tactique-stratégique. La première intervention fait suite aux échanges qui eurent lieu entre les intervenants lors du thème précédent. En réponse aux propositions soumises par son interlocuteur, on se souviendra que le responsable du projet ramène celui-ci à ses fonctions essentielles. Les dispositifs de coordination qu’il met de l’avant (“la division du travail” et “la connaissance comme outil d’aide à la décision”) situe les termes de l’échange dans la vision du bien commun proprement industrielle. Cette intervention marquait les premiers ajustements sur les fonctions du spécialiste en écologie végétale.
La deuxième intervention fait suite à la présentation des résultats d’un sondage mené auprès des agents techniques responsables de l’application de la gestion différenciée sur le terrain. On avait demandé à ces derniers de donner une appréciation de la qualité visuelle obtenue pour chacun des sites suite à la première année d’expérimentation en 1997. Une échelle de satisfaction allant de
“très satisfaisant” à “peu satisfaisant“ (échelle de 1 à 4) avaient été développée. Pour le responsable du projet, ce sondage est trop sommaire et trop subjectif pour déterminer lesquels des sites devront faire l’objet d’introduction d’espèces. La volonté qu’il exprime de développer des indicateurs topographiques plus précis s’inscrit dans la rationalité manageriale de la cité industrielle: “Les évaluations devraient être faites selon des critères plus précis (...). Moi je vois ça assez objectif” (2e discussion de groupe). Ces indicateurs peuvent prendre diverses formes. Il peut s’agir de “la présence de floraisons pendant un certain nombre de semaines”, de “la couverture de cette floraison”, du “pourcentage de cette couverture”, de la “diversité visuelle” et de “l’ordonnancement visuel” (ibid.). On reconnaîtra en chaque indicateur un dispositif composite63 relevant de deux principes supérieurs communs: industriel et écologique.
Dans la troisième intervention, le spécialiste en écologie végétale exprime sa réticence à développer de tels indicateurs. Depuis un principe écologique, où les interventions de
63Un dispositif composite, rappelons-le, est un arrangement d’êtres et de choses appartenant à des mondes différents, sans que le travail de justification et de remontée en généralité envers ces êtres et ces choses n’ait été mené à terme. Le dispositif composite est à ce titre un arrangement fragile, car un des acteurs peut toujours le dénoncer en prenant appui sur l’un ou l’autre des principes d’organisation sociale qui le compose. C’est précisément ce qui survient dans l’intervention suivante.
naturalisation s’appuient sur l’observation attentive de chacun des milieux, il invalide la rigidité industrielle des indicateurs demandés. Il affirme que les interventions d’entretien s’appliquent à
“du matériel vivant” et qu’il faut en conséquence s’adapter aux caractéristiques inhérentes de ce matériel: “Il ne faut jamais oublier ça. C’est quelque chose que je remarque beaucoup. C’est qu’on travaille avec du matériel vivant puis il faut s’ajuster” (ibid.). Ce retour à une façon strictement écologique d’appréhender les interventions fait à nouveau réagir le responsable du projet. Dans la quatrième intervention, il se demande si son collègue est autant confronté que lui à des questions concrètes dans sa pratique: “Cette discussion-là me fait amener une remarque. Je ne sais pas jusqu’à quel point tu es confronté à des questions comme ça, à des questions qui orientent l’opération” (ibid). S’appuyant sur le principe industriel de “la division des tâches”, il invite son interlocuteur à se concentrer sur le travail d’inventaire qu’il vient de lui proposer et à lui laisser le soin de définir les orientations générales. L’opération de dénonciation précédemment articulée par son collègue l’incite à justifier ce qu’il attend de lui en référant à des principes de légitimité encore plus élevés. Les justifications qu’il développe correspond à un mouvement de montée en généralité. D’une principe de légitimité industriel, nous passons à principe de légitimité de l’inspiré (“l’exploration de territoires inconnus”)). Paraphrasant un extrait d’entretien de Robert Lalonde entendu à la radio, il dira qu’“on fait souvent l’erreur de penser qu’on vit dans un monde fini (...). Quand on embarque dans des choses comme ça, c’est d’accepter de rentrer dans un monde infini, qu’on ne contrôle pas tout” (ibid.). Le message du responsable consiste en d’autres mots à dire que les fonctions du spécialiste en écologie végétale sont justes et légitimes car elles amènent à explorer des territoires étrangers, à connaître “des phénomènes qu’on ne connaît pas”, à “entrer dans un monde infini” (ibid.).
