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Etude de la cognition incorporée dans le processus de l’activité

Section I : L’inter-médiation dans les processus cognitifs d’une activité

Chapitre 6 Etude de la cognition incorporée dans le processus de l’activité

Etude de la cognition incorporée dans le processus de l’activité collaborative

A cette étape du projet, nous allons formuler notre questionnement de recherche afin de faire apparaître l’organisation logique de nos idées à propos du problème général auquel nous voulons apporter des éléments de réponse. Après avoir construit la problématique, le questionnement émerge de notre cheminement en prenant en compte le sens commun du phénomène collaboratif et, en même temps, en prenant de la distance. En alliant ainsi les intérêts personnels et ceux de l’équipe de recherche CODISANT du LPUL de l’Université de Nancy 2, nous proposons d’interroger l’activité collaborative d’un groupe de travail, de mettre en évidence la fonction des objets intermédiaires dans la co-construction de sens et de comprendre le phénomène de l’intercompréhension dans le groupe. Ce qui suscite notre intérêt, c’est d’une part que l’analyse des objets intermédiaires ouvre des perspectives intéressantes pour l’activité collaborative, et de l’autre côté, que la granularité de l’unité d’analyse de l’activité, intégre les modalités langagières, gestuelles et artefactuelles. Dans ce chapitre, nous développons notre problématique en énonçant les questions, voire les hypothèses de recherche, que nous envisageons de traiter dans la deuxième section. Dans un premier temps, nous revenons à la forme de l’activité collaborative finalisée, la réunion de travail. Ensuite, nous rappelons les éléments-clés des concepts relatifs à notre cadre théorique dont nous avons rendu compte dans les chapitres précédents. Dans un troisième temps, nous formulons notre questionnement, rattaché à ces cadres théoriques. De cette manière, nous construisons notre argumentation théorique visant à montrer la pertinence d’une psychologie interactionnelle, située et distribuée, au regard des connaissances actuelles et une éventuelle contribution à leur avancement.

6.1. La réunion de travail

Comme nous l’avons précisé dans l’introduction générale de la thèse, c’est la construction de la connaissance commune qui nous intéresse, plus précisément le processus dynamique appuyé sur les multiples mobilisations de savoirs au sein d’un groupe restreint réuni autour d’une tâche ‘quasi-commune’. Il s’agit d’un phénomène qui se passe quotidiennement dans toutes formes d’organisations travaillant sur des processus d’élaboration de concepts ou d'outils et ceci sous forme de réunions de travail rassemblant des acteurs issus de mondes divers et ayant des expertises différentes. La forme de réunion est devenue une forme sociale fondamentale dans nos organisations. Si la réunion se déroule correctement, elle est productive et a

prioril’objet de la réunion n’est pas problématique.

Néanmoins, selon nos lectures et nos expériences professionnelles, nous pouvons relever qu’il existe souvent un écart considérable entre la situation désirée et la réunion donnée. Ainsi, nombre de ces activités collectives devant servir de partage d’informations et de construction de démarches communes prennent des formes d’alibi ou de rituel et finissent de créer le syndrome de la réunionite aiguë (Le Petit Robert, 2006). Par conséquent, on s’éloigne des principes de codécision, de concertation et en suivant Muchielli, on peut relever « la stérilité de nombreuses séances auxquelles chacun de nous passe des heures de sa vie » (Muchielli, 2000, p. 11). Une contribution simultanée de tous les acteurs est souvent quasi inexistante. Des jeux de pouvoir, des résistances au changement ne sont que quelques

éléments qui inhibent les processus et pèsent sur la cohésion sociale du groupe. A part des effets non désirés comme la « pensée groupale » ou l’ « effet de Janis » (1972), ce sont les multiples conflits destructifs qui diminuent l’engagement des participants, voire altèrent la qualité du travail en commun. Des mesures décidées ensemble risquent ainsi de ne pas être mises en œuvre ou de ne pas tenir leurs promesses dans la durée. De plus, il semble que ces divers malaises exprimés ont leur coût économique et leur poids dans l’organisation quotidienne. Ce sont ces phénomènes qui nous interpellent et c’est là notre point d’attaque pour poser le problème dont nous voulons circonscrire l’ensemble des facettes dans les cadres théoriques suivants.

