• Aucun résultat trouvé

Les premières versions du « corrigé » : tentatives de condensation des discours portés par les agents de la DRAAF et de l’UMR TETIS

of seeing face à un terrain qui « s’échappe »

7.1.3.1. Les premières versions du « corrigé » : tentatives de condensation des discours portés par les agents de la DRAAF et de l’UMR TETIS

L’idée de proposer un « corrigé » au module de formation avait déjà été débattue avant l’organisa- tion de la session de formation et il avait été décidé de ne pas en construire afin de ne pas « orienter » les réponses des destinataires du module de formation. Cette question est de nouveau débattue à la suite des deux premiers jours de la session de formation qui ont eu lieu en mars, lors d’une réunion, le 10 avril 2015, entre les agents de la DRAAF, AF1 et AF2, et les agents de TETIS, TET et AMS. Au début de cette réunion, AF1 et AF2 rendent compte de la réunion du 3 avril qu’ils ont eu avec les agents de la DREAL, AT1 et AT2, et certains des intervenants pressentis pour la troisième journée de la session de formation qui a eu lieu le 30 avril 2015. Cette réunion entre les agents de la DRAAF et ceux de la DREAL a eu pour objectif de présenter aux agents de la DRAAF les différentes interven- tions qui doivent avoir lieu lors de la matinée du troisième jour de la session de formation, et a été l’occasion pour AT1, AT2, AF1 et AF2 de faire part de leurs retours et de leurs ressentis vis-à-vis des deux premiers jours de la formation.

Durant la réunion du 10 avril 2015, AF1, AF2, mais aussi TET et AMS se projettent dans les « suites » qu’ils envisagent de construire à cette session de formation, et notamment dans l’organisa- tion d’une seconde session de formation. Pour ce faire, ils font part des éléments qu’ils considèrent

sentis et sur les échanges qu’ils ont eu avec les participants à la session de formation. Pour motiver leurs positions et leurs propositions, AF1, AF2, TET et AMS vont tout au long de la réunion du 10 avril ventriloquer et mettre en scène les situations et les échanges qu’ils ont vécus ou observés durant les deux premiers jours de la session de formation. C’est à l’occasion de la ventriloquie d’un de ces échanges que commence à être discutée l’idée de construire un « corrigé » au module de formation (extrait 7.21).

AF1 16 :Sur les autres sujets, qu’ils me semblent-, qu’ils avaient évoqué. Il y a eu un échange

(.) l’après-midi du premier jour, en fin d’après-midi, c’est sur l’attente d’une méthodo. (.) Ils étaient-. Il y en a qui étaient demandeurs (.) acharnés de méthodo. Et leur réponse qu’on leur avait faite par la bouche d’AF2, mais*** c’était-. Je le pensais aussi. C’est voir à minima peut-être (.) les questions abordées, enfin je sais pas si c’est une check-list ou un ordre. En tout cas une synthèse, heu, parce que (.) les questions abordées (.) et ce qui se voulaient être les questions abordées, c’est tous les exposés qu’on a fait le matin. À partir de là, ils devaient en tirer les questions à aborder. C’était peut-être pas utilisable, exploitable en l’état. Il faut peut-être qu’on se fende d’un minimum de réflexion entre nous, (.) de deux pages, (.) sans être une méthodo, mais en tout cas les points qu’ils doivent examiner lorsqu’ils construisent leur couche heu***, la couche (.) agricole.

AF2 20 :Oui, mais, il faut pas, il faut pas que ça soit du littéraire, c’est-à-dire que moi je crois

que ces gens-là, ils ont l’habitude du canevas, tu vois, où on coche : "ça, c’est fait. Ça, c’est fait. Ça, c’est fait". Donc, il faut pas, (.) il faut pas redévelopper. Il faut pas-. Parce que (.) les questions, on, on les a listées déjà. On (a déjà) développé tout ça. Ce qu’il faut (.) c’est voilà, questions à se poser/

Extrait de retranscription 7.21 – Réunion du 10/04/2015 Proposition de construire une « méthodologie »