Cette montée en généralité est récupérée de façon stratégique par le spécialiste en écologie végétale lors de la cinquième intervention. Il avance que la demande formulée par son vis-à-vis revient en fin de compte à porter attention aux “processus écologiques” (dispositif de coordination écologique), lesquels ne peuvent être appréhendés que par une observation à long terme: “À ce moment-là, on entre dans l’écologie. On embarque dans l’écologie des espèces.
C’est quoi la longévité de certains plants, de certaines vivaces” (ibid.). Il ajoute que lui et son collègue se rejoignent finalement sur une façon commune d’aborder les choses: “Ce que tu dis dans le fond, c’est le long terme. Si on regarde aujourd’hui le type de végétation, ça peut changer
et ça, il faut le comprendre” (ibid.). Dans la sixième intervention, le responsable du projet précise que le développement des indicateurs qu’il envisageait n’allait “peut-être pas aussi loin” que la pensée exprimée par son interlocuteur. Dans la septième intervention, le spécialiste en écologie végétale exprime à nouveau des réticences à consacrer ses énergies au développement de tels indicateurs. Il avait déjà invalidé leur caractère rigide en prenant appui sur un principe de légitimité écologique: “On travail avec du matériel vivant. Il faut s’ajuster”. La réplique avait été aussitôt reformulée dans les termes d’une cité inspirée: le développement des indicateurs s’avérait juste et légitime parce qu’ils permettaient d’”entrer dans un monde infini”. Pour convaincre le responsable du projet d’élargir ses fonctions, le spécialiste doit maintenant référer à des arguments encore plus généraux, des arguments susceptibles de remporter l’adhésion d’autrui. Sa remontée en généralité s’actualise dans le principe de légitimité civique. Il signale que la gestion différenciée comporte plusieurs aspects qu’il faut envisager simultanément: “Faut voir l’ensemble, tout ce que ça implique. L’économie, l’écologie. Y’a aussi la question de l’aspect visuel, tout ça” (ibid.). Il donne l’exemple du “travail de vulgarisation” (dispositif de coordination civique) qu’il a eu l’occasion d’effectuer au moment de mener ses inventaires. En expliquant à la population à quoi ressembleront les sites de gestion différenciée en laissant pousser la végétation, dit-il, on contribue à faire accepter l’idée. En cela, il affirme que la dimension sociale de la gestion différenciée est tout aussi importante que la poursuite des inventaires proprement dit. Le spécialiste fait valoir que son implication dans l’ensemble du projet converge avec l’acceptation sociale de la gestion différenciée.
Dans la dernière intervention, le responsable du projet ramène une fois de plus son collègue à ses fonctions de base. Tout en s’appuyant sur le principe industriel de “la division des tâches”, son intervention manifeste en même temps une ouverture envers “le processus de vulgarisation”
soulevée par celui-ci: “Fait que finalement c’est ça. Si on revient à la mission, c’est de connaître le milieu, puis le faire connaître aussi, dans un milieu urbain où plein de monde qui vit autour de ça. Faire connaître c’est aussi important que de connaître” (ibid.).
Scène 2. La deuxième scène s’inscrit dans les opérations de rapprochement explicitées par les régimes d’action en justice et tactique-stratégique. Une nouvelle dynamique d’ajustement entre les acteurs s’observe à la lumière d’un changement d’attitude chez le spécialiste en écologie
végétale. Au lieu de revendiquer de plus larges responsabilités, celui-ci tente en effet de démontrer en quoi son action est finalement complémentaire à celle de son interlocuteur. Ce changement prend forme en trois interventions. La première tourne autour d’une liste qu’il a développée. Cette liste propose des espèces de végétaux qui seraient appropriés à introduire dans les sites de gestion différenciée. Pour faire valoir la complémentarité de cette initiative, il précise que cette liste a été confectionnée à titre purement suggestif: “Ça n’engage à rien” (ibid.).
