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population mondiale

Dans le document Rapport de Mission (Page 86-95)

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Les personnages de la messagerie instantannée Line de Naver, sont très populaires. © MC

accélération de la demande est associé la venue de la haute résolution qui tend à devenir de plus en plus performante.

Ce qui nécessite une plus grande bande passante qu’un simple courriel. Cet élan n’est pas près de s’essouffler, car les nouvelles générations sont imprégnées de cette technologie. En effet, selon le sondage Internet de Bell, 100  % des nouveaux employés se sont abonnés au forfait Internet (Normandeau, 2015). En terminant, la demande contient aussi un aspect important de fiabilité, en parti-culier pour les institutions telles que les banques qui demandent une connecti-vité parfaite en tout temps. Les réseaux de câbles doivent donc être capables de fournir plus, et cela sans interruption.

Ainsi, la technologie des câbles se doit de suivre l’élan que cette demande impose. Initialement, l’Internet et la télé-phonie utilisaient le même câble, c’est pourquoi il fallait fermer le modem pour ef-fectuer un appel. Effectivement, bien que les câbles en cuivre ont longtemps servi et servent encore, ils semblent aujourd’hui li-miter la bande passante que désirent four-nir les câblodistributeurs. Pour remédier à ce défi, la réponse a été la fibre optique.

Ainsi, le médium physique reliant deux points n’est plus le facteur limitant et il devient résistant à l’évolution des techno-logies.

Pour augmenter le débit, il est néces-saire que les installations à chaque bout de la fibre soient en mesure de pousser et recevoir plus d’information. Au niveau des coûts, l’implantation de fibre optique nécessite un investissement initial plus grand que le cuivre. Toutefois, la fibre coûte moins en maintenance et engendre moins de temps d’interruption. De plus, pour augmenter le débit du réseau en constante croissance, remplacer le cuivre existant par d’autre cuivre n’est pas la stratégie que les câblodistributeurs envi-sagent (Normandeau, 2015). La fibre com-porte beaucoup trop d’avantages tech-niques pour que son coût soit un frein à son déploiement.

Au Canada, environ 25 % des résidences sont alimentés de près ou de loin par la

fibre optique. Toutefois, seulement 4 %

sont actuellement abonnées à un forfait avec fibre. En 2009, le gouvernement co-réen a investi 152,3 G$US dans le domaine des télécommunications (Huawi, 2011).

Une part de ces investissements a permis d’étendre le réseau de fibres. Ils arrivent deuxièmes dans le monde derrière le Ja-pon avec 66,3 % de la population abonnée à un forfait avec fibre.

Fibre optique

La fibre optique est un filament de vitre

sensiblement aussi mince qu’un cheveu qui contient et transmet des signaux de lumière au lieu d’électricité.

Il n’y a quasiment pas de perte ou de dégradation du signal, elle peut donc transmettre énormément d’information sur de très longues distances de manière bidirectionnelle.

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%

Corée du Sud Canada

On remarque que la Corée est bien plus en avance que le Canada sur l’adoption de la fibre optique par le grand public.

source : OCDE, 2014

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Des marchés nationaux

Les compagnies de télécommunication évoluent dans des marchés nationaux. Du moins, c’est le cas au Canada et en Corée.

Les limites géographiques des pays sont aussi celles du marché étudié.

Bien que le contenu desservi télévisuel par exemple puisse provenir de l’extérieur du pays, la compétition pour le nombre d’abonnés ne dépasse pas les frontières.

Au Canada, les consommateurs ont beaucoup de choix en matière de pres-tataire de service de télécommunication.

Toutefois, c’est 1 % des compagnies qui génèrent 62 % des revenus (CRTC, 2014), ceci inclut ceux du sans-fil. Ce 1 % est constitué de BCE, MTS inc., Rogers, Telus et Shaw. C’est donc dire que le marché canadien est oligopolistique. C’est prin-cipalement dû à la barrière à l’entrée que représentent les investissements pour les structures d’opération.

Cependant, ces compagnies se partagent le marché selon des régions. Telus et Shaw sont majoritaires dans l’ouest. Dans les

maritimes, c’est essentiellement un ter-ritoire de Bell. Québecor est très actif au Québec. Alors que l’Ontario est dominé par Rogers, où la région de Toronto est à 65 % abonnée à Rogers (Rogers, 2014).

