L’intertextualité dans tous ses états
3.2. Le Mûrier : Un élément intertextuel et intratextuel
Le mûrier déclenche, chez Rachid Boudjedra, le processus d’écriture, une écriture méandreuse, non linéaire, monologique, entrecoupée le plus souvent par de longues parenthèses, n’ayant aucun rapport avec la narration. Dans ce même registre Rachid Boudjedra fait remarquer que « La littérature est un jeu qui consiste à mettre de l’ordre dans le désordre et le contraire aussi ».176
174 Michael Riffaterre, L'Intertexte inconnu, Littérature, n° 41, 1981, p. 6.
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Dans La vie à l’endroit (dans toute l’œuvre de Rachid Boudjedra d’ailleurs), l’auteur n’engage pas un récit suivi mais plutôt une narration délirante, parsemée de brouillages chronologiques, intertextuels et intra textuels, déstabilisant ainsi le bon fonctionnement du récit mais produisant un discours toujours en devenir.
L’ombre du mûrier, comme élément intra textuel et intertextuel, qui se profile et se faufile à travers les différents récits, devient une sorte d’obsession récurrente. C’est aussi un retour récurrent au passé, à l’enfance, …remémoration à la fois troublante et violente à chaque apparition du mûrier. Ce dernier peut être perçu, dans La vie à l’endroit, comme le maillon qui relie le passé tragique de l’Algérie (de l’auteur aussi) à son présent toujours aussi tragique, sinon plus.
Le mûrier déclenche, chez Rachid Boudjedra, le processus d’écriture, une écriture méandreuse, non linéaire, monologique, entrecoupée le plus souvent par de longues parenthèses, n’ayant aucun rapport avec la narration. Dans ce même registre Rachid Boudjedra fait remarquer que « La littérature est un jeu qui consiste à mettre de l’ordre dans le désordre et le contraire aussi ».177
Dans La vie à l’endroit (dans toute l’œuvre de Rachid Boudjedra d’ailleurs), l’auteur n’engage pas un récit suivi mais plutôt une narration délirante, parsemée de brouillages chronologiques, intertextuels et intra textuels, déstabilisant ainsi le bon fonctionnement du récit mais produisant un discours toujours en devenir.
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L’ombre du mûrier, comme élément intra textuel et intertextuel, qui se profile et se faufile à travers les différents récits, devient une sorte d’obsession récurrente. C’est aussi un retour récurrent au passé, à l’enfance, …remémoration à la fois troublante et violente à chaque apparition du mûrier. Ce dernier peut être perçu, dans La vie à l’endroit, comme le maillon qui relie le passé tragique de l’Algérie (de l’auteur aussi) à son présent toujours aussi tragique, sinon plus.
Tous les récits de Rachid Boudjedra se rapportent à des récits antérieurs véhiculant par conséquent des relations intertextuelles 178 et intra textuelles.
De là, la mémoire ne peut « qu’être immanente au texte »179 et donc elle est essentiellement intratextuelle, produisant ses propres figures récurrentes à l’image du mûrier chez Rachid Boudjedra.
Le mûrier déclenche, chez Rachid Boudjedra, le processus d’écriture, une écriture méandreuse, non linéaire, monologique, entrecoupée le plus souvent par de longues parenthèses, n’ayant aucun rapport avec la narration. Dans ce même registre Rachid Boudjedra fait remarquer que « La littérature est un jeu qui consiste à mettre de l’ordre dans le désordre et le contraire aussi ».180
Dans La vie à l’endroit (dans toute l’œuvre de Rachid Boudjedra d’ailleurs), l’auteur n’engage pas un récit suivi mais plutôt une narration délirante, parsemée de brouillages chronologiques, intertextuels et intra
178Tzvetan Todorov, Michael Bakhtine, Le principe dialogique, Paris, Seuil/Bétique, 1981. P.77.
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textuels, déstabilisant ainsi le bon fonctionnement du récit mais produisant un discours toujours en devenir.