Voulant éliminer l’impression qu’il prescrit quoi que ce soit, il rappelle en premier lieu ce qu’on attend de lui. Il reprend à son compte l’argument industriel de “la division du travail” évoqué par son interlocuteur: “C’est sûr que mon premier objectif, c’est un peu ce que tu disais, c’est-à-dire la connaissance, de comprendre qu’est-ce qu’on a, c’est clair” (ibid.). Ayant rassuré son collègue sur son dévouement, il souligne en deuxième lieu qu’une telle liste servira en fin de compte d’outil de référence (dispositif industriel d’aide à la décision). Les agents techniques pourront s’y référer pour décider des espèces à sélectionner (épreuve de sélection relevant du principe industriel): “On peut juste se servir de la liste, voir qu’est-ce qu’on pourrait faire avec ces sites-là” (ibid.)64.
La deuxième intervention confirme l’attitude stratégique empruntée par le spécialiste en écologie végétale. Avant de formuler une proposition sur l’enrichissement des sols, il résume d’abord le travail qu’il doit compléter d’ici la fin de son mandat. Prenant appui sur le principe industriel de
“la division des tâches”, il démontre qu’il comprend bien ce qu’on attend de lui. Après avoir terminé l’échantillonnage des sites, dit-il, il s’agira d’analyser l’information et de “faire des relations entre les sols et les types de végétation” (ibid.). Sur la base des inventaires qu’il a déjà fait, il explique ensuite que des sols plus riches facilitent habituellement l’introduction des espèces. D’un énoncé à l’autre, il demande s’il y aurait possibilité d’en augmenter la teneur: “Plus on va avoir des sols riches, plus on va avoir une diversité d’espèces” (ibid.). Sa justification opère un rapprochement entre un principe d’efficacité industriel et une logique de biodiversité écologique.
64On constate que le responsable du projet est en général assez réceptif à cette liste. Comme nous le verrons en détail plus loin, il précise que les espèces citées devront cependant répondre à trois critères bien précis: être facilement introduisible, se propager seule et exiger un minimum d’entretien.
Dans la troisième intervention, le responsable du projet conteste le rapprochement industriel/écologique formulé par son collègue. Il ne s’agit pas d’adapter les sols à la pratique de la naturalisation, dit-il, mais plutôt l’inverse, d’adapter la pratique de la naturalisation à la composition déjà existante des sols: “On a pas à adapter la nature à nous. Faudra prendre les sols pauvres puis trouver les bonnes espèces” (ibid.). Son intervention s’appuie sur deux dispositifs de coordination: 1) “une épreuve de sélection” (où seul les êtres et les choses les mieux adaptés participent à la bonne marche du système de pensée et d’action industriel);; 2) “une catégorie de végétaux” (dispositif industriel65/écologique). Irrité par cette autre “direction” qu’il estime être prescrite par son interlocuteur, le responsable du projet ramène celui-ci à son mandat, qu’il prend soin de résumer en quelques mots (principe industriel de “la division des tâches”):
“Or toi au cours de l’été, tu penses faire les relevés pour identifier les types de sol puis les types d’association d’espèces, celles qui devraient venir fonctionner là-dedans. C’est bien ça? À partir de là, tu pourrais sélectionner des choses qu’on pourrait produire et en suggérer” (ibid.). Dans la dernière intervention, le spécialiste en écologie végétale démontre qu’il accepte implicitement les tâches qui lui sont confiées. Son propos, qui prolonge celui de son interlocuteur, vient le confirmer tout à la fois: “Il y a des zones où je peux dire, ça ne sert à rien d’intervenir. Il y a une quantité d’espèces intéressantes. Ça vaut pas la peine d’investir” (ibid.). Le dispositif de coordination sur lequel s’appui son intervention est “une épreuve de sélection”. L’idée d’investir des ressources limitées sur les sites qui en ont le plus de besoin renvoie à un principe de gestion rationnelle propre au principe de légitimité industriel.