Le résultat de cette segmentation est qu’il y a moins de concurrents par région et que l’oligopole se resserre.

Les temps sont tout de même

dif-ficiles pour les TI au Canada

(Mercier-Dalphond, 2014). Bien que le taux de pénétration de l’Internet filaire, en 2013, franchissait la barre des 33 % (OCDE, 2015) et que les revenus des compagnies de matériel technologique connaissent des records d’année en année, la crois-sance des revenus des câblodistributeurs canadiens ralentit.

Le tableau ci-dessous présente le taux de croissance du revenu des compagnies de télécommunication filaire de 2009 à 2013 et celui-ci est en baisse 0,4 % (CRTC, 2014). Bref, avec une diminution des profits (BAIIDA) de 2,6 % (CRTC, 2014), les câblodistributeurs canadiens semblent dans une situation particulière.

Cependant, le taux de croissance des connexions à fibre optique était de 96 % (OCDE, 2015), il reste donc des possibili-tés d’abonnement.

Le marché coréen est aussi un oligo-pole. Par exemple, au niveau des fournis-seurs d’Internet, Korea Telecom domine avec 43 % des parts de marché et il est suivi de SK Telecom à 22,4 %, LG U+ à 17 % et le reste des connexions Internet est fournie par des plus petits fournisseurs (Point Topic, 2014).

En 2014, 37,9 % de la population sont abonnés à Internet par câble et le taux de croissance est d’environ 1,26 % pour les Poly-Monde en visite à la Seoul National University. © MC

2012 2013 Croissance

annuelle (%) Revenu des télécommunications par service filaire (G$) 23,6 23,7 -0,4 Dépense en immobilisation annuelle dans les installations

et les équipements pour le réseau filaire (G$) 7,1 6,9 -2,8

Marge de BAIIDA (%) 41,1 40 -2,6

Résumé des résultats des télécommunications filaires au Canada. source : CRTC, 2014

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2 dernières années (OCDE, 2015). Ce taux est plutôt faible, mais il est dû au taux éle-vé de pénétration de la technologie et à la maturité du marché.

Tout comme pour le Canada, les compa-gnies sont moins profitables (Ho-cheon, 2015). Ils cherchent donc à relancer le marché. En 2014, lors d’une conférence de presse inattendue, KT télécom a lancé son programme appelé GigaTopia. Cette vision a trois objectifs : fournir 1 Gb/s aux utilisateurs, développer une plateforme pour l’Internet des objets (The Internet of Things, abrégé IoT) et converger le Wi-Fi et la mobilité sous un service sans fil. C’est avec un investissement de 4,97 millions de dollars canadiens sur trois ans que la compagnie compte atteindre cet objectif (Kwon et Evans, 2014).

Virage

Les ventes par assortissement des ser-vices de télécommunication sont toujours en croissance. Par contre, il y a un phé-nomène bien réel d’observé. La diminution du taux de croissance, en 2009 la crois-sance annuelle de ce genre de forfait était de 30,4 % alors qu’elle était de 4,1 % en 2013 (CRTC, 2014). Les populations étu-diées sont plus connectées à Internet et elles préconisent un contenu en ligne.

Les taux de pénétration de l’Internet du Canada 86 % et de la Corée 85 % (Banque Mondiale, 2013) sont élevés, cette satura-tion oblige les câblodistributeurs, en parti-culier, à évaluer le contenu et le service of-fert de manière à satisfaire le marché. Des changements dans la façon d’approcher la concurrence sont en effet observables.

L’avenir pour ces compagnies se trouve dans l’intégration de service supplémen-taire, les acquisitions et les partenariats de contenue exclusif (Mercier-Dalphond, 2014). En fait, les compagnies de télécom perdent au profit d‘applications qui uti-lisent le service Internet offert par le câblo-distributeur.

Ces applications de service par contourne-ment (over-the-top) telles que WhatsApp et Skype, des applications de messagerie instantanée, utilisent le réseau de Bell par exemple pour faire transiger une quantité imposante de données. Tous les portails de vidéo sur demande comme YouTube ou

Netflix imposent un débit de bande encore plus grand que les applications de messa-gerie. Le bémol est qu’aucun câblodistri-buteur ne touche d’argent sur les recettes de ces sites ou de ces applications.