L’ombre du mûrier, comme élément intra textuel et intertextuel, qui se profile et se faufile à travers les différents récits, devient une sorte d’obsession récurrente. C’est aussi un retour récurrent au passé, à l’enfance, …remémoration à la fois troublante et violente à chaque apparition du mûrier. Ce dernier peut être perçu, dans La vie à l’endroit, comme le maillon qui relie le passé tragique de l’Algérie (de l’auteur aussi) à son présent toujours aussi tragique, sinon plus.
Tous les récits de Rachid Boudjedra se rapportent à des récits antérieurs véhiculant par conséquent des relations intertextuelles 181 et intra textuelles.
De là, la mémoire ne peut « qu’être immanente au texte »182 et donc elle est essentiellement intratextuelle, produisant ses propres figures récurrentes à l’image du mûrier chez Rachid Boudjedra.
Le mûrier déclenche, chez Rachid Boudjedra, le processus d’écriture, une écriture méandreuse, non linéaire, monologique, entrecoupée le plus souvent par de longues parenthèses, n’ayant aucun rapport avec la narration. Dans ce même registre Rachid Boudjedra fait remarquer que « La littérature est un jeu qui consiste à mettre de l’ordre dans le désordre et le contraire aussi ».183
Dans La vie à l’endroit (dans toute l’œuvre de Rachid Boudjedra d’ailleurs), l’auteur n’engage pas un récit suivi mais plutôt une narration délirante, parsemée de brouillages chronologiques, intertextuels et intra
181Tzvetan Todorov, Michael Bakhtine, Le principe dialogique, Paris, Seuil/Bétique, 1981. P.77.
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textuels, déstabilisant ainsi le bon fonctionnement du récit mais produisant un discours toujours en devenir.
L’ombre du mûrier, comme élément intra textuel et intertextuel, qui se profile et se faufile à travers les différents récits, devient une sorte d’obsession récurrente. C’est aussi un retour récurrent au passé, à l’enfance, …remémoration à la fois troublante et violente à chaque apparition du mûrier. Ce dernier peut être perçu, dans La vie à l’endroit, comme le maillon qui relie le passé tragique de l’Algérie (de l’auteur aussi) à son présent toujours aussi tragique, sinon plus.
Tous les récits de Rachid Boudjedra se rapportent à des récits antérieurs véhiculant par conséquent des relations intertextuelles 184 et intra textuelles.
De là, la mémoire ne peut « qu’être immanente au texte »185 et donc elle est essentiellement intratextuelle, produisant ses propres figures récurrentes à l’image du mûrier chez Rachid Boudjedra.
Le mûrier déclenche, chez Rachid Boudjedra, le processus d’écriture, une écriture méandreuse, non linéaire, monologique, entrecoupée le plus souvent par de longues parenthèses, n’ayant aucun rapport avec la narration. Dans ce même registre Rachid Boudjedra fait remarquer que « La littérature est un jeu qui consiste à mettre de l’ordre dans le désordre et le contraire aussi ».186
Dans La vie à l’endroit (dans toute l’œuvre de Rachid Boudjedra d’ailleurs), l’auteur n’engage pas un récit suivi mais plutôt une narration délirante, parsemée de brouillages chronologiques, intertextuels et intra
184Tzvetan Todorov, Michael Bakhtine, Le principe dialogique, Paris, Seuil/Bétique, 1981. P.77.
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textuels, déstabilisant ainsi le bon fonctionnement du récit mais produisant un discours toujours en devenir.
L’ombre du mûrier, comme élément intra textuel et intertextuel, qui se profile et se faufile à travers les différents récits, devient une sorte d’obsession récurrente. C’est aussi un retour récurrent au passé, à l’enfance, …remémoration à la fois troublante et violente à chaque apparition du mûrier. Ce dernier peut être perçu, dans La vie à l’endroit, comme le maillon qui relie le passé tragique de l’Algérie (de l’auteur aussi) à son présent toujours aussi tragique, sinon plus.
Tous les récits de Rachid Boudjedra se rapportent à des récits antérieurs véhiculant par conséquent des relations intertextuelles 187 et intra textuelles.
