• Aucun résultat trouvé

Du groupe en activité vers l’arène d’intercompréhension

Section I : L’inter-médiation dans les processus cognitifs d’une activité

Chapitre 1 : D’un groupe vers une arène d’intercompréhension

1.5. Du groupe en activité vers l’arène d’intercompréhension

Dans ce paragraphe, nous proposons une expansion de la notion de groupe classique en appréhendant l’ensemble de l’activité des acteurs en contexte et nous exposons la notion d’arène d’intercompréhension. Au dernier sous-chapitre précédent, nous avons montré que l’activité des acteurs en question a une finalité et vise à construire des décisions quant à l’avancement de leur projet. C’est à la suite de microdécisions qui engendrent des processus dynamiques de construction de décisions que va se développer un terrain commun favorable pour la suite du projet au sein du groupe.

On peut s’inspirer de la notion de ‘sphère’ que Vygotski a proposée pour décrire l’espace-temps dans lequel les processus groupaux se développent. Selon cet auteur, cette sphère est constamment remaniée dans le mouvement des échanges interpersonnels. Selon Veresov (2006), Vygotski a également utilisé le terme de

stage’ et ce n’est pas une métaphore comme beaucoup de gens le pensent. Entre

1930 et 1931, son objet a été de créer une psychologie en termes de drame. La scène est la place, voire le lieu où le développement dramatique prend place. Le

‘stage’ (Theater en allemand) a deux niveaux : le niveau social et le niveau

individuel. Les niveaux ne font sens que par rapport à la scène et ils sont reliés comme deux projections de la scène où l’individu n’est pas spectateur mais participant. Vygotski parle de développement comme un processus d’événements, de collisions et leurs réflexions sur les deux niveaux. Dans cet ordre d’idée, on peut mentionner Goffman (1974) qui donne au cadre de l’activité une grande importance. Ce cadre de l’activité est l’aboutissement de l’activité cognitive, mais il n’est pas généré par elle. Le cadrage est vu par cet auteur comme inhérent à l’organisation des événements et de l’activité cognitive. Pour cet auteur, la cognition est envisagée comme une action incarnée qui fait émerger un monde viable pour un individu donné. Ces événements de la vie sociale sont approchés comme des scènes de la vie quotidienne. Avec sa démarche « naturaliste » et sa méthode délibérément qualitative, Goffman se base sur l’observation du terrain pour étudier l’éthologie des interactions et il a proposé une synthèse originale et attractive du mouvement habilitant l’observation naturaliste du quotidien pour l’étude des communications interindividuelles.

D’ailleurs cet auteur nous mène également vers une deuxième dimension-clé de l’activité conjointe du groupe : l’interaction entre les acteurs. L’interactionnisme de Goffman permet d’accéder au phénomène complexe de la communication, car « il est évident qu’il y a des choses qui appartiennent en propre aux rencontres » (1973, p. 19), par exemple les règles et les normes qui intéressent Goffman dans les interactions. Cosnier a retracé la « culture interactionniste » (1998, p. 147) depuis Mead et l’Ecole de Chicago à nos jours et il montre que l’interactionnel est étudié par un grand nombre de disciplines aujourd’hui. L’auteur souligne deux conséquences du mouvement interactionniste : la valorisation de l’action et des actions sociales étant des interactions, « l’interactionnel suppose l’intersubjectif » (ibidem, p. 149). C’est la référence à l’intersubjectivité qu’il considère comme la différence essentielle par rapport au béhaviorisme. Cosnier constate néanmoins qu’en tant qu’« originaire

des sciences humaines (ou sociales ?), nous trouvons le mouvement

interactionniste, aussi vigoureux qu’encore mal connu des psychologues, et qui pourtant, par plus d’un aspect, semble se recouvrir avec le champ psychologique dans son objet, ses méthodes et ses pratiques » (1998, p. 217).

