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E NCYCLOPÉDIE NOUVELLE (1834-1840) 1834-1840) Henr

Henri Heine vit dans cette encyclopédie « la digne continuation du colossal pamphlet de Heine vit dans cette encyclopédie « la digne continuation du colossal pamphlet de Diderot »

Diderot » (Lettres sur la vie politique, artistique et sociale de la France). (Lettres sur la vie politique, artistique et sociale de la France). Véritable Atlan-Véritable Atlan- tide restée engloutie

tide restée engloutie depuis les dix années de répression qui suivirent le 2 décembre, depuis les dix années de répression qui suivirent le 2 décembre, l’l’E.N. E.N. fut, en effet, à la pensée républicaine et socialiste, ce que l’ouvrage de Diderot fut fut, en effet, à la pensée républicaine et socialiste, ce que l’ouvrage de Diderot fut aux Lumières. Elle se développa en marge de l’Université dominée par Victor aux Lumières. Elle se développa en marge de l’Université dominée par Victor Cousin, Cousin, et même contre elle (voir l’article « Éclectisme »). Défi nissant la philosophie comme et même contre elle (voir l’article « Éclectisme »). Défi nissant la philosophie comme « science de la vie », elle place les sciences morales et politiques dans le prolonge- « science de la vie », elle place les sciences morales et politiques dans le prolonge- ment des sciences de la vie conçues dans une perspective transformiste.

ment des sciences de la vie conçues dans une perspective transformiste. L’E.N. L’E.N. jouajoua un un rôle important dans la formation des écrivains et penseurs de la monarchie de Juillet. rôle important dans la formation des écrivains et penseurs de la monarchie de Juillet. Leroux en conçut l’idée avec Jean

Leroux en conçut l’idée avec Jean Reynaud en 1833. C’était réaliser un vœu exprimé Reynaud en 1833. C’était réaliser un vœu exprimé par Saint-Simon. Le premier des sept tomes parut en 1834. Leroux rédigea 95 articles par Saint-Simon. Le premier des sept tomes parut en 1834. Leroux rédigea 95 articles et Reynaud plus du double. L’entreprise réunit une centaine de collaborateurs, anciens et Reynaud plus du double. L’entreprise réunit une centaine de collaborateurs, anciens saint-simoniens pour beaucoup.

saint-simoniens pour beaucoup.

Les articles de Leroux varient de quelques lignes à 77 pages (« Éclectisme »). Si on Les articles de Leroux varient de quelques lignes à 77 pages (« Éclectisme »). Si on évalue à 500 pages de format

évalue à 500 pages de format in-quarto in-quarto la totalité de ses contributions, il faudrait multi-la totalité de ses contributions, il faudrait multi- plier ce chiffre par quatre, compte tenu de la typographie extrêmement dense de l’ plier ce chiffre par quatre, compte tenu de la typographie extrêmement dense de l’E.N. E.N. Imprimée sur deux colonnes, pour connaître l’équivalent d’une mise en page moyenne Imprimée sur deux colonnes, pour connaître l’équivalent d’une mise en page moyenne en

en in-octavo. in-octavo. Ainsi l’article « Bonheur » comprend 17 pages dans l’Ainsi l’article « Bonheur » comprend 17 pages dans l’E.N., E.N., mais 73 dans mais 73 dans l’édition Fayard. On aurait donc une idée du travail de Leroux en évaluant sa contribution l’édition Fayard. On aurait donc une idée du travail de Leroux en évaluant sa contribution à environ 2 000 pages.

à environ 2 000 pages.

« ARMINIANISME » (1836)

« ARMINIANISME » (1836)

Cet article constitue un remarquable exposé de la Réforme sous les trois visages que Cet article constitue un remarquable exposé de la Réforme sous les trois visages que lui ont donné

lui ont donné Luther, Luther, Calvin et Calvin et Arminius. Leroux en reprendra de longs passages dans Arminius. Leroux en reprendra de longs passages dans le

le CoursCours de phrénologie : de phrénologie : nousnous en fournirons alors des extraits. On trouvera cependant en fournirons alors des extraits. On trouvera cependant une page de l’article « Arminianisme » à la fi n de la présentation de l’article « une page de l’article « Arminianisme » à la fi n de la présentation de l’article « Berke-Berke- ley ».

