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Toutes ces options restent de bons choix qui comportent aussi bien des avantages indéniables que des menaces réelles pour les bénéficiaires ainsi que les organisations qui devront analyser, raisonner et prendre la meilleure décision possible afin d’éviter les répercussions négatives de l’assistance humanitaire. Ceci, afin d’éviter que l’aide humanitaire ne constitue un problème pour les victimes plutôt qu’une solution à l’allègement de leurs souffrances. De ce fait, en tenant compte de tout ce qui précède et en se basant sur le cadre d’analyse proposé par Schloms (section 2.6), on relève que les raisonnements adoptés par les organisations intervenants dans le contexte du terrorisme au Burkina Faso pour la gestion des dilemmes cités ci-dessus sont prioritairement :

- Introverti : c’est le plus plébiscité parce qu’il offre des possibilités d’adaptation du cadre éthique selon le contexte d’intervention. Il est adopté par une quinzaine d’organisations sur dix-huit et regroupe des ONG internationales et nationales qui dispensent aussi bien des programmes d’urgences que des programmes de développement. Ces organisations qui

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s’adaptent à l’évolution de la situation sécuritaire priorisent l’approche de protection pour sécuriser leur personnel et n’hésitent pas à se retirer quand le contexte sécuritaire est délétère. Ensuite, les stratégies basées sur l’acceptation et quelques rares fois l’approche dissuasive. Pour ces acteurs, l’objectif c’est de rester en vie pour continuer à aider les populations et non pas se jeter dans la « gueule du loup ».

- Affectif : ce raisonnement qui se fonde principalement sur l’impératif humanitaire est adopté par trois organisations humanitaires internationales rencontrées, qui bien qu’une partie de leur personnel ait subi des attaques sanglantes et des enlèvements continuent d’intervenir sur le terrain en vertu de l’impératif humanitaire. Ces organisations expliquent ne pas avoir le choix que de poursuivre leurs actions en faveur des personnes en détresse, évoquant que c’est un sacerdoce. Ces organisations reconnaissent à travers nos échanges la complexité de respecter scrupuleusement les principes humanitaires dans ce conflit et priorisent les stratégies basées sur l’acceptation et ensuite sur la protection avec des positions politiques neutres et une collaboration non affichée avec les autorités. Ce qui justifie la complexité de dénoncer des éventuels abus des droits de l’homme commis par l’une ou l’autre partie prenante du conflit par ces organisations qui ne veulent pas compromettre les possibilités qu’elles ont déjà. Par ailleurs, elles estiment éviter tout rapprochement avec les FDS, c’est-à- dire l’approche dissuasive.

Aucune organisation rencontrée sur le terrain ne s’est illustrée avec un raisonnement extraverti, car aucune organisation ne s’est rebellée contre les autorités du Burkina Faso de façon officielle ou n’a dénoncé publiquement des exactions commises par l’une des parties au conflit. L’ensemble de ces organisations sont dans une dynamique de la recherche de l’accès des populations affectées sans une prise de position officielle par rapport au conflit. Au terme de ces différents choix pour la gestion des dilemmes, on pourrait conclure que les raisonnements affectif et introverti permettent de toute évidence d’éviter que les groupes armés ne s’en prennent systématiquement au personnel humanitaire et aux populations bénéficiaires. Cependant l’impossibilité d’entamer des négociations avec ces groupes armés, les lois internes et la non-classification (international ou non-international) des conflits par les autorités sont des facteurs qui ne permettent pas aux organisations d’élargir leurs champs d’action et de secourir le maximum de personnes.

Notre hypothèse stipulant que le raisonnement adopté par les organisations pour la gestion des dilemmes permet de minimiser les répercussions négatives de l’action humanitaire tout en secourant un maximum de personnes est donc elle aussi partiellement vérifiée, car malgré tous ces choix, « le plus grand dilemme pour les organisations qui travaillent dans les formes d’urgences les plus complexes porte sur le fait de savoir si les actions qui sauvent des vies ne participent pas à la perpétuation du conflit » (Verna, 2007, p. 6).

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Conclusion générale

Le terrorisme au Burkina Faso se caractérise par des attentats improvisés menés par trois principaux groupes terroristes qui sont présents dans les régions du Sahel, de Nord, du Centre-Nord, de l’Est et dans la région de la Boucle du Mouhoun. Ces attentats créent des conditions d’interventions pénibles pour des organisations qui se voient malgré tout contraintes de remplir leurs missions qui sont de sauver des vies et soulager les souffrances des personnes affectées. C’est dans ce cadre que cette recherche a été menée auprès de dix-huit (18) structures qui sont des organisations internationales et nationales, des organes des Nations Unies et des structures déconcentrées de l’État, dans le but d’identifier et analyser leurs stratégies d’intervention dans ce contexte de conflit terroriste pour la mise en œuvre des programmes de sécurité alimentaire. Elle a permis d’identifier principalement trois approches stratégiques adoptées par les organisations, afin de poursuivre l’exécution des différents programmes qui sont majoritairement des programmes humanitaires. Ces approches sont basées sur l’acceptation par les communautés hôtes et bénéficiaires, sur la protection du personnel et des communautés bénéficiaires et sur l’approche dissuasive basée sur l’utilisation des escortes militaires. L’objectif de ces approches est non seulement d’assurer la sécurité et la protection du personnel de mise en œuvre des programmes et des bénéficiaires de l’assistance, mais d’assurer aussi l’accès de ce personnel de mise en œuvre aux populations affectées dans un cadre légal et conformes aux valeurs et principes des différentes organisations.