La définition de Quéré (1989) de ce qui est interactionniste nous aide à appréhender ce terrain : « On appelle interactionniste : une approche qui ne prend pas l’action individuelle comme unité de base de l’analyse sociale […]. Une approche interactionniste raisonne en termes d’actions réciproques, c’est-à-dire d’actions qui se déterminent les unes des autres dans la séquence de leur occurrence située, et en termes d’individus qui ne sont sujets que pour autant que leur identité subjective émerge de leurs interactions avec d’autres individus et avec leur environnement physique et social » (1989, p. 49).

Dans la même veine, Brassac souligne que bien que l’interaction sociale soit omniprésente en psychologie sociale, elle est rarement analysée pour elle-même ; il affirme que la psychologie des groupes ne doit oublier « de penser le rôle de

l’interaction sociale pour appréhender la dynamique des réseaux de communication, des prises de décision, des résolutions collectives de tâches » (2003a, p. 173). Outre le contexte de la rencontre entre les acteurs sur scène et les événements réalisés à travers des interactions, il y a une troisième dimension-clé qui se manifeste. Goffman a donné une place importante à la notion de performance. Une telle notion place tous nos dires et nos gestes dans le faire et la communication devient une pratique passant par de multiples canaux. Avant de mettre le focus sur le geste et l’agir, il faut encore mentionner une composante faisant partie du comportement non verbal. Ainsi, Goffman a mis en exergue que le décorum (1973, p. 19) se constitue également du vestimentaire. Et dans notre cas, nous avons l’occasion d’observer des médecins et des infirmières habillés en blouse blanche lors de la réunion, alors que d’autres médecins portent leur tenue de ville. « Et le vêtement appartient à la scène dans son ensemble, comme signe du cas que l’on fait (ou non) d’elle » (Goffman, 1973, p. 19). En dehors de ces signes, ce sont les signes gestuels qui nous interrogent. Et ce sont justement les gestes accompagnant la mobilisation d’objets que nous voulons mettre au centre de notre intérêt.

1.5.2. La prise en compte des gestes et des artefacts

Cosnier (2005) montre que deux caractéristiques importantes émergent des travaux des dernières vingt années dans les diverses disciplines s’intéressant au dialogue ou à la conversation : l’interaction et la multicanalité. La première caractéristique, celle de l’interaction, est présentée au sous-chapitre précédent et c’est celle de la multicanalité que nous voulons traiter à présent. Pour Cosnier, la multicanalité constitue « un mélange à proportions variables de verbal et de non verbal » (2005, p. 115).

Depuis un certain temps, les travaux sur les interactions se multiplient et mettent en exergue des approches pour décrire comment la pensée s’articule simultanément à travers des ressources différentes, c’est-à-dire le dire, le faire et les artefacts. L’un des nombreux auteurs, spécialistes du geste, Mc Neill (1992), travaille depuis des années à Chicago sur la relation entre la parole, la culture et la cognition et il affirme que les gestes font partie intégrante de la communication. Les gestes et la parole remplissent simultanément une même fonction, mais ils le font de façon différente. McNeill distingue quatre catégories : les battements, les déictiques, les iconiques et les métaphoriques. Ce sont les gestes des trois dernières catégories qui seront mis en relief dans notre travail. Dans le genre de travail collectif que nous étudions, une attention spéciale est accordée aux déictiques, attention que McNeill décrit de la manière suivante : «Pointing has the obvious function of indicating objects and events in the concrete world, but it also plays a part event where there is nothing

objectively present to point at» (1992, p. 18). Et c’est là où artefacts, voire objets

intermédiaires, et gestes se combinent et que de nouvelles ressources sémiotiques se forment.

À ce propos, Mondada (2005) montre que les dynamiques d’accord et de désaccord se matérialisent dans des formes d’enchaînement, de reprise et de transformation des catégories, des objets de discours, des formulations qui s’échangent dans l’interaction : une fois introduit, un thème, une idée, ou une proposition échappe en quelque sorte à son énonciateur pour devenir un objet alimenté, transformé, voire détourné par les autres participants. Ainsi, dans ces processus n’interviennent pas uniquement les ressources verbales, mais aussi les ressources gestuelles, qui contribuent à forger des objets symboliques et matériels mobilisés durant l’activité.

