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CHAPITRE 3 : PRINCIPAUX RESULTATS .................... 5 7

5. NOUVELLES PISTES DE RECHERCHE

Si ce travail devait être développé, les éléments suivants mériteraient d'être approfondis.

Il est ciblé sur l'étape de la transposition didactique allant des savoirs d'enseignement aux savoirs effectivement enseignés en situation. L'enseignement qui tient compte des stratégies et des réactions des apprenants est censé être plus approprié à l'apprentissage. Reste à savoir si cette adéquation fait pour autant progresser les apprenants. L'analyse des savoirs réellement appropriés par les apprenants permettrait d'évaluer l'effet d'un tel enseignement.

Deuxièmement, en ce qui concerne les stratégies mobilisées par les adultes dans les situations-problèmes; il serait intéressant de savoir si l'apprenant adulte évolue différemment du jeune enfant dans les trois phases d'acquisition de la lech.1re / écriture (logographique, alphabétique et orthographique). Cette question se pose parce que la période durant laquelle le recueil de données a eu lieu (trois mois) a été trop courte pour pouvoir constater tme

évolution significative dans l'utilisation des stratégies. Et, puisque les adultes semblent utiliser et construire les mêmes stratégies que les enfants en début d'apprentissage, il serait intéressant de remarquer quelle évolution il y a dans ces stratégies sur le long terme. En effet, on pourrait supposer que les adultes ayant vécu longtemps avec la langue écrite - mais en se débrouillant un mirummn - progressent moins rapidement dans l'utilisation des stratégies, ou plutôt s'«accrochent» plus à une stratégie. Admettant qu'une personne se base en grande partie sur le code, mais en ne décodant que les deux ou trois premières lettres d'un mot et en devinant la suite, on peut .imaginer qu'elle a eu suffisamment de succès pour ne pas d1anger de stratégie.

Le LToisième aspect qui pourrait être approfondi concerne le guidage interactif par l'enseignant. L'idée de base derrière le repérage des stratégies des apprenants est de pouvoir mieux guider ces derniers dans une direction déjà entamée. Parfois, le repérage des stratégies n'a pas été possible : par exemple il est arrivé qu'un mot ait pu être repéré à l'aide de plusieurs stratégies, sans qu'on sache exactement de quelle manière a procédé l'apprenant. Dans le but de partir de l'apprenant (et de revenir à ce dernier !), et de guider l'apprenant adulte vers plus d'autonomie face à l'apprentissage, il serait intéressant -en plus de l'observation des stratégies - de procéder à un questionnement systématique au moyen de la méthode clinique piagétienne ou des entretiens d'explicitation (Vermersch, 1996).

La prise de conscience par l'apprenant de sa propre progression pourrait ainsi contribuer à son apprentissage.

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Annexe I

PRESENTA TIONS

Elle s'appelle E., elle vient du Maroc. Ça fait un an qu'elle est en Suisse. Elle est mariée avec un Sénégalais.

Elle s'appelle A. Elle est marocaine. Elle est déjà mariée au Maroc. Elle est divorcée. Elle travaille à Genève depuis huit ans.

Elle prend le cours de français.

M. vient de Tunisie. Il est marié et il a des enfants. Il ne travaille pas. Ça fait deux mois qu'il est à Genève.

Elle s'appelle K. Elle vient du Maroc. Elle est mariée. Elle a deux enfants. Elle travaille dans un magasin.

F., elle est célibataire. Elle habite à Cologny et elle travaille aussi à Cologny et bientôt elle va en vacances.

Elle s'appelle Z. Elle est suisse. Elle est mariée. Elle a des enfants et elle travaille.

Elle s'appelle J. Elle vient de Syrie. Elle a un mari. Elle a des enfants. Ça fait sept ans qu'elle est à Genève. Elle travaille à la maison.

Il s'appelle D. a fait trois mois qu'il est en Suisse. Il vient du Bénin.

Annexe II

LE GENIE DU MIROIR

Il était une fois tme jetme femme qui s'appelait Jena. Elle était laide et n'avait qu'un seul oeil. Elle était pauvre, pour manger elle fouillait dans les poubelles dans les rues des riches.

Un matin, elle trouva tm morceau de miroir qui brillait, elle le ramassa et l'accrocha au mur de sa chambre.

