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MISE EN OEUVRE DE LA REFORME

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RETENTION : OPTIONS POUR L’ECOLE PRIMAIRE

60. REFORME DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE DU PREMIER CYCLE (ESPC)

67.1 MISE EN OEUVRE DE LA REFORME

63. L’échelonnement des réformes aux niveaux national et CISCO, la gouvrrnance au niveau de l’école, les partenariats public/privé et la gestion de la réforme sont les clés d’une implémentation efficace.

68. Echelonnement des Réformes au Niveau National

64. Suivant le modèle établi pour la réforme de l’enseignement primaire, les réformes ESPC seront progressivement introduites au niveau CISCO, en commençant par 10 CISCO en 2010-2011. Les Collèges d’Excellence et leurs réseaux d’écoles partenaires ESPC seront introduits selon la même allure que l’extension d’écoles primaires complètes de sept années. Ce rythme sera accéléré ou ralenti sur la base de la progression globale des réformes et sur la disponibilité des fonds (Figure 5).

65. Au cours de la phase de Planification et Préparation (2007-2010), les études suivantes seront conduites:

i. Partenariats public/privé ii. Manuels

iii. Formation des enseignants iv. Ecoles ouvertes

Figure 12: Programme Provisoire de l’Expansion de la Réforme ESPC

Introduction de Réformes dans les CISCOs

2010-2011

2011-2012

2012-2013

2013-2014

2014-2015

2015-2016

2016-2017

2017-2018 10

12

20

30

20

20

69. Introduction des Réformes dans les CISCOs

66. Les Collèges d’Excellence sélectionnés et leurs écoles partenaires prépareront des plans d’action triennaux pour l’introduction des nouveaux curriculums et manuels, la formation continue des enseignants, et les activités pour le renforcement de la gestion de l’école. Ces plans (qui n’excèderont pas 5 pages) seront réalisés en collaboration avec le Comité des Parents d’élèves, qui fera approuver le Plan par le CISCO.

67. Le MENRS projette de réallouer les budgets d’activités scolaires non-salariaux des collèges publics aux écoles elles-mêmes, des budgets qui sont gérés par les CISCO actuellement. . S’il en est ainsi, chaque plan d’école comprendra aussi un budget annuel aligné sur le plan d’action.

68. Comme pour l’introduction des réformes nationales, l’implémentation sera progressive dans chaque CISCO. Comme le montre la Figure 6, l’introduction des CE se fera quand les réformes des curriculums au niveau primaire seront terminées. Comme le montre l’exemple, si les ressources publiques ou privées sont disponibles, huit réseaux supplémentaires de CE pourront être établis de façon accélérée, ramenant ainsi le total à neuf réseaux ou cinquante écoles ou plus sur une période de dix ans.

69. Les Collèges d’Excellence établis durant les phases d’expansion peuvent être publics ou privés, ces derniers le seront sous contrats de performance avec le MENRS.

70. Gestion d’Ecole

70. Les Collèges publics ont actuellement des Comités de Parents d’Elèves qui apportent un soutien aux écoles. Dans certains cas, ces Comités collectent et gèrent les contributions volontaires des parents. Ils peuvent être très actifs dans le soutien des enfants pauvres et dans l’aide aux écoles en achetant du matériel et construisant des salles de classe.

71. Sous le programme EPT, les Comités de gestion des écoles primaires (comprenant les parents) ont été pourvus de modestes ressources financières, subventions gouvernementales, et leur rôle dans la gestion d’école a été renforcé. Dans la ligne qui vise à intégrer les réformes du primaire et de l’ESPC, les fonctions et ressources des Comités de Parents d’élèves des ESPC seront alignées avec celles soutenant les écoles primaires.

72. Pour les collèges, les comités de parents seront élargis de sorte à inclure des membres venant d’entreprises et d’organisations de services communautaires afin d’aider au développement du système de stages et de programmes de service communautaire prévus en particulier dans la10e année d’étude.

71. Partenariats Public/Privé

73. Le secteur des écoles privées est pressenti comme un solide partenaire des réformes ESPC. En attendant que des rôles précis soient négociés, le secteur privé peut établir un partenariat avec le MENRS, les CISCO et les communautés locales dans la gamme complète des activités de la réforme.

74.Rôles du secteur scolaire privé. Engager totalement les écoles privées dans les stratégies d’expansion et d’amélioration de la qualité pour les collèges est un élément majeur de la stratégie nationale. Les écoles privées adopteraient le curriculum et les matériels pédagogiques définis au plan national. En effet, le MENRS espère que les écoles privées seront en première ligne pour d’augmentation des effectifs des collèges. Les Partenariats dans la construction de salles de classe, l’introduction du nouveau curriculum et du matériel d’apprentissage, la formation des enseignants, et dans la mise en place des Collèges d’Excellence sont essentiels pour le succès.

75. L’on pourra aussi capitaliser l’expertise du secteur privé et tirer profit de son financement, avec des dispositifs de partenariats appropriés avec le Gouvernement.

o Publication de manuels et de matériels d’apprentissage. L’industrie d’édition du Madagascar est de taille modeste, mais avec des partenariats bien conçus avec des éditeurs internationaux, elle pourrait développer une capacité durable pour assumer un rôle central dans l’édition au cours des réformes des prochaines décennies.

o Formation des enseignants. Jouer un rôle dans la mise en place rapide et le renouvellement de la conception de la formation initiale des enseignants peut être attractif pour le secteur privé.

o Ecoles ouvertes. Lorsqu’elles rencontrent les mêmes contraintes que les écoles publiques, les écoles privées peuvent mettre en place des écoles ouvertes dans leurs propres établissement ou dans d’autres.

