Les m´ethodes ab initio en chimie th´eorique sont des m´ethodes num´eriques bas´ees sur la chi-mie quantique. La plus simple des m´ethodes ab initio permettant de r´esoudre le probl`eme
poly-´electronique introduit pr´ec´edemment (Eq.1.1) est la m´ethode de Hartree-Fock.
1.1.1 L’approximation de Born-Oppenheimer
La complexit´e du probl`eme d´ecrit par l’hamiltonien (Eq. 1.2) impose qu’aucune particule ne bouge ind´ependamment des autres : le terme de≪corr´elation≫traduit cette inter-d´ependance. Pour
simplifier le probl`eme, on proc`ede d’abord `a l’approximation de Born-Oppenheimer [2]. Cette ap-proximation est bas´ee sur le fait que les noyaux sont beaucoup plus massifs que les ´electrons (environ 1800 fois) et se d´eplacent ainsi beaucoup plus lentement (cf. la masse au d´enominateur de l’´energie cin´etique). On peut consid´erer que la ≪relaxation≫´electronique par rapport `a celle des noyaux se fait de mani`ere instantan´ee. Il paraˆıt alors l´egitime de d´ecoupler ces mouvements et de calculer les
´energies ´electroniques par rapport `a une position fixe des noyaux. L’´energie cin´etique des noyaux de-vient n´egligeable devant celle des ´electrons et la r´epulsion entre noyaux dede-vient une simple constante pour une g´eom´etrie donn´ee. On construit ainsi l’hamiltonien ´electronique :
He=−1
L’approximation de Born-Oppenheimer permet de simplifier l’hamiltonien. Cependant l’´equation de Shr¨odinger n-´electronique (n>2) reste toujours insoluble analytiquement1.
1.1.2 Le d´eterminant de Slater
Chaque ´electron est caract´eris´e par un nombre quantique de spin et la fonction de spin est fonction propre de l’op´erateur Sz avec pour valeurs propres ms =± 1/2. On note g´en´eralement ces fonctions de spin α (ms=+1/2) etβ (ms=−1/2). Ce nombre quantique de spin est une cons´equence des effets relativistes de l’´electron [3]. Une autre cons´equence de cet effet quantique relativiste est le principe de Pauli [4] qui stipule que deux fermions ne peuvent avoir le mˆeme jeu de nombres quantiques.
Le principe d’exclusion de Pauli implique que la fonction d’onde doit changer de signe lorsque l’on
´echange les coordonn´ees entre deux ´electrons. On dit que la fonction d’onde totale doit ˆetre anti-sym´etrique et la fonction math´ematique la plus utilis´ee qui satisfait aux r`egles pr´ec´edentes est le d´eterminant de Slater [5] :
dans lequelϕest une spin-orbitale, le produit d’une partie orbitalaire et d’une fonction de spin2 ϕ(r, s) =χ(r)ω(s). On constate ici qu’il est effectivement possible d’´echanger les indices des spin-orbitales et que le signe de la fonction est alors chang´e. D’autre part, la fonction d’onde est identi-quement nulle sitˆot que deux ´electrons occupent la mˆeme spin-orbitale, quand i=j. On note tradi-tionnellement le d´eterminant de Slater par sa partie diagonale, soit Ψ(x1, x2, . . . , xN)=∣ϕiϕj. . . ϕk∣.
1. Le probl`eme pos´e n’est soluble que dans le cas de deux particules en interaction, `a savoir un noyau et un seul
´electron (atome d’hydrog`ene). Pour trois corps (et au del`a) il faut recourir `a des approximations.
2. Comme nous l’avons soulign´e dans la d´efinition de l’hamiltonien g´en´eral (Eq. 1.2) nous n´egligeons le couplage spin-orbite et nous recherchons les solutions non relativistes au probl`eme. Ceci a pour effet de d´ecoupler les parties de spin et d’orbitale.
Soulignons ici qu’en tenant compte des ´el´ements de sym´etrie, on peut construire des ´etats de spin purs, fonctions propres des op´erateurs S2 etSz tel que : Ψs=∑iCiΨi.
1.1.3 Le principe variationnel
Dans ce que nous venons de voir, si on connaˆıt la fonction d’onde mol´eculaire, on peut calculer les observables physiques par application de l’op´erateur associ´e `a l’observable. H´elas, il n’y a aucune prescription pour obtenir la fonction d’onde. Partant d’une fonction d’essai ˜Φ norm´ee (⟨Φ˜∣Φ˜⟩ =1), l’´energie fonctionnelle de ˜Φ est donn´ee parE[Φ˜]=⟨Φ˜∣H∣Φ˜⟩. Le principe variationnel peut s’exprimer ainsi : modifiant ˜Φ en ˜Φ+δΦ, l’´energie restera stationnaire, c’est `a dire˜ δE=0 pour l’´etat fondamental.