6.2. Les différents concepts

Au niveau de la recherche, l’analyse des situations d'interaction et de coordination dans les univers professionnels s'est considérablement développée dans les vingt dernières années. Ces travaux se situent à l'intersection entre les sciences humaines, les sciences cognitives, les sciences de l'information et de la communication et les sciences de l’ingénieur. En tant que psychologies sociaux, s’intéressant aux processus cognitifs collaboratifs, nous voulons contribuer à cette vaste entreprise en remettant en question le rapport entre activité collaborative et activité coopérante, entre cognition individuelle et connaissance partagée tout en prenant en compte l’environnement du groupe, fait d’artefacts, d’objets symboliques non nécessairement physiquement présents et tramé de médiations techniques et interpersonnelles.

Ayant pris du temps pour aborder cette mise en question et la littérature scientifique actuelle, nous venons à terme de notre phase de problématisation en formulant nos questions, suivies de nos hypothèses. Dans l’objectif de préciser et de restreindre notre champ de recherche, nous visons différentes dimensions du problème. Au niveau des outils théoriques et des modèles d’interprétation nécessaires, une transgression des frontières disciplinaires a été opportune afin de disposer d’outils adéquats conceptualisant les processus de l’entrelacement (cognitif, social, artefactuel) entre les différents pôles et les divers niveaux de l’activité collective humaine. Cinq concepts sur lesquels cette étude va prendre appui figurent au premier chef de notre travail et sont issus de notre ancrage épistémologique : l’arène d’intercompréhension, l’activité collaborative située et distribuée, l’objet intermédiaire, l’intermédiation et la communiaction®. Ainsi, nous voulons inscrire notre démarche dans une perspective interactionniste et praxéologique qui reconnaît la dimension localement située des activités cognitives, constamment ajustées au contexte et exploitant les caractéristiques de l’espace où elles se déroulent comme les ressources pour l’organisation de l’action (Mondada, 2005 ; Brassac, 2006). Incités à interroger la notion du groupe dans une visée dynamique, ce sont en premier lieu les processus de co-construction de sens qui nous préoccupent. Observant les acteurs en réunion en train d’élaborer des décisions, nous appréhendons une perspective qui s’efforce de rompre avec toute forme d’applicationnisme, très répandue dans ce domaine. Ainsi, nous nous éloignons de la notion classique de groupe et nous nous orientons vers le concept d’arène d’intercompréhension (Brassac, 2003a). L’ensemble de toutes les propositions terminologiques avancées se rassemble autour de l’idée selon laquelle une arène d’intercompréhension est un espace équipé soutenant l’activité et offrant des supports informationnels efficaces. Ces espaces sont des groupements constitués

d’humains et de non-humains (les objets) permettant une construction en continu de nouvelles significations.

Le deuxième concept est en relation avec le premier, et nous nous inspirons des auteurs qui considèrent que les cognitions émergent dans l’interaction et qu’elles sont situées et distribuées. De cette manière, nous adoptons une posture ‘non mentaliste’ qui s’oppose à une vision informationnaliste et internaliste et qui prend en compte l’environnement, la corporéité et l’artefactualité pour saisir les rapports entre les acteurs et leurs environnements afin de conceptualiser les processus d‘intercompréhension.

