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Sur 31 hommes de notre population, nous avons 7 pères de un à trois enfants. La parentalité masculine est donc légèrement inférieure à la parentalité féminine.

Par contre, en ce qui concerne l'insertion professionnelle, nous observons un écart inverse: seuls trois hommes (dont un père) se déclarent sans emploi. Cela signifie que 84 % des hommes occupent un emploi (soit 16 % de plus que les femmes).

Une observation plus fine, nous permet encore de dire que 32 % des hommes travaillent à 100 %; ce taux baisse à 28

% pour les femmes.

Ces tendances ne sont guère surprenantes en regard à la répartition traditionnelle des rôles qui, bien qu'en pleine évolution, oriente encore bien des femmes vers leur rôle familial traditionnel d'éducatrice des enfants. Mais ce qui est

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féminine désireuse de s'ouvrir, maintenir, poursuivre une formation de niveau universitaire engagée en parallèle à la présence d'enfants. A l'inverse, les hommes tendent à rester engagés dans le rôle qui leur est traditionnellement dévolu de pourvoyeur de ressources, au travers des engagements professionnels plus proches du 100 %.

Ces précisions étant données, on peut se demander ce qui conduit alors, femmes et hommes à interrompre une formation engagée, il est vrai, dans une certaine durée, puisque nous avons à faire à une population importante d'adultes insérés professionnellement donc en quelque sorte en situation de formation continue longue : un fait qui contribue

vraisemblablement à allonger la durée des études, voire à rendre l'acquisition d'une certification plus aléatoire en raison des risques plus importants de parasitage par d'autres aspects (évolution de la vie privée et familiale, professionnelle et conjoncturelle) d'un parcours au demeurant relativement étendu dans le temps.

Par la variable du domicile des parents des répondantes et répondants, nous voulions cerner l'origine régionale et nationale des répondants. Si cette indication est significative pour les personnes jeunes, elle doit toutefois être nuancée pour les autres personnes de nos autres catégories d'âge.

Canton de Genève : 68 personnes 60 %

�utres cantons suisses* 28 personnes 25 % Etrangers 17 personnes 15 %

*essentiellement de Suisse Romande, sauf 1 personne de Suisse alémanique.

Tl nous importait de connaître la part des personnes étrangères, venues étudier pour un temps en Suisse sans forcément viser l'obtention de la licence, tant il est vrai qu'une trop forte représentation d'étrangers parmi les exmatriculés risquait d'augmenter arbitrairement la part des personnes exmatriculées sans licence. Cette précaution dans l'élaboration du questionnaire s'avère relativement superflue puisque le taux d'étrangers, 1 5 % est à notre point de vue trop bas pour être réellement significatif.

L'admission à l'université nous met en présence de deux catégories

- 86 titulaires de certificat de maturité suisse ou baccalauréat étranger, soit 76 %;

·· 24 personnes admises sur dossier, soit 24 'Xi.

La répartition sexuelle dans les deux catégorier;

d'admission est presque identique. De plus, elle correspond à celle de notre population. Autrement dit, les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à entrer en sciences de l'éduec1tion avec une maturité. Les différents types de maturités ou bacca lauréats concernés sont ainsi représentés :

A (maturité littéraire, latin et grec) 6 B (maturité littéraire, latin et langues modernes) 1 3

C (maturité scientifique) 1 1

D (maturité langues modernes) 2 8

E (maturité économique) 1 1

sans information précise 1 7

La maturité type D (langues modernes) est la plus largement représentée et par le sexe féminin. Elle constitue 30 % de toutes les maturités femmes et hommes et 40% des maturités obtenues par les femmes uniquement.

Cette information nous permet de relever une caractéristique du profil des étudiantes exmatriculées de la section des sciences de l'éducation de la FPSE : antérieurement à la fréquentation de ce domaine universitaire particulièrement prisé par les femmes, elles s'étaient déjà orientées dans un parcours pré-universitaire - les langues modernes - également très prisé par les femmes.

Les formations professionnelles achevées avant l'entrée à l'université concernent aussi bien les candidates et candidats en possession du titre de maturité que celles et ceux admis à l'université sur la base d'un dossier

École Normale primaire 1 9

Soins Infirmiers 6

Travail Social 8

Écoles Techniques Supérif'ures 1

Autres 1 5

Ces 49 personnes, soit 42,24 % de notre population, poursuivent vraisemblablement des études universitaires en formation continue. La voie de l'enseignement primaire constitue sans aucun doute la formation préalable la plus usitée pour les femmes comme pour les hommes.

