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Deuxième partie

II. Absence de filiation

II.3. Les filiations interdites

Certaines filiations ne doivent pas apparaître sur la toile des liens personnels de droit, ce sont les filiations issues d’un adultère ou d’un inceste.

II.3.1. L’adultère

L’enfant est adultérin lorsque l’un de ses parents est marié lors de sa conception ou les deux, chacun de leur côté. Le Code de 1804, qui traite de façon assez rude la filiation naturelle, est encore plus sévère lorsqu’il s’agit de filiation adultérine. Celle-ci est considérée comme immorale, la loi interdit donc la reconnaissance de ces enfants623 et toute possibilité de rechercher la maternité ou la paternité624.

Henri de Marsay est l’enfant de Lord Dudley et de la marquise de Vordac ; il est adultérin du côté de son père. Lord Dudley fait marier la mère d’Henri à un vieux gentilhomme nommé de Marsay qui reconnait l’enfant et lui transmet son nom moyennant finances. La filiation ne faisant pas le parent, ce dernier confie l’enfant à sa sœur qui lui donne un précepteur, un prêtre, homme habile et connaissant tous les rouages du monde. C’est lui essentiellement qui fait l’éducation d’Henri. Son histoire est calquée sur le cynisme de son entourage et le personnage sans scrupules qu’il est n’étonne guère au regard de ce parcours et de cette position ambigüe.

On peut imaginer qu’il a eu à souffrir du fait que la relation dont il est l’essence, organiquement parlant, ait été assignée à la sphère hors-la-loi. Son identité porte l’empreinte de cette assignation au mensonge qu’a subi sa filiation ; de plus, la succession de « parents » dans sa vie est assez exceptionnelle pour quelqu’un qui n’en a finalement qu’un reflet dans la personne du prêtre. Au risque de faire de la psychologie, nous pouvons avancer l’idée selon laquelle la souffrance de cet enfant portant la marque de l’interdit, fruit d’une infidélité à la chair et rejeté par son sang, se retrouve un peu dans le sacrifice de Paquita.

Cependant, l’interdiction de la reconnaissance concerne surtout l’établissement de la filiation paternelle puisque celle de la mère se constate dans l’acte de naissance. Une femme accouche, l’acte de naissance contient son nom et la désigne comme la mère. Souvent le nom du mari

623 Article 335 anc. du Code civil.

624 Article 342 anc. du Code civil. Voir C. Saujot, « La condition juridique des enfants adultérins, RTD Civ., 1956, p. 443 et suiv. une loi du 15 juillet 1955 lui accorde un droit à des aliments du vivant de leurs parents.

apparait également et la présomption de paternité fait de lui le père de l’enfant. Le véritable père ne l’est pas aux yeux de la loi. En dehors de ce cas où la présomption de paternité répare l’interdiction en ramenant l’enfant dans une cellule familiale, comme avec le frère de Balzac ou Modeste Colleville, la filiation n’est pas établie du côté du parent qui a commis l’adultère625, il n’hérite donc pas626. Bien moins que de ne pas entrer dans la famille de l’auteur, cet enfant est privé d’auteur : il n’a pas de parenté civile. Il n’est pas reconnu mais il est connu pour être l’enfant de telles personnes, son identité s’appuie sur une désignation par les tiers et non sur une reconnaissance qui accueille vers soi. Un peu comme si son état était le rappel incessant que son existence au sein de telle histoire ne devrait pas être.

Il y a là une autre façon d’apparaître de façon déplacée, qui sème le trouble dans les rouages sociaux. A la fois recevant de fait un héritage, quand il est pris en charge par un entourage, et étant illégitime à le recevoir. A la fois ayant une place en tant qu’être social mais son histoire n’en ayant pas.

Les enfants de l’inceste, quant à eux, sont toujours interdits.