«

« BBACONACON (R (ROGEROGER) » (1836)) » (1836)

Le véritable inventeur du libre examen Le véritable inventeur du libre examen

Il suffi ra de reproduire le commentaire que Leroux fait d’une citation de l

Il suffi ra de reproduire le commentaire que Leroux fait d’une citation de l’Opus Majus ’Opus Majus de de ce moine anglais du

ce moine anglais du XIIIXIIIe siècle. siècle.

« Nous ne devons nullement notre adhésion à tout ce que nous « Nous ne devons nullement notre adhésion à tout ce que nous avons appris pour l’avoir entendu dire ou pour l’avoir lu dans des avons appris pour l’avoir entendu dire ou pour l’avoir lu dans des livres ; mais c’est un devoir pour nous d’

livres ; mais c’est un devoir pour nous d’examinerexaminer avec la plus avec la plus sévère attention les opinions de nos prédécesseurs sur la terre, sévère attention les opinions de nos prédécesseurs sur la terre, afin d’y ajouter ce qui leur manque, et de corriger ce qui en est afin d’y ajouter ce qui leur manque, et de corriger ce qui en est faux et erroné, toutefois en le faisant avec toute modestie et conve- faux et erroné, toutefois en le faisant avec toute modestie et conve- nance. »

nance. »

Certes, voilà qui est admirable au milieu du Moyen Âge. Qu’on Certes, voilà qui est admirable au milieu du Moyen Âge. Qu’on vienne dire maintenant cette sottise, que

vienne dire maintenant cette sottise, que Descartes est le père Descartes est le père unique et le premier inventeur du

unique et le premier inventeur du libre examenlibre examen. Ajoutons qu’à nos . Ajoutons qu’à nos yeux la formule de Roger Bacon est bien autrement philosophique yeux la formule de Roger Bacon est bien autrement philosophique que celle que Descartes a donnée du libre examen. Car Bacon ne que celle que Descartes a donnée du libre examen. Car Bacon ne repousse pas la tradition ; il ne prétend pas, ce qui est complète- repousse pas la tradition ; il ne prétend pas, ce qui est complète- ment antiphilosophique, que chaque homme doit construire par ment antiphilosophique, que chaque homme doit construire par lui-même toute sa connaissance, c’est-à-dire refaire à lui seul toute lui-même toute sa connaissance, c’est-à-dire refaire à lui seul toute la connaissance humaine ; il ne pousse pas l’homme, comme a la connaissance humaine ; il ne pousse pas l’homme, comme a fait le cartésianisme, dans l’absolu et hors de la vie de relation, fait le cartésianisme, dans l’absolu et hors de la vie de relation, c’est-à-dire hors de toute vie véritable ; il accepte, au contraire, la c’est-à-dire hors de toute vie véritable ; il accepte, au contraire, la tradition pour la perfectionner, l’augmenter, l’enrichir, et la puri- tradition pour la perfectionner, l’augmenter, l’enrichir, et la puri- fier. Cette formule est tellement belle, et elle est tellement confor- fier. Cette formule est tellement belle, et elle est tellement confor- me à notre doctrine actuelle du progrès, que nous n’aurions pas me à notre doctrine actuelle du progrès, que nous n’aurions pas un seul mot à y changer. Tout en est parfait, jusqu’à l’expression un seul mot à y changer. Tout en est parfait, jusqu’à l’expression qui la termine sur cette piété sincère et délicate avec laquelle les qui la termine sur cette piété sincère et délicate avec laquelle les modernes doivent corriger les erreurs de leurs devanciers.

modernes doivent corriger les erreurs de leurs devanciers.