On dit que l’´energie est stationnaire par rapport `a toute variation infinit´esimale de la fonction d’onde.
On retrouve souvent l’in´egalit´e suivante traduisant ce principe :
∫ Φ˜HΦdr˜
∫ Φ˜2dr
≥E0 (1.5)
Si l’on recherche la meilleure fonction d’onde pour d´efinir l’´etat fondamental d’un syst`eme, on peut juger de la qualit´e de la fonction d’onde par son ´energie associ´ee : plus basse est l’´energie, meilleure sera la fonction d’onde associ´ee.
1.1.4 Les ´equations de Hartree-Fock
L’id´ee sous-jacente de Hartree est de consid´erer que le mouvement de chaque ´electron est ind´ependant et peut ˆetre r´eduit `a la dynamique d’une particule de charge e dans le champ des noyaux et celui g´en´er´e par la distribution moyenne des N−1 autres ´electrons. La fonction d’onde totale est d´ecrite comme un d´eterminant de Slater Ψ0 = ∣ϕaϕb. . .∣ et on cherche `a minimiser son
avec E0 la valeur de l’op´erateur hamiltonien dans l’´etat∣Ψ0⟩ telle que :
E0=
On d´efinit dans l’´equation pr´ec´edente l’op´erateur mono-´electronique h qui contient l’´energie cin´etique des ´electrons et l’interaction noyaux-´electrons. Afin de simplifier les ´ecritures, on no-tera les spin-orbitales par les lettres {a,b} et les int´egrales bi-´electroniques de fa¸con compacte
(⟨ϕaϕb∣r112∣ϕaϕb⟩−⟨ϕaϕb∣r112∣ϕbϕa⟩=(aa, bb)−(ab, ba)=⟨ab∣ ∣ab⟩) :
Appliquons maintenant le principe variationnel, en effectuant une variation infinit´esimale a → a+δaet traduisons la stationnarit´e de L parδL=0 : On note cc∗ le complexe conjugu´e. Toute la finesse de la m´ethode Hartree-Fock repose sur la transcription de l’´equation bi-´electronique initiale (terme de r´epulsion ´electron-´electron) en une s´erie d’´equations mono-´electroniques. Introduisons les op´erateurs coulombien et d’´echange qui sont des op´erateurs mono-´electroniques, n’agissant que sur les coordonn´ees d’un seul ´electron. L’op´erateur de Coulomb Kb repr´esente le potentiel moyen g´en´er´e par l’´electron d’une orbitaleϕb. Cet op´erateur est dit local, au sens o`u son action sur une fonction ϕa ne d´epend que de la valeur de cette fonction au point consid´er´e :
Kb(x1)a(x1)=[∫ b∗(x2) 1
r12b(x2)dx2]a(x1) (1.10)
L’op´erateur d’´echangeJb non local est quant `a lui d´efini par son action sur une orbitale ϕb :
Jb(x1)a(x1)=[∫ b∗(x2) 1
r12a(x2)dx2]b(x1) (1.11)
On peut r´e´ecrire la stationnarit´e du Lagrangien avec les op´erateurs d´efinis pr´ec´edemment :
∑N
Commeǫab est sym´etrique, choisissons une transformation unitaire qui diagonalise cette matrice.
Les ´equations de Hartree-Fock [6] prennent finalement la forme suivante :
f∣ϕa⟩=ǫa∣ϕa⟩ (1.14)
en d´efinissant l’op´erateur mono-´electronique de Fock tel que : f(x1) = h(x1) +
∑b(Kb(x1)−Jb(x1)). Le probl`eme initial a ´et´e transform´e en un probl`eme aux valeurs propres.
Notons cependant que l’op´erateur de Fock dont nous cherchons les valeurs propres est d´efini par les vecteurs propres associ´es `a ces mˆemes valeurs propres !
