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Les avis ont été très hétérogènes quant à la forme de ces GAC : certains préféraient

discuter de cas aléatoires (enrichissement et approfondissement de consultations simples mais

cas pas toujours intéressants), d’autres voulaient parler de cas difficiles (soutien

psychologique et réassurance mais parfois ennuyant pour les autres). La proposition de mixer

les deux semblait faire consensus.

P17 : “Ouais moi je suis pas complètement d’accord avec toi parce que, là par

exemple, le… fin la règle à peu près dans les groupes de pairs c’est de prendre le dernier cas

que t’as eu. En gros ou le cas, d’avoir un cas en gros vraiment euh…” P14 : “Aléatoire

quoi.” P17 : “Voilà, complètement aléatoire. Et en fait, tu te rends compte que ça te permet

aussi de te questionner sur les choses qui sont pour toi…” P13 : “Evidentes.” P17 : “…

complètement acquises c'est-à-dire que toi tu vas gérer ton entorse euh de cheville de telle

manière. Et puis peut-être que tu vas présenter au gars il va dire “bah putain, tu fais comme

ça ? Mais moi je fais comme ça en fait et…” tu vois donc ça permet aussi de, fin je trouve que

c’est bien aussi d’avoir un peu des, ça t’oblige aussi à te questionner sur les trucs”

P25 : “L’avantage c’est que c’est, y a des gens qui viennent vraiment parler de leurs

situations difficiles et euh même si pour les autres parfois c’est un peu chiant à entendre bah

ouais mais ça fait du bien d’extérioriser, donc euh se dire que t’as un moment où tu peux le

faire et où t’as des copains, fin où justement c’est pas forcément que des copains proches qui

peuvent en entendre parler, moi j’trouve que c’est bien.”

P5 : “Bah je pense qu’il faut un peu les deux parce que parfois ça te fait du bien de

mais…” (Rires étouffés) P6 : “… c’est important.” P8 : “Nan mais les deux ont leur place

hein…”

Ce qui était également apprécié et demandé par la plupart était que l’animateur fasse une

transition du cas vers le cabinet libéral pour mieux coller à la pratique future du médecin

généraliste.

P25 : “Y a les animateurs qui nous poussent un peu qui nous disent “d’accord mais là

si t’es dans cette situation avec telle ou telle chose ?” et qui vont nous pousser une peu, ça,

ça ça change vraiment l’approche, ou tu vois “ok, mais tu vois ça aux urgences, mais ça tu

vois ça dans ton médecin, dans ton cabinet de médecine générale, qu’est-ce que tu vas

faire ?” et ça tu vois c’était intéressant que y ait des gens qui nous poussent un peu, du coup

bah ouais on se remet un peu en question”

P15 : “Mais il me semble que par contre c’était des médecins généralistes souvent qui

intervenaient puis qui extrapolaient en disant “bon ok là”…” P14 : “Et si t’avais été en

ville…” P15 : “Ouais. Et moi ça j’avais trouvé que c’était assez formateur”

La préparation d’un cas était rarement faite par les internes et lorsqu’il y avait une obligation

pour chacun de présenter une situation pendant le GAC, cela était mal vécu.

P1 : “Alors c’est vrai que c’était un peu l’angoisse quand on était obligé de présenter

son cas et qu’on avait rien sous le coude […] c’est vrai que ça n’avait ni queue ni tête parce

qu’on avait pas travaillé le truc à l’avance”

P5 : “Après le problème c’est que y avait des intervenants qui faisaient, chacun leur

tour et t’es obligé de raconter une situation et ça c’était un peu pénible quoi…”

P18 : “Parce que y avait ce côté-là moi dans tous les GAC que j’ai fait, tout le monde

devait présenter, donc t’attendait presque un peu que ce soit ton tour de parler pour que ce

Le travail de recherche d’une séance à l’autre pour approfondir certains points était également

peu fait, mais enrichissant pour le groupe.

P4 : “Après ça avait quand même un intérêt c’est que… enfin, en tout cas je trouvais

ça sympa de se dire : on se pose des problèmes, enfin… des questions tous ensemble et on a

pas la réponse, donc en fait on délègue finalement à certaines personnes qui vont aller

chercher des infos sur différentes thématiques.” P6 : “Mais finalement personne le faisait à

chaque fois.” P4 : “Bah ça, ça dépendait de l’intervenant, nous c’était enfin… j’ai eu des

groupes où ça fonctionnait bien…” P6 : “Ouais.” P4 : “… et du coup c’était… nan c’était

vachement intéressant ! Parce que y avait un retour qui était synthétique et ça permettait

vraiment de répondre à…. au truc.”

Certains auraient voulu pouvoir participer à ces groupes lors de leur stage en libéral UPL ou

SASPAS, l’apport étant plus pertinent pour leur pratique future (cf. généralités), mais le

problème de la distance avec les centres hospitaliers a été soulevé.

P25 : “Quand t’es “à chaille”, quand t’es en station aller faire des GAC, c’est pas,

enfin faire des GAC ou des séminaires hein mais c’est compliqué de, l’organisation elle est

compliquée.” M : “Par rapport à la distance ?” P25 : “Ouais”