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L E G LOBE (1824-1830) (1824-1830) Fondateur du

Fondateur du Globe avec Globe avec un ancien condisciple du lycée de Rennes, ancien un ancien condisciple du lycée de Rennes, ancien carbonaro carbonaro comme lui, Paul-François

comme lui, Paul-François Dubois, Leroux en fut co-directeur, rédacteur et prote.Dubois, Leroux en fut co-directeur, rédacteur et prote. La censure l’empêchant de traiter de politique, du moins jusqu’en 1827,

La censure l’empêchant de traiter de politique, du moins jusqu’en 1827, Le GlobeLe Globe se dé- se dé- fi nit comme journal littéraire et scientifi que. Il est en réalité encyclopédique selon le vœu fi nit comme journal littéraire et scientifi que. Il est en réalité encyclopédique selon le vœu de Leroux et fait de la liberté tout son programme, en économie (l’économie politique de Leroux et fait de la liberté tout son programme, en économie (l’économie politique anglaise) comme en philosophie (l’éclectisme), en politique (le suffrage censitaire) et anglaise) comme en philosophie (l’éclectisme), en politique (le suffrage censitaire) et en art (un romantisme tempéré).

en art (un romantisme tempéré). Jouffroy et Damiron diffusent le spiritualisme de Victor Jouffroy et Damiron diffusent le spiritualisme de Victor Cousin hostile au condillacisme. Mais

Cousin hostile au condillacisme. Mais Le Globe Le Globe se démarque du libéralisme vulgaire se démarque du libéralisme vulgaire et voltairien du

et voltairien du Constitutionnel en Constitutionnel en même temps qu’il polémique avec la presse ultra et même temps qu’il polémique avec la presse ultra et catholique et avec l’esprit systématique de

catholique et avec l’esprit systématique de L’Organisateur L’Organisateur saint-simonien.saint-simonien. Les rédacteurs sont pour beaucoup d’anciens

Les rédacteurs sont pour beaucoup d’anciens carbonari carbonari comme Leroux ou d’anciens comme Leroux ou d’anciens élèves de l’École

élèves de l’École normale. L’équipe se divisera en juillet 1830, la majorité ralliant le normale. L’équipe se divisera en juillet 1830, la majorité ralliant le nouveau régime, mais des différences, des divergences même, se manifestèrent plus nouveau régime, mais des différences, des divergences même, se manifestèrent plus tôt entre les plébéiens et ceux que Jouffroy appela les « grands seigneurs » (

tôt entre les plébéiens et ceux que Jouffroy appela les « grands seigneurs » ( Duchâtel, Duchâtel, Rémusat,

Rémusat, Duvergier de Heauranne).Duvergier de Heauranne).

Le premier numéro parut deux ans après l’exécution des quatre sergents en place de Le premier numéro parut deux ans après l’exécution des quatre sergents en place de Grève (septembre 1822). Dans un article-manifeste du 19 avril 1827 (repris en janvier Grève (septembre 1822). Dans un article-manifeste du 19 avril 1827 (repris en janvier 1848 dans la R.S.), Leroux écrira : « La presse est la garantie des libertés du peuple. 1848 dans la R.S.), Leroux écrira : « La presse est la garantie des libertés du peuple. […] Le prosélytisme de la persuasion, voilà la loi à laquelle il faut que tous les partis se […] Le prosélytisme de la persuasion, voilà la loi à laquelle il faut que tous les partis se soumettent. » Ces mots, dirigés contre les entreprises de la réaction et de la Congréga- soumettent. » Ces mots, dirigés contre les entreprises de la réaction et de la Congréga- tion, expriment aussi la conviction pacifi ste, dans laquelle Leroux ne variera plus, que tion, expriment aussi la conviction pacifi ste, dans laquelle Leroux ne variera plus, que seule la lutte d’idées est légitime et effi cace.

seule la lutte d’idées est légitime et effi cace.