Cette situation est déplorée par les câblodistributeurs canadiens (Norman-deau, 2015), puisqu’ils doivent débourser d’importante somme pour que leur réseau puisse fournir à la demande, sans pour au-tant recevoir d’argent de Netflix ou autre. Ils ont tenté de limiter la vitesse ou la quantité des données qui transigeaient de ces sites, mais le CRTC leur a interdit cette démarche (Normandeau, 2015). Ainsi, les fournisseurs d’Internet doivent tout de même continuer de fournir le service parce qu’ils se doivent de conserver leurs abonnés dans ce milieu compétitif.

Les joyeuses mascottes de Line Messenger. © MC

Canada Corée du Sud Vitesse de l’Internet 50 Mbti/s 100 Mbti/s

Nombre de chaines Choix de 30 chaines + non payantes

Choix de 25 chaines + non payantes + une sélection de films

sur demande

Prix 143,85 $/mois 95,42 $/mois

La comparaison entre les forfaits canadiens et coréens est assez frappante.

source : Bell, 2015; Olleh Shop, 2015

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Le genre d’approche proposé pour contrer l’exode de ses consommateurs vers les services sur demande est d’obte-nir des exclusivités comme par exemple : une série télévisée ou les droits de diffu-sion d’évènement. En 2014, Rogers a mis la main sur les droits de la Ligue nationale de hockey qui appartenaient à Bell avant.

En réponse à cette acquisition importante, Bell Média s’est offert la Ligue nationale de football américain pour les prochaines années.

Un autre exemple serait le lance-ment de Crave.tv de Bell qui se veut un compétiteur direct à Netflix que seuls les usagers de Bell peuvent avoir. Shaw et Rogers ont aussi lancé leur version de Netflix. C’est une pratique observée même en Corée, LG U+ possède Uflix Movie (Ho-cheon, 2015). Dans ce même élan de recherche de contenu, les acquisitions sont multiples. Le 27 juin 2013, BCM a fait l’acqui-sition d’Astral Media pour 3,38 milliards de dollars ca-nadiens (Brousseau-Pou-liot, 2013), ce qui comprend 8 services de télé spéciali-sée et payante, 77 stations de radio ainsi que des pla-teformes d’affichage exté-rieur.

Cette approche de marché se retrouve aussi sur la mo-bilité. Tout récemment, Fido, qui est une branche de Ro-gers, a lancé des forfaits de téléphonie mobile en parte-nariat avec Spotify, une ap-plication de musique. Les consommateurs vont se procurer l’application quoi qu’il arrive, alors pourquoi ne pas leur offrir au moyen d’une alliance stratégique avec les propriétaires. connexion Wi-Fi s’avère une extension

du câble. Cette zone grise entre la mobi-lité et le câble est des plus convoités, car elle permet de devenir mobile à des coûts moindres qu’avec l’installation d’antenne.

Le Wi-Fi est accessible chez soi, dans les endroits publics et même dans l’avion, il suffit d’une borne. Ainsi, il permet d’aller chercher un plus grand nombre d’abonnés ou d’offrir un abonnement comprenant une valeur ajoutée.

L’exemple de Comcast, ce câblodis-tributeur états-unien, est intéressant, car peut-être y aura-t-il une suite de ce genre d’approche sur le marché. Il a décidé de déployer du Wi-Fi avec près de 8 millions de points d’accès partout aux États-Unis.

Ces points sont en fait les quelque 150 000 PME et tous les modems de maison. Ainsi, les abonnés de Comcast ont accès à une connexion Internet sans fil gratuite un peu partout dans les États-Unis. Afin de profiter du potentiel de ces installations, ceux qui ne sont pas clients de Comcast peuvent bénéficier du réseau appelé Xfinity Wi-Fi (Bertrand, 2015). C’est un moyen d’accro-cher les touristes ou ceux sans abonne-ment le temps d’une journée par exemple.

La domotique est un concept assez récent qui va assurément changer la dyna-mique d’utilisation de donnée. Ce domaine technologique intègre toute sorte d’appli-cation afin de centraliser le contrôle des différents systèmes (chauffage, lumière, etc.). Le nombre d’objets pouvant se connecter est grandissant et il est observé que le phénomène de l’Internet des objets va de pair avec la domotique et le Wi-Fi à domicile.