Le socle de notre travail est constitué par le concept d’objet intermédiaire, une trace pérenne d’un objet significatif matériel et/ou symbolique pour les sujets à un moment donné. Ce concept nous sert à interroger la façon dont les acteurs configurent à la fois les relations sociales, le caractère distribué de la tâche, des expertises et des responsabilités. L’activité entreprise en commun devient ainsi objectivable, observable à travers des artefacts, des instruments ou des objets intermédiaires. Ces moyens jouent un rôle central dans l'interaction sociale et c’est avec et à travers eux qu’émergent les représentations des acteurs et la connaissance groupale. Plusieurs questions émergent de ces constats : Par quels moyens les acteurs arrivent-ils à distribuer les informations personnelles et les connaissances particulières afin de créer un objet commun ? Les objets intermédiaires, sont-ils capables d’influencer l’activité collective, de faire émerger la relation instrumentale dans le domaine des interactions psychiques ? Pour assurer les conditions de vie sociale et psychologique de la communauté, comment les objets intermédiaires deviennent-ils une aide pour l’animateur d’une réunion de travail pour contribuer à la régulation du processus, soit en le bloquant par moment, soit en le stimulant tout en le faisant rebondir ? De plus en plus mobilisés comme aides externes à la construction de collectifs éclatés, nous voulons mettre le focus sur leur fonction dans le face à face. Etant donné que leur usage laisse des traces, celles-ci peuvent constituer des nouvelles sources pour les acteurs et des ressources essentielles pour l'analyse.

Le concept d’inter-médiation qui est relié à celui de l’objet intermédiaire, vise la manière de co-construire cette architecture intellectuelle en commun qui est par moments visible et par moments invisible. Comment les acteurs mettent-ils en œuvre les ressources cognitives dans des situations qu’ils considèrent comme incertaines pouvant déboucher sur des irréversibilités significatives ? Comment les objets matériels ou symboliques, présents ou absents, deviennent-ils des outils de

médiation ? Pour cette dimension, nous faisons appel à des approches

épistémologiques où la co-détermination des faits psychiques et des choses matérielles est centrale et où le concept d’inter-médiation est placé au plein cœur de l’activité collaborative. C’est dans le cadre de l’étude de l’inter-médiation que nous voulons faire le lien entre les concepts développés au début et tenter de les mettre en œuvre sur le terrain. En outre, cette notion nous sera utile pour étudier les différentes dimensions des interactions : la façon dont les uns se positionnent par rapport aux autres, par rapport à leur profession, à leur service et par rapport à la tâche commune ; les moments où des conflits (producteurs ou destructeurs) s’expriment où des choses problématiques inhibant ou favorisant le processus de développement de l’objectif visé se manifestent. C’est en examinant les moments où les interactants, agissant sur et avec les objets intermédiaires que nous pouvons mettre le concept d’inter-médiation en relief.

où des décisions collectives sont construites. Par ailleurs, rares sont les décisions qui ne sont que dites. Leur pérennisation est requise. Qu’il s’agisse de produire un schéma, de transcrire un échéancier, de programmer une prochaine séance de travail, la tâche passe par un traçage sur et dans l’entour matériel de la dynamique interactionnelle. En accordant une importance au versant concret de l’activité, nous voulons réfléchir au statut des objets tel qu’envisagé dans l’approche de la communiaction ® (Brassac, 2003b) qui constitue l’histoire de la genèse des significations. En montrant que l’intercompréhension est une co-action, voire une action conjointe, la construction de décisions collectives est appréhendée comme un produit ayant sa microhistoire et étant le résultat de la dynamique interactionnelle située. Ces décisions s’effectuent au sein d’un flux d’activités dans un cadre intersubjectif. Pour nous, psychologues sociaux, il est clair que des normes et des contraintes institutionnelles sont bien présentes. Néanmoins, ce ne sont que celles qui sont invoquées de manière locale et réflexive dans le cours de l’action qui nous intéressent. En outre, elles ne déterminent pas ce cours, mais elles permettent l’interprétation et l’accès aux détails de ce qui se passe à l’intérieur des processus. Ce qui nous intéresse, c’est de comprendre la co-détermination entre les actions individuelles et le processus cognitif collectif, imprévisible et échappant à tout instant aux individus. En situant ainsi la cognition dans un contexte social, culturel et historique de l’activité des acteurs, ces activités sont considérées comme des « «œuvres» vivantes et agissantes » (Fernandez-Zoïla, 2000, p. 201).