De là, la mémoire ne peut « qu’être immanente au texte »188 et donc elle est essentiellement intratextuelle, produisant ses propres figures récurrentes à l’image du mûrier chez Rachid Boudjedra.
Le mûrier déclenche, chez Rachid Boudjedra, le processus d’écriture, une écriture méandreuse, non linéaire, monologique, entrecoupée le plus souvent par de longues parenthèses, n’ayant aucun rapport avec la narration. Dans ce même registre Rachid Boudjedra fait remarquer que « La littérature est un jeu qui consiste à mettre de l’ordre dans le désordre et le contraire aussi ».189
Dans La vie à l’endroit (dans toute l’œuvre de Rachid Boudjedra d’ailleurs), l’auteur n’engage pas un récit suivi mais plutôt une narration délirante, parsemée de brouillages chronologiques, intertextuels et intra
187Tzvetan Todorov, Michael Bakhtine, Le principe dialogique, Paris, Seuil/Bétique, 1981. P.77.
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textuels, déstabilisant ainsi le bon fonctionnement du récit mais produisant un discours toujours en devenir.
L’ombre du mûrier, comme élément intra textuel et intertextuel, qui se profile et se faufile à travers les différents récits, devient une sorte d’obsession récurrente. C’est aussi un retour récurrent au passé, à l’enfance, …remémoration à la fois troublante et violente à chaque apparition du mûrier. Ce dernier peut être perçu, dans La vie à l’endroit, comme le maillon qui relie le passé tragique de l’Algérie (de l’auteur aussi) à son présent toujours aussi tragique, sinon plus.
Tous les récits de Rachid Boudjedra se rapportent à des récits antérieurs véhiculant par conséquent des relations intertextuelles 190 et intra textuelles.
De là, la mémoire ne peut « qu’être immanente au texte »191 et donc elle est essentiellement intratextuelle, produisant ses propres figures récurrentes à l’image du mûrier chez Rachid Boudjedra.
Le mûrier déclenche, chez Rachid Boudjedra, le processus d’écriture, une écriture méandreuse, non linéaire, monologique, entrecoupée le plus souvent par de longues parenthèses, n’ayant aucun rapport avec la narration. Dans ce même registre Rachid Boudjedra fait remarquer que « La littérature est un jeu qui consiste à mettre de l’ordre dans le désordre et le contraire aussi ».192
Dans La vie à l’endroit (dans toute l’œuvre de Rachid Boudjedra d’ailleurs), l’auteur n’engage pas un récit suivi mais plutôt une narration
190Tzvetan Todorov, Michael Bakhtine, Le principe dialogique, Paris, Seuil/Bétique, 1981. P.77.
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délirante, parsemée de brouillages chronologiques, intertextuels et intra textuels, déstabilisant ainsi le bon fonctionnement du récit mais produisant un discours toujours en devenir.
L’ombre du mûrier, comme élément intra textuel et intertextuel, qui se profile et se faufile à travers les différents récits, devient une sorte d’obsession récurrente. C’est aussi un retour récurrent au passé, à l’enfance, …remémoration à la fois troublante et violente à chaque apparition du mûrier. Ce dernier peut être perçu, dans La vie à l’endroit, comme le maillon qui relie le passé tragique de l’Algérie (de l’auteur aussi) à son présent toujours aussi tragique, sinon plus.
Tous les récits de Rachid Boudjedra se rapportent à des récits antérieurs véhiculant par conséquent des relations intertextuelles 193 et intra textuelles.
Le mûrier déclenche, chez Rachid Boudjedra, le processus d’écriture, une écriture méandreuse, non linéaire, monologique, entrecoupée le plus souvent par de longues parenthèses, n’ayant aucun rapport avec la narration. Dans ce même registre Rachid Boudjedra fait remarquer que « La littérature est un jeu qui consiste à mettre de l’ordre dans le désordre et le contraire aussi ».194
Dans La vie à l’endroit (dans toute l’œuvre de Rachid Boudjedra d’ailleurs), l’auteur n’engage pas un récit suivi mais plutôt une narration
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délirante, parsemée de brouillages chronologiques, intertextuels et intra textuels, déstabilisant ainsi le bon fonctionnement du récit mais produisant un discours toujours en devenir.