II.3.2. L’inceste

La filiation incestueuse résulte d’une relation entre personnes reliées entre elles par des liens de parenté qui fondent une interdiction à mariage. De façon plus précise et plus juste, étudions cette institution à la lumière des travaux fondateurs pour l’anthropologie française, menés par Claude Lévi-Strauss.

Cherchant à refonder l’ethnologie auparavant dominée par une approche diachronique et que nous qualifierons, peut-être maladroitement, d’anecdotique, il a étudié les systèmes de parenté dans leur structure afin d’en dégager les bases universelles et intemporelles. Il s’est inspiré de la méthodologie d’un linguiste, Nikolaï Troubetskoy, qui allait lui-même à rebours de la tradition linguistique, laquelle, prenant chaque fait social de façon isolé comme objet d’étude en soi, en cherchait les causes dans un enchaînement historique spécifique au fait considéré. Chaque élément de la langue était alors perçu comme un vestige d’un processus historique qui lui était propre ; l’interprétation était alors « individualiste » ou « atomiste ».

625 Article 335 anc. du Code civil.

Troubetskoy a développé une attitude radicalement différente en n’excluant pas la perspective diachronique qu’il a intégrée à une approche d’ensemble de la langue prise comme un système et mue, en ses divers endroits, par une logique interne. Lévi-Strauss reprend cette approche pour chercher s’il peut découvrir, en-deçà des développements historiques de telle ou telle réalité sociale, s’il y a et quelle peut être la logique fondamentale qui rend possibles ces évolutions « individualistes » et qui en structure la parenté. L’idée est alors de rentrer aussi profondément que possible dans le tissu social fin d’en rechercher une sorte d’Absolu, d’éternel code logique, ce qui n’est pas sans nous rappeler ce que faisait, à sa façon, un certain écrivain cent ans auparavant. On passe alors, en ethnologie, d’ « une débauche de discontinuité627 » à une analyse structurale des phénomènes humains.

Cette méthode se veut par conséquent, et de façon inhérente à sa définition, applicable à toute expression de l’homme et Claude Lévi-Strauss l’applique ensuite à des domaines très divers, du moins en apparence, pour rester dans une logique structuraliste, tels que la parenté, le mythe, le mode de cuisson des aliments ou la musique. Il expose cette démarche sous forme de thèse qu’il présente en 1948 et qu’il publie ensuite sous le titre Les Structures élémentaires de la parenté628.

Penser la structure d’une institution sociale et, au-delà, de la société puis, au-delà, l’homme, c’est questionner la question de la culture. A l’époque de la rédaction de sa thèse, Lévi-Strauss part d’une situation de séparation entre un état ou une situation dits de « nature » de l’homme, à un état ou à une situation dits de « culture ». Dans sa préface à la seconde édition publiée en 1967, il nuance cette position629 sans que cela n’invalide les recherches et leurs conclusions.

En s’interrogeant sur ce qui caractériserait la nature et la culture, il découvre que le critère de la première est l’universalité et celui de la seconde est la règle. Là où il y a règle, il y a culture ; symétriquement, là où il y a universalité, il y a nature. Or, une seule institution humaine réunit ces deux critères, la prohibition de l’inceste. Les modalités de cette règle sont si diverses qu’il est malaisé d’en donner une définition quant à son contenu ; il s’agit d’une règle posant une ou plusieurs interdictions à mariage entre proches parents. Il n’existerait pas de sociétés qui n’aient interdit le mariage entre certains proches parents, ce qui ne signifie pas que toutes les sociétés ont