6.3. Le questionnement

En partant de ces éléments et en relevant les défis scientifiques à l’intérieur des paradigmes évoqués, nous essayons de démontrer que les faits concordent avec la théorie et nous proposons des instruments afin de répondre à notre problème. Nous formulons deux conjectures dans ce travail de recherche à propos de la fonction des objets intermédiaires dans une cognition appréhendée comme action :

Les objets intermédiaires permettent des médiations et constituent des sources et des ressources utilisées dans le cadre des interactions, des coordinations, des échanges et des transactions dans les activités collaboratives.

En entrelaçant la production langagière, la réalisation de gestes et la mobilisation d’objets dans une unité d’analyse, constituée de segments de processus de négociation de sens, on parvient à analyser l’épaisseur phénoménale de l’activité collaborative.

En nous demandant en quoi nos hypothèses de recherche sont pertinentes, on peut proposer deux perspectives, à savoir une perspective pour la recherche et une perspective pour des situations de conception :

Au plan scientifique, notre recherche se propose d’enrichir le cadre théorique de la notion decommuniaction® (Brassac, 2003b) sur trois points :

1. Apporter des connaissances sur la compréhension des processus d’activités collaboratives des acteurs dans le travail collectif et mettre en évidence l’interaction médiée, inscrite dans le hic et nuncavec ses antécédents et ses contraintes actuelles. Ainsi, nous voulons « relever le défi consistant à

montrer l’effet configurant de la technique (au sens large) dans

l’engendrement du processus interactionnel » (Fixmer et Brassac, 2004, p. 117).

2. Contribuer à une méthodologie spécifique pour étudier les activités collaboratives. Ainsi, l'analyse fine des transformations qui accompagne l’apparition des objets intermédiaires dans les modalités d'interaction, de coordination et de coopération constitue une ressource analytique pour l'ensemble des courants de recherche qui s'intéressent à l'action collective. Il s’agit de décrire ce processus dynamique généré par les acteurs et leurs engagements respectifs pour assurer l’intercompréhension et ce qu’ils en font avec les éléments reconnaissables des activités. En mettant à jour les mécanismes du partage, ou du non partage, des connaissances et les transformations, nous voulons montrer que la cognition est imbriquée dans les interactions sociales.

3. Proposer des perspectives pour une conception psychologique du réel sur la base des caractéristiques de la médiation des objets intermédiaires et en tenant compte de l’histoire et du contexte.

Au plan plus opérationnel, visant les situations de conception, il s’agit de proposer des pistes pour redéfinir les dispositifs de travail en tenant compte de l’artefactualité et en faisant entrer les objets dans le processus d’interaction. Ceci pourrait constituer une entrée prometteuse pour la co-construction de sens dans les équipes de travail et pour la question plus large des flux de connaissances dans les organisations.

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En nous appliquant à répondre aux exigences épistémologiques sur la qualité de la démarche de recherche et son intelligibilité, nous abordons la deuxième partie de notre travail (section II) en proposant une analyse de la mobilisation d’objets dans le cadre d’activités collectives afin d’apporter des réponses à nos attentes et d’examiner nos questions de recherche. L’étude ethnographique d’une activité collaborative en situation ‘naturelle’ d’une équipe-projet dans un hôpital fait l’objet de notre étude et nous permettra de nous interroger sur ce qui constitue la dynamique décisionnelle. Afin de mettre en lumière les mécanismes que les acteurs mettent en œuvre pour actualiser en continu l’épaisseur phénoménale de la construction commune de sens, nous mettrons en œuvre une clinique des activités cognitives, situées et distribuées, de ces ‘évènements communicationnels’ (Brassac, 2003a).

Deuxième section

Analyse d’une activité collaborative

« Ainsi la tâche n’est point de contempler ce que nul n’a encore contemplé, mais de méditer comme personne n’a encore médité sur ce que tout le monde a devant les yeux. »

Schopenhauer17

Résumé de la deuxième section

La deuxième section est consacrée à l’analyse d’une activité collaborative d’un groupe de décideurs de haut niveau. Au chapitre six, nous exposons notre travail sur le terrain, le cadre du projet et la séance de travail collaboratif, la méthodologie de la constitution du corpus et la démarche de l’analyse.