AF1, lors de la réunion du 10 avril 2015, fait part de la demande des participants à la session de for- mation à disposer d’éléments de méthode afin de travailler sur le « cas pratique » proposé l’après-midi du premier jour de la session de formation (AF1 16, extrait 7.21). Il est à noter que cette proposition de construire des éléments de méthode n’est pas présentée comme issue de l’observation du déroule- ment du « cas pratique », mais comme émanant d’une demande directe des participants à la session de la formation présentés comme des « demandeurs acharnés de méthodologie ». Il s’agit ainsi d’éviter de remettre en question le contenu et la forme des exposés de la matinée du premier jour de formation, en présentant ces éléments de méthodologie comme un « complément » (« un minimum de réflexion

de deux pages », AF1 16, extrait 7.21) à concevoir afin de répondre à une demande. En effet, AF1 in-

dique que ces éléments de méthodologie sont déjà présentés au travers des exposés de la matinée de la première journée de la session (« ce qui se voulaient être les questions abordées c’est tous les exposés qu’on

affirmation est soutenue par AF2 (AF2 20, extrait 7.21) qui insiste sur le fait que, selon lui, tous les éléments qui seraient nécessaires pour analyser les « enjeux agricoles » d’un cas pratique ont déjà été « développés ». Si les agents de la DRAAF ne souhaitent pas remettre en cause les éléments présentés durant le cours, ils proposent néanmoins d’en faire une « synthèse » (AF1 16), d’en « extraire » des élé- ments méthodologiques, des « questions à aborder » (AF1 16), afin de rendre les discours présentés lors des interventions du matin de la première journée de formation « utilisables » par les destinataires du module de formation puisque présentés sous une forme avec laquelle ils auraient plus l’habitude de travailler, moins « littéraire » et plus proche du « canevas » (AF2 20, extrait 7.21). Ainsi, les agents de la DRAAF, voyant que le discours, le récit qu’ils proposent ne semble pas être suffisamment pres- criptif auprès des destinataires du module de formation, proposent alors de condenser ce récit en liste (Boudès & Browning, 2005) afin de guider les destinataires dans leurs façons de penser et de voir l’agriculture.

TET 6 : Après, on peut le prendre dans l’autre sens. (.) En se disant : "qu’est-ce que vous

aimeriez qu’ils aient retenu de la journée?". Est-ce que, si à la fin de la journée, heu*** on peut constater que désormais dans leur activité courante, quotidienne, que ce soit en termes d’accompagnement ou de contrôle, (.) heu*** si on fait le constat que désormais ils utilisent la couche heu potentiel agronomique, (.) qu’ils utilisent peut-être l’artificialisation, (.) qu’ils utilisent le RPG. Est-ce que ça c’est déjà un gros pas en avant? Moi, j’ai l’impression. Donc est- ce que ça peut être simplement de se dire : "bin voilà, on aimerait que ça soit quelque chose de très, très complet. Avançons pas par pas et essayons de voir comment leur proposer une

démarche qui va leur permettre d’utiliser la couche des sols, la couche du RPGa, la couche

de l’artificialisation, et proposons-leur une façon d’articuler ces trois couches et d’en extraire une information sur la notion d’enjeu agricole". Ça peut être déjà une première étape.

a. Registre Parcellaire Graphique est un ensemble de fichier qui géolocalise les parcelles déclarées par les agriculteurs, pour une année donnée, afin que ces derniers puissent bénéficier d’aides de l’Union Européenne, via la Politique Agricole Commune (PAC). Ces fichier renseignent le type de culture de la parcelle (vigne, blé tendre, etc.), la forme juridique de l’exploitation à laquelle ces parcelles sont rattachées (GAEC, SARL, Ex- ploitation individuelle, etc.) et la tranche d’âge de l’exploitant lorsque l’exploitation à le statut d’exploitation individuelle.