627 Claude Lévi-Strauss, Anthropologie structurale, op. cit., p. 48.

628 Claude Lévi-Strauss, Structures élémentaires de la parenté, 2nde édition, Mouton de Gruyter, Berlin, New-York, 1967.

629 Il envisage en effet, suite à des découvertes sur l’aptitude de certains animaux à confectionner des outils et l’existence chez eux de procédés de communication, que l’opposition de la nature et de la culture ne soit « ni une donnée primitive, ni un aspect objectif de l’ordre du monde. On devrait voir en elle une création artificielle de la culture, un ouvrage défensif que celle-ci aurait creusé sur son pourtour parce qu’elle ne se sentait capable d’affirmer son existence et son originalité qu’en coupant tous les passages propres à attester sa connivence originelle avec les autres manifestations de la vie. Pour comprendre l’essence de la culture, il faudrait donc remonter vers sa source et contrarier son élan, renouer tous les fils rompus en cherchant leur extrémité libre dans d’autres familles animales et même végétales. », Ibid. p. XVII.

la même définition du proche parent. Pour certains systèmes, ces parents se désignent en degré de parenté, comme c’est le cas chez nous. Dans d’autres, l’interdiction peut concerner la mère et la sœur mais pas la fille, ou bien la mère mais pas la sœur, ou encore pas la sœur aînée mais les cadettes, etc. Par conséquent, affirmer que la relation sexuelle entre un homme et sa demi-sœur est incestueuse n’a de sens et de valeur qu’au regard de l’interdit posé par la société de ces individus. Il s’agit donc d’une règle qui dit qu’en matière sexuelle, car elle concerne le mariage en tant qu’union sexuelle, on ne peut faire n’importe quoi et qu’en cas de violation de cette règle, une sanction interviendra aux modalités elles-aussi très variables.

Cet interdit est donc un lien entre l’existence biologique de l’homme et son existence sociale, mais c’est surtout une transformation, c’est :

[…] le processus par lequel la nature se dépasse elle-même ; elle allume l’étincelle sous l’action de laquelle une structure d’un nouveau type, et plus complexe, se forme, et se superpose, en les intégrant, aux structures plus simples de la vie psychique630.

C’est donc sur le terrain de la vie sexuelle que Lévi-Strauss cherche la possibilité d’un passage du phénomène de la parenté, autrement dit de la consanguinité et de la nature, à celui de l’alliance, autrement dit du mariage et de la culture. Il constate que dans la nature se produit et se répète, de façon stable et constante, malgré les épisodes de déséquilibres purement physiques, un double rythme du donner et du recevoir. Ce rythme s’incarne dans la filiation biologique, par la transmission de gènes héréditaires. Nous recevons ce que nos géniteurs nous donnent et que nous transmettons éventuellement à notre tour. Il y a donc un équilibre entre ce que l’on reçoit et ce que l’on donne. En revanche, dans la culture, elle-même aussi rythmée par le donner et le recevoir, il y a de constants déséquilibres et rééquilibrages à distance. On donne plus que ce que l’on reçoit et inversement, ce qui crée les obligations ou droits à rendre ou à recevoir dans le futur. Il y a alors des phénomènes d’instabilité qui lui font écrire que,

Envisagé de ce point de vue, le problème du passage de la nature à la culture se ramène donc au problème de l’introduction de processus d’accumulation au sein de processus de répétition631.

Or, ce qui rend possible l’introduction de nouveau processus sur une situation purement naturelle, c’est le phénomène d’indétermination partielle de l’alliance. En effet, l’hérédité est nécessaire, la parenté (au sens biologique du terme) exige la relation sexuelle et pose comme règle que l’on est semblable à nos géniteurs. En revanche, l’alliance exige la relation sexuelle mais ne

630 Ibid. p. 29.

détermine pas le choix des partenaires. Ainsi, la culture, impuissante devant la filiation biologique, peut ajouter sa marque dans l’espace laissé libre, indéterminé, par la nature. C’est dans ces conditions que la culture, pour exister, se met à distance de la nature, toujours sur ce terrain, et lui dit : « tu n’iras pas plus loin. 632 ». Or, c’est la règle qui remplit ce vide. L’essence de la prohibition de l’inceste ne serait donc pas autre chose que la règle pour la règle, qui permet de substituer l’organisation au hasard.

