Maintien du plan de traitement

Avec l’accord du patient en fin de traitement, des rappels de contrôles tous les trois à six mois, selon le besoin de chacun, peuvent être mis en place au secrétariat. Cela permet d’assurer le maintien du traitement. Ces rappels peuvent se faire automatiquement par e-mail ou même par sms grâce au logiciel du cabinet. Ces séances de contrôle doivent mettre l’accent sur le maintien de l’hygiène. S’il le faut, le praticien peut reprogrammer une séance d’enseignement thérapeutique.

Conclusion

Le chirurgien-dentiste doit porter de nombreux chapeaux. Celui de soignant avant tout, mais aussi celui d’employeur, de leader d’équipe, de gestionnaire mais parfois aussi de soutien social et psychologique. Au milieu de tout cela, il doit savoir se préserver professionnellement et personnellement. Des atouts de communication et de psychologie aident le professionnel à la gestion de ces différents rôles. Ils permettent également une connaissance fine de soi-même, de ses limites ainsi que de celles des autres. Cela participe au bien-être de tous au cabinet dentaire car un praticien en harmonie avec sa pratique se répercute très positivement sur l’équipe et principalement sur ses patients. Ce travail reste un effort perpétuel. Particulièrement en ce qui concerne la gestion émotionnelle procurant la patience de travailler sur la communication. Ce propos a consisté en une ouverture à ces différents axes de travail. Mais des formations d’hypnose, de communication non violente, verbale, non verbale ou encore de gestion émotionnelle permettent d’affiner ces connaissances par la pratique lors de mises en situation théâtrales par exemple. Suivre des journées de formation en équipe de soin permet également de souder les membres et d’affiner la prise en charge psychologique des patients par tout. Enfin, l’expérience étant la plus grande source d’apprentissage, les jeunes professionnels ne peuvent qu’être encouragés à l’expérimentation. Là où il serait plus aisé d’aller vers la facilité dans certaines relations pour ne pas y « perdre de plumes », les expériences les plus formatrices restent souvent les plus génératrices d’émotions fortes. Rappelons la théorie des marqueurs somatiques. C’est alors le moment de mettre en application la théorie glanée au fil de cours et de lectures.

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