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Présentation de la population :

29 patients ont été inclus entre le 1er avril 2014 et le 31 mai 2014 et ont pu participer à l’étude. Il est à noter que dix patients ont refusé d’y participer.

Les participants ont été recrutés au sein des différents lieux d’inclusion de l’étude suivant la répartition suivante résumée dans le tableau 1 :

- Quatre patients au pavillon Antonin Artaud, unité d’admission du centre hospitalier Gérard Marchant (CHGM) ;

- Quatre patients au pavillon Camille Claudel, unité d’admission du CHGM ; - Deux patients au pavillon Miguel de Cervantès, unité d’admission du CHGM ;

- Deux patients au pavillon Vincent Van Gogh, unité d’admission du CHGM ;

- Deux patients au pavillon Paul Verlaine, unité d’admission du CHGM ; - Un patient au pavillon Ilya Prigogine, unité d’admission du CHGM ; - Deux patients au pavillon Gérard de Nerval, unité d’admission du CHGM ; - Deux patients au pavillon d’admission des jeunes adultes, CHGM ;

- Un patient au pavillon Guy de Maupassant, unité de suite du CHGM ;

- Trois patients à l’unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA), aile A, CHGM ; - Deux patients à l’UHSA, aile B, CHGM ;

- Deux patients à l’UF4, unité d’admission du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Purpan ;

84 Tableau 1 : Répartition des patients selon les différents sites de recrutement

n %

Centre Hospitalier Gérard Marchant

Pavillon Antonin Artaud – Unité d’admission 4 13,8

Pavillon Camille Claudel – Unité d’admission 4 13,8

Pavillon Miguel de Cervantès – Unité d’admission 2 6,9

Pavillon Vincent Van Gogh – Unité d’admission 2 6,9

Pavillon Paul Verlaine – Unité d’admission 2 6,9

Pavillon Ilya Prigogine – Unité d’admission 1 3,4

Pavillon Gérard de Nerval – Unité d’admission 2 6,9

Pavillon d’admission pour jeunes adultes 2 6,9

Pavillon Guy de Maupassant – Unité de suite 1 3,4

Unité Hospitalière Spécialement Aménagée – Aile A 3 10,3 Unité Hospitalière Spécialement Aménagée – Aile B 2 6,9 Centre Hospitalier Universitaire de Purpan

UF4 – Unité d’admission 2 6,9

Pavillon Laporte – Service des urgences psychiatriques 2 6,9

1.1. Caractéristiques sociodémographiques :

Les caractéristiques sociodémographiques sont résumées dans le tableau 2. La population des participants comporte 22 hommes et sept femmes.

Les âges sont compris entre 21 et 63 ans. La moyenne est de 35,5 ans. La médiane est de 39 ans.

Au moment de leur inclusion, trois patients étaient hospitalisés librement, 12 admis à la demande d’un représentant de l’état, 13 admis à la demande d’un tiers et un en mesure de péril imminent.

14 des patients comportaient une mesure de protection de type curatelle simple ou renforcée. Concernant le niveau d’éducation de la population incluse, un participant a arrêté sa scolarité en primaire, cinq dans le secondaire, 15 au lycée et huit ont poursuivi leur scolarité dans les études supérieures.

En ce qui concerne l’activité professionnelle des participants, neuf patients n’avaient pas de profession, 13 étaient en situation d’invalidité ou percevaient l’Allocation Adulte Handicapée, cinq étaient salariés et deux étudiants.

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Le statut marital des participants comportait trois patients en concubinage, 22 patients célibataires, deux patients divorcés et deux patients mariés.

Concernant leur hébergement, 25 patients vivaient à leur domicile tandis que quatre habitaient dans un appartement thérapeutique ou au sein d’une autre structure à modalité thérapeutique.

Tableau 2 : Caractéristiques sociodémographiques des patients

n % Sexe Homme 22 75,8 Femme 7 24,1 Mode d’hospitalisation Hospitalisation libre 3 10,3

Hospitalisation à la demande d’un représentant de l’Etat 12 41,4

Hospitalisation à la demande d’un tiers 13 44,8

Hospitalisation en péril imminent 1 3,4

Mesure de protection

Curatelle simple ou renforcée 14 48,3

Niveau d’éducation Primaire 1 3,4 Secondaire 5 17,2 Lycée 15 51,7 Etudes supérieures 8 27,6 Activité professionnelle Sans emploi 9 31,0

Invalidité ou perception de l’Allocation Adultes Handicapés 13 44,8

Salarié 5 17,2 Etudiant 2 6,9 Statut marital Concubinage 3 10,3 Célibataire 22 75,9 Divorcé 2 6,9 Marié 2 6,9 1.2. Caractéristiques cliniques :

Parmi les 29 patients inclus, 21 patients (72,4 %) ont un diagnostic de schizophrénie et autres troubles psychotiques : neuf patients ont un diagnostic de schizophrénie paranoïde, deux patients de schizophrénie indifférenciée, six patients de trouble schizo-affectif, trois patients

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de trouble psychotique bref et un patient de trouble psychotique induit par une substance. Parmi les huit autres patients, quatre ont un diagnostic de trouble bipolaire, trois de trouble de la personnalité de type borderline et un de trouble de la personnalité non spécifié. Ces résultats sont résumés dans le tableau 3.

En ce qui concerne l’échelle CGI gravité, trois patients étaient considérés par le clinicien comme « modérément malades », 11 patients comme « manifestement malades », 12 patients comme « gravement malades » et trois patients comme « parmi les patients les plus malades ».

Pour l’échelle CGI amélioration, huit patients étaient considérés par le clinicien comme « très fortement améliorés » et 21 patients comme « fortement améliorés ».

Tableau 3 : diagnostics des patients

n %

Schizophrénie et autres troubles psychotiques

Schizophrénie paranoïde 9 31,0

Schizophrénie indifférenciée 2 6,9

Trouble schizo-affectif 6 20,7

Trouble psychotique bref 3 10,3

Trouble psychotique induit par une substance 1 3,4

Trouble bipolaire 4 13,8

Trouble de la personnalité

Trouble de la personnalité de type borderline 3 10,3

Trouble de la personnalité non spécifié 1 3,4

1.3. Données du déroulement de la contention physique :

La durée de la contention physique s’étendait, d’après les patients, d’une demi-heure à 30 jours. La moyenne était de 69,5 heures et la médiane de 12 heures.

L’expérience de contention décrite par les participants lors de l’étude qualitative datait de deux jours à 20 ans auparavant. La moyenne était de 730 jours, soit environ deux années. La médiane était de trois mois.

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21 des participants avaient été attachés dans une chambre d’isolement, sept dans une chambre normale, un dans un autre type de dispositif, en l’occurrence une salle d’attente. Pour 15 des participants, il s’agissait de leur première expérience de contention. Neuf patients avaient en revanche déjà été témoins de l’utilisation de la contention pour un autre patient. 22 patients estimaient qu’on leur avait donné beaucoup de médicaments pendant la contention. Pour 17 patients, celui-ci avait été administré par injection intramusculaire.