La profession de foi publiée en tête du n° 1 (le 15 septembre 1824) et où la part de La profession de foi publiée en tête du n° 1 (le 15 septembre 1824) et où la part de Leroux a dû être importante, commence par affi rmer que la critique littéraire actuelle Leroux a dû être importante, commence par affi rmer que la critique littéraire actuelle est marquée par la futilité et le parisianisme.

est marquée par la futilité et le parisianisme. LeLe GlobGlobe, lui, se souciera de l’utile et e, lui, se souciera de l’utile et de l’universel. « L’instruction fait la fortune de l’Angleterre. » Les peuples ont besoin de l’universel. « L’instruction fait la fortune de l’Angleterre. » Les peuples ont besoin de se connaître et « cette connaissance ne saurait mieux s’établir que par celle des de se connaître et « cette connaissance ne saurait mieux s’établir que par celle des différentes littératures : car la littérature des nations, c’est leur vie ». Cette affi rmation différentes littératures : car la littérature des nations, c’est leur vie ». Cette affi rmation sera reprise au début de la « Doctrine de la perfectibilité ».

sera reprise au début de la « Doctrine de la perfectibilité ». Le Globe Le Globe n’applaudira pas n’applaudira pas aux écoles de germanisme et d’anglicisme, mais ne se soumettra pas aux « anathèmes aux écoles de germanisme et d’anglicisme, mais ne se soumettra pas aux « anathèmes académiques » : « Le devoir de la critique […] n’est pas d’interdire, mais de provoquer académiques » : « Le devoir de la critique […] n’est pas d’interdire, mais de provoquer des essais. » Cela vaut encouragement au romantisme : ce point mérite d’être noté car des essais. » Cela vaut encouragement au romantisme : ce point mérite d’être noté car le romantisme était jusque-là surtout une spécialité royaliste et catholique.

Les articles de Leroux ne sont pas signés. Jean-Jacques Goblot en a identifi é une Les articles de Leroux ne sont pas signés. Jean-Jacques Goblot en a identifi é une soixantaine avant juillet 30, Jean-Pierre Lacassagne une vingtaine de plus.

soixantaine avant juillet 30, Jean-Pierre Lacassagne une vingtaine de plus.

Les premiers articles de Leroux sont pour l’essentiel des comptes rendus de récits de Les premiers articles de Leroux sont pour l’essentiel des comptes rendus de récits de voyages consacrés à l’Orient (Russie, Birmanie, Chine, Turquie, Inde, Ceylan) et à l’Afri- voyages consacrés à l’Orient (Russie, Birmanie, Chine, Turquie, Inde, Ceylan) et à l’Afri- que (les Ashantees). Leroux ne fait en général pas de commentaires, mais le tableau que (les Ashantees). Leroux ne fait en général pas de commentaires, mais le tableau est, pour l’essentiel, nettement dépréciatif : misère, despotisme, cruauté, superstition. est, pour l’essentiel, nettement dépréciatif : misère, despotisme, cruauté, superstition. Si Leroux se montre libéral et anglophile (en dépit de ses déboires londoniens passés) Si Leroux se montre libéral et anglophile (en dépit de ses déboires londoniens passés) comme ses collaborateurs, il manifeste cependant une sensibilité sociale qui le distin- comme ses collaborateurs, il manifeste cependant une sensibilité sociale qui le distin- gue de la plupart d’entre eux. Si sa pensée politique est encore loin d’avoir trouvé la gue de la plupart d’entre eux. Si sa pensée politique est encore loin d’avoir trouvé la maturité qui ne viendra qu’à partir de 1832, les termes de la triade républicaine sont déjà maturité qui ne viendra qu’à partir de 1832, les termes de la triade républicaine sont déjà sous-jacents. C’est ce que veut donner à voir la présentation des extraits qui vont suivre sous-jacents. C’est ce que veut donner à voir la présentation des extraits qui vont suivre selon l’ordre thématique

selon l’ordre thématique liberté, égalité, fraternité, liberté, égalité, fraternité, plutôt que chronologiquement.plutôt que chronologiquement.

