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CHAPITRE 1 PROBLÉMATIQUE : LE CADRE DE LA RECHERCHE

1. Pourquoi faire cette recherche

1.6 L’éducation préscolaire dans le système éducatif mexicain

1.6.3 Le jardin d’enfants et ses différents services

Les différents contextes géographiques du jardin d’enfants sont l’urbain, l’urbain marginal, le rural et l’indigène (SUBSECRETARÍA DE EDUCACIÓN BÁSICA Y NORMAL, 2003). En fonction de ces contextes, existe une catégorisation qui est la dénomination dépendant du nombre d’habitants. Dans un village d’au moins 2 500 habitants ou quand l’utilisation du sous-sol n’est pas d’usage agricole ni forestier, la catégorisation est urbaine. Quand il y a moins de 2 500 personnes et quand l’activité est agricole ou forestière, on parlera de catégorie rurale. Suite à cette catégorisation, nous trouvons trois services spécifiques de jardins d’enfants. Cependant, il en existe une quatrième qui soutient le jardin d’enfants à partir du niveau éducatif initial (crèche).

1. L’éducation préscolaire générale.

Elle est essentiellement offerte à la population qui habite dans les régions rurales, urbaines - marginales ou urbaines du pays. C’est l’unique service qui a trois emplois du temps différents (matin, après-midi et mixte). Suite aux caractéristiques de la ville de Xalapa c’est que ce service l’unique présent dans l’échantillon de notre étude.

Dans sa modalité indigène, elle peut offrir de service dans les zones indigènes du pays dans les différentes langues autochtones afin de promouvoir et respecter la culture régionale. Sa formation est aussi bilingue et multiculturelle.

Par contre, les écoles communautaires sont destinés aux localités (rurales isolés ou marginales, métisses et/ou indigènes et aux champs agricoles de migrants) qui ne comptent pas de jardins d’enfants et, dont la population infantile recense de 5 à 29 enfants en âge préscolaire. Cette modalité est gérée par le Conseil National de Fomente Éducatif (CONAFE), les cours sont pris en charge par de jeunes gens qui après avoir fini le collège ou lycée, sont formés comme instructeurs communautaires. Leur rémunération est plutôt motivée par le fait de continuer les études secondaires (lycée) ou l’université. La tâche éducative de ce type d’écoles est basée sur les expériences quotidiennes des enfants. À partir de celles-ci, jour après jour est proposé un nouveau thème de travail qui essaye de favoriser la participation active des enfants à partir de leur propre vision de la vie.

2. Le DIF

A travers de l’éducation préscolaire d’assistance, cet organisme public fournit de l’alimentation aux enfants, grâce aux différents alternatives comme : le programme de petit déjeuner scolaire, la cuisine scolaire ou communale ou le panier de produits alimentaires de première nécessité.

Les cours communautaires sont destinés aux communautés dans lesquelles il

n’existe pas de jardins d’enfants généraux. Un des objectifs principaux de ce programme est de donner aux enfants l’opportunité d’atteindre un niveau d’éducation supérieur à celui de leurs parents. Les activités visent à contribuer au développement harmonieux de l’enfant, les donner des nouvelles aspirations et les apporter des savoirs ainsi que les aider à découvrir diverses valeurs propre à son groupe culturel. Les enfants ont le droit de choisir et proposer des activités ou des sujets pour le travail quotidien. La participation des parents est un aspect décisif pour son fonctionnement ainsi qu’un engagement réel de tous les membres de la commune. L’instructeur communautaire est normalement un jeune adulte qui accepte de vivre et d’enseigner dans la commune. Dans le cas de communautés indigènes, l’instructeur doit parler de manière courante la langue locale. Il ou elle doit être plutôt ouverte aux besoins de contexte.

3. Les programmes d’attention destinés à la population enfantine offerts par le

CONAFE.

Ils travaillent à travers du cours communautaires placés dans des communautés dans lesquelles les caractéristiques géographiques et démographiques ne permettent pas l’accès à service éducatif différent de celui du CONAFE. Dans les localités ayant le projet de s’intéresser à la population indigène, le responsable est membre de la commune. Il doit avoir au moins quinze ans et savoir lire et écrire. Le travail éducatif a trois directions : travailler avec les enfants, travailler dans des ateliers avec les parents et, travailler avec l’ensemble de la population.

Enfants migrants. Ce programme est destiné aux enfants des parents migrants

installés dans de région d’émigration ou d’immigration. La structure et l’organisation éducative essaient de respecter les particularités de la population. L’instructeur fait partie du groupe et doit parler au moins une des langues les plus courantes. Comme les mouvements de

population sont très variés, l’enseignement scolaire doit s’adapter en permanence à ce fait. La participation de tous les membres est indispensable pour la transmission de coutumes et traditions de ses cultures.