Extrait de retranscription 7.22 – Réunion du 10/04/2015

Reformulation de la proposition d’élaborer des éléments méthodologiques par TET

Suite à la proposition d’AF1 et AF2 de condenser le discours exposé lors de la session de forma- tion (extrait 7.21), TET met en scène un protocole pour construire ces éléments de méthodologie (extrait 7.22). TET s’inscrit, ici, dans un cadre de pensée relevant de « l’ingénierie pédagogique », no- tamment par l’accent qui est mis sur « les connaissances que les destinataires sont supposés retenir à la fin du module de formation » (TET 6). Au travers de l’extrait 7.22, nous observons que tandis qu’AF1

l’accent sur l’usage d’un certain nombre de données identifiées (les Classes de Potentiel Agronomique des Sols, les taches artificialisées et les données déclaratives issues de la PAC). Ainsi, s’observe une di- vergence entre des agents de la DRAAF souhaitant transmettre un discours et prescrire des façons de penser et de voir l’agriculture dans le cadre des processus d’aménagement et des ingénieurs de l’UMR TETIS, s’inscrivant dans une pensée fonctionnaliste, qui tentent de contraindre et de condenser ce discours en mettant en avant les données et des prescriptions d’usage de ces données. Si les préoccu- pations et les motivations des agents de la DRAAF et de l’UMR TETIS sont relativement alignées, ils diffèrent dans la représentation qu’ils se font de l’atteinte de leurs objectifs. Au travers de l’extrait 7.21, AF1 et AF2 considèrent qu’il faudrait que les destinataires du module de formation comprennent les raisonnements et les préoccupations des agents de la DRAAF afin analyser des cas particuliers, au travers de la mobilisation d’un certain nombre de données. À l’inverse, les agents de l’UMR TETIS estiment que les destinataires du module de formation doivent en premier lieu avoir des explications sur comment ces données ont été construites, sur leurs « limites », et sur ce qu’elles sont censées représenter afin qu’ils puissent les inscrire dans leurs pratiques professionnelles quotidiennes. Cette divergence dans les modes d’expression entre des agents de la DRAAF qui s’inscrivent dans un mode narratif qu’ils considèrent néanmoins comme devant être condensé pour agir sur les destinataires du module (Boudès & Browning, 2005) et des agents de l’UMR TETIS qui mettent en avant un mode paradigmatique (Boudès & Browning, 2005) comme seul mode d’expression valable va amener à des tensions par la suite durant l’élaboration du « corrigé ».

TET 11 :À un moment donné, la crainte, je pense que*** la crainte par rapport à la métho-

dologie ça a été de trop limiter les choses. (.) D’être trop restrictifs. Mais, on a besoin de leur donner ce premier pas. Donc, en leur disant : "voilà, pensez à tous ces éléments-là, et ça vous permettra de détourer, d’identifier les zones à enjeux sur votre territoire".

Extrait de retranscription 7.23 – Réunion du 10/04/2015 Proposition de construire une « méthodologie »

Suite à la mise en scène de la démarche d’analyse proposée par TET (TET 6, extrait 7.22), AF1 donne son accord en inscrivant cette proposition dans les échanges qui ont eu lieu lors des précé- dentes réunions. AF1 rappelle qu’il avait été convenu entre les agents de la DRAAF, de la DREAL et de l’UMR TETIS d’analyser à la suite de la première session de formation les démarches d’analyse qui auront été proposées par les participants à cette session afin d’en extraire des éléments de méthodes généralisables. AMS indique alors qu’il avait aussi été convenu de ne pas proposer de « corrigé » lors de la session de formation. TET répond à AMS en indiquant qu’il avait certes été convenu de ne pas

tif et que les destinataires du module de formation soient tentés de s’inscrire dans une vision trop réductrice des éléments à analyser (TET 11, extrait 7.23). Cependant, selon TET, à la suite des deux premiers jours de la session de formation la situation, telle qu’il la perçoit, imposerait de construire ce « corrigé » (« on a besoin de leur donner ce premier pas », TET 11, extrait 7.23). Il est intéressant de noter que si TET rappelle les craintes exprimées lors des réunions précédentes par les membres du collectif de voir les destinataires s’inscrire dans une vision trop « tranchée », TET maintient son inscription dans une vision « instrumentale » des objectifs que devraient atteindre le module de for- mation, à savoir faire en sorte que les destinataires du module puissent « identifier et détourer des zones » sur un territoire donné (TET 11, extrait 7.23). Cette vision « instrumentale » exprimée par TET est reprise par AF2 (AF2 25, extrait 7.24) qui met en scène une proposition exprimée par TET lors de la réunion du 20 mars 2015 qui a réuni les agents de la DRAAF et de l’UMR TETIS. Lors de cette réunion, TET avait proposé d’attribuer une note à chacun des éléments identifiés comme par- ticipant des « enjeux agricoles ». Cette démarche devait permettre d’identifier et localiser deux types d’espaces : les espaces où il y aurait une compétition entre les « enjeux agricoles » et les « enjeux de l’aménagement » (« où il y a à craindre des friction », AF2 25, extrait 7.24) et les espaces où, du fait de leur « importance » vis-à-vis des « enjeux agricoles », il faudrait que les destinataires soient attentifs à ses évolutions futures (là, où il y aura une vigilance à apporter sur l’enjeu agricole », AF2 25, extrait 7.24).