«

« BBENTHAMENTHAM » (1836) » (1836) Bentham fut l’homme d’une seule idée, l’

Bentham fut l’homme d’une seule idée, l’utilitéutilité, mais cette idée est un « sophisme », , mais cette idée est un « sophisme », car sous l’apparence d’un même mot, elle confond utilité privée et utilité générale sans car sous l’apparence d’un même mot, elle confond utilité privée et utilité générale sans voir que l’égoïsme ne peut qu’entrer en contradiction avec le bien public. Saint-Simon voir que l’égoïsme ne peut qu’entrer en contradiction avec le bien public. Saint-Simon reprit la notion obscure d’

reprit la notion obscure d’utilitéutilité et la féconda en lui substituant l’idée nette et précise de et la féconda en lui substituant l’idée nette et précise de production

de la papauté du Moyen Âge » et à la « négation du droit » au profi t de l’organisation de la papauté du Moyen Âge » et à la « négation du droit » au profi t de l’organisation religieuse de la société.

religieuse de la société.

Les saint-simoniens et le socialisme sans contrepoids Les saint-simoniens et le socialisme sans contrepoids

Il fallut donc opter entre le principe de l’

Il fallut donc opter entre le principe de l’égoïsmeégoïsme et le principe et le principe de l’

de l’utilité généraleutilité générale ; il fallut ou délaisser la doctrine psychologique ; il fallut ou délaisser la doctrine psychologique de

de Bentham, ou renoncer à sa doctrine en législation ; il fut clair et Bentham, ou renoncer à sa doctrine en législation ; il fut clair et évident que la moitié de la théorie de Bentham hurlait, pour ainsi évident que la moitié de la théorie de Bentham hurlait, pour ainsi dire, contre l’autre moitié.

dire, contre l’autre moitié.

Nos philosophes optèrent pour la doctrine de Bentham en lé- Nos philosophes optèrent pour la doctrine de Bentham en lé- gislation ; ils sacrifièrent la doctrine philosophique de l’

gislation ; ils sacrifièrent la doctrine philosophique de l’égoïsmeégoïsme ; ; et ils se mirent à invoquer à grands cris les

et ils se mirent à invoquer à grands cris les sympathiessympathies humaines humaines pour réaliser l’utilité générale. Dans cet effort, leur âme s’éleva, pour réaliser l’utilité générale. Dans cet effort, leur âme s’éleva, leur esprit s’exalta, une foule de sentiments nouveaux pour eux se leur esprit s’exalta, une foule de sentiments nouveaux pour eux se révèlent : à cette époque, l’école abandonna le matérialisme, dont révèlent : à cette époque, l’école abandonna le matérialisme, dont elle avait d’abord fait profession ouverte, pour le spiritualisme. elle avait d’abord fait profession ouverte, pour le spiritualisme.

Mais une fois qu’ils eurent condamné l’

Mais une fois qu’ils eurent condamné l’égoïsmeégoïsme comme doc- comme doc- trine philosophique, qu’arriva-t-il ? Rien ne s’offrit plus sans doute trine philosophique, qu’arriva-t-il ? Rien ne s’offrit plus sans doute pour gêner l’

pour gêner l’utilité généraleutilité générale ; les résistances avaient disparu, il est ; les résistances avaient disparu, il est vrai : mais tout contrepoids avait cessé en même temps. Le vrai : mais tout contrepoids avait cessé en même temps. Le socia-socia- lisme

lisme seul restait. Au moins, dans les idées vagues et confuses de seul restait. Au moins, dans les idées vagues et confuses de Bentham, l’intérêt de l’individu faisait équilibre à la loi tirée de Bentham, l’intérêt de l’individu faisait équilibre à la loi tirée de l’intérêt général ; l’utilité générale n’était même là que pour pro- l’intérêt général ; l’utilité générale n’était même là que pour pro- curer l’utilité par ticulière ; le point résistant et solide était toujours curer l’utilité par ticulière ; le point résistant et solide était toujours l’intérêt de chacun, l’intérêt individuel, l’égoïsme privé. Mais la l’intérêt de chacun, l’intérêt individuel, l’égoïsme privé. Mais la base philosophique du benthamisme enlevée, le reste se transfor- base philosophique du benthamisme enlevée, le reste se transfor- mait en un

mait en un socialisme socialisme absolu, sans règle ni limite.absolu, sans règle ni limite.