Finalement, l’´energie de Hartree-Fock s’´ecrit comme la somme des ´energies solutions des ´equations de Fock corrig´ee du double comptage des interactions ´electrons-´electrons :
EHF =
∑N a=1
ǫa−1 2
∑N a=1
∑N b=1
⟨ab∣ ∣ab⟩ (1.15)
L’´energie d’une orbitale occup´ee se d´etermine comme :
ǫa=⟨a∣h∣a⟩+∑
b≠a
⟨ab∣ ∣ba⟩ (1.16)
De la mˆeme fa¸con, on peut d´efinir l’´energie d’une orbitale vide comme :
ǫr=⟨r∣h∣r⟩+∑
b
⟨rb∣ ∣br⟩ (1.17)
1.1.5 Combinaison lin´eaire des orbitales atomiques
Comme nous venons de le voir, il est possible de construire la fonction d’onde comme nous le souhaitons. Il suffit ensuite d’´evaluer son ´energie associ´ee et de juger de sa qualit´e (cf.Eq. 1.5). En pratique, on introduit une base d’orbitales atomiques tronqu´ee3 {ξµ}µ=1,K. Par combinaison lin´eaire des orbitales atomiques (en anglais LCAO [7] pourLinear Combinaition of Atomic Orbitals), on peut
´ecrire :
ϕi=
∑K µ=1
Cµiξµ (1.18)
Le probl`eme consiste maintenant `a rechercher les coefficients du d´eveloppement, `a savoir lesCµi. En reprenant les ´equations de Hartree-Fock et le d´eveloppement pr´ec´edent :
f(x1)∑
ν
Cνiξν(x1)=ǫi∑
ν
Cνiξν(x1) (1.19)
3. G´en´eralement, le nombre d’´electrons de la mol´ecule est donn´e par les ´electrons de valence et les ´electrons de cœur seront trait´es par un potentiel additionnel, d’o`u la troncation de base.
Par projection desξµ, cette ´equation s’´ecrit :
∑ν
CνiFµν =ǫi∑
ν
CνiSµν (1.20)
avec Fµν =⟨ξµ∣f∣ξν⟩ et Sµν =⟨ξµ∣ξν⟩ qui repr´esentent les matrices de Fock et de recouvrement dans la base des orbitales atomiques. On obtient les ´equations de Roothaan [8] qui s’´ecrivent de mani`ere compacte sous la forme matricielle :
F C =SCǫ (1.21)
Rappelons que l’op´erateur de Fock est une fonctionnelle des valeurs propres associ´ees et, par cons´equent, le probl`eme doit ˆetre r´esolu de mani`ere it´erative. Une routine num´erique utilis´ee g´en´eralement dans les codes de chimie quantique est la m´ethode du champ auto-coh´erent (en anglais SCF pour self consistent field [9]). Un premier jeu de coefficients permet de construire l’op´erateur de Fock (coefficients d´etermin´es par la m´ethode de l’hamiltonien effectif, par exemple en calculant l’op´erateur de Fock sans les termes bi-´electroniques). Ensuite, une proc´edure de convergence it´erative est men´ee.
1.1.6 La corr´elation ´electronique
1.1.6.1 La corr´elation ´electronique dynamique et non dynamique
La th´eorie de Hartree-Fock fait l’approximation que chaque ´electron se d´eplace dans le champ moyen g´en´er´e par les noyaux suppos´es fixes et lesN−1 autres ´electrons. Puis on optimise les orbitales de fa¸con auto-coh´erente par contrainte variationnelle. La principale erreur dans cette approximation provient du fait que le mouvement de chaque ´electron n’est pas instantan´ement corr´el´e avec ceux des autres. Ce type de corr´elation ´electronique est appel´e ≪corr´elation dynamique≫ en raison du caract`ere dynamique de l’interaction ´electron-´electron.
Int´eressons-nous `a la mol´ecule de di-hydrog`ene dans une base minimale o`u chaque atome est d´ecrit par une orbitale de type 1s, not´ees a et b. On peut construire les orbitales mol´eculaires de sym´etrieg=(a+b)/√
2 etu=(a−b)/√
2 (avec≪g≫pourgerade qui signifie sym´etrique en allemand et ≪u≫ pour ungerade qui signifie anti-sym´etrique). Le d´eterminant Hatree-Fock Φ0 solution du probl`eme s’´ecrit :
Φ0=∣g¯g∣= 1
2(∣a¯a∣+∣b¯b∣+∣a¯b∣+∣b¯a∣) (1.22)
Notons ici que les deux premiers termes de la d´ecomposition correspondent aux termes ioniques et les deux derniers aux termes covalents. On peut donc ´ecrire la fonction d’onde Hartree-Fock norm´ee comme Φ0 =(ΨI +ΨC)/√
2. On constate que les contributions ioniques et covalentes sont de poids
´egaux. Lors de la dissociation, le rapport des contributions n’´evoluant pas, le poids des formes ioniques
dans la fonction reste inchang´e. Ceci contredit l’id´ee qu’`a une distance infinie, chaque ´electron sera localis´e sur un site diff´erent, ce qui annule le poids de la contribution ionique. L’´energie de dissociation est donc tr`es mal ´evalu´ee par un traitement du type Hartree-Fock. Ce syst`eme ne peut ˆetre d´ecrit par un seul d´eterminant. Ce type de corr´elation ´electronique qui n’est pas traduite par la m´ethode de Hartree-Fock est la ≪corr´elation non dynamique≫ : de tels syst`emes sont fondamentalement bi-configurationnels.