La construction de l’accord
Le suivi des échanges entre les acteurs témoigne de deux mouvements antagonistes: 1) l’effort que déploie le spécialiste en écologie végétale pour se faire entendre sur toutes les facettes relatives à la définition d’un protocole de gestion différenciée et 2) le soin que met le responsable du projet à canaliser l’implication de son collègue aux tâches d’inventaire qu’il lui propose. Nous connaissons l’origine du différend entre les deux acteurs. Il tient à la façon dont chacun perçoit le rôle à être assumé par le spécialiste. Fort de son statut de docteur en écologie végétale, le
65Dans la mesure où le responsable du projet appréhende les bonnes espèces en terme de rendement et d’efficacité. Elles doivent coloniser rapidement le milieu, pouvoir s’adapter au sol existant, être résistante, fleurir rapidement après la coupe, etc.
spécialiste se conçoit d’entrée de jeu comme un “scientifique”. Pour lui, son rôle ne se limite pas à donner des avis sur l’une ou l’autre des facettes de la gestion différenciée. Il consiste à être présent à toutes les étapes du projet, qu’il appréhende à plusieurs égards comme une vaste démarche d’enquête et d’observation empirique. L’inventaire de la végétation de chacun des sites et l’étude de la composition de leur sol s’imposent à cet égard comme des étapes préliminaires dans une suite d’action à réaliser. Ce qui intéresse à proprement parler le spécialiste est de comprendre la dynamique d’évolution de chacun de ces milieux. Du moment où l’on arrête les fauches jusqu’au moment où ils atteignent leur maturité, il veut mettre en lumière les changements de végétation qui se sont opérés dans chacun des sites: “Mon objectif, dit-il, c’est vraiment de comprendre les changements de végétaux à partir du temps zéro sur quelques années” (entretien acteur B). Au terme de la démarche de suivi et d’analyse sur le terrain, il envisage de communiquer les résultats de ses observations: “Mon but ultime, c’est d’en faire un article” (ibid.). Une intention qu’il réitère ailleurs: “Il va rester la diffusion aux citoyens avec la présentation d’explications un peu plus détaillées. Ça reste le projet d’un article scientifique”
(ibid.). Dans l’esprit du spécialiste, le “scientifique” est également une personne qui a pour mission de contribuer au mieux-être de ses contemporains. En entretien, il formule le souhait que son implication au sein du projet puisse accroître l’acceptation sociale de la naturalisation: “Un bon scientifique, c’est quelqu’un qui va s’impliquer au niveau de la société. Mes recherches peuvent être les plus brillantes possible, mais si ça pas de retombées sur mes voisins, qui suis-je?
Quand on fait de la recherche fondamentale, on essaie de trouver des choses qui vont être utilisées éventuellement” (ibid.).
La représentation initiale que le spécialiste a de lui-même et son rôle au sein du projet viennent teinter ses positions au cours de la négociation. Il mentionne par exemple qu’il faut s’adapter à la condition de chacun des sites, que l’observation des changements de végétation est préférable au suivi d’indicateurs topographiques, que le processus de naturalisation comporte plusieurs aspects qu’il faut envisager simultanément, etc. En somme, le spécialiste tend à promouvoir une vision à long terme et globale de la naturalisation. Une vision qui n’est d’ailleurs pas étrangère à sa propre condition de travailleur contractuel. Dans la mesure où le contrat qui le lie à la municipalité dure moins d’un an, il sait d’avance qu’il ne pourra mener à terme ses objectifs scientifiques d’observation et de suivi à long terme. Au terme de ce contrat, il sait aussi qu’il se retrouvera
vraisemblablement sans emploi. D’où une pression supplémentaire à faire valoir des positions qui s’inscrivent dans le long terme66, et qui sollicite par le fait même sa participation. Le responsable du projet voit d’un tout autre oeil l’implication du spécialiste. À plusieurs occasions, il se montre intéressé par le volet scientifique qu’il propose de développer. Préoccupé de mettre au point un protocole d’intervention qui puisse déboucher sur des sites socialement acceptables et économiquement avantageux, ses préoccupations demeurent néanmoins d’ordre pratique: “Nous, c’est des questions pratiques auxquelles on a à faire face” (4e discussions de groupe). Il veut savoir quels sont les sites où l’on doit procéder à l’introduction d’espèces, quels sont les végétaux les plus esthétiques, les moins coûteux et les plus résistants, à quel type de sol on a affaire, à quel moment il faut faucher les sites, quels sont les plaintes qui ont été formulées, etc. Pour le responsable, c’est à ces questions que doit s’attarder à répondre le spécialiste.
