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Présentation générale de la Théorie De la Médiation

UNE RUPTURE ÉPISTÉMOLOGIQUE

1- Présentation générale de la Théorie De la Médiation

En quelques mots, La Théorie de la Médiation (TDM) est née dans les années 1960 de l’intérêt commun porté sur l’aphasie par Jean Gagnepain, professeur de linguistique à l’Université de Rennes 2 et Olivier Sabouraud, professeur de Neurologie au Centre Hospitalier de Rennes. A l’encontre d’un développement illimité des disciplines, la Théorie de la Médiation cherche, par une approche que l’on appellerait aujourd’hui transdisciplinaire, à : « Faire ressortir les caractéristiques communes dont l’ensemble des sciences humaines

font état. » (Quentel 2007, p.15). La question principale n’est pas ce que fait l’humain mais ce

qui fait l’humain dans sa globalité. L’homme, en tant qu’objet scientifique, est envisagé dans sa totalité, dans : « toutes ses possibilités, toutes ses capacités sans en rejeter aucune » (Gagnepain, 1994 p.20). L’engagement de Gagnepain (1990, 1991, 1994, 1995, 2005) et de Sabouraud (1995, 2000, 2004) dans cette vaste entreprise les a amenés à repenser complètement le langage mais également l’ensemble des facultés humaines. Ainsi la TDM propose une épistémologie des sciences humaines dans le sens d'une réorganisation, d'une renaissance du savoir à propos des phénomènes de culture comme le langage, les relations sociales, le désir, ou encore, comme cela nous intéresse plus particulièrement, au sujet des troubles d’utilisation d’objets, de la technologie (voir également De Lara, 2006). Le terme de médiation signifie, contrairement aux données immédiates de la conscience de la philosophie bergsonnienne, que l’homme médiatise son rapport au monde, qu’il contribue à la construction de la réalité dont il participe (Gagnepain, 1995).

Dans cette première partie d’introduction générale nous présenterons d’abord la méthode de la TDM et comment elle peut être considérée comme une anthropologie voire une anthropobiologie clinique. Ensuite, nous ferons un détour par les influences principales à partir desquelles Gagnepain (1991, 1994, 1995) propose de comprendre l’homme et d’en faire un objet scientifique spécifique, ce qui nous amènera à montrer l’originalité de la théorie et des mécanismes explicatifs qu’elle propose.

1-1- Une anthropologie clinique

Comme le précisent Bruneau et Balut (1999), c’est bien la théorie scientifique qui fait exister son objet et le modèle qui en est issu qui permet de poser des questions au-delà de l’évidence et du sens commun (voir Bachelard, 1938). Toute théorie scientifique valide n’est pas une accumulation d'observations ponctuelles et isolées mais un système clos sur lui- même, bâtit à partir de mécanismes explicatifs suffisamment puissants pour être peu nombreux. Pour distinguer précisément des concepts, toute théorie scientifique implique également un vocabulaire précis avec des définitions strictes et exclusives assurant la cohérence et la cohésion de la théorie. Comme nous l’avons déjà évoqué, notre présentation va donc nous amener à exposer les grands principes de la théorie mais également un vocabulaire constitué de vocables redéfinis et de néologismes.

En prenant pour objet spécifique l’homme, la théorie de la médiation se distingue des modèles évolutionnistes établissant une continuité à l’échelle des espèces (Quentel et Duval, 2006). Au contraire, elle fait l’hypothèse d’une discontinuité entre l’homme et l’animal qui reste cependant en lui. Gagnepain (1994, 1995) n’ignore donc pas la biologie et suggère même l’émergence d’une biologie spécifique de l’humain qu’il baptise "anthropobiologie". Il admet complètement l’existence d’un conditionnement cortical mais fait également l’hypothèse d’une scission, une "spaltung " entre les fonctions naturelles partagées avec les autres animaux et des facultés culturelles humaines permises par la complexité de l'architecture du cerveau humain. Les facultés culturelles correspondent en quelque sorte à ce que la philosophie nomme traditionnellement le déterminisme, ce que Gagnepain (1994, 1995) retient sous le terme de rationalité.