De même, Clot (1999b), en étudiant les gestes de métier, met en avant l’importance du geste, sa vie et son avenir créant une arène sociale.

De plus, le caractère multi sensoriel, voire l’imbrication entre ces dimensions et la situation, est mis en exergue dans l’activité interhumaine par les travaux de Hutchins et Palen dans l’élaboration des représentations. «We show how space, gesture, and speech are all combined in the construction of complex multilayered representations

in which no single layer is complete or coherent by itself» (1993, p. 2). Et les auteurs

concluent : «Does gesture support speach ? Clearly it does, but no more so that speech supports gesture. This example demonstrates that the creation of a complex representational object that is composed through the superimposition of several kinds of structure in the visual and auditory sens modalities. Granting primacy to any

one of the layers of the object destroys the whole» (1993, p. 16). Ainsi, les auteurs

parlent d’un objet complexe, non réductible à une de ses composantes et ils soulignent l’importance de la distribution de la cognition.

La dimension multimodale du collectif ainsi que la démarche méthodologique sont également soulignées dans les travaux de Brassac qui propose de mettre en place un cadre praxéologique où il serait important « de se donner les moyens de capter un large ensemble de traces de l’activité humaine en interaction, et au plan théorique, de viser l’analyse de l’intrication des dires et des faires » (Brassac, 2004, p. 267). Ne se limitant pas au seul plan méthodologique, cet auteur envisage la « génération multimodale de formes sémiotiques où s’articulent intersubjectivité et interobjectivité » (ibidem, p. 267).

Du côté de la psychologie cognitive, on a longtemps ignoré les dimensions corporelles, émotionnelles et culturelles de la cognition. Norman (1991) a été un des premiers à montrer qu’à part la dimension informationnelle dans les artefacts cognitifs, ayant comme objectif de satisfaire une fonction représentationnelle, on retrouve la dimension manipulable des artefacts. Ainsi, il a mis en avant la nécessité de penser l’esprit humain autrement que de le penser isolément. D’autres chercheurs en ergonomie, en anthropologie cognitive et en sociologie des techniques ont contribué à cette discussion. De la même façon, ils ont souligné l’importance de la prise en compte des propriétés physiques des objets matériels et de leur relation avec la cognition individuelle et collective. Pour Kaptelinin (1996), cette relation entre les artefacts et les humains se comprend dans l’analyse de l’activité de l’acteur utilisateur. À cet effet, il fait référence au concept d’organe fonctionnel, développé par la théorie de l’activité, afin d’élargir le plan interne de l’action de l’acteur.

En tant qu’exemple de l’externalisation de la cognition, on peut mentionner l’étude sur la coordination à l’aide des « strips » de Salembier (1994). Des bandes de papier sont utilisées par des contrôleurs du traffic aérien pour gérer la planification des vols dont ils ont la responsabilité. En les déplaçant sur le tableau, ces contrôleurs visualisent l’organisation afin de présenter des informations dynamiques telles que la position d’un vol ou la survenue d’un conflit.

Dès lors, la disposition des objets dans l'environnement peut soit être imposée par le contexte soit être propre à chaque acteur. Dans ce dernier cas, c’est l’acteur qui peut choisir d’emporter tels ou tels objets, voire des documents pour l’ensemble des acteurs ou pour ses propres besoins. De même, il peut ainsi organiser son espace personnel en fonction de son activité et exposer sur la table de travail ce que bon lui semble (les outils d’écriture, les documents de référence). L'environnement avec les objets visibles est donc partagé visuellement. En conséquence, toutes les actions

locales d'un acteur, comme la désignation, la direction du regard ou des bras, la manipulation d’objets, constituent des actants potentiels, voire des effets pour les interactions. Cette dimension peut être entrelacée par la communication verbale et c’est le tout qui propose des nouvelles significations à travers la manipulation des objets.