AF2 25 :Avec la nécessité d’aborder tous les sujets. [...] Ce dont j’ai toujours peur, c’est que

dans la liste (.) si la première ligne, ça te renvoie pas à la seconde, parce que ce que tu dis : "il y a pas d’enjeu agronomique, alors on va pas s’emmerder". Alors, voilà. Il faut surtout les, les, (.) les contraindre, (.) alors il faut voir la forme qu’on peut donner, mais c’est peut- être effectivement une pondération comme tu avais fait au tableau d’ailleurs, où tu disais : "mettez, mettez, heu*** pour chacun de vos territoires, effectivement, heu, heu***, tel et tel aspect vous leur donnez une note de 1 à 4, et puis heu*** ensuite vous verrez bien ensuite quels sont les points forts, points faibles de votre territoire, là où il faut effectivement, où il y a à craindre des frictions, et, et là où effectivement, il y aura une vigilance à apporter sur, sur l’enjeu agricole". Je crois qu’il faut leur donner cette forme-là, mais que le jugement ne se fasse qu’une fois qu’on a rempli toutes les cases, et surtout que ça ne soit pas quelque chose qui dès l’entrée te fais évacuer toute heu/

Extrait de retranscription 7.24 – Réunion du 10/04/2015

Construire un « corrigé » dont la forme contraint les destinataires à prendre en compte tous les éléments identifiés comme participant des « enjeux agricoles »

Au travers de son intervention (AF2 25, extrait 7.24), AF2 développe aussi les craintes exprimées par TET « d’être trop restrictifs » (TET 11, extrait 7.23). AF2 considère que si les destinataires ne sont pas

participants des « enjeux agricoles » afin de rendre un jugement, ils fonderaient leur représentation des « enjeux agricoles » uniquement sur les données censées représenter la qualité des sols.

Ainsi, à l’issue de la réunion du 20 avril 2015, les agents de la DRAAF et de l’UMR TETIS décident de construire un « corrigé » du module de formation qui proposerait une démarche et des éléments de méthodes afin de « résoudre » le cas pratique de l’après-midi de la première journée de la session de formation. Selon ces mêmes agents, la méthode qu’ils se proposent de construire a vocation à être ensuite généralisable à l’ensemble des « cas » que les destinataires du module de formation seront amenés à traiter dans le cadre de leurs pratiques professionnelles. Si à la fin de la réunion du 20 avril, AF1, AF2, TET et AMS n’ont pas rédigé ces éléments de méthode, ils ont néanmoins établi un en- semble de prescriptions pour la construction de ces derniers. En effet, AF2 (AF2 20, extrait 7.21 et AF2 25, extrait 7.24) et TET (TET 6, extrait 7.22 et TET 11, extrait 7.23) insistent sur la construction d’un « corrigé » qui ne soit pas « du littéraire » (AF2 20), qui s’inscrive dans un mode paradigma- tique (Boudès & Browning, 2005) en mettant en avant une approche du corrigé par les données et leurs usages. Si ce « corrigé » doit permettre de construire une méthode générique à partir de l’étude d’un « cas pratique », c’est-à-dire qu’il suppose une instrumentalisation primaire (Feenberg, 2004), au cours de laquelle il est détaché du contexte et où la complexité de ce dernier est réduit en différentes fonctions sur lesquelles il serait possible d’agir (Bénéjean, 2013), les membres du collectif présents lors de la réunion du 20 avril font part de leur préoccupation à voir l’ensemble des éléments identifiés comme pertinents pour l’analyse des « enjeux agricoles » inscrits dans le « corrigé ». Il s’agit pour ces agents d’éviter que les destinataires du module de formation ne prennent en compte que les données représentant la « qualité des sols » dans leurs analyses .