emprunter une méthode, non plus physiologique ou même cognitive où tout élément est positivement calculable dans un modèle mécanique ou informatique (Sabouraud, 2004), mais basée sur la dépositivation et la déconstruction des phénomènes psychiques et des questions de recherche. Par les définitions que Lamotte (2001) nous donne de ces termes, nous commençons à entrevoir les deux grands principes qui permettent de penser la spécificité de l’homme, la notion de dialectique et celle de fractionnement de la rationalité :

- Dépositiver : « opération logique qui consiste à refuser à un phénomène culturel le

caractère d’une réalité en soi, c’est à dire sans prendre le processus dialectique qui permet de poser son existence en tant que "donnée". » (p. 159).

- Déconstruction : « opération logique qui consiste à distinguer dans un concept les

différentes modalités de la rationalité qu’il télescope. » (p. 159).

Quentel (2007) précise que la déconstruction est un véritable travail d’analyse scientifique qui va permettre, par la théorie, de mettre en évidence, chez l’homme, des déterminismes différents, au-delà du logocentrisme issu de la philosophie grecque et dans un schéma d’ensemble cohérent.

Enfin, dans la tradition issue de Ribot et de Freud (Quentel et Duval, 2006 ; Guyard et Urien, 2006), l’auteur définit la TDM comme une anthropologie clinique car le lieu de vérification de ses hypothèses est l’expérience clinique, une clinique différentielle, neurologique et psychiatrique qui fait office de scalpel et de loupe pour découper et mettre en relief les mécanismes psychiques. Dans cette clinique de l’humain, le chercheur doit être attentif au fait que le symptôme n’est pas la cause mais la conséquence d’un trouble qui doit être interprété en fonction de son éventuelle association avec d’autres troubles et des nombreux mécanismes d’intoxication et de compensation entre les capacités et processus qui sont préservés et ceux qui sont altérés. Ainsi, cliniquement, une anomalie de dénomination (Sabouraud, 1995, Guyard et Urien, 2006) est effectivement un trouble dans le langage mais pas nécessairement un trouble du langage, cela peut être dû à un trouble gnosique de perception (agnosie perceptive), à un défaut d’analyse grammaticale (aphasie) ou encore au fait que la personne observée n’est pas pleinement présente dans la tâche ou dans l’interaction (psychose). Cette prudence dans l’interprétation des symptômes et la compréhension des mécanismes n’est pas sans rappeler les suggestions de Hécaen (1967) ou encore de De Renzi et Luchelli (1988). Gagnepain (1990, 1991, 1994, 1995) distingue deux manières, pour l’homme, de dysfonctionner : par carence ou par détérioration. La carence est un trouble

d’émergence à une fonction naturelle ou une faculté culturelle. La détérioration est l’effondrement d’une capacité en place (fonction ou faculté) comme en cas d’aphasie par AVC par exemple.

1-2- L’organisation d’un savoir référencé

Dans sa volonté de réorganiser le savoir et d’élaborer de nouvelles hypothèses, la TDM se reconnaît de nombreuses influences et notamment la psychologie de la forme pour la compréhension des fonctions naturelles. Mais, comme nous allons le voir, les trois auteurs majeurs que Gagnepain considère comme des précurseurs pour la construction des sciences humaines et dont il développe les principes qu’il considère comme la préhistoire de la TDM sont Freud, Marx et De Saussure (voir Gagnepain, 1991, 1994 et Quentel, 2007).