Au fil des négociations, un accord s’opère entre les acteurs sur les responsabilités du spécialiste.
Cet accord se conclue dans le cadre du scénario de la relativisation. Dans ce scénario, un des protagonistes considère qu’il est inutile de se soumettre plus longuement au processus de justification. Il se retire du processus de négociation, évitant d’expliciter en toute généralité le bien-fondé de ses actions ou de ses positions. Il laisse aux autres le soin de définir les visions du bien commun en vertu desquelles se construit le lien entre les êtres et les choses de la situation.
Dans ce cas-ci, le spécialiste fini par céder aux suggestions insistantes du responsable du projet. Il accepte de consacrer ses énergies à l’accomplissement de tâches qu’il considère de base, conscient d’effectuer d’importantes concessions par rapport à ses intérêts premiers. Du même coup, il doit faire le deuil de sa contribution “scientifique” au projet. Il aurait pu continuer à promouvoir les qualifications professionnelles qu’il estime être en mesure d’apporter à celui-ci. La poursuite de l’argumentation, qui s’effectuait déjà dans un climat tendu, risquait cependant de dégénérer en un affrontement périlleux, un affrontement qui pouvait compromettre les possibilités de renouvellement du contrat pour une autre année.
66Une pression qui ressort à différents endroits au cours des négociations, dont à la deuxième discussion de groupe. En s’adressant au responsable du projet, il demande: “Quand est-ce que j’ai un mandat d’un an moi là. C’est ça qui m’embête le plus”. Celui-ci répond: “On va continuer à vendre la gestion différenciée une autre saison. Peut-être qu’on fait se faire créer un poste de botaniste en chef de la gestion différenciée” (2e discussion de groupe).
En résumé, on peut dire que les tâches du spécialiste, tel que principalement définies par le responsable du projet, consistent en 1) un inventaire détaillé de la végétation de chacun des sites, 2) à l’identification des types de sols, 3) à la spécification des espèces appropriées à chacun des sols, 4) à informer le public lorsque la situation se présente. Ces responsabilités sont justifiées en vertu de quatre dispositifs de coordination renvoyant eux-mêmes à quatre principes d’organisation sociale: 1) le principe de la division des tâches (industriel), 2) la connaissance comme outil d’aide à la décision (industriel), 3) l’exploration de territoires inconnus (inspiré), 4) le processus de vulgarisation (civique).
5.4.3 Les espèces appropriées à introduire (Tableau 5.3)
Le thème des espèces appropriées se rapporte aux composantes végétales que les intervenants estiment pertinentes à introduire dans les sites qui présentent un déficit. Comme dans les autres thèmes, on note que les deux principaux protagonistes ont des façons différentes d’appréhender le choix de ces composantes. Cohérent avec sa vision des sites de gestion différenciée ayant pour référence la friche, le spécialiste en écologie végétale favorise la sélection d’espèces indigènes, de
Le thème des espèces appropriées se rapporte aux composantes végétales que les intervenants estiment pertinentes à introduire dans les sites qui présentent un déficit. Comme dans les autres thèmes, on note que les deux principaux protagonistes ont des façons différentes d’appréhender le choix de ces composantes. Cohérent avec sa vision des sites de gestion différenciée ayant pour référence la friche, le spécialiste en écologie végétale favorise la sélection d’espèces indigènes, de