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La psychanalyse : Un procédé intratextuel

L’intertextualité dans tous ses états

3.4. La psychanalyse : Un procédé intratextuel

La névrose et le déséquilibre mental sont les éléments constitutifs de toute l’œuvre de Rachid Boudjedra. Ils jouent un rôle moteur, textuel et intratextuel. Empruntée à la culture occidentale, la psychanalyse offre à l’auteur les mécanismes d’une mise en scène psychologique des personnages par la présentation/représentation de leur conscient /inconscient.

L’utilisation romanesque, à outrance, de la psychanalyse est d’un désir de subversion, voire de transgression chez Rachid Boudjedra : Sachant que la société maghrébine (arabo-musulmane en général) résiste au discours psychanalytique (le refuse même). Son emploi relève de la provocation et en même temps devient, dans les mains de l’auteur, une arme redoutable permettant la mise à mort des tabous sociaux. Tout est agressé, transgressé : l’autorité du père, la religion, le discours politique et social.

214Tzvetan Todorov, Michael Bakhtine, Le principe dialogique, Paris, Seuil/Bétique, 1981. P.77.

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Aussi paradoxal que cela puisse paraître, par le recours à la psychanalyse, l’auteur, tout en déstructurant le code iconique de l’Algérie traditionnelle, restructure ses propres romans qui se nourrissent d’une prospection systématique du passé, assimilé à une éternelle confidence . Le texte s’adresse à un lecteur qu’on peut qualifier de psychanalyste muet.

Par ce procédé intratextuel (la psychanalyse), Rachid Boudjedra détourne le savoir psychanalytique du moment qu’il l’utilise à des fins purement fictionnelles et idéologiques.

La névrose et le déséquilibre mental sont les éléments constitutifs de toute l’œuvre de Rachid Boudjedra. Ils jouent un rôle moteur, textuel et intratextuel. Empruntée à la culture occidentale, la psychanalyse offre à l’auteur les mécanismes d’une mise en scène psychologique des personnages par la présentation/représentation de leur conscient /inconscient.

L’utilisation romanesque, à outrance, de la psychanalyse est d’un désir de subversion, voire de transgression chez Rachid Boudjedra : Sachant que la société maghrébine (arabo-musulmane en général) résiste au discours psychanalytique (le refuse même). Son emploi relève de la provocation et en même temps devient, dans les mains de l’auteur, une arme redoutable permettant la mise à mort des tabous sociaux. Tout est agressé, transgressé : l’autorité du père, la religion, le discours politique et social.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, par le recours à la psychanalyse, l’auteur, tout en déstructurant le code iconique de l’Algérie traditionnelle, restructure ses propres romans qui se nourrissent d’une prospection systématique du passé, assimilé à une éternelle confidence .

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Le texte s’adresse à un lecteur qu’on peut qualifier de psychanalyste muet.

Par ce procédé intratextuel (la psychanalyse), Rachid Boudjedra détourne le savoir psychanalytique du moment qu’il l’utilise à des fins purement fictionnelles et idéologiques.

La névrose et le déséquilibre mental sont les éléments constitutifs de toute l’œuvre de Rachid Boudjedra. Ils jouent un rôle moteur, textuel et intratextuel. Empruntée à la culture occidentale, la psychanalyse offre à l’auteur les mécanismes d’une mise en scène psychologique des La névrose et le déséquilibre mental sont les éléments constitutifs de toute l’œuvre de Rachid Boudjedra. Ils jouent un rôle moteur, textuel et intratextuel. Empruntée à la culture occidentale, la psychanalyse offre à l’auteur les mécanismes d’une mise en scène psychologique des personnages par la présentation/représentation de leur conscient /inconscient.

L’utilisation romanesque, à outrance, de la psychanalyse est d’un désir de subversion, voire de transgression chez Rachid Boudjedra : Sachant que la société maghrébine (arabo-musulmane en général) résiste au discours psychanalytique (le refuse même). Son emploi relève de la provocation et en même temps devient, dans les mains de l’auteur, une arme redoutable permettant la mise à mort des tabous sociaux. Tout est agressé, transgressé : l’autorité du père, la religion, le discours politique et social.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, par le recours à la psychanalyse, l’auteur, tout en déstructurant le code iconique de l’Algérie traditionnelle, restructure ses propres romans qui se nourrissent d’une prospection systématique du passé, assimilé à une éternelle confidence.

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Le texte s’adresse à un lecteur qu’on peut qualifier de psychanalyste muet.

Par ce procédé intratextuel (la psychanalyse), Rachid Boudjedra détourne le savoir psychanalytique du moment qu’il l’utilise à des fins purement fictionnelles et idéologiques.

La névrose et le déséquilibre mental sont les éléments constitutifs de toute l’œuvre de Rachid Boudjedra. Ils jouent un rôle moteur, textuel et intratextuel. Empruntée à la culture occidentale, la psychanalyse offre à l’auteur les mécanismes d’une mise en scène psychologique des personnages par la présentation/représentation de leur conscient /inconscient.

L’utilisation romanesque, à outrance, de la psychanalyse est d’un désir de subversion, voire de transgression chez Rachid Boudjedra : Sachant que la société maghrébine (arabo-musulmane en général) résiste au discours psychanalytique (le refuse même). Son emploi relève de la provocation et en même temps devient, dans les mains de l’auteur, une arme redoutable permettant la mise à mort des tabous sociaux. Tout est agressé, transgressé : l’autorité du père, la religion, le discours politique et social.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, par le recours à la psychanalyse, l’auteur, tout en déstructurant le code iconique de l’Algérie traditionnelle, restructure ses propres romans qui se nourrissent d’une prospection systématique du passé, assimilé à une éternelle confidence . Le texte s’adresse à un lecteur qu’on peut qualifier de psychanalyste muet.