Pour conceptualiser les fonctions naturelles, Gagnepain (1994, 1995) fait d’abord appel à la psychologie de la forme. Pour lui les fonctions naturelles sont des Gestalts. Le terme de Gestalt signifie une forme globale, une forme organisée. C’est une totalité positive où le tout est plus que la somme des parties (voir Guillaume, 1937). Pour la psychologie de la forme, une perception n’est pas que la combinaison de sensations élémentaires mais une configuration se distinguant d’un fond de sensation et répondant à des lois d’organisation : proximité, ressemblance, symétrie, clôture, par exemple. Selon Gagnepain (1994), c’est la distinction déjà proposée par Wundt entre la sensation, la stimulation d’un organe sensoriel, et la perception qui est la prise de connaissance des objets. Ainsi, pour Gagnepain (1990), l’objet est une Gestalt au plan de la représentation, de la connaissance, c’est le fruit d’un double mécanisme esthésique et gnosique, qui construit une perception par synthèse des données de la sensorialité. La sensorialité et la perception sont les deux niveaux de la représentation animale. Les animaux sont capables de traiter l'objet pour en faire du symbole. Le symbole est la liaison représentative directe d’un 1er objet indice (un son, un cri chez l'animal indiquant le type de menace par exemple) et d’un 2ème objet sens (la perception d’un agresseur) qui sera lui-même indice d’un 3ème objet (un autre cri, pour prendre une direction par exemple) lui-même sens du 2ème. Cet sériation est au cœur de la conscience animale dans le "langage étiquetage", par réflexe conditionné, des dauphins ou des abeilles par exemple. Gagnepain (1994, 1995) étend ce concept de Gestalt à toutes les fonctions naturelles qu’il considère communes à l’homme et l’animal et qu’il classe, sur la base de la clinique

neurologique en quatre grands domaines qui sont : la représentation, l’activité, l’être et le désir, relatifs à la conscience, la conduite, la condition et le comportement.

Toutefois, pour Gagnepain (1994), cette notion de Gestalt ne permet pas d’expliquer la totalité de l’homme et une première influence majeure pour lui se retrouve dans la notion de dialectique développée dans le matérialisme historique de Karl Marx (Quentel, 2007 ; Quentel et Duval, 2006).

A travers le seuil de l’humain, la TDM soutient une distinction entre des fonctions naturelles et des facultés culturelles. Gagnepain (1990) n’approche pas cette distinction de manière dichotomique mais, au contraire, fait appel à la notion de dialectique. En effet, par l’idée de mouvement et le jeu de contradictions qu’elle suppose, cette notion permet de penser que l’homme n’est pas seulement ce que la nature fait de lui mais également ce qu’il fait de lui-même par sa culture. En quelque sorte, l’homme porte en lui la possibilité de se dénaturer et d’émerger à un autre registre, un ordre de réalité qui lui est spécifique, lui permettant d’échapper ainsi à un matérialisme réducteur. Mais, la résistance qu’oppose simultanément la nature lui permet également de s’affranchir d’un complet idéalisme. A partir du concept de dialectique, l’anthropobiologie de Gagnepain permet une rupture avec le dualisme du corps et de l’esprit et offre la possibilité de penser un "esprit corporel" ou un "corps spirituel" (Quentel et Duval, 2006). Marx n’entrevoyait la dialectique qu’au sujet de l’histoire, Gagnepain l’étend à l’ensemble de la rationalité humaine.

Ensuite, la psychanalyse freudienne, qui a largement développé le concept d’inconscient, est une autre source d’influence pour la TDM. Comme nous l’évoquions plus haut en parlant de dépositivation et d’interprétation des symptômes, la dichotomie proposée par Freud entre des contenus latents et des contenus manifestes, à partir de l’hypothèse d’une "Spaltung ", argumente l’illusion de la transparence et suggère, au contraire, que le fait scientifique n’est jamais immédiatement saisissable mais seulement en rapport avec d’autres faits et que : « l’ordre de causalité auquel le phénomène scientifique renvoie est d’un autre

niveau que celui auquel il s’observe ». Toutefois, Gagnepain (1990, 1994, 1995) objecte à la

psychanalyse, comme à la philosophie grecque, la prédominance du champ de la représentation et du langage pour lequel il conserve strictement le terme d’inconscient et propose une dichotomie plus générale de l’explicite et de l’implicite allant jusqu’à parler, par

analogie, d’inconduite, d’incondition et d’incomportement.