L’ombre du mûrier, comme élément intra textuel et intertextuel, qui se profile et se faufile à travers les différents récits, devient une sorte d’obsession récurrente. C’est aussi un retour récurrent au passé, à l’enfance, …remémoration à la fois troublante et violente à chaque apparition du mûrier. Ce dernier peut être perçu, dans La vie à l’endroit, comme le maillon qui relie le passé tragique de l’Algérie (de l’auteur aussi) à son présent toujours aussi tragique, sinon plus.
Tous les récits de Rachid Boudjedra se rapportent à des récits antérieurs véhiculant par conséquent des relations intertextuelles 195 et intra textuelles.
De là, la mémoire ne peut « qu’être immanente au texte »196 et donc elle est essentiellement intratextuelle, produisant ses propres figures récurrentes à l’image du mûrier chez Rachid Boudjedra.
Le mûrier déclenche, chez Rachid Boudjedra, le processus d’écriture, une écriture méandreuse, non linéaire, monologique, entrecoupée le plus souvent par de longues parenthèses, n’ayant aucun rapport avec la narration. Dans ce même registre Rachid Boudjedra fait remarquer que « La littérature est un jeu qui consiste à mettre de l’ordre dans le désordre et le contraire aussi ».197
195Tzvetan Todorov, Michael Bakhtine, Le principe dialogique, Paris, Seuil/Bétique, 1981. P.77.
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Dans La vie à l’endroit (dans toute l’œuvre de Rachid Boudjedra d’ailleurs), l’auteur n’engage pas un récit suivi mais plutôt une narration délirante, parsemée de brouillages chronologiques, intertextuels et intra textuels, déstabilisant ainsi le bon fonctionnement du récit mais produisant un discours toujours en devenir.
L’ombre du mûrier, comme élément intra textuel et intertextuel, qui se profile et se faufile à travers les différents récits, devient une sorte d’obsession récurrente. C’est aussi un retour récurrent au passé, à l’enfance, …remémoration à la fois troublante et violente à chaque apparition du mûrier. Ce dernier peut être perçu, dans La vie à l’endroit, comme le maillon qui relie le passé tragique de l’Algérie (de l’auteur aussi) à son présent toujours aussi tragique, sinon plus.
Tous les récits de Rachid Boudjedra se rapportent à des récits antérieurs véhiculant par conséquent des relations intertextuelles 198 et intra textuelles.
Le mûrier déclenche, chez Rachid Boudjedra, le processus d’écriture, une écriture méandreuse, non linéaire, monologique, entrecoupée le plus souvent par de longues parenthèses, n’ayant aucun rapport avec la narration. Dans ce même registre Rachid Boudjedra fait remarquer que « La littérature est un jeu qui consiste à mettre de l’ordre dans le désordre et le contraire aussi ».199
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Dans La vie à l’endroit (dans toute l’œuvre de Rachid Boudjedra d’ailleurs), l’auteur n’engage pas un récit suivi mais plutôt une narration délirante, parsemée de brouillages chronologiques, intertextuels et intra textuels, déstabilisant ainsi le bon fonctionnement du récit mais produisant un discours toujours en devenir.
Tous les récits de Rachid Boudjedra se rapportent à des récits antérieurs véhiculant par conséquent des relations intertextuelles 200 et intra textuelles.
De là, la mémoire ne peut « qu’être immanente au texte »201 et donc elle est essentiellement intratextuelle, produisant ses propres figures récurrentes à l’image du mûrier chez Rachid Boudjedra.
Un ancêtre dans toute sa splendeur, qui, seul peut transgresser l’ordre et qui refuse de se conformer à toute tradition :
Ce merveilleux arbre qui prenant des proportions effarantes, comme atteint de gigantisme.202
Le mûrier apparaît au moment de la remémoration d’événements violents et personnels pour l’auteur. Cela conduit, le plus souvent, à une rupture du récit. Le processus de la mémoire fonctionne comme des racines enchevêtrées d’un arbre et vice-versa.