Au chapitre sept, nous décrivons l’analyse de séquences-clés de cette activité conjointe, suivie au chapitre huit par une mise en perspective permettant de dégager les traits principaux qui caractérisent l’objet en tant que source et ressource dans le travail collaboratif. Ensuite, nous terminons cette section par une discussion à propos de cette fonction de l’objet.

Chapitre 7

Le terrain et la méthode d’analyse

Le chapitre six présente la démarche sur le terrain et se focalise sur une approche clinique d’une situation d’action collective transversale à l’hôpital. Le travail est issu d’un projet interdisciplinaire, confrontant plusieurs points de vue, destiné à proposer de nouvelles bases conceptuelles pour l’analyse et le développement d’équipements des interactions pour les acteurs engagés dans la conception et la réalisation des dossiers informatisés à l'hôpital. Au cœur de ce projet figure l’élaboration et la mise en œuvre de solutions pour assurer le traçage des actes liés à la transfusion sanguine et la constitution d’un dossier personnalisé, ainsi que son informatisation à l’hôpital. Avant de nous lancer dans l’analyse du corpus, nous allons consacrer le chapitre suivant aux fondements de la démarche méthodologique. La méthodologie se base sur une démarche clinique de l’intercompréhension en enchaînant le dire et le faire. A cet effet, nous combinons l’analyse d’enregistrements vidéo, l’approche de l’analyse conversationnelle, la démarche ethnographique et la théorie des objets intermédiaires. De cette manière, nous essayons de rendre compte de l’influence d’objets intermédiaires dans le processus de co-construction de sens en analysant les différentes dimensions de l’interaction simultanément.

7.1. Le projet de recherche en question : une situation d’action collective transversale à l’hôpital

Le travail de thèse s’inscrit dans le projet n° ACT 23b du programme Cognitique, s’intitulant : « Le co-traçage et la pérennisation des microdécisions collectives liées à l’action dans l’organisation », un projet qui s’appuie sur une collaboration interdisciplinaire18 (psychologie, linguistique, informatique, sociologie et médecine). Cette collaboration a mené à une confrontation des différents points de vue et a été destinée à jeter de nouvelles bases conceptuelles pour l’analyse et l’instrumentation des interactions entre les acteurs engagés dans la conception et la mise en œuvre de nouveaux outils de travail au sein des grandes organisations. L’étude est envisagée afin de mieux comprendre ce qui freine ou au contraire ce qui facilite l’intercompréhension d’acteurs aux univers de références différents dès lors que ceux-ci sont amenés à se rencontrer dans une situation de conception d’un même dispositif.

L’étude prend appui sur un projet de changement dans un grand hôpital en France qui s’est proposé de mettre en place un nouvel outil de travail, à savoir un dossier transfusionnel informatisé. Il s’agit d’une action collective concernant de nombreux services de soins, mais aussi l’Unité d’Hémovigilance, la direction des systèmes informatiques et des acteurs externes à l’hôpital tel que l’Établissement Français du Sang (EFS). Au cœur de ce projet figurent la conception et la mise en œuvre de solutions pour assurer le traçage des actes liés à la transfusion et la constitution d’un dossier, ainsi que son informatisation. Un des groupes de travail a pris en charge spécifiquement la question du dossier transfusionnel.

18

Il prend appui dans un CHU en France et se réalise avec le Centre de Recherche CRISTO (Centre de Recherche : Innovation Socio-Technique et Organisations Industrielles de l’Université Pierre Mendès-France de Grenoble), le Groupe de Recherche CERSATES de l’Université Paris XIII (Groupe de Recherche en Informatique, Image et Instrumentation de l’Université de Caen), et l’Equipe CODISANT du LPUL (Laboratoire