Enfin une troisième influence majeure pour Gagnepain se trouve être la linguistique structurale issue des travaux de De Saussure (1916) à laquelle il emprunte plusieurs notions comme l’arbitrarité de la langue et la valeur relative de ses éléments (voir Quentel et Duval, 2006 ; Quentel, 2007). Pour De Saussure, la langue constitue, en soi, un système, non réductible aux mécanismes de la nature et de la sociologie, dont tout contenu n’existe qu’en relation avec les autres éléments du système et ne peut donc être appréhendé que par analyse. La langue ne contient pas d’éléments définissables positivement par l’énumération de leur contenu mais des éléments différentiels qui n’existent que par leur opposition avec les autres : « leur plus exacte caractéristique, insiste-t-il, est d’être ce que les autres ne sont pas. » (De Saussure, dans Quentel et Duval, 2006, p. 108). Par cette notion de système se donnant, comme l’inconscient freudien, son ordre propre, De Saussure met également en exergue l’immanence du fait langagier dont il fait une propriété de ce qu’il nomme le Signe linguistique dont le signifiant et le signifié sont, arbitrairement, les deux faces complémentaires. Gagnepain (1990, 1994) conserve cette notion de système sous le terme de structure et précise celle d’immanence par le concept de réciprocité des faces. Il distingue clairement le symbole, liaison de l’indice et du sens, auquel la sériation confère une mise à échéance de caractère infini et le signe linguistique émergeant de manière abstraite de la réciprocité de ses faces et opérant donc, par une double analyse réciproque de l’indice et du son, une clôture de cette relation symbolique. Contrairement à l’étiquetage de la symbolisation naturelle, le signe ne colle pas aux objets désignés, sa formalisation se trouve en lui-même, c'est une formalisation incorporée. Comme pour l’inconscient, Gagnepain (1994, 1995) délimite l’arbitraire au registre du social, à la langue conventionnellement instituée, et confère précisément au signe linguistique un caractère précis d’impropriété.

Ainsi, voici présentés les trois grands principes spécifiques de la rationalité humaine, la dialectique, l’implicite et la structure. L’ensemble délimite le registre spécifique de l’humain, la dimension analytique de la négativité et de la formalisation incorporée. Contrairement à la nature qui a "horreur du vide", la culture a "horreur du plein" et est créatrice de vide, vide de sens par exemple. C’est le monde de l’arbitraire, du discret (Gagnepain, 1994).

1-3- Une contribution originale

En fonction des différents mécanismes dialectiques et structurels, les principes de l’analyse sont posés par Gagnepain (1990, 1994, 1995) en différents termes (voir Lamotte, 2001). La dialectique est décrite suivant trois pôles et deux phases. Le 1er pôle de la dialectique concerne les fonctions naturelles, ce sont les Gestalts, alors que le 2ème pôle de la dialectique, inhérent à la structure est le moment implicite de l’instance. La réalité est le troisième pôle, c’est le moment de la performance, du réinvestissement dans la conjoncture. En terme dynamique, dans une première phase, l’instance, principe abstrait, conteste l’animalité de l’homme et dans une seconde phase, la performance nie, à son tour, l’instance en se réinvestissant dans cette animalité. Le pôle formel de l’instance est le moment de l’analyse formelle que Gagnepain décrit grâce aux principes de biaxialité et de bifacialité, le signifiant et le signifié du Signe, inspirés de la linguistique structurale. Nous en reparlerons dans les prochaines parties de ce chapitre mais nous pouvons, en préambule, avancer que les facultés culturelles peuvent se définir verticalement par oppositions, c’est l’axe de l’analyse taxinomique et horizontalement par contrastes, c’est l’axe de l’analyse générative. Dialectiquement les deux phases de la dialectique n’obéissent à aucune chronologie, elles sont simultanées mais seule la performance se donne phénoménologiquement à l’observation.

La TDM soutient que la pathologie humaine neurologique et psychiatrique permet de montrer un fractionnement de la rationalité en 4 plans fonctionnant de manière analogique, ce qui permet d’ailleurs à l’homme de ne pas perdre toutes ses facultés simultanément. En fonction des quatre plans, la rationalité humaine peut être logique, technique, ethnique ou éthique suivant qu’elle concerne l’analyse de la représentation, de l’activité, de l’être ou du désir, et qu’elle fait émerger l’homme aux quatre piliers de la culture que sont le langage, l’art, l’histoire et le droit (voir Tableau V-1) :

- Au plan de la représentation, le symbole, traitement naturel de l’objet, est implicitement analysé par le Signe qui se manifeste réinvesti dans le message. La dialectique est grammatico-réthorique. Par un principe de causalité, le Signe permet de de rompre avec la sérialité du symbole.