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Par ce procédé intratextuel (la psychanalyse), Rachid Boudjedra détourne le savoir psychanalytique du moment qu’il l’utilise à des fins purement fictionnelles et idéologiques.

Conclusion

Les textes de Rachid Boudjedra se font l’écho les uns des autres, mais sont aussi hantés par une culture dont toute l’œuvre garde le souvenir. La relation entre les textes de Rachid Boudjedra s’établit par bien des aspects : Qu’il s’agisse du recours fréquent à un même lexique, à une même thématique, d’une culture acquise d’abord à l’école puis totalement maîtrisée, dominée ; ou qu’il s’agisse du retour régulier du même héros névrotique et errant. Nous avons toujours le(s) même(s) procédé(s) d’écriture comme si l’écriture contribuait d’une manière ou d’une autre à une non clôture du texte à travers les procédés de l’intertextualité et de l’intra textualité.

Nous nous retrouvons devant un remarquable processus d’écriture sans doute beaucoup plus conscient qu’il ne le paraît, fait d’autocitations et de transformations. Les œuvres de Rachid Boudjedra s’inscrivent dans cette double relation d’autocitations/transformations avec les œuvres précédentes grâce justement à l’intertextualité et l’intratextualité.

Les textes de Rachid Boudjedra tissent de multiples liens avec d’autres textes qui appartiennent à la même sphère socioculturelle (celle de l’auteur) vers laquelle le poussait (et le pousse toujours) en même temps, vers l’histoire collective d’une Algérie meurtrie. Le lecteur des années deux milles est toujours interpellé par la convocation des textes antérieurs car le désenchantement est toujours le même et la blessure ne s’est jamais cicatrisée.

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Ainsi donc, les traces de l’int(e)r(a)texte affichent de manière évidente une vision du monde vis-à-vis de laquelle le lecteur se situe comme il peut (ou comme il veut !) et elle lui permet en même temps de Les textes de Rachid Boudjedra se font l’écho les uns des autres, mais sont aussi hantés par une culture dont toute l’œuvre garde le souvenir. La relation entre les textes de Rachid Boudjedra s’établit par bien des aspects : Qu’il s’agisse du recours fréquent à un même lexique, à une même thématique, d’une culture acquise d’abord à l’école puis totalement maîtrisée, dominée ; ou qu’il s’agisse du retour régulier du même héros névrotique et errant. Nous avons toujours le(s) même(s) procédé(s) d’écriture comme si l’écriture contribuait d’une manière ou d’une autre à une non clôture du texte à travers les procédés de l’intertextualité et de l’intra textualité.

Nous nous retrouvons devant un remarquable processus d’écriture sans doute beaucoup plus conscient qu’il ne le paraît, fait d’autocitations et de transformations. Les œuvres de Rachid Boudjedra s’inscrivent dans cette double relation d’autocitations/transformations avec les œuvres précédentes grâce justement à l’intertextualité et l’intratextualité.

Les textes de Rachid Boudjedra tissent de multiples liens avec d’autres textes qui appartiennent à la même sphère socioculturelle (celle de l’auteur) vers laquelle le poussait (et le pousse toujours) en même temps, vers l’histoire collective d’une Algérie meurtrie. Le lecteur des années deux milles est toujours interpellé par la convocation des textes antérieurs car le désenchantement est toujours le même et la blessure ne s’est jamais cicatrisée.

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Ainsi donc, les traces de l’int(e)r(a)texte affichent de manière évidente une vision du monde vis-à-vis de laquelle le lecteur se situe comme il peut (ou comme il veut !) et elle lui permet en même temps de Les textes de Rachid Boudjedra se font l’écho les uns des autres, mais sont aussi hantés par une culture dont toute l’œuvre garde le souvenir. La relation entre les textes de Rachid Boudjedra s’établit par bien des aspects : Qu’il s’agisse du recours fréquent à un même lexique, à une même thématique, d’une culture acquise d’abord à l’école puis totalement maîtrisée, dominée ; ou qu’il s’agisse du retour régulier du même héros névrotique et errant. Nous avons toujours le(s) même(s) procédé(s) d’écriture comme si l’écriture contribuait d’une manière ou d’une autre à une non clôture du texte à travers les procédés de l’intertextualité et de l’intra textualité.

Nous nous retrouvons devant un remarquable processus d’écriture sans doute beaucoup plus conscient qu’il ne le paraît, fait d’autocitations et de transformations. Les œuvres de Rachid Boudjedra s’inscrivent dans cette double relation d’autocitations/transformations avec les œuvres précédentes grâce justement à l’intertextualité et l’intratextualité.

Les textes de Rachid Boudjedra tissent de multiples liens avec d’autres textes qui appartiennent à la même sphère socioculturelle (celle de l’auteur) vers laquelle le poussait (et le pousse toujours) en même temps, vers l’histoire collective d’une Algérie meurtrie. Le lecteur des années deux milles est toujours interpellé par la convocation des textes antérieurs car le désenchantement est toujours le même et la blessure ne s’est jamais cicatrisée.

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Ainsi donc, les traces de l’int(e)r(a)texte affichent de manière évidente une vision du monde vis-à-vis de laquelle le lecteur se situe comme il peut (ou comme il veut !) et elle lui permet en même temps de

L’intertextualité autant que l’intratextualité ont pour fonction de remettre en cause l’écriture linéaire « non pas gratuitement mais parce que tout le travail qu’a fait Freud autour de la conscience et de ses rapports, en même temps que toutes les révolutions pratiques, artistiques et scientifiques du XXe siècle, ont permis l’avènement d’une littérature où la mémoire joue un rôle essentiel. »216

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