* * * * * * LALIBERTÉ LALIBERTÉ L’exemple anglais L’exemple anglais

Un grand mouvement entraîne le monde : la vie paisible et indus- Un grand mouvement entraîne le monde : la vie paisible et indus- trielle a commencé par les nations ; quelques gouvernements com- trielle a commencé par les nations ; quelques gouvernements com- prennent ces besoins du siècle, et y satisfont chaque jour par de légi- prennent ces besoins du siècle, et y satisfont chaque jour par de légi- times concessions. L’Angleterre, qui aux

times concessions. L’Angleterre, qui aux XIV XIVe et et XVXVe siècles a pris le siècles a pris le devant sur les peuples du continent, en mêlant les intérêts de sa féo- devant sur les peuples du continent, en mêlant les intérêts de sa féo- dalité conquérante avec ceux de la pauvre nation conquise, est encore dalité conquérante avec ceux de la pauvre nation conquise, est encore aujourd’hui à la tête du mouvement nouveau que je ne saurais mieux aujourd’hui à la tête du mouvement nouveau que je ne saurais mieux désigner que par le nom d’alliance de tous les intérêts, sans distinction désigner que par le nom d’alliance de tous les intérêts, sans distinction de nation et de climat. Une civilisation commune et égale, le prix de de nation et de climat. Une civilisation commune et égale, le prix de la richesse, de la puissance et de la paix mis au concours de toutes les la richesse, de la puissance et de la paix mis au concours de toutes les activités, voilà le but vers lequel marche le monde ; voilà le but vers activités, voilà le but vers lequel marche le monde ; voilà le but vers lequel il faut hâter le pas de la France.

lequel il faut hâter le pas de la France.

(Angleterre. Assemblée pour l’érection d’un monument (Angleterre. Assemblée pour l’érection d’un monument

en l’honneur de James

en l’honneur de James Watt, 30 octobre 1824)Watt, 30 octobre 1824)

L’abolition de l’esclavage par la libre concurrence L’abolition de l’esclavage par la libre concurrence

À partir des travaux de plusieurs sociétés anti-esclavagistes anglaises, Leroux montre À partir des travaux de plusieurs sociétés anti-esclavagistes anglaises, Leroux montre qu’après l’abolition de la traite, l’esclavage lui -même pourrait être supprimé par la sup- qu’après l’abolition de la traite, l’esclavage lui -même pourrait être supprimé par la sup- pression du monopole concernant la production servile du sucre. Même sans taxer le pression du monopole concernant la production servile du sucre. Même sans taxer le

produit du travail servile, il suffi rait de laisser jouer la concurrence pour donner l’avan- produit du travail servile, il suffi rait de laisser jouer la concurrence pour donner l’avan- tage au sucre produit par le travail libre.

tage au sucre produit par le travail libre.

On sait comment l’abolition de la traite des Noirs a passé dans On sait comment l’abolition de la traite des Noirs a passé dans le droit public de l’Angleterre, et, de là, dans celui de toute l’Eu- le droit public de l’Angleterre, et, de là, dans celui de toute l’Eu- rope. La condamnation de ce trafic odieux, humble vérité d’abord rope. La condamnation de ce trafic odieux, humble vérité d’abord enseignée par un simple ecclésiastique, puis répétée par les cent enseignée par un simple ecclésiastique, puis répétée par les cent voix de la liberté de la presse, et dès lors prononcée par tous les voix de la liberté de la presse, et dès lors prononcée par tous les hommes religieux et libéraux, est devenue bientôt le mot de rallie- hommes religieux et libéraux, est devenue bientôt le mot de rallie- ment de plusieurs sociétés philantropiques, et enfin un des articles ment de plusieurs sociétés philantropiques, et enfin un des articles de foi du symbole parlementaire. Non contents de ce triomphe, de foi du symbole parlementaire. Non contents de ce triomphe, ceux qui l’avaient obtenu ont plus récemment songé à consommer ceux qui l’avaient obtenu ont plus récemment songé à consommer leur œuvre par l’abolition de l’esclavage, dont le maintien rendra leur œuvre par l’abolition de l’esclavage, dont le maintien rendra toujours inconséquente et peut-être incomplète la suppression de la toujours inconséquente et peut-être incomplète la suppression de la traite des Noirs. […]

traite des Noirs. […]