Tout d'un coup une grande lumière apparut au-dessus du miroir, comme un petit soleil, qui lui dit:

- Viens avec moi, je t'emmènerai de l'autre côté du miroir, je t'aiderai à trouver un sac de perles qui fera ton bonheur.

Sans réfléchir, Jena traversa le miroir. De l'autre côté, il y avait un couloir très sombre, mais le petit soleil lui montrait le chemin. Au bout du couloir on voyait un bout de papier posé sur une table avec quelque chose d'écrit, mais on n'arrivait pas à lire. Heureusement, le petit soleil éclaira le texte et Jena put lire:

- Tu vas trouver un chemin à la sortie du couloir, si tu suis ce chemin jusqu'au bout avec beaucoup de courage, tu trouveras ce que tu cherches.

Alors Jena se mit à marcher, des jours et des jours, à travers des forêts, dans 1a montagne. Ça devenait vraiment difficile, elle avait les pieds en sang et le petit soleil devenait de plus en plus petit. Un jour, le chemin s'arrêta. Le petit soleil avait dispam. Jena était seule sur une grande plage déserte devant la mer. Elle ne pouvait plus avancer et toujours pas de perles !

Trop, c'est trop! Jena se mit à pleurer très fort.

Soudain, elle entendit un bruit. Elle se retourna et vit lil1 grand oiseau avec un bec crochu mais de très beaux yeux prisonnier dans une cage. Vite, elle alla ouvrir la porte pour le laisser sortir. L'oiseau lui dit: "Merci de m'avoir rendu ma liberté. Si tu as le courage de monter sur mon dos, je te ferai traverser la mer.". Jena avait peur, mais elle s'installa quand même sur son dos, accrocha ses bras autour de son cou et l'oiseau s'envola. Elle était tellement fatiguée qu'elle s'endormit.

Qua:n.d elle se ré�.reilla, elle était de l'autre côté dë lâ rr1er.

Dans ses mains il y avait un sac de perles et elle était dans les bras d'un jeune homme avec de très beaux yeux, les yeux de l'oiseau. Il lui dit; "Je suis un prince. Un méchant magicien m'avait transformé en oiseau et je ne pouvais redevenir un homme qu'à condition qu'une femme m'aide et accepte de traverser la mer avec moi. Veux-tu m'épouser ?" " Mais je suis laide et je n'ai qu'un oeil. " lui répondit Jena.

Le prince prit une perle dans le sac et la mit à la place de l'oeil qui manquait. Les deux yeux de Jena se mirent à briller et elle devint belle.

Peut-être qu'ils se sont mariés, peut-être qu'ils ont eu des enfants .... en tout cas ils sont heureux.

Armexe III

Jena elle était pauvre. Elle fouillait dans la poubelle.

Elle a trouvé un miroir. Elle l'a ramené à la maison. Elle l'a accroché dans sa chambre. Ça a flashé dans sa chambre. Elle est rentrée dans sa chambre. Elle a traversé son miroir. Elle a traversé le couloir et elle a trouvé la feuille. Sur la feuille c'est écrit "si tu suis le couloir, tu trouveras tout ce que tu cherches.".

Elle a suivi un grande chemin. Elle était très très fatiguée, avec les pieds blessés. Le soleil a disparu. Elle a pleuré puis elle a dormi. Elle a ouvert les yeux et elle a vu un oiseau dans une cage fermée. L'oiseau lui a dit: "ouvre la cage", elle a ouvert la cage et elle a vu de beaux yeux. L'oiseau l'a remercié et lui a dit:

"monte sur mon dos" et puis Jena a eu peur, mais elle est montée sur son dos. Elle a dormi sur le dos de l'oiseau.

Quand elle s'est réveillée, elle était dans le bras d'un joli homme.

Il lui a dit qu'il était un prince et qu'il était puni et transformé en oiseau.

Il a demandé la main de Jena. Elle lui a dit "je suis laide avec un seul oeil". Le prince a pris une perle et l'a mis dans l'oeil de Jena.

Et elle avait de beaux yeux qui brillaient.

Armexe IV

FAUT-IL RECREER DES CLASSES DE GARÇONS ? Les garçons se suicident plus, ont de plus mauvaises notes et font plus de bêtises que les filles. Selon des spécialistes, l'école n'est pas faite pour eux.

