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Précisions sur les choix faits en termes de technologies et de timing

4. ETUDE 2 : L’EVOLUTION TEMPORELLE DE LA RELATION AU

4.2.3.4. Précisions sur les choix faits en termes de technologies et de timing

4.2.3.4. 4.2.3.4.

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Dans un premier temps, nous avons du trancher sur les technologies à étudier : téléphone portable, ordinateur, GPS, appareil photo numérique, internet. Ces technologies devaient remplir plusieurs critères. Tout d’abord, elles devaient être communément utilisées par notre population de référence. Ensuite, elles devaient présenter des caractéristiques conduisant à des niveaux différents de symbiose. Livrons nos réflexions concernant ces cinq technologies.

− Le téléphone portable est pour le moins communément utilisé. On pourrait même dire, conformément à notre première étude, que c’est la technologie de l’information et de la communication la plus utilisée. Sur notre échantillon de 483 personnes (étude 1), plus de 93 % des répondants utilisaient un téléphone portable. De plus, il s’agit d’une technologie dont l’usage est fréquent et la présence quotidienne naturelle car il ne s’agit finalement que d’un téléphone, technologie ancienne et admise. Il pourrait donc s’agir d’un instrument Evaluation des

technologies à partir d’un questionnaire portant sur les 8 critères de symbiose. Etude de cinq technologies différentes dans leur capacité à produire de la symbiose.

symbiotique par essence. De plus, avec l’évolution actuelle vers les smartphones, cette tendance pourrait s’accroître.

− Toujours selon notre première étude, l’ordinateur est la seconde technologie la plus utilisée avec plus de 91 % des répondants. Contrairement au téléphone portable, l’ordinateur est une technologie qui pourrait susciter un rapport plus ambigu. En effet, c’est une technologie plus complexe et qui n’est pas forcément utile dans la vie quotidienne mais presque toujours dans la vie professionnelle. Ainsi, l’ordinateur est parfois associé à un usage contraint, imposé par le type de tâche à réaliser et les normes du contexte dans lequel on les réalise.

− Si le GPS était assez peu utilisé chez les participants à notre première étude (près de 82 % ne l’utilisaient pas), cette situation a certainement évolué en quelques mois. En effet, selon l’INSEE (SRCV-SILC, 2007), le GPS fait l’objet d’une diffusion rapide voire même d’une explosion des ventes (1 million d’exemplaires vendus en 2006). Il s’agirait d’un record de rapidité de diffusion pour un appareil nomade. Si nous avons choisi d’inclure cette technologie, c’est en raison de sa simplicité d’utilisation, de son naturel (écran tactile), de son nomadisme, de sa capacité évidente à pallier à une insuffisance humaine (sens de l’orientation). Tous ces critères pourraient laisser penser que le GPS puisse être en symbiose rapide avec son utilisateur.

− Par contre, pour ce qui est de l’appareil photo numérique, nous n’avons pas de données précises, compte tenu du fait que celui-ci n’était pas intégré à la liste des appareils de notre première étude. Cependant, on peut penser que la quasi-totalité des personnes prenant des photos le font à présent, au moins en partie, avec un appareil numérique. Selon l’INSEE (SRCV-SILC, 2007), les ventes d'appareils photos numériques ont doublé en quantité chaque année entre 2000 et 2004 avant de décélérer. En 2005, les appareils argentiques, quasiment limités aux jetables, ne représentent plus que 10 % des dépenses et tendent à disparaître. Cependant, la qualité croissante des appareils photos inclus dans les téléphones portables pourrait tendre à limiter l’usage d’appareils numérique dédiés. Inversement aux autres technologies sélectionnées, l’appareil photo n’est pas, pour nous, un exemple de technologie symbiotique. Il ne répond pas à un besoin essentiel, est strictement limité à une utilisation précise, rarement exploité au maximum de ses potentialités et de plus en plus supplanté par les téléphones multifonctionnels.

− Enfin, pour ce qui est d’Internet, près de 84 % de nos répondants à l’étude 1 l’utilisent. Il s’agit d’une technologie qui peut être présente dans quasiment tous les moments de la vie et dans des usages variés. Elle complète les capacités humaines, fonctionne simplement, malgré sa complexité, au travers de moteurs de recherches utilisant le langage. De plus, Internet commence à devenir réellement mobile. Pour toutes ces raisons, Internet nous semble être une technologie symbiotique de premier plan.

Dans un second temps, nous avons dû trancher sur les moments étudiés pour identifier l’évolution temporelle de la relation de nos répondants avec ces technologies. Le premier moment qui s’est imposé à nous est l’avant usage. Il correspond à un a priori, une impression issue de tout ce que la personne a pu entendre ou expérimenter des technologies en général et de celle-ci en particulier. Il

peut être totalement distinct de l’impression que va se faire l’utilisateur lors de l’usage réel. Ensuite, nous avons voulu séparer les moments en unités de temps signifiantes pour le répondant. Le premier contact (quelques premières heures ou jours) avec la technologie nous intéressait, ensuite, les premières semaines, les premiers mois et enfin le dernier échelon qui correspond à la période qui s’étend au- delà des six premiers mois d’usage nous a été inspiré par les études portant sur le sujet. Très fréquemment, ces études se limitent aux six premiers mois or, nous pensons que ce qui se passe au-delà est important puisque c’est peut-être dans ce type de délai que l’on peut voir survenir la symbiose.

Ces échelons temporels sont le résultat d’ajustements suite à un pré-test de la méthodologie sur quelques personnes.

4.3.

RESULTATS

A présent que les objectifs et procédures ont été clairement définis, nous allons présenter les résultats obtenus au cours de cette expérience en distinguant trois parties. Dans un premier temps, nous restituerons quelques biais que nous avons pu relever lors de l’administration de la méthodologie. Dans un second temps, nous présenterons une analyse descriptive des résultats. Dans un dernier temps, nous exposerons les résultats permettant de tester nos hypothèses de départ.

4.3.1.

Biais et remarques sur l’administration de la