Nous ignorons encore quel succès attend cette entreprise. Mais Nous ignorons encore quel succès attend cette entreprise. Mais c’est déjà un fait remarquable que la pensée en ait été possible ; c’est déjà un fait remarquable que la pensée en ait été possible ; elle annonce un État, des ressources commerciales, un esprit d’in- elle annonce un État, des ressources commerciales, un esprit d’in- novation et de tentative, et enfin un besoin philantropique d’amé- novation et de tentative, et enfin un besoin philantropique d’amé- lioration, inconnus sur tout notre continent, et dont la combinaison lioration, inconnus sur tout notre continent, et dont la combinaison est un des plus admirables résultats de la civilisation. Sans doute est un des plus admirables résultats de la civilisation. Sans doute tout n’est pas désintéressement, devoir, dévouement dans de tel- tout n’est pas désintéressement, devoir, dévouement dans de tel- les entreprises : le calcul y joue son rôle, comme dans toutes les les entreprises : le calcul y joue son rôle, comme dans toutes les affaires du monde ; mais il y contribue au bien général. Il n’y a affaires du monde ; mais il y contribue au bien général. Il n’y a peut-être pas en Angleterre beaucoup plus de sentiments généreux peut-être pas en Angleterre beaucoup plus de sentiments généreux ni d’amour de la justice que partout ailleurs : mais nulle part on ne ni d’amour de la justice que partout ailleurs : mais nulle part on ne trouve plus

trouve plus d’intérêt bien entendu d’intérêt bien entendu ; et lorsque l’on considère tous ; et lorsque l’on considère tous les biens qui en résultent, on conçoit presque que la doctrine de les biens qui en résultent, on conçoit presque que la doctrine de l’utilité de

l’utilité de Bentham y fasse plus de progrès que le dogme de la loi Bentham y fasse plus de progrès que le dogme de la loi morale de

morale de Reid.Reid.

(Angleterre. Formation d’une société pour encourager la culture (Angleterre. Formation d’une société pour encourager la culture et la fabrication du sucre par le moyen du travail libre,

et la fabrication du sucre par le moyen du travail libre, 2 avril 1825)2 avril 1825) L’exemple de Singapour

L’exemple de Singapour

Nous parlions, il y a quelques jours, de l’introduction du jury Nous parlions, il y a quelques jours, de l’introduction du jury dans l’île de Ceylan et des heureux résultats qui en ont été la sui- dans l’île de Ceylan et des heureux résultats qui en ont été la sui- te : voici, au milieu de l’archipel indien, un autre fruit des lumières te : voici, au milieu de l’archipel indien, un autre fruit des lumières de l’Europe. Une colonie s’est élevée dont il n’y avait pas trace il de l’Europe. Une colonie s’est élevée dont il n’y avait pas trace il y a six ans, et promet d’être bientôt une des plus florissantes de y a six ans, et promet d’être bientôt une des plus florissantes de l’Asie ; un refuge de pirates s’est changé en une terre fécondée l’Asie ; un refuge de pirates s’est changé en une terre fécondée

