• Aucun résultat trouvé

Musées de la civilisation de Québec

Université 172 noG (s.d. après 13 avril 1908?) Memoire[sic] ---

Au moment où va commencer le travail sérieux du 3e Centenaire, il est a[sic] propos de poser dès maintenant un probléme[sic] qui réclame l'attention des promoteurs de nos fêtes.

Le programme adopté comporte des démonstrations en plein air, et d'autres qui exigeront un local assez vaste pour abriter un grand nombre de personnes. Du reste, advenant un mauvais temps continu, une vaste salle de fetes[sic] serait d'un grand secours pour l'éxécution[sic] de notre programme.

Nous n'avons pas a[sic] Quebec de salles assez spacieuses et convenables pour d'aussi grandes démonstrations.

Nous avions bien pensé a[sic] l'Auditorium et au "Manége[sic]" Militaire. Mais l'Auditorium est beaucoup trop petit; il est loué pour plusieurs années à la Compagnie de theatre[sic] Bennett, qui l'accapare entierement[sic] et n'en permet l'usage a[sic] personne. Quant au Manége[sic] Militaire, il est constaté q'il[sic] est impropre a[sic] des fetes[sic] musicales, et du reste l'usage habituels que l'on en fait rend difficile son adaptation a[sic] des cérémonies officielles de gala.

-II-

Il va donc falloir revenir a[sic] l'idée d'une construction assez vaste pour répondre aux exigences de notre programme.

Cette construction pourrait étre[sic] faite de deux manieres[sic]. Vu le temps limité a[sic] notre disposition (une seule saison de travail d'été) cette construction pourrait étre[sic] d'une nature temporaire, pour la durée des fetes[sic] seulement, ou bien elle pourrait étre[sic] faite dans les conditions telles que, suffisamment avancerée pour servir aux fins du 3e Centenaire, elle pourrait, plus tard, étre[sic] complétée, aménagée et décorée a[sic] une destinat pour servir a[sic] une destination permanente.

Dans le premier cas, ce serait une forte dépense et de l'argent gaspillé dans une oeuvre passagère; dans le second cas, l'argent serait employé par les promoteurs du 3e Centenaire pour une salle de fetes[sic] convenable, remplirait parfaitement le but immédiat proposé et aiderait a[sic] doter Quebec d'une construction permanente qui comblerait une lacune et répondrait a[sic] plus d'un besoin imperieux[sic] et pressant, en meme[sic] temps q'elle[sic] ajouterait un ornament[sic] a[sic] notre Ville.

Une fois le principe de la nécessité d'une salle de fetes[sic] pour le 3e Centenaire admis, et le bon vouloir des intéresses[sic] obtenu pour cette dépense, surgit l'objection du temps limité qui nous reste pour préparér[sic] et adoptér[sic] un plan et le mettre a[sic] éxécution[sic].

Quant aux plans, il doit étre[sic] facile d'emprunter aux grandes expositions mondiales tenues dans ces dernieres[sic] annéés[sic], un modèle des superbes salles de

186 fetes[sic] construites par des architectes de renom. Il en est plusieurs qui ont fait l'admiration des connaisseurs par leurs lignes harmonieuses et artistiques. Les auteurs de ces plans ont du se proposer comme but : Une construction vaste et solide, a[sic] l'épreuve du feu, suffisamment décorative, ne coûtant pas trop cher, pouvant s'eriger[sic] très rapidement etc.

Il semble q'il[sic] doit étre[sic] possible de trouver un modele[sic] tout fait, avec fondations solides en pierre, charpente d'acier, parois et toiture métalliques, remplissant les conditions voulues pour une salle de fetes[sic]. On pourrait en décorer l'interieur[sic] et l'exterieur[sic] a[sic] l'aide de ces mélanges ou compositions imitant le platre[sic] ou le stuc dont on a tant usé dans les édifices des grandes expositions des Etats-Unis.

L'édifice pourrait étre[sic] clos et ouvert, ainsi que décoré a[sic] l'extérieur dans les mois d'été & d'automne, et le travaille[sic] sur intérieur pourrait étre[sic] términé[sic] dans les mois d'hiver suivants.

Apres[sic] la cloture[sic] des fetes[sic] du 3e Centenaire, la salle des la salle des fetes[sic] pourrait étre[sic] achévée[sic] en vue de son utilisation permanente.

Restent les questions du site, du terrain, et des ressources financieres[sic] pour éxécuter[sic] le projet.