Selon Accenture (Bertrand, 2015), les câ-blodistributeurs doivent s’imposer dans ce domaine en offrant des plateformes dans lequel le modem devient le centre névral-gique de communication. Il faut que les compagnies de câble regroupent ces

ser-Wi-Fi

Le Wi-Fi est un ensemble de protocoles de communication sans fil qui permet de re-lier des appareils informatiques entre eux.

La communication Wi-Fi est régie selon les normes IEEE 802.11 qui permettent d’éviter la cacophonie. Les ondes utilisées sont de haute fréquence (2,4 GHz – 5 GHz).

Certaines compagnies, comme Naver, offrent même des services de soins gratuits à leurs employés. © MC

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vices sous le leur. Cette stratégie a pour but de simplifier la tâche du consomma-teur et de pouvoir augmenter les revenus en chargeant pour ce service.

Le cas de la Corée est intéressant, car le marché coréen représente quelque peu le Canada dans quelques années.

Des villes comme Séoul sont parsemées de réseaux Wi-Fi. Certaines fois gratuits et d’autre fois payants, ces réseaux pro-viennent des institutions publiques (la ville de Séoul) ou de compagnies de télécom.

L’accès à une connexion Wi-Fi payante est en fait gratuit si l’utilisateur fait affaire avec la même compagnie. Cette approche a pour but d’une part de diminuer la de-mande sur leur installation mobile et d’une autre part de permettre à l’abonné de pro-fiter d’une infinité de données.

Étant bien couvert par cette extension du réseau filaire, les compagnies coréennes sont déjà en train d’essayer de profiter de l’Internet des objets. KT, le plus important câblodistributeur, propose des avenues avec le Wi-Fi à domicile telles que la ges-tion intelligente de l’énergie, un système de sécurité centralisé, etc. (Sung-won, 2014).

Alors que le Wi-Fi public en Corée semble un plan d’affaire de l’industrie, il se partage entre des initiatives sociales et des dons de l’industrie au Canada. En effet, plusieurs organismes existent dans le but de fournir une connexion Wi-Fi gratuite au résident, en créant un réseau d’individu, de commerce et d’entreprise qui partagent leur connexion. Pour n’en nommer que quelques-uns, il y a île sans fil, Toronto Free-Net, BC Wireless (torfree, 2015). L’industrie des télécommunica-tions filaires se veut, pour l’instant, qu’un simple distributeur de point d’accès gra-tuit sous une bannière connue. À titre d’exemple, Bell fournit tous les McDo-nald’s du pays, mais elle n’affiche jamais Wi-Fi de Bell et plutôt Wi-Fi de McDo-nald’s.

Bref, cette branche technologique est peu exploitée au Canada et si l’on se fie aux experts rencontrés et à ce qui a été ob-servé en Corée, elle pourrait l’être dans un futur rapproché.

Perspectives

Pour ce qui est du Canada, les compagnies de câblodistribution font face à de plus en plus de défis. La demande changeante, la compétition internationale ou sans fron-tière, tel que Netflix, est de plus en plus présente et les coûts d’investissement toujours plus grands font partie d’une liste qui s’allonge. Plusieurs solutions sont tou-tefois sur la table, ils impliquent de nou-velles technologies comme la domotique ou les réseaux Wi-Fi.

Par chance, le taux de pénétration des différents services n’est pas saturé. Il leur reste donc encore quelques années de revenus garantis. La taille du pays et l’im-portance des distances entre les usagers sont en partie pourquoi les taux de péné-tration du filaire sont faibles. C’est pour cette même raison que la mobilité devient une priorité non seulement pour les com-pagnies, mais pour les consommateurs.

En Corée, la situation des télécom-munications pourrait être qualifiée de mûre. Les technologies sont souvent au plus haut de leur branche et les taux de pénétration sont très élevés. Une pensée d’un des conférenciers de Bell a fait beau-coup d’écho (Normandeau, 2015) : est-ce qu’un jour, l’accès à un service Internet ne pourrait-il pas être nationalisé, ou du moins considéré comme un besoin essen-tiel tel que l’eau ou l’électricité?

