accroître son portefeuille clients, principalement axée vers l’innovation (innovation produits, amélioration de la qualité du service), la densification et la dynamisation de son réseau de distribution multicanaux (voir le paragraphe 6.5 « Description des activités – Réseau de commercialisation et partenariats » du présent document de base).

Les graphiques ci-dessous illustrent l’évolution de la production de nouveaux contrats et du taux de rétention des contrats sur la période 2011-2013 :

Production de nouveaux contrats Taux de rétention

La production de nouveaux contrats correspond à la valeur annuelle des polices d’assurance-crédit souscrites par de nouveaux clients au cours de la période. Le Groupe Coface constate en général une production de nouveaux contrats plus forte lors du premier trimestre d’un exercice donné.

Le taux de rétention correspond au rapport entre la valeur annuelle des polices effectivement renouvelées et la valeur annuelle des polices qui étaient à renouveler au terme de la précédente période. La valeur annuelle des polices correspond à la valorisation des primes des polices d’assurance-crédit sur une période de 12 mois en fonction d’une estimation du volume des ventes y afférent et du niveau des conditions tarifaires en vigueur au moment de la souscription.

En dépit de l’environnement économique dégradé, le Groupe Coface est parvenu à augmenter la contribution à son chiffre d’affaires de la production de nouveaux contrats et à maintenir un taux de rétention des contrats à un niveau élevé.

Enfin, la mise en place progressive d’une politique tarifaire unique a permis un redressement tarifaire des contrats.

Le graphique ci-dessous illustre l’évolution des prix des contrats d’assurance-crédit du Groupe Coface sur la période 2011-2013 :

Effet prix des contrats d’assurance-crédit

L’effet prix des contrats d’assurance-crédit correspond à la différence entre la valeur annuelle des contrats, calculée sur la base des conditions tarifaires en vigueur au moment de la souscription et la valeur annuelle des contrats pour la période précédente (calculée sur la base des conditions tarifaires de la période précédente et hors prise en compte d’un quelconque effet volume lié au chiffre d’affaires définitif réalisé par les assurés).

Après deux années de baisse en 2011 et 2012, l’impact des prix des contrats des polices d’assurance-crédit du Groupe Coface s’est stabilisé en 2013.

Politique de gestion proactive des risques

Grâce à sa capacité à réduire ou à annuler à tout moment sa couverture d’assurance-crédit, le Groupe Coface a su piloter avec efficacité sa politique de gestion des risques en mettant en œuvre certaines mesures correctives nécessaires visant à réduire son exposition dans certains pays en réponse à la dégradation de la conjoncture économique (notamment en Espagne ou en Italie). Ces éléments lui ont permis de maintenir un ratio de sinistralité brut de réassurance relativement stable (51,1 % en 2013, contre 51,5 % en 2012 et 51,7 % en 2011) en dépit de la conjoncture économique dégradée.

Par ailleurs, cette capacité démontrée à maîtriser le niveau de sinistralité lui a permis d’optimiser sa politique de réassurance et de renforcer sa protection sur les grands risques (désormais couverts jusqu’à 600 millions d’euros, unitairement, contre 380 millions d’euros dans le cadre du programme de réassurance applicable aux polices souscrites en 2012) et de mettre en place une protection par pays (pour les activités de risques politiques et d’investissements), à des niveaux de commissions plus favorables auprès de ses réassureurs (mise en place d’une commission fixe ne dépendant plus du niveau de sinistralité).

Evolution des marchés financiers Evolution des taux d’intérêts

L’évolution des marchés financiers, en particulier les variations de taux d’intérêts et/ou de spreads ont un impact direct sur l’évolution du produit net des placements du Groupe Coface, composante importante de son résultat net. La politique de gestion du portefeuille de placements conduite par le Groupe Coface vise à lui assurer un résultat financier récurrent.

La période 2011-2013 a été marquée par une crise de liquidité et de la dette publique, en particulier au sein de la zone Euro, où de nombreux pays ont connu de fortes variations de taux et de spreads de leurs dettes souveraines. Dans cet environnement difficile des marchés financiers, la politique d’investissement du Groupe Coface est restée résolument défensive en 2011-2012, avec une exposition faible aux marchés d’actions et des produits de taux qui ont représenté 98,8 % du portefeuille financier, dont 34,7 % pour la classe monétaire et 64,1 % pour la classe obligataire en 2012.

Le tableau suivant présente l’évolution de la composition du portefeuille financier du Groupe Coface (hors titres de participation) par grandes classes d’actifs sur la période 2011-2013 :

Portefeuille de

L’impact sur le résultat financier de la crise des dettes souveraines périphériques de la zone euro est resté limité : l’exposition aux obligations souveraines de ces pays est en effet demeurée faible et a été ramenée de 8,4 % de la juste valeur du portefeuille obligataire à fin 2011 à 6,1 % à fin 2013. Seule l’exposition sur la Grèce a eu un impact sur le résultat financier avec une moins-value réalisée de près de 10 millions d’euros sur l’année 2012 suite à la cession totale des positions détenues en avril de cette même année. L’incidence sur les comptes a pu cependant être réduite du fait des provisions significatives inscrites sur ces titres dès 2011.