Cette organisation se manifeste par une intervention de l’homme à propos d’une valeur jugée fondamentale pour la survie du groupe comme groupe et qui est distribuée de façon hasardeuse par la nature et risque donc de manquer. Cette valeur, à côté de la nourriture à laquelle elle est d’ailleurs souvent associée, c’est la femme. Elle est une valeur essentielle et raréfiée ; elle fait donc l’objet d’une répartition qui se veut optimale au sens du groupe dans son ensemble et non au sens de la famille biologique.

La prohibition, à première vue définie par un contenu négatif, suppose un contenu positif ; le renoncement des uns entraîne le renoncement des autres. La prohibition n’est donc pas tant une interdiction qu’un mécanisme d’échange, de réciprocité immédiats ou médiats. Pour expliquer cela, il reprend les études faites par Marcel Mauss dans Essai sur le don633. Celui-ci a montré que, dans les sociétés primitives, l’échange s’apparentait moins à la transaction qu’au don réciproque dont le but n’est pas de recueillir en termes économiques mais en termes de prestige, de sympathie, de pouvoir, de sécurité, etc. Il s’agit, dit-il, d’un « fait social total » dont nous connaissons des vestiges que nous aborderons plus loin. Cette forme primitive de l’échange serait de même type, selon Claude Lévi-Strauss, que la prohibition de l’inceste ; la femme serait le suprême cadeau par lequel une société réalise quelque chose qui lui fait dépasser une condition de soumission à la détermination de la nature et par là crée un phénomène nouveau qui s’accumule à ce qui existe.

Pour ce faire, l’homme a dû penser les relations biologiques en termesd’oppositions :

[…] opposition entre les hommes propriétaires et les femmes appropriées ; opposition, parmi ces dernières, entre les épouses, femmes acquises, et les sœurs et les filles, femmes cédées ; opposition entre deux types de liens, les liens d’alliance et les liens de parenté ; … s’il est vrai, enfin, que l’échange soit le résultat immédiat de ces couples d’oppositions … il faudra peut-être admettre que la dualité, l’alternance, l’opposition et la symétrie, qu’elles se présentent sous des formes floues, constituent, moins des phénomènes qu’il s’agit d’expliquer, que les données fondamentales

632 Ibid. p. 36.

et immédiates de la réalité mentale et sociale, et qu’on doit reconnaître en elles les points de départ de toute tentative d’explication634.

L’opposition réciproque est la structure fondamentale dans laquelle les éléments de même signe, c’est-à-dire orientés de la même façon par rapport à la structure, tels, dans beaucoup de sociétés, les frères et sœurs ou les cousins parallèles (issus de la sœur de la mère ou du frère du père) se repousseraient (d’où la prohibition), et les éléments de signes opposés et complémentaires, tels les cousins croisés (issus de la sœur du père ou du frère de la mère) s’attireraient.

Nous avons rapproché la scène qui ouvre cette partie, avec le thème du sang. Nous voudrions préciser et nuancer à la fois cette présentation. Précisons avant tout qu’Henri de Marsay, comme nous le verrons, expose une analyse qu’il qualifie d’ « anthropologique » du mariage et prononce lui aussi cette phrase « Tu n’iras pas plus loin » sur ce même sujet, se faisant lui aussi le regard sur la norme qu’est le mariage. Cette précision est d’autant plus intéressante que c’est ce personnage qui mène le lecteur vers le thème de l’inceste, même s’il n’en est pas le principal représentant. En effet, cette scène révèle un inceste indirect, commis par Paquita, qui consiste à avoir eu des relations sexuelles avec deux personnes entre lesquelles s’applique la règle de la prohibition635. L’inceste est en outre particulièrement présent dans cette scène par l’entremise de Lord Dudley, absent physiquement mais présent par le fait qu’il est l’auteur des jours de deux des protagonistes. C’est toute la structure incestueuse de la famille d’Henri qui est présente là, ainsi que dans la scène finale du Lys dans la vallée, et c’est par Lord Dudley que l’inceste prend sa force. « On imagine mal figure paternelle plus déviante chez Balzac dans les années 1830636 ». Libertin, ayant des tendances pédophiles et bisexuel, il s’écrie en voyant Henri pour la première fois : « Ah ! c’est mon fils. Quel malheur !637 ». « De fait, la part de l’inceste qui est si importante dans La Fille aux

yeux d’or tire son origine des débordements de Lord Dudley638 ».