- Au plan de l’activité, l’instrument, traitement naturel du trajet, est implicitement analysé par l’Outil qui se manifeste réinvesti dans l’ouvrage. La dialectique est technico-industrielle. Par un principe de sécurité des dispositifs, l’Outil libère la main

et décuple les possibilités d’agir sur le monde.

- Au plan de l’être, l’espèce, le traitement naturel du sujet, est implicitement analysé par la Personne qui se manifeste, par un principe de légalité, réinvesti dans l’usage. La dialectique ethnico-politique est créatrice de convention, de contrat social.

- Au plan du désir, la valeur, traitement naturel du projet, est implicitement analysé par la Norme qui se manifeste réinvestie dans le suffrage, de préférence. Au travers d’un principe de légitimité de la pulsion, la dialectique éthico-morale est créatrice d’autocensure.

Hors pathologie, la performance humaine est toujours le fruit de l’intersection des quatre plans dont chacun peut être le contenu de l’analyse d’un autre plan et inversement. L’analyse technique de l’Outil fait du langage de l'écriture, l’analyse ethnique en fait de la langue, et l’analyse éthique en fait du discours. Épistémologiquement, la logique, dont la science est la glossologie, concerne spécifiquement et exclusivement les mécanismes grammaticaux du langage alors que la répartition des langues suivant les civilisations est l’objet de la sociologie. L’écriture ressort, quant à elle, du raisonnement technique qui est l’objet de l’ergologie.

En termes de pathologie, la TDM distingue, au niveau des fonctions naturelles gestaltiques, l’agnosie, l’apraxie, l’asomasie et l’aboulie. Les deux premières sont bien connues de la neuropsychologie classique alors que les deux suivantes sont plutôt le fruit d’une approche originale des troubles de mémoire, des syndromes frontaux ainsi que de ce que l’on appelle aujourd’hui, les troubles envahissants du développement (voir De Guibert et al., 2003). Au niveau des facultés culturelles, on retrouve l’aphasie, un trouble spécifique du raisonnement grammatical ou encore l’atechnie, trouble spécifique du raisonnement technique. Le modèle développe également des propositions dans le champ de la psychiatrie (psychose, névrose, perversions, psychopathies).

Le tableau V-1 illustre les différentes notions que nous venons d’aborder et certaines sur lesquelles nous allons revenir au cours du chapitre.

Tableau V-1. Concepts et vocabulaire relatifs à la Théorie De la Médiation (d’après Gagnepain, 1990, 1991, 1994, 1995). Conscience Représentation Conduite Activité Condition Être Comportement Désir Les Fonctions

naturelles : Sensorialité-perception Motricité-opération Corporéité-proprioception Affects-valorisation À partir d’un double

mécanisme :

Construction de Gestalts :

Esthésique et gnosique Cinésique et praxique Somesthésique et somasique

Pathique et boulique

Objet-percept Trajet-geste Sujet-soma Projet-pulsion

Sériation des Gestalts Indice Sens Moyen Fin Spécimen Type Prix Bien

Symbole Instrument Espèce Valeur

Troubles naturels : Agnosie Apraxie Asomasie Aboulie

Systèmes : Dialectiques : Principe de : Pôles : Faces : Analyse : Réinvestissement : Identités formelles : Unités formelles :

Signe Outil Personne Norme

Logico-rhétorique Technico-industrielle Ethnico-politique Éthico-morale

Causalité Sécurité Légalité Légitimité Signification- Désignation Fabrication- Production Institution- Convention Réglementation- Habilitation Signifiant Signifié Fabricant Fabriqué Instituant Institué Réglementant Réglementé Phonologique Sémiologique Mécanologique Téléologique Ontologique Déontologique Timologique Chrématologique Phonétique Sémantique Mécanique Téléotique Ontique Déontique Timétique Chrématique Trait Sème Matériau Tâche Statut Office Garant Congé Phonème Mots Engin Machine Notable Établissement Caution Cas

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