En 2013, dans un contexte de taux historiquement très bas, le Groupe Coface a progressivement mis en œuvre une stratégie de diversification de son portefeuille de placements, consistant en une réallocation de ses investissements au sein du portefeuille obligataire et vers les actions cotées. Ces opérations se sont notamment traduites sur le portefeuille obligataire par une augmentation des investissements sur la classe d’actif crédit via une exposition plus pérenne à la dette d’entreprises domiciliées sur des marchés OCDE (Europe et Etats-Unis principalement) au détriment des expositions aux obligations souveraines. Ces investissements ont été réalisés dans le cadre d’une politique de risque strictement définie et une attention particulière a été portée sur la qualité des émetteurs, la sensibilité des émissions, la dispersion des positions des émetteurs et des zones géographiques dans les différents mandats de gestion octroyés aux gérants dédiés du Groupe Coface.

Le processus de réallocation a été progressif et prudent avec un poids des liquidités maintenu à un niveau élevé tout au long de l’année dans l’attente d’obtention recherchée de rendements plus attractifs (obligations souveraines, crédit) ou de confirmation de stabilisation de certaines situations (notamment sur les dettes souveraines des pays émergents). Au 31 décembre 2013, le poids de la classe obligataire est restée stable à 63,8 %, la classe monétaire est passée de 34,7 % à fin 2012 à 31,4 % à fin 2013 et le portefeuille actions cotées et non cotées a été porté à 4,7 %.

En outre, ce processus de réallocation s’est accompagné d’une réorganisation de la fonction gestion d’actifs. Afin d’optimiser la gestion, les processus, le suivi et le contrôle du portefeuille de placement du Groupe Coface, l’ensemble des tâches administratives a été externalisé vers une plateforme de gestion unique confiée à Amundi, chargée notamment des missions de conseil sur l’allocation stratégique et tactique des actifs, de reporting (économique, risques, Solvency II et comptable) et des fonctions de back-office et middle-office. Cette centralisation a été facilitée par la succursalisation de l’ensemble des sociétés européennes d’assurance du Groupe Coface situées sur le territoire de l’Union européenne (voir le paragraphe 5.1 « Histoire et évolution » du présent document de base).

Ce processus a conduit à liquider une part importante du portefeuille obligataire en avril 2013 (dans un contexte de taux particulièrement bas) et a entraîné une extériorisation de values d’un montant de 27,8 millions d’euros. A l’exception de cette extériorisation de plus-values en 2013 et de la moins-value sur cession de titres grecs en 2012, aucune extériorisation de plus ou moins-value significative n’est intervenue, les revenus du portefeuille de placements du Groupe Coface restant protégés par une stratégie visant à lui assurer un résultat financier récurrent (voir ci-dessous les paragraphes « Produits des placements nets de charges hors coûts de l’endettement »).

Evolution des taux de change

En raison du caractère international de ses activités, l’évolution des taux de change est susceptible d’affecter les résultats du Groupe Coface et, dans une moindre mesure compte tenu d’une politique active de couverture du risque de change (voir le paragraphe 4.4.4.2

« Gestion des risques financiers – Risque de change » du présent document de base), le résultat de son portefeuille de placement.

Dans un contexte de crise européenne, le taux de change Euro/USD s’est relativement bien tenu, malgré des fluctuations importantes sur la période 2011-2013 (au plus bas à 1,21 en 2012, pour se stabiliser à environ 1,37 à fin 2013 (Source : Banque Centrale Européenne et Reuters)). Dans une situation économique mondiale encore dégradée, un certain nombre de pays émergents, considérés comme fragilisés en raison d’une dépendance accrue de leurs économies vis-à-vis de capitaux étrangers et présentant un taux d’inflation élevé (en particulier le Brésil, l’Indonésie, l’Inde et la Turquie) ont vu leur taux de change baisser.

Le Groupe Coface est amené à distribuer des polices dans des devises différentes de celles des comptes des entités émettrices (primes perçues, sinistres réglés ou recouvrement de créances).

En conséquence, les entités du Groupe Coface enregistrent dans ce cas des mouvements de trésorerie ou des provisions indexés sur une autre devise que le reste de leur bilan.

Néanmoins, les filiales ou succursales dont les comptes sont établis en Euro et qui souscrivent en d’autres devises doivent respecter les principes de congruence (adossement entre actifs et passifs libellés dans une devise autre que celle de présentation des comptes).

Par ailleurs, certaines filiales étrangères opèrent en devises, principalement le Dollar américain, la Livre Sterling, le Dollar de Hong-Kong, le Yen, le Zloty polonais et le Real brésilien. La consolidation de leurs comptes en Euro conduit à enregistrer dans les capitaux propres du Groupe Coface des fluctuations liées au taux de change. Au 31 décembre 2013, les écarts de conversion se sont élevés à -34 millions d’euros (contre -4,5 millions d’euros en 2012). La variation des taux de change a eu un impact défavorable qui a représenté -2,1 points de croissance du chiffre d’affaires consolidé du Groupe Coface en 2013, contre +1,2 point en 2012.