En concluant ces paragraphes, nous constatons que l’interaction entre humains s’appuie nécessairement sur des formes langagières, corporelles et artefactuelles.

1.5.3. Vers l’arène d’intercompréhension

Dès les écritures de Mc Dougall dans les années 1920, le groupe a été investi comme un tout avec une ‘pensée de groupe’ ou group mind. Pour Cerclé et Somat, cet auteur soutient l’idée « selon laquelle l’action des hommes en société repose sur « un esprit collectif » contenu dans aucun esprit individuel, même si chaque pensée singulière y participe » (2005, p. 19). Le groupe est donc vu comme un acteur collectif. Comme nous allons nous centrer sur les collectifs d’un certain type, ceux-ci apparaissent comme des acteurs « réunitarisés » pour reprendre l’expression de Giddens (1987, p. 79). En ce qui concerne ces collectifs, faut-il analyser leurs interactions à un niveau agrégé, alors que, dans d’autres cas, il est absolument nécessaire de descendre au niveau des membres, de leurs projets, de leurs relations ? C’est la question délicate « de l’encastrement et du découplage »

(ibidem, p. 79). Mais est-ce qu’un groupe, voire un groupe de travail, peut être un

acteur collectif ?

Il est clair que le collectif se constitue de multiples ingrédients humains (les membres) et non humains (nom, identité collective, règles internes, objets). Par ailleurs, un humain peut être considéré comme une ressource par un autre acteur et manipulé par lui comme un « non-humain ». La délimitation de ce que l’on considère comme des acteurs ou bien comme des contraintes ne va donc pas de soi. En utilisant le terme de collectif, nous nous inspirons de la définition de Latour qui souligne que « le terme ne renvoie pas à une unité déjà faite mais à une procédure pour collecter les associations d’humains et de non-humains » (2004, p. 351). Cet énoncé se distingue de la définition classique du dictionnaire qui décrit le collectif comme «un groupe de personnes réunies pour délibérer et prendre des décisions » (Le Petit Robert). Il s’agit d’un ensemble de personnes et non d’une chose active, en train d’agir. Nous rencontrons la même difficulté en parlant de monde commun. Selon Latour, « le monde commun n’est pas établi d’emblée (contrairement à la nature et à la société) mais doit être collecté peu à peu en vérifiant par un travail diplomatique ce qui est commun aux différentes propositions » (2004, p. 351). Ainsi, ce sont les désaccords et les différentes perspectives des acteurs qui constituent la base de ce travail diplomatique et le moteur pour la production de nouveaux terrains. De même, Béguin se distancie de la conception populaire, « qui postule a priori la nécessité d’un « savoir commun », pour souligner au contraire la polysémie au sein du groupe social et sa richesse » (2005, p. 48). Du côté de la psychologie, Netchyne-Grynberg et Netchine (1999) ont résumé la convergence de Vygotski et de Wallon à propos de la formation d’« univers de références partagées » (Clot, 1999a, p. 100). Les univers partagés des individus ne relèvent pas « d’un seul mode symbolique, d’une forme ou d’un système relationnel isolé », mais « leur genèse autant que leur structure correspondent à une trame composite, individuellement et culturellement longuement et diversement tissée » (ibidem, p. 100).

nous affirmons que la notion de groupe, comme elle est utilisée classiquement, n’est pas assez large et ne tient pas compte du contexte dynamique, des multiples niveaux et de l’entrelacement de diverses dimensions-clés. Ainsi, nous proposons d’utiliser le terme d’ « arène d’intercompréhension » pour appréhender cette activité globale d’un groupe d’acteurs. La notion d’arène se retrouve déjà dans l’Antiquité et selon Novotny et al. (2003), différentes dimensions sont inhérentes à la nouvelle agora de Latour (1997) : la négociation, le consensus,.... Le terme renvoie à l’agora originelle des cités états de la Grèce antique et il s’agit de l’apparition d’un espace qui est ni contrôlé par le pouvoir ni réservé à la sphère privée. Cet espace est une arène disponible non seulement pour les échanges commerciaux, mais aussi pour les débats politiques ouverts. Il s’agit d’une arène où les critiques peuvent s’exprimer librement où l’opinion publique peut se former et où un consensus politique peut se dégager (Novotny et al., 2003). Selon la définition classique, le terme arène signifie