Suite à la réunion du 20 avril 2015, les agents de l’UMR TETIS vont construire un document inti- tulé « Questionnement méthodologique en vue de l’intégration de l’analyse agricole dans les projets d’amé-

nagement »qu’ils envoient aux agents de la DRAAF, en vue de la troisième journée de la session de

formation, dans la matinée du 29 avril, soit la veille de cette journée de formation. Le même jour, en début d’après-midi, AF2 répond à AMS et TET en leur transmettant la version du « corrigé » que les agents de la DRAAF ont construit, intitulé « Le Diagnostic Agricole : les questions à traiter », sous forme de tableau à deux colonnes (« Approche économique (court et moyen terme) » « Approche patrimoniale

(long terme) ») et ainsi que la version du « corrigé » proposée par les agents de l’UMR TETIS anno-

tée par AF2, dont nous présentons un extrait annoté au travers de la Trace 7.12. Dans son mail, AF2 considère que la proposition des agents de l’UMR TETIS complète celle que les agents de la DRAAF ont construit et propose à AMS de distribuer ces deux documents le lendemain durant la troisième

Intérêt agricole :

L’intérêt du maintien de la vocation agricole se regarde à la fois à long terme et à court terme. À long terme, il faut regarder les CPAS en les modulants avec la présence d’irrigation :

• CPAS 1-2 : sols de très bonne qualité intrinsèquement indépendamment de l’irrigation • CPAS 3-4(+irrigation) : sol moyen intrinsèquement mais présence d’irrigation faisant qu’à

moyen terme ce sont des sols très intéressants car filtrant et aérés, facilitant l’agriculture. • CPAS 3-4 : sol moyen intrinsèquement

• CPAS 5-6 (+irrigation) : solaux potentialitéspeu intéressantintrinsèquementplus limitéesmais

présence d’irrigation faisant qu’à moyen terme ce sont des sols intéressant car filtrant et aérés, facilitantcertains types d’l’agriculture.

• CPAS 5-6 : solaux potentialités plus limitéespeu intéressant intrinsèquement, mais qui peut

s’avérer localement adapté à certaines productions particulières ( cf vignes sur coteaux)

• CPAS 7 : sol salinpas d’intérêt pour l’agricultureprésentant des contraintes très importantes

pour une valorisation agricole

Trace 7.12 – Extrait de document | 29/04/2015 | Rédigé par AMS et annoté par AF2

Extrait du « corrigé » envoyé par les agents de l’UMR TETIS aux agents de la DRAAF et annoté par AF2 (ajout en bleu et suppression en rouge)

Les corrections proposées par AF2 portent sur l’interprétation proposée par les agents de l’UMR TETIS des différentes classes de potentialité agronomique associées ou non à la présence d’irrigation (Trace 7.12). En effet, dans leurs interprétations du « corrigé » et des échanges qu’ils ont eus avec les agents de la DRAAF, TET et AMS proposent d’identifier les espaces qui présenteraient un « intérêt

agricole »et ceux qui seraient « sensibles » à l’urbanisation, qui seraient, du fait d’un ensemble de

critères déterminés par TET et AMS, plus facilement susceptibles d’être urbanisés. « L’intérêt agricole » est défini au sein de ce document comme une combinaison « d’intérêts » à « long terme et à court

terme ». Ainsi, les corrections d’AF2 portent sur la partie où TET et AMS exposent leur proposition

d’éléments de méthode pour identifier les intérêts à long terme. Ces éléments de méthode reposent sur un classement des différentes classes de potentiels agronomiques des sols (CPAS), associées ou non à la présence d’irrigation. Pour chacun des éléments de ce classement, les agents de l’UMR TETIS en proposent une interprétation supposée générique pour tout le territoire du Languedoc-Roussillon.

Les corrections d’AF2 portent justement sur la formulation des interprétations proposées par TET et AMS des différentes classes de sols, et plus particulièrement sur la formulation des trois derniers éléments de ce classement. Les formulations proposées par les agents de TETIS mettent en avant le

Documents relatifs