Variations de périmètre

Au cours de la période 2011-2013, le Groupe Coface a connu de nombreuses variations de périmètre liées notamment à la mise en œuvre de son Plan Strong Commitment I et au recentrage de ses activités sur son cœur de métier, l’assurance-crédit.

Ce recentrage a notamment conduit le Groupe Coface à céder des sociétés de services ou d’affacturage non stratégiques ou à liquider certaines sociétés d’affacturage jugées non rentables.

Conformément à la norme IFRS 5, les produits et charges afférentes aux activités non poursuivies ont été présentés sur une ligne distincte du compte de résultat intitulée « Résultat des activités abandonnées » sur la période 2011-2013, de façon à faciliter la lecture et la comparaison des indicateurs financiers du périmètre stratégique du Groupe Coface. Ainsi,

l’ensemble des produits et charges présentés au titre de la période 2011-2013 n’inclut que ceux afférents aux activités poursuivies.

Compte tenu de l’impact significatif de l’évolution des taux de change et des variations de périmètre, la communication financière du Groupe Coface présente également l’évolution du chiffre d’affaires consolidé à taux de change et à périmètre constants. Les effets de périmètre cités au sein des sections 9.2 et 9.3 ne concernent que les entrées et sorties de périmètre non qualifiées d’IFRS 5, les activités abandonnées étant reclassées en bas du compte de résultat (voir la note n° 3 des comptes consolidés pour les exercices clos les 31 décembre 2011, 2012 et 2013).

Par ailleurs, pour présenter des chiffres à taux de change constants, la Société applique le taux de change de la période de référence (N-1) à la période considérée (N). En ce qui concerne les variations de périmètre, lorsqu’une société entre dans le périmètre ou sort du périmètre pour tout ou partie de la période considérée (N), son chiffre d’affaires et ses résultats pour la fraction correspondante de la période de référence (N-1) sont ajoutés (en cas d’entrée de périmètre) ou soustraits (en cas de sortie de périmètre) des données N-1 servant de base de comparaison. En revanche, l’impact de l’entrée ou de la sortie d’une entité pendant la période de référence (N-1) n’est pas neutralisé.

B - Principaux indicateurs financiers suivis par le Groupe Coface Chiffre d’affaires

Composition du chiffre d’affaires consolidé du Groupe Coface par activité

Le chiffre d’affaires des produits d’assurance-crédit et services liés du Groupe Coface (représentant 88 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe Coface en 2013, 87 % en 2012 et 86 % en 2011), tel que présenté au paragraphe 6 du présent document de base, regroupe les primes des polices d’assurance-crédit et des polices « Single Risk » (« Primes acquises nettes d’annulation »), les revenus des services liés (« Accessoires de primes » et « Autres prestations et services liés »), et les revenus des services de gestion des garanties publiques d’assurance-crédit export réalisés pour le compte de l’Etat français et de l’Etat brésilien (« Rémunération des procédures publiques » qui fait l’objet d’une information spécifique en note n° 24 aux comptes consolidés du Groupe Coface).

Il permet de présenter le chiffre d’affaires de cette activité cœur et de distinguer l’activité de cautionnement qui, sur un plan opérationnel, représente une nature de risque différente (en termes de sous-jacent et de durée du risque) même si cette activité est rémunérée par une prime, au même titre que l’activité d’assurance-crédit et répond à ce titre aux définitions des contrats d’assurance données par la norme IFRS 4.

Le chiffre d’affaires des services complémentaires à l’activité d’assurance-crédit comprend : - le chiffre d’affaires des activités d’affacturage, composé principalement de commissions

d’affacturage et de commissions de financement nettes (« Produits net des activités bancaires ») ;

- le chiffre d’affaires des activités de cautionnement du Groupe Coface ; et

- le chiffre d’affaires des autres services, qui regroupe l’ensemble des revenus perçus par le Groupe Coface au titre de la vente de services d’accès à l’information sur la solvabilité des entreprises et l’information marketing (« Information et autres services »), et la vente de services de recouvrement de créances (« Gestion de créances »), auprès des clients dépourvus d’assurance-crédit.

Composition du chiffre d’affaires consolidé du Groupe Coface par type de revenus

Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe Coface, présenté dans ses états financiers par type de revenus, conformément au référentiel IFRS, se compose :

- de primes, correspondant aux sommes payées par les assurés du Groupe Coface en contrepartie de l’engagement du Groupe Coface de couvrir les risques prévus à leur police d’assurance : assurance-crédit (court terme), « Single Risk » (moyen terme) et cautionnement (moyen terme) qui, en terme d’offre, n’est pas un produit

- de primes, correspondant aux sommes payées par les assurés du Groupe Coface en contrepartie de l’engagement du Groupe Coface de couvrir les risques prévus à leur police d’assurance : assurance-crédit (court terme), « Single Risk » (moyen terme) et cautionnement (moyen terme) qui, en terme d’offre, n’est pas un produit

Dans le document COFACE SA DOCUMENT DE BASE (Page 145-159)