Des chercheurs en Amérique ont compté que les garçons sont 1 5 fois plus souvent dans des bagarres que les filles. C'est aussi beaucoup plus souvent les garçons qui se droguent et boivent de l'alcool.

Beaucoup de livres ont été écrits pour dire que l'école devrait être différente pour les garçons. Le principal problème est que l'école fonctionne sur un modèle féminin. Il n'y a presque que des maîtresses qui font des activités plutôt pour les filles.

Les garçons et les filles sont trop différents pour pouvoir bien travailler et apprendre à l'école. Les garçons et les filles travailleraient mieux s'ils n'étaient pas ensemble.

Réponse à cet article :

LES ADEPTES DE LA DIFFERENCE SONT LES ENNEMIS DE L'EGALITE.

Je ne suis pas du tout d'accord avec l'article paru dans l'hebdo sur les classes de garçons. Ceux qui veulent refaire des classes séparées veulent juste retrouver l'ancien temps.

Les arguments pour la non-mixité servent seulement à déguiser des idées puritaines.

Je pense que ceux qui sont pour un retour aux classes séparées vont contre l'égalité.

Annexe V

Si les enfants ont envie d'apprendre, ils n'ont pas besoin d'être séparés.

Que les enfants soient séparés ou non ne changera rien à leur manière de travailler, l'essentiel est qu'ils aient envie d'apprendre.

Mais après l'âge de 14 ans, il faut séparer les garçons des filles parce qu'il se passe trop de choses entre les filles et les garçons à cette âge-là.

Par contre, à partir de 20 ans, ils peuvent de nouveau étudier ensemble.

Non, tout dépend de l'éducation des enfants, s'ils sont bien éduqués ils ne vont pas faire de bêtises s'ils sont ensemble.

Et il y a des personnes qui font beaucoup de bêtises après 20 ans, même après 25 ans. Mais c'est plus rare.

On ne peut pas généraliser parce qu'il y a des enfants qui sont mfüs à 10 ans et des adultes qui ne sont jamais mûrs.

Il faudrait séparer les garçons des filles parce que les garçons sont trop dangereux.

Et les garçons prennent souvent de la drogue ou boivent de l'alcool.

Oui, mais il y a aussi des garçons qui ne boivent pas, qui ne se battent pas et il y a des filles qui font les mêmes bêtises que les garçons.

Mais si les garçons commencent à être sages comme des filles, c'est plus des garçons ! Ce qui est beau dans la vie, c'est la différence !

Annexe VI

- Bonjour Madame.

- Bonjour Docteur.

- Je vous écoute

- Docteur, je suis très malade, j'ai mal à la tête.

- Ce n'est pas grave Madame, je vais vous soigner.

- Docteur, je ne peux plus marcher, je suis trop fatiguée.

- Ce n'est pas grave Madame, je vais vous soigner.

- Docteur, je n'y vois rien, même avec des lunettes.

- Ce n'est pas grave Madame, je vais vous soigner.

- Docteur, je n'ai pas de chance, mon mari ne m'aime plus.

- Ce n'est pas grave Madame, vous trouverez un autre mari.

- Merci, docteur, je vais beaucoup mieux ! Annexe VII

Calendrier des cours cours Alpha 1998 -séances didactiques:

Chaque séance dure 1h30 Il y a au total 24 séances

; ·21 .9 ... -. ...

1·

-·isr&ntations;"'""""'""""""'"""'"""""'""""""'"""""""'""""''""""'"'"""" ;

j [TRA 1 & 2] j -explications de ce qu'on va faire jusqu'à Noël; )

; ; - DE : tous se présentent; (énonciation orale + énonciation écrite ;

1 l médiatisée\ ;

r23.9 """""""'"'T-'fravail s�des'textes'de présent "tion'(lecture'autonome ou"""'""i

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��U:��·:-':t!af â�:=s?�n���;��:tk���s· mots ·difficiles,""'1 j [TRB 1&2] i tentative de résumé oral pou.r voir i tout le monde a bien i

i i compris (présentation et discussion du projet). j

j j -acl1vité collective d'expression orale. j

i ... i,_-.activité, collective. d'expression. orale _pour _l'écrit.· ... :

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