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Les structures de participation offertes dans l’école

CHAPITRE 2 LA PARTICIPATION ET L’IMPLICATION PARENTALE À L’ÉCOLE

2. Les parents

2.7 Compétences spécifiques des instituteurs du cursus préscolaire

2.7.1 Les structures de participation offertes dans l’école

Depuis son premier contact en dehors de son foyer, l’enfant a besoin du soutien de ses plus proches. Dès son plus jeune âge, l’être humain est soumis aux décisions des autres. Au début, dans sa sphère familiale puis, au fur et à mesure de son épanouissement, dans le monde extérieur à son foyer. Car il est clair, que l’éducation d’un enfant c’est la somme de la famille, de l’école et de la rue. Par exemple, l'enfant ne peut être inscrit, aller en classe régulièrement et participer à des activités périscolaires qu'avec l'aide de sa famille. Faire partie d’une société implique des droits et des responsabilités : cela a pour objectif d’assurer l’intégration et l’adaptation sociale des plus jeunes. La littérature actuelle fait noter l’importance d’établir une communication ouverte et respectueuse et, surtout bidirectionnelle entre les parents et les enseignants. La rencontre école -famille, où est-elle ? C’est un des sujets abordés par MOURAUX, (2006, p. 14). Elle signale que cette rencontre est là, sous les yeux de tous. Au sein de l’école, la famille arrive chaque matin, elle entre en classe et passe toute la journée avec les élèves. Les enfants ont leur famille avec eux, en eux, elle est toujours là car l’enfant est le produit inévitable de leur famille. C’est pourquoi l’action majeure à mener pour « améliorer la relation école-familles » se situe non pas au couloir, via les rencontres avec les parents, mais dans les classes, immédiatement, directement, au cœur de la relation pédagogique et éducative.

MEIRIEU (1993) signale dans son livre « l’école et les parents. La grande explication » que même si les parents confiaient leurs enfants à l’école les yeux fermés et approuvaient, sans jamais les discuter, les décisions des enseignants, certaines réactions commencent à être repérées. Les parents commencent à demander de plus en plus de connaissances et acquis chez les enfants scolarisés, ainsi qu’une meilleure relation entre eux et l’enseignant en vue du développement de leur enfant. Dans une approche de la sociologie de l’éducation, la participation de la famille au sein des écoles françaises diffère de celle que l’on observe dans les écoles mexicaines. En France, la participation de la famille au sein de l’école a un autre rôle. D’un côté, les parents sont responsables de l’absentéisme des élèves, les absences leur sont systématiquement et immédiatement signalées.

La sauvegarde du principe de participation sociale au sein de l’école amène de plus en plus à s’immiscer dans la connotation d’implication et d'engagement des parents. Nous

invoquons à ce propos un principe d’ambiguïté selon les intérêts particuliers de chaque école et de chaque instituteur, même si une coordination permanente du travail est essentielle pour une meilleure obtention de résultats. Diverses politiques de développement sont généralement axées sur l’individu et non sur l’unité familiale en tant que telle. Toutefois, le noyau social est avant tout composé d’une multitude de contextes (famille, voisinage, école, centres culturels et sportifs…) et de personnes avec des valeurs, des coutumes et des traditions différentes, propres et adaptées à son entourage. Afin de développer le rôle de la famille à l’intérieur de l’école, l’État a mis en place un certain nombre de mesures favorisant la participation familiale dans les établissements scolaires. Cela étant, une grande partie de ces mesures officielles n’est pas encore effective, comme certaines actions visant la participation de parents comme membres actifs de la communauté éducative démentant des résultats positifs dans la pratique.

En 2002, DUSI, dans son article « une coopération antinomique. Le cas italien » mentionne que : la famille et l’école sont appelées à apprendre à vivre ensemble pas seulement en vue d’un projet éducatif apte à satisfaire les exigences de la communauté éducative et du marché du travail, mais surtout elles constituent les lieux destinés à enseigner aux nouvelles générations l’art d’apprendre à vivre … . En essayant de comprendre certaines conduites de parents observés pendant la passation de test, on réaffirme que pour provoquer un développement global et équilibré chez l’enfant, il est indispensable de s’engager davantage dans le processus d’éducation formelle. Nous sommes persuadés que ces structures sociales ont d’une certaine manière appris à vivre ensemble : un meilleur engagement pour un meilleur développement de la société. Malheureusement, au sein de la famille comme à l’école, quelquefois, cette conception est confrontée aux intérêts de quelques uns qui laissent de côté le travail partagé et l'objectif principal de l’éducation formelle : le développement global et harmonieux de l’enfant. Cette évolution, pour certains parents, a engendré une école plus ouverte. Pour d’autres, l’école est devenue le substitut éducatif parfait de la société actuelle. Pour d’autres encore, l’école doit impérativement répondre aux besoins de l’enfant à partir de la demande familiale.

Aux États-Unis, le Département d’Éducation et le Conseil d’Administration de l’État de New York signalent, dans leur programme PREPARING EFFECTIVE SCHOOL LEADERS, qu’il faut « développer des habiletés et talents chez les élèves afin de les inciter à être capables de

formation de LEADERS est indispensable pour assurer la réussite scolaire du groupe, réduire la violence et les différences sociales afin de réussir dans ce processus, la communauté éducative (équipe pédagogique, étudiants…) et les parents doivent s’engager d’avantage. Les élèves LEADERS avec le soutien de la communauté éducative sont à la fois, les gardiens et les réformateurs du système éducatif et ont la responsabilité d’assurer pour tous les groupes participants, le même but et la même direction : la réussite personnelle et scolaire (LANKFORD, O’CONNELL et WYCKOFF, 2003, p. 5) (Traduction libre de l’auteur). Dans ce même pays, il existe également divers programmes éducatifs, comme : « High Scope, Head

Start, Houston Parent-Child Development Center », qui ont une approche pédagogique de

portes ouvertes à la famille, visant à favoriser un développement global, harmonieux et optimal de l’enfant.

Enfin, il est évident que la participation parentale à l’école est nécessaire. Au Mexique, d’un côté certaines dimensions de cette participation sont considérées plus importantes que d’autres. Cependant, l’accent de faire participer les parents à l’école est généralement mis sur des actions implicites : activités sociales, culturels, etc. Offrir de supports et l’aide dans les devoirs ainsi qu’établir une communication axée sur les difficultés rencontrées en cours et les aspirations scolaires des élèves. Pourtant, dans chaque établissement, la manière d’inciter les parents à participer est variée et les bénéfices sont palpables et assez importants mais rarement mesurés.