Je le répète, dans les idées vagues de Bentham, l’égoïsme privé Je le répète, dans les idées vagues de Bentham, l’égoïsme privé était le

était le recteur recteur de l’utilité générale. Ainsi Bentham, tout de l’utilité générale. Ainsi Bentham, tout socialiste socialiste

qu’il fût par son principe de législation, était au fond

qu’il fût par son principe de législation, était au fond individualiste individualiste

par son point de départ, et par l’hypothèse gratuite qu’il faisait par son point de départ, et par l’hypothèse gratuite qu’il faisait que l’utilité générale pouvait satisfaire tous les égoïsmes privés. que l’utilité générale pouvait satisfaire tous les égoïsmes privés. Mais quand l’expérience eut montré la chimère de cette hypothèse, Mais quand l’expérience eut montré la chimère de cette hypothèse, quand il fallut admettre le socialisme sans contrepoids et sans ré- quand il fallut admettre le socialisme sans contrepoids et sans ré- sistance, toute trace d’individualisme disparut du système devant le sistance, toute trace d’individualisme disparut du système devant le principe de l’utilité générale : la société fut tout, l’individu rien. principe de l’utilité générale : la société fut tout, l’individu rien.

«

« BBERKELEYERKELEY » (1836) » (1836)

La discussion de la philosophie de Berkeley est précédée d’une mise au point sur le La discussion de la philosophie de Berkeley est précédée d’une mise au point sur le terme

terme idéalismeidéalisme.

L’idéalisme, doctrine de l’idéal L’idéalisme, doctrine de l’idéal

Pour nous

Pour nous idéalisme idéalisme vient d’idéal, et non pas vient d’idéal, et non pas d’idée. d’idée. Par consé-Par consé- quent l’

quent l’idéalisme idéalisme estest la doctrine de l’la doctrine de l’idéal, idéal, tandis que, dans l’ac-tandis que, dans l’ac- ception ordinaire, c’est une théorie des

ception ordinaire, c’est une théorie des idées.idées.

Qu’entendons-nous par doctrine de l’idéal ? Est-ce une théorie Qu’entendons-nous par doctrine de l’idéal ? Est-ce une théorie esthétique que nous voulons ainsi désigner ? Avons -nous en vue esthétique que nous voulons ainsi désigner ? Avons -nous en vue quelques-unes de ces notions vagues, dont on fait quelquefois éta- quelques-unes de ces notions vagues, dont on fait quelquefois éta- lage en parlant des beaux-arts et de leurs principes ?

lage en parlant des beaux-arts et de leurs principes ?

Non. Ce n’est pas de ce détail que nous voulons parler. Nous Non. Ce n’est pas de ce détail que nous voulons parler. Nous entendons parler d’une philosophie qui, si elle est vraie, absorbe de entendons parler d’une philosophie qui, si elle est vraie, absorbe de droit toute la philosophie. […]

droit toute la philosophie. […]

Y a-t-il donc, dans l’histoire de la philosophie, une philosophie Y a-t-il donc, dans l’histoire de la philosophie, une philosophie de l’idéal ? On s’étonnera un jour que cette question ait pu être de l’idéal ? On s’étonnera un jour que cette question ait pu être faite. Cependant il faut bien la poser aujourd’hui, puisque cette faite. Cependant il faut bien la poser aujourd’hui, puisque cette doctrine n’a même plus de nom qui l’exprime véritablement, et doctrine n’a même plus de nom qui l’exprime véritablement, et que journellement les professeurs et les écrivains de philosophie que journellement les professeurs et les écrivains de philosophie emploient le terme

emploient le terme d’idéalisme d’idéalisme pourpour désigner tout autre chose, et désigner tout autre chose, et ne connaissent pas d’autre

ne connaissent pas d’autre idéalisme idéalisme que celui de que celui de Berkeley ou celui Berkeley ou celui de

de Kant.Kant.