Face à Internet, le marché de la télévision doit se renouveler. © MC

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Selon Yves R. Hamel & Associés Inc, firme d’ingénieurs-conseils en télécom-munications, la mobilité doit être un stan-dard et représente l’avenir. Le terme mobi-lité se limite aux données Internet utilisées sur un téléphone cellulaire. Afin de bien comprendre le sujet couvert par la pré-sente section, une différence est à noter entre un réseau émis par câblodistribution - explicité préalablement - et un réseau issu d’une antenne de mobilité. Ce dernier ne nécessite pas de connexion filaire, ce qui lui permet de couvrir une plus impor-tante étendue grâce à la transmission par antennes, permettant par exemple une connexion Internet sur la route.

Ce type de réseau est étudié en étayant la demande grandissante de la connectivité mobile au Canada et en Corée du Sud, ainsi que l’offre croissante qui en découle. Enfin, ce virage vers la mobilité engendre un enjeu non-négligeable quant à la bande spectrale.

Virage vers la mobilité

La standardisation des appareils intelli-gents, la variété d’applications mobiles et la popularisation des réseaux sociaux entraînent une explosion de l’usage des données sans fil. En 2013, 83% de foyers canadiens possèdent un service de télé-phone mobile sans fil. De plus, dans le groupe des moins de 35 ans, 60% n’uti-lisent que cette technologie, par rapport à seulement 26% en 2008 (Statistique Cana-da, 2014). Les revenus des services sans fil mobiles ne cessent d’augmenter, com-parativement à ceux des services filaires.

Cette nette augmentation en revenus des services sans-fil s’explique par une constante croissance des utilisateurs de téléphones cellulaires. Au Canada comme en Corée du Sud, le nombre d’abonne-ments à un service de téléphonie mobile ne cesse de croître. De plus, à noter qu’au cours de l’année 2010, le nombre d’abon-nements en Corée du Sud a dépassé le nombre d’habitants.

L’offre croissante

Au Canada et en Corée du Sud, trois grands joueurs dominent le marché natio-nal de l’Internet mobile, soit respective-ment Rogers (34 %), Telus (29 %) et Bell (28 %) ainsi que SK Telecom (55 %), KT Corporation (35 %) et LG U+ (10 %). Il est intéressant de noter que ces six compa-gnies offrent également un service de câblodistribution, soit de connexion Inter-net filaire à domicile et y sont pareillement importants. Au Québec, Vidéotron entre dans ce marché de la téléphonie mobile en 2010, avec 12 % des parts de marché au

15 Corée du Sud 10,05 25 920 0,47 500

50 Canada 49,38 52 200 1,14 540

Comparaison des prix de forfait de téléphone mobile entre la Corée et le Canada

source : Union internationale des télécommunications, Organisation des Nations unies, 2014

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Services filaires Services sans-fil

Les revenus des services sans-fil rattrappent ceux des services filaires.

source : CRTC, 2014

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niveau provincial en fin d’année 2014 (Ar-senault, 2014). Enfin, KT Corporation est constituée de l’industrie gouvernementale coréenne de services des télécommunica-tions, dont la privatisation d’une durée de 15 ans s’est terminé en 2002 (Jin, 2006).

Dans les deux marchés à l’étude, la tendance est similaire : l’augmentation de l’utilisation des données par les consom-mateurs engendre une croissance des revenus de mobilité chez les fournisseurs par rapport à ceux des appels. Alors qu’en 2014, en Corée du Sud, les revenus de données mobiles avaient déjà dépassé ceux de la voix (International Data Corpo-ration, 2014), au Canada, Rogers comme Telus expliquent tous deux leur croissance de revenus dans le domaine du téléphone mobile par une augmentation de

Dans les deux marchés à l’étude, la tendance est similaire : l’augmentation de l’utilisation des données par les consom-mateurs engendre une croissance des revenus de mobilité chez les fournisseurs par rapport à ceux des appels. Alors qu’en 2014, en Corée du Sud, les revenus de données mobiles avaient déjà dépassé ceux de la voix (International Data Corpo-ration, 2014), au Canada, Rogers comme Telus expliquent tous deux leur croissance de revenus dans le domaine du téléphone mobile par une augmentation de

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