Indigène (projet d’attention à la population indigène –PAEPI-) il offre une éducation préscolaire aux enfants qui habitent dans de petites communes indigènes dispersées. Les instructeurs dans ce service parlent la même langue que les enfants. L’application de programmes éducatifs est la même que dans le jardin d’enfants en général.

Centre Infantile Communautaire, il favorise la participation des parents et des

autres membres de la communauté dans le développement et bien-être social. Le travail collaboratif est essentiel.

4. Les centres de développement infantile (CENDI). Ce service n’est pas vraiment géré administrativement par l’éducation préscolaire mais plutôt par l’éducation initiale (crèche). Afin de soutenir les mères qui travaillent, il offre des programmes d’assistance et d’éducation intégrale, ainsi qu’une attention préscolaire. Il s’oriente vers les enfants d’un mois et demi à cinq ans et onze mois. Trois modalités sont proposées selon l’âge des enfants :

« lactantes » (d’un mois et demi à deux ans onze mois) maternel (de trois ans à trois ans onze

mois) et « preparatoiro » à partir de quatre ans. Parmi les modalités que ce service offre, on trouve :

Le préscolaire marine, cette une modalité créée pour soutenir les enfants des

personnels de la Marine. Elle a débuté le cycle scolaire 1998-1999, et ne compte que sur la subvention fédérale. A son début, dans l’État de Veracruz, elle a servi à 214 jardins d’enfants dans trois écoles, chiffre qui, à la rentrée 2002-2003, est descendu à 64 enfants et à un jardin d’enfants.

Les projets alternatifs qui sont aussi des possibilités pour suivre l’éducation

préscolaire. Ils sont offerts en général par le DIF ou par le CONAFE. Deux options différentes peuvent être offertes dans les services proposés par le DIF et, quatre options par le CONAFE.

Dans le cas précis de l’état de Veracruz, les services et les modalités proposés sont représentés dans le schéma suivant. Dans chacun d’entre eux, il existe une organisation

interne qui est déterminée par le nombre d’enfants qui assistent régulièrement et le nombre d’instituteurs affecté à chaque institution éducative.

TYPE NIVEAU SERVICE SUBVENTION

Éducation de base

Jardin d'enfants

Général Fédéral

Indigène Fédéralisé

Cours communautaires Estatal

CENDI Autonome

Privée

Primaire

Général Fédéral

Indigène bilingue biculturelle Fédéralisé

Cours communautaires Estatal

adultes Privée

Collège

Général Fédéral

Technique Fédéralisé

Télé collège Estatal

Pour les travailleurs Autonome

Adultes Privée Capacitation au travail Education moyenne supérieure Professional Technique CET Fédéral CECYTE Fédéralisé CONALEP Estatal Autres Autonome Privée Lycée Général Fédéral Technico Fédéralisé Estatal Autonome Privée Éducation supérieure École normale

Licence en éducation préscolaire Licence en éducation primaire Fédéral Licence en éducation secondaire (collège) Fédéralisée

Licence en éducation physique Estatal Licence en éducation spéciale Privée

Université Licences Universitaires Autonome

Licences technologiques Privée

Spécialités

Master Degré

Doctorat

Tableau 4 Distribution des différents services éducatifs au Mexique (SEP, 2007)

Au jardin d’enfants, par conséquent, le type d’organisation peut être d’un, deux, trois ou quatre enseignants ou avec une organisation complète (cinq ou plus). Dans la ville de Xalapa, les jardins enfants sont encadrés par un instituteur et jusqu’à 11 enseignants au maximum. Cependant, en ce qui concerne le nombre des effectifs, la loi prévoit au minimum cinq élèves par classe et un maximum de 30 élèves. En plus, les parents peuvent inscrire l’enfant dans l’école de leur préférence, ce choix n’est pas déterminé par le lieu où demeure la

famille, comme en France. Pour être inscrit, il faut au moment venu, solliciter l’inscription au jardin choisi. « Pour aucune raison l’enfant ne peut être privé du droit de recevoir une

éducation, il n’existe aucune réglementation ou situation qui puisse mettre en cause la scolarisation enfantine » (SEP, 2007, p. 11) (Traduction libre de l’auteur). Par contre, l’accréditation de la moyenne ou grande section est obtenue grâce à la présence régulière de l’enfant au jardin d’enfants. De cette manière aucun enfant, indépendamment de sa condition physique, intellectuelle ou culturelle ne restera plus d’une année dans la même classe (SEP, 2006).

1.6.4

L’emploi du temps des