La situation est la suivante : premièrement, Henri de Marsay et la marquise de San-Réal sont issus d’un même père. Ils ont donc en commun à la fois la consanguinité et son absence. Deuxièmement, Henri a vécu entre la parenté de sang et la parenté sociale et ni l’une ni l’autre n’ont été de véritables parentés. Troisièmement, Henri intègre le groupe des treize, qui est une fraternité choisie. Quatrièmement, nous ajouterons un élément, extérieur à l’histoire des treize

634 Cl. Lévi-Strauss, Structures élémentaires de la parenté, op. cit., p.158.

635 Situation qualifiée d’inceste par l’anthropologie : Maurice Godelier, Métamorphoses de la parenté, Librairaie Arthème Fayard, 2004, p. 378-379 et Françoise Héritier, Les deux Sœurs et leur mère, Anthropologie de l’inceste, Editions Odile Jacob, 1994, p. 15. M. Godelier contredit F. Héritier dans son analyse (p. 378) sans remettre en cause la qualification d’inceste pour cette situation.

636 Pierre Laforgue, Balzac, fictions génétiques, Paris, Classiques Garnier, 2017, p. 108.

637 La Fille aux yeux d’or, op. cit., p. 1058.

mais intérieur à La Comédie humaine et que Claude Lévi-Strauss cite en conclusion des Structures

élémentaires de la parenté, qui est que :

[…] le mariage sert de modèle à cette ‘’conjugalité’’ artificielle et temporaire qui s’établit, dans certains collèges, entre jeunes gens du même sexe, et dont Balzac remarque profondément qu’elle ne se superpose jamais aux liens du sang mais les remplace : ‘’Chose bizarre ! Jamais, de mon temps, je n’ai connu de frères qui fussent Faisants ; Si l’homme ne vit que par les sentiments, peut-être croit-il appauvrir son existence en confondant une affection trouvée dans une affection naturelle639’’.

En d’autres termes, la fraternité choisie exclut la fraternité consanguine. De cet élément nous allons interroger le cinquième sans y répondre, qui est de savoir si chaque membre des treize s’interdit d’avoir une relation sexuelle avec la femme choisie par l’un des leurs. Si oui, il y a une règle de prohibition de l’inceste qui concerne les femmes alliées à ce groupe des treize ; si non, il n’y a pas cette règle fondamentale. Sixième élément, la relation sexuelle consanguine indirecte est non seulement tolérée mais affectée d’une valeur positive. Enfin, septième élément, la relation sexuelle avec des personnes n’appartenant ni au groupe des parents consanguins ni au groupe des alliées des treize est possible.

Il n’est absolument pas question ici de prétendre à l’application de la méthode structuraliste, il s’agit simplement de tenter d’éclairer ce qui nous paraît être un mystère dans cette scène de La

Comédie humaine, à la lueur d’éléments constitutifs qui nous paraissent essentiels parce que partout

présents dans le dit et dans le non-dit. Or, ces éléments essentiels tournent autour des questions sous-jacentes de la prohibition de l’inceste en particulier et de l’existence de la règle en général. Le lien entre les éléments du récit est la consanguinité et la non-consanguinité d’une part, et la règle et l’absence de règle d’autre part. Ces deux oppositions, et certainement en existe-t-il d’autres, créent la cohérence et la raison d’être de chaque chose.