-III-

Pour des raisons speciales[sic], qui seront éxpliquées[sic] toute a[sic] l'heure, l'endroit le plus propice serait: soit le site en haut de la cote[sic] de la Montagne, primitivement occupé par l'ancien palais épiscopal plus tard par les deux hotels[sic] du Parlément[sic] détruits par l'incendie, et qui est maintenant vacant, ou mieux encore un terrain pris sur le domaine du Seminaire[sic] de Quebec, vers le coin des rues Port Dauphin et des Remparts.

Voila[sic] pour le site.

L'argent nécessaire, soit cinquante mille piastres ou plus, si nécessaire, pourrait étre[sic] pris avec le consentement des gouvernements d'Ottawa et de Quebec, sur les sommes qui vont étre[sic] appropriées pour couvrir les dépenses du 3e Centenaire.

Ce serait un montant bien placé puisque il[sic] contribuerait a[sic] établir une oeuvre utile, permanente et durable.

-IV-

Ce projet éveille dans l'esprit de plusieurs la pensée d'une combinaison qui assurera en meme[sic] temps a[sic] notre ville l'établissement d'un musée artistique dont les éléments sont sous notre main, dans la tres[sic] riche collection de peintures qui s'abrite sous le toit de l'Université-Laval[sic].

Les articles publiés recemment[sic] par un connaisseur Mr J. Purves Carter, ont été toute une révélation de trésors dont nous connaissions a[sic] peine l'éxistence[sic] au milieu de nous. Et la sensation produite dans le monde de nos intellectuels a été suivie d'une éxpression[sic] générale de regret que tant de richesses artistiques soient réunies dans un local éxposé[sic] a[sic] tous les risques d'un artistique soit éxposés[sic] a[sic] tous les risques d'un incendie qui serait une calamité nationale.

De toutes parts on a éxprimé[sic] le voeux qu'un convenable assez vaste, bien aménagé, et surtout a[sic] l'épreuve du feu, soit construit au plustot[sic] pour abriter dans un lieu sûr, toutes ces richesses.

187 La construction d'une salle de fetes[sic] disponible pour le 3e Centenaire, susceptible d'étre[sic] ensuite a ménagée[sic] et completée[sic] en vue d'un tel but, ne pourrait elle[sic] pas étre[sic] le commencement de la réalisation d'un projet si désirable?

-V- Mais il y'a[sic] mieux encore.

La rumeur est (et dans le cas qui nous occupe, ce n'est pas une invention, ni un rêve) q'un[sic] bienfaiteur public, dont notre pays a plus d'une fois éprouvé la générosité princiere[sic], serait disposé a[sic] doter notre ville d'un Conservatoire de Musique, et qu'il songe a[sic] confier cette oeuvre a[sic] l'Univeristé-Laval[sic].

Cette création entrainerait nécessairement une construction nouvelle pour les besoins des cours et des lecons[sic] de Musique. Il faudrait y joindre une salle assez vaste pour y donner au besoin de grandes fetes[sic] musicales, des concours d'éleves[sic] et d'artistes etc.

Cette construction s'ajoutant a[sic] celle erigée[sic] pour les besoins du 3e Centenaire, et combinée avec elle d'apres[sic] un plan préconcu[sic], nous donnerait du meme[sic] coup une grande école artistique de Musique, avec une salle de fetes[sic] musicales ou autres, de dimensions siffisantes[sic] pour loger la riche collection de peintures de l'Université et les autres choses précieuses q'elle[sic] possede[sic].

Et en élargissant un peu le cadre de ces projets, nous arriverions peut étre[sic] a[sic] assurer un local additionnel suffisant pour abriter contre tout danger d'incendrie[sic] la magnifique bibliotheque[sic] de l'Université- qui compte envirron[sic] deux cent milles[sic] volumes.

-VI-

Pour accomplir cette oeuvre, il faudrait premierement[sic] -

Obtenir du Seminaire[sic] de Quebec l'autorisation de construire sur son terrain, disons a[sic] l'encoignure de la rue Port Dauphin et de la rue des Remparts.

Deuxièmement,- Obtenir des promoteurs du 3e Centenaire un subside de cinquante mille piastres ou plus, si possible, pour construire une salle des fetes[sic], dans les conditions suggérées ci-haut.

Troisiemement[sic],- Faire les demarches[sic] nécessaires pour faire entrer dans le domaine de la réalité le projet du genreux[sic] donateur qui médite la fondation a[sic] Quebec d'un Conservatoire de Musique sous le l'égide de l'Université-Laval[sic].

