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Dialogue avec le texte sacré

L’intertextualité dans tous ses états

2.5. Dialogue avec le texte sacré

Pour les musulmans, le Coran est un livre sacré dont la perfection poético-rhétorique inégalable ne peut être imitée ou remplacée ; pourtant cela ne va pas empêcher certains « réciteurs du Coran » de le profaner en remplaçant un mot par un autre.

164 Echourouk TV, le 05 juin 2015.

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Ce dialogue ouvert entre les textes de Rachid Boudjedra et le texte coranique représente pour l’auteur un refus de l’autorité religieuse. A ce titre, l’auteur a toujours exprimé une aversion pour le discours religieux et se présente ouvertement athée. Mais en même temps, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, il a toujours ouvertement exprimé sa fascination pour le Coran ; le considérant comme une perfection esthétique sans égal.

De là, il parait évident que l’auteur injecte le Coran dans ses romans pour le désacraliser à travers la convocation de citations coraniques explicites ou implicites qui deviennent des éléments génératifs tant sur le plan de la fiction, de la narration que celui de l’écriture. Sans oublier leur rôle de référent de l’héritage théologique et culturel que peut représenter le texte sacré. Ce dernier reste le modèle extratemporel auquel Rachid Boudjedra ne peut échapper.

Comment peut-il être autrement quand on sait que pour dire la société l’auteur ne peut éviter la confrontation avec le discours sacré avec lequel il entretient un rapport des plus ambiguës. L’intertexte religieux dans les textes que nous avons étudiés constitue plus qu’une simple toile de fond. Les lecteurs surtout occidentaux doivent donc faire l’effort de s’instruire, de chercher le sens des signes indicateurs d’un intertexte islamique présent à divers degrés

Ce dialogue ouvert entre les textes de Rachid Boudjedra et le texte coranique représente pour l’auteur un refus de l’autorité religieuse. A ce titre, l’auteur a toujours exprimé une aversion pour le discours religieux

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et se présente ouvertement athée. Mais en même temps, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, il a toujours ouvertement exprimé sa fascination pour le Coran ; le considérant comme une perfection esthétique sans égal.

De là, il parait évident que l’auteur injecte le Coran dans ses romans pour le désacraliser à travers la convocation de citations coraniques explicites ou implicites qui deviennent des éléments génératifs tant sur le plan de la fiction, de la narration que celui de l’écriture. Sans oublier leur rôle de référent de l’héritage théologique et culturel que peut représenter le texte sacré. Ce dernier reste le modèle extratemporel auquel Rachid Boudjedra ne peut échapper.

Comment peut-il être autrement quand on sait que pour dire la société l’auteur ne peut éviter la confrontation avec le discours sacré avec lequel il entretient un rapport des plus ambiguës. L’intertexte religieux dans les textes que nous avons étudiés constitue plus qu’une simple toile de fond. Les lecteurs surtout occidentaux doivent donc faire l’effort de s’instruire, de chercher le sens des signes indicateurs d’un intertexte islamique présent à divers degrés

Toute cette littérature, tout cet art musulman de l’âge d’or a investi d’une façon étonnante le corps et la sexualité. Aujourd’hui dans cette même aire socioculturelle il y a un recul effrayant, une

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pathologie s’est installée par rapport à cette sexualité qui est à la fois bannie et mythifiée.166

Ce dialogue ouvert entre les textes de Rachid Boudjedra et le texte coranique représente pour l’auteur un refus de l’autorité religieuse. A ce titre, l’auteur a toujours exprimé une aversion pour le discours religieux et se présente ouvertement athée. Mais en même temps, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, il a toujours ouvertement exprimé sa fascination pour le Coran ; le considérant comme une perfection esthétique sans égal.

De là, il parait évident que l’auteur injecte le Coran dans ses romans pour le désacraliser à travers la convocation de citations coraniques explicites ou implicites qui deviennent des éléments génératifs tant sur le plan de la fiction, de la narration que celui de l’écriture. Sans oublier leur rôle de référent de l’héritage théologique et culturel que peut représenter le texte sacré. Ce dernier reste le modèle extratemporel auquel Rachid Boudjedra ne peut échapper.

Comment peut-il être autrement quand on sait que pour dire la société l’auteur ne peut éviter la confrontation avec le discours sacré avec lequel il entretient un rapport des plus ambiguës. L’intertexte religieux dans les textes que nous avons étudiés constitue plus qu’une simple toile de fond. Les lecteurs surtout occidentaux doivent donc faire l’effort de s’instruire, de chercher le sens des signes indicateurs d’un intertexte islamique présent à divers degrés.

Ce dialogue ouvert entre les textes de Rachid Boudjedra et le texte coranique représente pour l’auteur un refus de l’autorité religieuse. A ce

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titre, l’auteur a toujours exprimé une aversion pour le discours religieux et se présente ouvertement athée. Mais en même temps, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, il a toujours ouvertement exprimé sa fascination pour le Coran ; le considérant comme une perfection esthétique sans égal.

De là, il parait évident que l’auteur injecte le Coran dans ses romans pour le désacraliser à travers la convocation de citations coraniques explicites ou implicites qui deviennent des éléments génératifs tant sur le plan de la fiction, de la narration que celui de l’écriture. Sans oublier leur rôle de référent de l’héritage théologique et culturel que peut représenter le texte sacré. Ce dernier reste le modèle extratemporel auquel Rachid Boudjedra ne peut échapper.

Comment peut-il être autrement quand on sait que pour dire la société l’auteur ne peut éviter la confrontation avec le discours sacré avec lequel il entretient un rapport des plus ambiguës. L’intertexte religieux dans les textes que nous avons étudiés constitue plus qu’une simple toile de fond. Les lecteurs surtout occidentaux doivent donc faire l’effort de s’instruire, de chercher le sens des signes indicateurs d’un intertexte islamique présent à divers degrés.