76. Tous ces rôles peuvent générer à la fois de l’investissement public et des sources de revenus satisfaisants.

77.Subventions publiques. Actuellement, le MENRS alloue des subventions au secteur privé de l’éducation sous quatre formes. Celles-ci fournissent un cadre de départ pour développer le partenariat public/privé dans la réforme ESPC;

o Subventions des enseignants du privé. Suspendu périodiquement en faveur d’autres formes de subvention, cette forme de subvention a été réinstaurée en 2006 : elle a apporté 20 000 Ariary à chacun des 18 000 enseignants d’écoles privées dont deux tiers étaient en poste dans la province d’Antananarivo.

Environ 68% des enseignants du privé ont reçu leur subvention, ce qui fut a représenté 12 millions d’Ariary en 2006.

o Contrats - programme. A travers un contrat de performance passé avec le Gouvernement, des opérateurs privés s’engagent à réaliser des activités spécifiques en accord avec les politiques éducatives nationales. Ces activités sont destinées à accroître l’accès et à améliorer la qualité de l’éducation à travers les matériels pédagogiques et la formation des enseignants. Les écoles sont sélectionnées sur la base de critères simples et leur performance est suivie par le MENRS. Suspendu en 2004 et 2005 en faveur d’une subvention pour alléger les charges parentales des plus pauvres, ce contrat-programme a été réinstauré en 2006. Moins de 2% des écoles privées sont actuellement concernés, bien que la subvention moyenne par école soit de 12,7 millions d’Ariary.

o Subventions des Frais Parentaux. Destiné aux écoles ayant des écolages mensuels en dessous de 800 Ariary, ce programme fournit une subvention sur neuf mois de 30 000 Ariary par enseignant en contribution à leur salaire. En 2006, plus de 4400 enseignants, soit 22% des enseignants du primaire privé, ont reçu cette subvention.

o Subventions aux Directions Nationales de l’Enseignement Privé. Le Gouvernement fournit aussi à chacune des huit Directions Nationales une

subvention annuelle pour leurs activités. En 2006, elle a atteint un montant moyen de 100 Ariary pour chaque élève du privé.

78. En général, les subventions gouvernementales aux écoles privées ont augmenté en 2006, atteignant un peu plus de 3% des dépenses de fonctionnement du MENRS.

79. Les contrats -programmes semblent parfaitement convenir en tant que mécanisme de subventions pour la plupart des partenariats de réforme ESPC. Les négociations avec les Directions Nationales de l’Enseignement Privé devront être intensifiées pour établir les paramètres du partenariat ESPC. Le niveau de la subvention sera seulement une des multiples questions à résoudre, telles que : ,

o Ciblage. Les subventions seront-elles destinées aux communautés et aux écoles les plus pauvres ?

o Couverture. Les subventions seront-elles limitées aux coûts des réformes (formation des enseignants, nouveaux curriculums et matériels

d’enseignement) et donc basées sur des propositions de budget, ou seront-elles basées sur des coûts unitaires élèves ou enseignants ?

o Performance. Quels seront les normes et indicateurs de performance des écoles ?

80. Finalement, l’étendue des réformes ESPC combinée avec la gamme de pressions sur le budget MENRS indique que le montant total des subventions devrait non seulement être calculé, mais aussi négocié. Les résultats de l’étude en cours sur le partenariat public/privé pourront guider de telles négociations.

72. Gestion des Réformes

81. Au plan national, les réformes EPT sont gérées par la Direction Générale de l’Education Fondamentale et de l’Alphabétisation du MENRS. D’importantes responsabilités ont été confiées aux CISCO pour la planification et la gestion. La gestion au niveau de l’école sera cruciale pour l’efficacité de la réforme. Un cadre général de gestion de la réforme est proposé ici, mais un plan complet sera également développé dans le cadre Plan d’Implémentation de l’EPT.

82.MENRS. Au sein du MENRS, la Direction Générale de l’Education Fondamentale et de l’Alphabétisation est responsable de l’ensemble de la réforme. Une équipe spéciale est actuellement en place pour développer le modèle de la réforme ESPC, et elle aura encore la responsabilité d’élaborer le Plan d’Implémentation.

83.CISCO. Les Cisco ont eu une responsabilité croissante pour la mise en oeuvre des réformes au niveau primaire, même si les rôles et les ressources nécessitent

encore une meilleure définition et sont du reste liés aux stratégies plus vastes du Gouvernement en matière de décentralisation.

84.Ecoles. Quelle que soit la superstructure de gestion, les collèges sont gérés au quotidien par le Chef d’établissement et les enseignants, avec le soutien et les conseils du Comité des Parents d’élèves. Ce modèle est adéquat dans la situation actuelle mais il sera renforcé pour la gestion de la réforme avec des rôles et des ressources clairement établis. Ceux-ci seront en accord avec la mission des Collèges d’Excellence tel que présenté dans le Tableau 1.

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