Quatriemement[sic],- Enfin Obtenir des gouvernements d'Ottawa et de Quebec la somme d'argent complémentaire requise pour assurér[sic] le succes[sic] de cette oeuvre vraiment nationale.

Cinquiem

-VII-

En retour, le Séminaire de Quebec et l'Université-Laval[sic] seraient, nous en sommes sûrs, heureux de réconnaitre[sic] et de récompenser ces efforts, en se chargeant de l'oeuvre du Consérvatoire[sic], et en donnant au public un acces[sic] facile aux trésors de leurs musées et de leur bibliotheque[sic], et nous pourrions a[sic] bon endroit nous enorgueillir de la creation[sic] d'un centre intellectuel et artistique d'une importance nationale, véritable monument et souvenir du 3e Centenaire de la fondation de Quebec,

188 rappelant a[sic] la fois les deux noms de Laval et de Champlain inséparablement unis dans une glorieuse immortalité.

189

ANNEXE 3 : FONDS P12/3/3, CORRESPONDANCE NON-INVENTORIÉE

ENTRE J. PURVES CARTER ET MGR GOSSELIN (ASQ)

P12/3/3-1, 29 décembre 1910 :

Halifax Hotel

Halifax, Canada, Dec. 29th 1910 [1] Revd. Monsieur L'abbe A. Gosselin,

Superior of Laval University, Quebec. Dear M. L' Superior [sic],

I write to Monsignor Mathieu regarding the many paintings I have found in those provinces New Brunswick and Nova Scotia and I am glad to hear through the kindness of the Monsignor that you Sir, are of opinion that these paintings belong to the same source as all the others. Both this grace here, and his Lordship at St John are of the very same opinion. There are many yet around & through the country I have not yet seen, but I am writing an account for publication here of them identified. It is a very wonderful story indeed and fortunately now you can prove it to be absolutely true. I shall be in Quebec shortly and hope to have the honour of seeing you

I trust everything is well with you and the great University and I am glad to hear such good progress with the

[2] rehabilitation of the building.

Wishing you a very happy New Year and great prosperity to the University I remain

Monsieur L' Superior[sic] Most faithfully your servant

190 P12/3/3-2, 6 mars 1911 :

Hotel Lenox Boylston & Exeter streets

Back Bay

Summer resort Hotel Nassau, Long Beach, N.Y. [1] To Monsignor O.E. Mathieu E.M.G.

Dear Monsignor Mathieu,

I arranged last week with a friend to go to New York for our trip and I started and have been to Providence and here as arranged and he now [illisible] to say he will not be in New York before next week, so as I have so much work to do which is pressing I think I had better return especially as the people I want to see there and in Washington are at present in London for the Coronation. The Americans are flocking to England where the dignity of an old race of noble people seem to attract them as they have nothing but empty boasting themselves and must go somewhere to escape their wretchedness.

I am disappointed as I came here for nothing & waste time I [knew?] is useless going on as the papers are full of Americans leaving for Europe.

I tried to see you several times Monsignor before leaving but you were out each time so I saw the Superior M. Gosselin and asked him to allow me to leave portrait of Blessed Thomas

[2] Morus in the safe-room until it is wanted and so as to allow him to show his confreres and friends.

I took the painting to the Palace before leaving to show His grace the Archbishop, and Monsignor Marois, who were very pleased to see the venerable and precious work. I also presented his grace Monsignor Begin with a framed fine artist's proof etching. We are sending one to His Excellency the Governor-General and Lady Grey and I purpose taking the painting at the invitation of His Emenance[sic] Cardinal Vannutelli to Rome in the Autumn for His Holiness to see and to have consecrated before taking to England for the King to see and His grace the Duke of Norfolk and to take the latters advice as to its final disposition.

I intended to make a fine copy myself of the "Morus" portrait but only begun it and I found I had no nor shall have for a long time to come. It takes three weeks to make one and so I got M. Wickenden while he was at Halifax to make a fine copy by special contrat of which of course I paid him. Now, Monsignor I have been thinking about this matter and what would be best to do and I felt I should be consulting your best wishes, knowing only so well your total devotion to a life of noble charity that if it would be acceptable, if it could be considered sufficently worthy, that it might be accepted as a fitting memorial gift. at the anniversary of the decease of your noble confrere Monsignor La Flamme. of dear memory.

The saintly character of Blessed Thomas Morus would have have a facinating[sic] charm for the great Scholar & Priest. had he been living and it occured[sic] strongly to me that it would be appropriate as an annonymous[sic] gift "in memoriam".

[3] It would be appreciated by many as appropriate but I pray you not to hesitate to say so if you think otherwise.