Tandis qu’il nous paraît, au contraire, si important de recon- Tandis qu’il nous paraît, au contraire, si important de recon- naître une doctrine de l’idéal, une philosophie de l’idéal, que nous naître une doctrine de l’idéal, une philosophie de l’idéal, que nous dirions volontiers qu

dirions volontiers qu’idéalisme ’idéalisme en ce sens est le nom même de la en ce sens est le nom même de la philosophie ou de la religion.

philosophie ou de la religion.

Une page extraite de la fi n de l’article « Arminianisme » servira d’illustration à cette Une page extraite de la fi n de l’article « Arminianisme » servira d’illustration à cette « philosophie de l’idéal ».

« philosophie de l’idéal ».

Le règne de la fatalité et celui de la grâce Le règne de la fatalité et celui de la grâce

Soit qu’on considère l’homme en lui-même et sous le rapport de Soit qu’on considère l’homme en lui-même et sous le rapport de sa liberté morale et de sa destinée comme individu, soit qu’on consi- sa liberté morale et de sa destinée comme individu, soit qu’on consi- dère les hommes sous le rapport social et politique, on est frappé dère les hommes sous le rapport social et politique, on est frappé d’un fait incontestable et primordial : savoir, l’inégalité des dons d’un fait incontestable et primordial : savoir, l’inégalité des dons qu’ils ont reçus de Dieu. Longtemps l’humanité n’a conclu de cette qu’ils ont reçus de Dieu. Longtemps l’humanité n’a conclu de cette

inégalité que l’inégalité même. « Malheur au faible, malheur aux inégalité que l’inégalité même. « Malheur au faible, malheur aux natures inférieures, malheur au vaincu en tous genres » ; telle fut natures inférieures, malheur au vaincu en tous genres » ; telle fut la loi du monde pendant une durée presque incalculable. Le monde la loi du monde pendant une durée presque incalculable. Le monde de l’humanité se ressentait encore tout à fait du monde physique et de l’humanité se ressentait encore tout à fait du monde physique et brutal d’où il sortait péniblement, et qui lui avait servi de langes. brutal d’où il sortait péniblement, et qui lui avait servi de langes. l’Antiquité même la plus voisine de nous affiche encore avec une l’Antiquité même la plus voisine de nous affiche encore avec une sorte d’orgueil cette loi d’inégalité, qui lui semble la loi divine par sorte d’orgueil cette loi d’inégalité, qui lui semble la loi divine par excellence ; et les législations antiques ne sont que la confirmation excellence ; et les législations antiques ne sont que la confirmation religieuse d’une distribution invariable faite par la divinité entre religieuse d’une distribution invariable faite par la divinité entre les différentes espèces d’hommes. Il n’y a pas trois mille ans que les différentes espèces d’hommes. Il n’y a pas trois mille ans que le bouddhisme se leva pour renverser les castes de l’Inde, et il n’y le bouddhisme se leva pour renverser les castes de l’Inde, et il n’y en a pas deux mille que le christianisme a commencé de propager en a pas deux mille que le christianisme a commencé de propager la même révolution dans notre Occident. Comme on l’a remarqué la même révolution dans notre Occident. Comme on l’a remarqué cent fois - dans le siècle le plus éclairé de la Grèce, au sein de ce cent fois - dans le siècle le plus éclairé de la Grèce, au sein de ce qu’on appelait alors la liberté et la république, les philosophes ne qu’on appelait alors la liberté et la république, les philosophes ne pouvaient s’empêcher de reconnaître deux natures différentes, et de pouvaient s’empêcher de reconnaître deux natures différentes, et de distinguer des hommes libres par nature, et des hommes esclaves distinguer des hommes libres par nature, et des hommes esclaves par nature. Ils avaient beau harmoniser ensemble ces deux natures, par nature. Ils avaient beau harmoniser ensemble ces deux natures, les montrer unies pour leur bien et leur intérêt mutuel, comparer les montrer unies pour leur bien et leur intérêt mutuel, comparer même, comme fait Aristote, leur relation à la relation naturelle du