On a cette impression que l’auteur ne peut ni retourner au passé ni le posséder, encore moins l’appréhender de manière continue. Il essaye de se l’approprier par une perpétuelle convocation du mûrier, lien
200Tzvetan Todorov, Michael Bakhtine, Le principe dialogique, Paris, Seuil/Bétique, 1981. P.77.
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privilégié de la mémoire intertextuelle et intra textuelle, des souvenirs, du passé, de l’ancêtre, …
Le mûrier déclenche, chez Rachid Boudjedra, le processus d’écriture, une écriture méandreuse, non linéaire, monologique, entrecoupée le plus souvent par de longues parenthèses, n’ayant aucun rapport avec la narration. Dans ce même registre Rachid Boudjedra fait remarquer que « La littérature est un jeu qui consiste à mettre de l’ordre dans le désordre et le contraire aussi ».203
Dans La vie à l’endroit (dans toute l’œuvre de Rachid Boudjedra d’ailleurs), l’auteur n’engage pas un récit suivi mais plutôt une narration délirante, parsemée de brouillages chronologiques, intertextuels et intra textuels, déstabilisant ainsi le bon fonctionnement du récit mais produisant un discours toujours en devenir.
L’ombre du mûrier, comme élément intra textuel et intertextuel, qui se profile et se faufile à travers les différents récits, devient une sorte d’obsession récurrente. C’est aussi un retour récurrent au passé, à l’enfance, …remémoration à la fois troublante et violente à chaque apparition du mûrier. Ce dernier peut être perçu, dans La vie à l’endroit, comme le maillon qui relie le passé tragique de l’Algérie (de l’auteur aussi) à son présent toujours aussi tragique, sinon plus.
Tous les récits de Rachid Boudjedra se rapportent à des récits antérieurs véhiculant par conséquent des relations intertextuelles 204 et intra textuelles.
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De là, la mémoire ne peut « qu’être immanente au texte »205 et donc elle est essentiellement intratextuelle, produisant ses propres figures récurrentes à l’image du mûrier chez Rachid Boudjedra.
Le mûrier déclenche, chez Rachid Boudjedra, le processus d’écriture, une écriture méandreuse, non linéaire, monologique, entrecoupée le plus souvent par de longues parenthèses, n’ayant aucun rapport avec la narration. Dans ce même registre Rachid Boudjedra fait remarquer que « La littérature est un jeu qui consiste à mettre de l’ordre dans le désordre et le contraire aussi ».206
Dans La vie à l’endroit (dans toute l’œuvre de Rachid Boudjedra d’ailleurs), l’auteur n’engage pas un récit suivi mais plutôt une narration délirante, parsemée de brouillages chronologiques, intertextuels et intra textuels, déstabilisant ainsi le bon fonctionnement du récit mais produisant un discours toujours en devenir.
L’ombre du mûrier, comme élément intra textuel et intertextuel, qui se profile et se faufile à travers les différents récits, devient une sorte d’obsession récurrente. C’est aussi un retour récurrent au passé, à l’enfance, …remémoration à la fois troublante et violente à chaque apparition du mûrier. Ce dernier peut être perçu, dans La vie à l’endroit, comme le maillon qui relie le passé tragique de l’Algérie (de l’auteur aussi) à son présent toujours aussi tragique, sinon plus.
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Tous les récits de Rachid Boudjedra se rapportent à des récits antérieurs véhiculant par conséquent des relations intertextuelles 207 et intra textuelles.
De là, la mémoire ne peut « qu’être immanente au texte »208 et donc elle est essentiellement intratextuelle, produisant ses propres figures récurrentes à l’image du mûrier chez Rachid Boudjedra.
Enfin, nous considérons l’emploi des procédés intertextuels et intratextuels comme générateur d’une écriture en devenir voire même d’un genre en devenir, garant d’une poétique postmoderne :
La co-présence entre deux textes, ou plusieurs textes, c’est à dire éidétiquement le plus souvent par la présence effective d’un texte dans un autre, tire d’une écriture polyphonique qui est d’indice d’un genre en devenir dans sa structure syntaxique et de par son écriture sémantique.209