par plus de cinquante mille habitants, et un commerce annuel par plus de cinquante mille habitants, et un commerce annuel de cent millions a remplacé dans ce court espace de temps les de cent millions a remplacé dans ce court espace de temps les simples échanges que faisaient entre eux quelques sauvages. D’où simples échanges que faisaient entre eux quelques sauvages. D’où vient une pareille merveille ? de ce qu’on a écouté la raison, l’hu- vient une pareille merveille ? de ce qu’on a écouté la raison, l’hu- manité, et la tolérance. Jamais jusqu’ici on n’y avait guère songé manité, et la tolérance. Jamais jusqu’ici on n’y avait guère songé en fondant une colonie fût-elle aux antipodes de la métropole, en fondant une colonie fût-elle aux antipodes de la métropole, bien vite on l’entourait de prohibitions de tous genres ; on veillait bien vite on l’entourait de prohibitions de tous genres ; on veillait sur elle avec une sorte d’avarice furieuse ; on l’étouffait dans son sur elle avec une sorte d’avarice furieuse ; on l’étouffait dans son germe, plutôt que de souffrir que des hommes d’une autre nation germe, plutôt que de souffrir que des hommes d’une autre nation en retirassent le moindre avantage. Singapour, dont nous allons en retirassent le moindre avantage. Singapour, dont nous allons parler, est la première colonie où l’on ait fait l’expérience de ce parler, est la première colonie où l’on ait fait l’expérience de ce que peut la liberté du commerce et en général la liberté. C’est un que peut la liberté du commerce et en général la liberté. C’est un spectacle curieux que celui de cette île indienne où, sous la domi- spectacle curieux que celui de cette île indienne où, sous la domi- nation anglaise, tous les cultes sont permis, où tout le monde vient nation anglaise, tous les cultes sont permis, où tout le monde vient commercer librement, et où toutes les races vivent sur le pied de commercer librement, et où toutes les races vivent sur le pied de l’égalité. Les renseignements qu’on va lire sont puisés dans une l’égalité. Les renseignements qu’on va lire sont puisés dans une revue ministérielle anglaise : n’est-il pas curieux aussi de voir des revue ministérielle anglaise : n’est-il pas curieux aussi de voir des écrivains qui, il y a peu de temps, étaient dans un tout autre point écrivains qui, il y a peu de temps, étaient dans un tout autre point de vue, célébrer aujourd’hui le bienfait de la liberté la plus absolue de vue, célébrer aujourd’hui le bienfait de la liberté la plus absolue du commerce, déplorer les erreurs de la Compagnie des Indes, et du commerce, déplorer les erreurs de la Compagnie des Indes, et signaler les misérables intrigues qui l’agitent ?

signaler les misérables intrigues qui l’agitent ?

(Asie. L’île de Singapour,

(Asie. L’île de Singapour, 7 février 1826) 7 février 1826) L’économie politique et l’Union européenne

L’économie politique et l’Union européenne

Au lendemain de la bataille de Navarin remportée sur la fl otte turco-égyptienne, Leroux Au lendemain de la bataille de Navarin remportée sur la fl otte turco-égyptienne, Leroux voit dans l’alliance franco-anglo-russe pour la liberté de la Grèce les prémices d’une voit dans l’alliance franco-anglo-russe pour la liberté de la Grèce les prémices d’une Union européenne qui serait celle des peuples. Après avoir rappelé que la guerre éta- Union européenne qui serait celle des peuples. Après avoir rappelé que la guerre éta- blissant la prospérité d’une nation aux dépens de ses voisins était consubstantielle à la blissant la prospérité d’une nation aux dépens de ses voisins était consubstantielle à la monarchie et à la noblesse, et que les philosophes des

monarchie et à la noblesse, et que les philosophes des XVIXVIe et et XVIIXVIIe siècles, comme siècles, comme

Bodin,

Bodin, Bacon, Bacon, Machiavel et Machiavel et Hobbes, s’employèrent, de concert avec l’Église, à justifi er Hobbes, s’employèrent, de concert avec l’Église, à justifi er les guerres de conquête, Leroux affi rme que de telles guerres sont amenées à dispa- les guerres de conquête, Leroux affi rme que de telles guerres sont amenées à dispa- raître en même temps que la monarchie et la noblesse. Il rend hommage à Thomas raître en même temps que la monarchie et la noblesse. Il rend hommage à Thomas More, à

More, à Fénelon et à l’abbé de Saint-Pierre pour avoir été les premiers à embrasser le Fénelon et à l’abbé de Saint-Pierre pour avoir été les premiers à embrasser le principe de paix. À M

principe de paix. À Mmeme de Staël, à Benjamin Constant et à Saint-Simon pour leur avoir de Staël, à Benjamin Constant et à Saint-Simon pour leur avoir