Les 15 personnes de la catégorie autres, soit 1 1 femmes et 4 hommes se différencient encore ainsi : 3 femmes disposent d'un diplôme ou d'une licence universitaire (logopédie, sociologie, droit), 2 femmes possèdent 1 licence éh·angère en pédagogie, 1 femme a un diplôme de l'École Hôtelière, 1 femme possède une maîtrise en sciences naturelles (au total 8 titres de

niveau universitaire). De plus nous avons 1 psychomotricienne, 1 diététicienne, 1 enseignante enfantine, 1 diplômée en arts appliqués. Des 4 hommes, 1 possède une licence en psychologie, 1 un diplôme de maître d'éducation physique, 1 un CFC et 1 est ingénieur.

Seules 7 personnes ont dû se soumettre à un examen complémentaire d'entrée pour des raisons linguistiques; elles font figure d'exception dans notre population.

La question du temps qui s'est écoulé entre la maturité* et J'entrée à la section des sciences de l'éducation fait apparaître 3 catégories temporelles

0-2 ans 56 2-6 ans 25 + de 6 ans 33

*Dans les cas où l'admission s'est faite sur dossier, nous avons pris en considération le momenl de l'obtention du diplôme de fin de la première formation professionnelle.

Figure no 6 : courbe de distribution selon le sexe du temps d 'interru tion entre la maturité et l'entrée à l'université.

50 45 40 35

% 25 30

20 1 5 ------ - - ----- - - ----- - -1 0 --- - - - --- - - ---- - -- - -- -5 -- - - - --- - -- - - --- - - - -0 +---+-- ----<

0-2 2-6 + de

ans ans 6

ans Catégories d'interruptions entre la maturité et l'entrée à

l'université

Cette figure représente Les courbes de distribution selon le sexe.

Elles montrent que pour 50 % des candidats des deux sexes, l'interruption entre la maturité et l'entrée à la faculté des sciences de l'éducation était inférieure à deux ans. Ces courbes se modifient ensuite. En effet dans la catégorie temporelle suivante nous trouvons 20 % des femmes et 30 % des hommes. Cela signifie qu 'une minorité de femmes (20 %) reprend des études dans les deux à six ans qui suivené l' obtenéion de la maturité, tanàis qu'a la même période les hommes sont 30 % à poursuivre leurs études à l'université. Au niveau de troisième catégorie d 'interruption (supérieure à six ans), les femmes sont à nouveau plus nombreuses (31 . 3 %) que les hommes (22.6 %).

Cela signifie que la moitié des exmatriculées et exmatriculés contactés (avec la même proportion de femmes que d'hommes) est entrée à l'université (en formation de base ou en formation continue) en maintenant vraisemblablement leur statut d'étudiant, puisque la durée de la période "maturité (ou autre titre de formation) et entrée à la FPSE" est inférieure à deux ans.

Quel usage a-t-il été fait de cette période de vie?

La comparaison, pour chaque sexe, de la distribution des arguments avancés pour justifier l'interruption précédant l'entrée en sciences de l'éducation montre que plus du 60 % des femmes et le 40 % des hommes arguent un motif non professionnel pour justifier de ce congé. Plus souvent que les femmes, les hommes utilisent par contre l'argument professionnel . Les hommes sont également plus nombreux à avoir, pour certains achevé une formation avant l'entrée en sciences de l'éducation, pour d'autres interrompu une formation avant l'entrée en sciences de l'éducation. Ce dernier point vérifie une observation déjà faite: les hommes exmatriculés ont davantage utilisé les sciences de l'éducation en formation continue ou en deuxième choix professiormel de base.

L'année de la première immatriculation en sciences de l'éducation recueille les fréquences suivantes

Figure uo 7 : courbes de distribution des inscriptions en sciences de l'éducation selon l'année d 'entrée et ar sexe.

1 6 1 4

-'-12 t -- --- ---- -- - - -. . . · · · · -·

-<fj 1

el 1 0 -;- -· · - · · · · - · · - --- ---- - -

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2 1 - - - ·

00 0 N 00 0 N

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Année de l'immatriculation en SE

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---Cette figure dessine la courbe répartissant les années au cours desquelles on eu lieu les premières immatriculations à la section des sciences de l 'éducation de la FPSE. Le média n se situe pour les femmes en 1 991 et pour les hommes en 1989.

En dépit de l'intérêt que représenterait le calcul de la durée des études, nous avons renoncé à le faire dans le contexte de ce travail.

Une question demandait aux exmatriculées et aux exmatriculés d'émettre leur appréciation du programm e d'études : les deux tiers des personnes de notre population se dédarent partiellement satisfaiies, 8 % ne sont pas du tout satisfaites tandis que 29 % le sont pleinement. La distribution selon le sexe est tout à fait semblable.

Il s'agissait essentiellement autour de cette question comme de la suivante de faire ressortir des exmatriculations pour des motifs institutionnels ou du moins liés à la politique de formation telle que vécue par les étudiantes et les étudiants.