aire sabléeousable argileux. De plus, le dictionnaire renvoie au sens dedescendre

dans une arène, accepter un défi, s’engager dans un combat, une lutte. Donc, il

s’agit d’un espace avec des humains et des non-humains qui n’ont pas envie d’aller dans une même direction, et où des opinions peuvent se confronter (Le Petit Robert, 2006).

Le terme d’arène est bien courant dans le paradigme de l’action située. Par exemple, Dodier (1993) l’utilise pour désigner un ensemble de médiations techniques au sein desquelles se déroule l’usage de l’objet. Pour lui, ces médiations mettent en valeur des aptitudes individuelles, telle l’aisance de manipulation, la familiarité aux objets, l’assurance et l’audace, dont témoignent les individus se mesurant à ces derniers. C’est exactement en ce sens qu’il intitule son article Les

arènes de l’habileté technique (1993). En revanche, Lave (1988) oppose le terme

d’arène à setting pour distinguer la situation qui forme le cadre extérieur à l’action

(arena) et l’espace qui est formé par l’action (setting). Ainsi, elle distingue entre

l’environnement spatial qui représente la situation comme donnée et la partie de l’environnement qui est changée par l’action et qui représente la situation comme produit de l’activité. De cette manière, Lave garde le sens classique de la situation avec le terme d’arène pour désigner ce qui est donné dans l’environnement et elle propose le terme de situation à ce qui est construit dans l’interaction. Quant à Krafft et Dausendschön-Gay (1999), ils préfèrent le terme de chantier (d’écriture) en épousant cependant tout à fait la même idée. Callon et al. (2001) utilisent le terme d’arène pour désigner le cadre des procédures dialogiques qui conforment la controverse et par là l’innovation. Et n’oublions pas Bakhtine pour qui « chaque mot (…) se présente comme une arène en réduction où s’entrecroisent et luttent les accents sociaux à orientation contradictoire. Le mot s’avère, dans la bouche de l’individu, le produit de l’interaction vivante des forces sociales » (1929/1977, p. 67). Pour notre part, nous utilisons le terme d’arène (qui correspond plutôt au setting de Lave et qui est très proche de l’idée de chantier de Krafft et Dausendschön-Gay) en insistant sur le caractère dialogique de l’activité (ce qui n’est pas le point nodal pour Dodier). Ainsi, les acteurs se retrouvent dans une arène où nous considérons la négociation comme une des activités privilégiées d’échanges, comme une « rencontre provoquée » (Bellenger, 2004, p. 21) qui peut être souhaitée ou imposée par des responsables. Les acteurs humains et non-humains peuvent devenir « des protagonistes (pris au sens d’acteurs jouant le premier rôle, comme dans la tragédie grecque ; deprôtos, « premier », et agônizesthai, « combattre, concourir ») »

(ibidem, p. 21). Dans cet ordre d’idées, on peut proposer une analogie et se tourner

vers les rencontres sportives, comme un match de football. En principe il y a deux équipes de sportifs qui se trouvent face à face et le nombre de buts inscrits décide de l’issue de la partie à savoir, la victoire ou le match nul. C’est un truisme de dire

que ce sont les joueurs de l’équipe A qui essaient de tirer sur le but de leur vis-à-vis. Néanmoins, dans des cas malencontreux, un équipier peut tirer dans son propre but et ainsi faire en sorte que les adversaires gagnent. En plus, les interventions de l’arbitre, les consignes des entraîneurs, les conduites (positives ou négatives) des spectateurs par des chants, des cris et des jets d’objets, le travail des soigneurs et les conditions du temps (le vent par exemple) et du terrain ont un effet direct sur le déroulement de la partie. De même, le travail effectué en amont par les entraîneurs