Dans un contexte terroriste où le personnel des organisations est souvent perçu par les groupes armés comme alliés des autorités, les approches stratégiques sont définies par les organisations sur la base de la sécurisation du personnel de mise en œuvre de l’assistance en évitant que les populations bénéficiaires ne fassent l’objet de représailles. Ainsi, toutes les organisations reconnaissent sursoir aux opérations qui comportent des risques non maitrisables pour le personnel et les bénéficiaires, même dans les situations d’urgences. Malgré toutes ces stratégies, les organisations font face à plusieurs contraintes qui affectent indéniablement l’efficacité des programmes humanitaires et une quasi-suspension des programmes de développement. En effet, d’une part, la psychose créée par ce conflit et la présence des engins explosifs improvisés sur les voies d’accès limitent l’accessibilité des cibles. Cela entraine une distribution tardive de l’assistance humanitaire à des populations qui sont dans une situation de sécurité alimentaire critique et d’autre part, la mobilité des populations fuyant les exactions impacte négativement le déroulement des programmes de développement, dont l’efficacité

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est intrinsèquement liée à la supervision, la participation de ces populations qui doivent exploiter les réalisations et valoriser les formations de renforcement de capacités reçues. Une insuffisance de résultats qui entraine la rétractation de certains bailleurs de fonds qui ne souhaitent plus financer des programmes dont ils n’ont plus la possibilité de suivre les réalisations et qu’ils ne peuvent évaluer. Certains préfèrent ainsi se tourner vers les zones relativement accessibles, se concentrer dans les camps de déplacés ou partir. Outre les contraintes, les organisations font face à des dilemmes pour lesquels des décisions s’imposent. Rappelons que le conflit terroriste au Burkina Faso n’est ni International ni non-international, ce qui implique que l’autorité légitime reste le gouvernement burkinabé vis-à-vis des organisations. Une disposition qui limite l’indépendance opérationnelle des organisations qui sont aussi tenues par le respect de la souveraineté des États. Une neutralité relative, car le partenaire et interlocuteur principal des organisations reste le gouvernement burkinabè. Même si la présence des organisations sur le terrain des hostilités témoigne de leur fort attachement au principe d’humanité et au principe d’impartialité selon les témoignages recueillis, il est évident que les principes de neutralité et d’indépendance opérationnelle sont moyennement respectés. Aussi, l’analyse des entretiens montre que la mise en œuvre des programmes selon les lois antiterroristes est moyennement respectée, car non seulement les stratégies de gestion à distance ne permettent pas d’éviter que des individus appartenant à des groupes armés ne bénéficient de l’assistance, mais le principe d’impartialité auquel les organisations vouent leur attachement ne leur permet pas d’identifier et d’exclure systématiquement sur le terrain des présumés individus appartenant à des groupes armés. Si les infiltrations peuvent être contrôlées dans les camps des déplacés qui sont mieux sécurisés, il est évident que les organisations présentes sur le terrain des hostilités n’ont pas le temps ni les renseignements nécessaires pour le faire du moment que les populations refusent de dénoncer les terroristes pour éviter les représailles. En somme, le raisonnement adopté par la majorité des organisations dans le contexte terroriste du Burkina Faso pour la gestion des dilemmes est introverti. Car, l’ensemble de ces organisations politiquement neutres démontrent leur attachement à l’impératif humanitaire, avec un respect relatif des principes humanitaires, une intervention qui tient relativement compte des lois antiterroristes et des interventions axées sur des programmes d’urgence et de développement. Le raisonnement affectif est adopté par quelques organisations humanitaires internationales qui acceptent la situation sécuritaire telle quelle et agissent prioritairement selon l’impératif humanitaire avec principalement des programmes d’urgences dans la recherche de l’acceptation de leurs programmes par les communautés hôtes. Ces raisonnements relèvent que

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l’impératif humanitaire est au centre du comportement des organisations, mais rappelle aussi la complexité de la gestion des dilemmes qui sont une preuve de la mutation de l’espace humanitaire selon Vinhas (2014).

Comme l’explique Matei (2014), dans une situation d’urgence, la priorité est de sauver le plus de vies possibles, mais la souveraineté revendiquée par les pays en développement qui souhaitent décider des conditions de mise en œuvre des programmes et des bailleurs de fonds qui veulent décider de l’orientation des financements sont des antagonismes qui compliquent les négociations humanitaires, pourtant nécessaires pour sauver plus de vies et protéger l’acteur humanitaire. Cette autonomie revendiquée requiert donc le consentement des États avant toute intervention des organisations dans les pays qui sont confrontés à des catastrophes. Une disposition qui dénature le principe d’indépendance opérationnelle des organisations qui sont pourtant autorisées à aller partout où le besoin se fait sentir conformément au Droit humanitaire international. L’acteur humanitaire est ainsi obligé de « s’adapter ou de renoncer à sa mission » dans des crises complexes comme celle du terrorisme où l’acteur humanitaire n’est plus protégé par son statut et fait face à des individus qui ne veulent rien savoir des principes humanitaires (Matei, 2016). De toute évidence, même si l’assistance humanitaire reste un outil d’une importance capitale pour soulager les souffrances des populations affectées par les conflits, il reste à savoir si les conditions de sa mise en œuvre prescrites par le Droit humanitaire international ne sont pas en déphasage avec les réalités actuelles. L’acteur humanitaire est pris entre deux feux, où d’un côté les groupes terroristes l’accusent d’infiltration pour des renseignements en faveur des autorités et l’autorité l’accuse de nourrir les bourreaux des victimes. Alors, comment prendre une décision face à un tel dilemme quand l’humanitaire sait qu’il risque l’expulsion s’il ne s’aligne pas sur les directives des autorités, ou bien il devient une cible potentielle des groupes armés s’il est jugé proche des autorités ? La recherche mérite ainsi d’être poursuivie pour comprendre comment les organisations prennent leurs décisions dans ce bourbier, qu’est devenu l’espace humanitaire.

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