Ce type d'exmatriculations reste ici tout à fait minoritaire.

La question de l'appréciation du plan d'études montre que la répartition dans les trois catégories et la distribution sexuelle sont presque identiques à celle de l'appréciation du programme des études. Cela signifie que comme précédemment, les exmatriculations justifiées par le plan d'études restent tout à fait minoritaires.

L'ensemble des personnes avec emploi constitue le 79 % de notre population.

Ajoutons encore que le 90 % de tous les hommes disposent d'un emploi, tandis que pour le groupe femmes, elles sont 76 % à occuoer un emoloi.

Rappelons' que nou: avions déjà observé que la grande majorité des hommes se formaient en sciences de l'éducation après l'âge de 26 ans, donc vraisemblablement en étant déjà au bénéfice d'une insertion professionnelle.

Figure 110 8 : taux d'emploi durant les études. Répartition en

% de la totalité des emmes et en % de la totalité des hommes.

40 -, ...... _ .. _... .. ... . 35[- - --- � 30

-'-;---25-'. --

-% 20 �\-

--1 5 ; 1 0 ; 5

-i-0 -30% 31 -60 'Yo 61-80 % 81 % variable Taux d'emploi

111

furune:;

llimme, 1

La comparaison femmes-hommes de la répartition dans les différen ts taux d 'emplois. est représentée dans cette figure.

L 'histogramme met en évidence que 40 % des hommes travaillent à plus de 81 %, une catégorie qui ne recueille que 26 % des femmes.

Par contre 30 % des femmes travaillent au temps partiel féminin typique, soit de 31 à 60 % du temps complet. Femmes et hommes sont égaux dans la troisième catégorie, 61 à 80 % du temps complet.

Il est possible que certains étudiants modifient leur taux d'engagement durant leurs études, selon les possibilités et les besoins. Chaque fois que nous en avons eu connaissance, nous les avons classés dans la catégorie variable qui ne recueille que 10 % des femmes et 8 °Ici des hommes.

65 'Xi des étudiantes et étudiants sont célibataires. Ce pourcentage est similaire en recherchant la représentation de célibataires au sein de chaque catégorie de sexe.

Seul le quart de notre population est concernée par la p résence d 'enfan ts. Les mères constituent 25 'X) des répondantes, tandis que les pères sont 29 'Yo.

Près de la moitié des mères ont des enfants d'âge pré··

scolaire. Les enfants des hommes sont plus âgés.

Après leur exmatriculation, près de la moitié des femmes et le tiers des hommes poursuivent des études.

Parmi ces personnes, seule une petite minorité a déjà achevé des études universitaires, ce qui est sans doute logique puisque l'intervalle où nous les avons interrogés après leur exmatriculation de la FPSE ne permet que rarement de terminer des études universitaires.

Cette donnée est cependant peu significative car eiie ne baisse que très modestement le taux d'exmatriculations calculé sous 3.1..

La part des personnes encore aux études est plus importante en chiffres absolus que celle ayant achevé ses études, ce qui est logique en regard aux dates d'exmatriculations de la SSED. Cette donnée demeure cependant aléatoire par rapport au risque d'abandon des études. La part des femmes ainsi que la part des hommes par rapport à l'ensemble de chaque catégorie de sexe est relativement proche.

La part des étudiantes et étudiants qui poursuit dans une HES alliant souvent la théorie et la pratique est au demeurant aussi très modeste.

Plus questionnante est la part des étudiantes et étudiants poursuivant une autre voie de formation. D'après les renseignements plus précis que nous avons de certaines personnes, il s'agit essentiellement de formations moins longues.

D'autres encore occupent un emploi et effectuent une formation continue.

Une petite moitié de femmes et d'hommes modifie le type d'emploi occupé après l'exmatriculation.

Près de la moitié des femmes modifie ce taux, tandis que les hommes, plus souvent engagés à 80-100 % le modifient beaucoup moins. Cette donnée confirme aussi que les hommes sont engagés à un taux d'activité plus important que les femmes.

Le taux d'emploi se modifie dans le sens d'une progression vers le 1 00 %. La moitié des femmes comme la moitié des hommes s'engage à plus de 81 % du temps de travail après leur exmatriculation. Le cinquième des femmes uniquement passe à une activité inférieure à 30 %.

Une proportion d e personnes proche d u 30 'Yo pour chaque sexe m od i fie sa situation famil iale apr.ès ]'exmatriculation.

Tandis que les hommes mod ifient leur statu t essentiellement à la faveur du mariage, les femmes n'évoluent que dans 58 % des cas vers le mariage et dans 42 % des cas vers un d ivorce.

PREMIÈRE APPROCHE DES