Dans l’exemple de la mol´ecule de H2 `a l’´equilibre, la fonction d’onde Φ0 repr´esentait assez bien le syst`eme `a elle seule et la correction `a l’´energie exacte est en grande partie due au manque de corr´elation dynamique. Dans le cas de H2 `a l’infini, la fonction Φ0 seule est une fonction in-trins`equement d´eficiente pour ce syst`eme : on parle d’absence de corr´elation non dynamique ou corr´elation droite-gauche.
Ainsi, on d´efinit l’´energie de corr´elation qui comprend les deux types de corr´elation ´electronique vus pr´ec´edemment comme la diff´erence ´energ´etique suivante :
Ecorr =Eexact−EHF (1.23)
On cherche ensuite `a ´evaluer cette ´energie au moyen de m´ethodes post Hartree-Fock. Les ap-proches les plus connues sont l’interaction de configuration (IC) et le traitement perturbatif.
1.1.6.2 L’interaction de configuration
Comme nous venons de le voir, la solution du probl`eme Hartree-Fock ne prend pas en compte les effets de corr´elation ´electronique. Comment modifier la fonction d’onde HF qui, par application de l’hamiltonien ´electronique total, nous donne une solution plus basse en ´energie ? Comme on ne peut pas faire mieux que la fonction d’onde HF avec un seul d´eterminant, une proposition int´eressante serait de construire cette fonction d’onde comme combinaison lin´eaire de d´eterminants de Slater de mˆeme ´etat :
Ψ=c0ΦHF +c1Φ1+c2Φ2+. . . (1.24)
Les coefficients {ci} refl`etent le poids de chaque d´eterminant dans le d´eveloppement et garan-tissent la normalisation. On ignore ici la nature des d´eterminants `a l’exception du d´eterminant HF qui est consid´er´e comme le terme principal du d´eveloppement. Si on consid`ere une base d’orbi-tales atomiques et un syst`eme N-´electronique, par excitations successives, on peut respectivement construire les configurations ∣S⟩, ∣D⟩, ∣T⟩ etc. par mono-, di-, tri-, etc., excitations et d´evelopper la fonction d’onde sur cet espace configurationnel. Le calcul d’interaction de configuration [10, 11]
complet (Full-CIen anglais) n’est pas toujours accessible en pratique, sauf dans le cas des mol´ecules les plus simples (mise `a part la question de la troncation de base). C’est pourquoi il est n´ecessaire de
tronquer le d´eveloppement :
Ψ=c0Φ0+∑cS∣S⟩+∑cD∣D⟩+∑cT∣T⟩+. . . (1.25) Le probl`eme se r´eduit donc `a chercher les coefficients de chacune des configurations inclues dans le d´eveloppement. Par projection de ces ´etats sur l’´equation de Schr¨odinger (Eq. 1.1), on construit ainsi une matrice d’interaction de configuration qu’il faut r´esoudre. Le traitement de l’interaction de configuration complet n’´etant accessible que pour de petits syst`emes chimiques, d’un point de vue computationnel, on introduit la notion d’espace actif (CAS pour Complete Active Space [12] en an-glais). C’est l’analyse du probl`eme chimique qui permet de juger du nombre d’orbitales et d’´electrons que l’on va consid´erer dans notre interaction de configuration. On note CAS(m,n) une interaction de configuration compl`ete dans l’espace qui comprend m´electrons distribu´es surn orbitales. Il faut cependant tenir compte du fait que le nombre de configurations possibles dans le d´eveloppement augmente de mani`ere significative avec le nombre d’´electrons et d’orbitales prises en compte dans l’espace actif4.
1.1.6.3 L’approche perturbative
Partant du spectre connu {Φ(i0)}, {Ei(0)} du probl`eme Hartree-Fock (Eq. 1.14) d´efini par l’ha-miltonienH0, on cherche `a r´esoudre le probl`eme aux valeurs propres pour un hamiltonienH0+V avec V une perturbation. La th´eorie des perturbations de Rayleigh-Schr¨odinger permet d’´evaluer les cor-rections `a l’ordre nde la fonction d’onde Φ(in)et de l’´energie Ei(n). Par normalisation interm´ediaire,
⟨Φ(i0)∣Φ(in)⟩=0, on peut d´eterminer les corrections sur l’´energie et la fonction d’onde `a l’ordre n. Les deux premiers ordres de perturbation nous donnent pour l’´energie :
Ei(1)=⟨Φ(i0)∣V∣Φ(i0)⟩ (1.26)
Ei(2)=∑
j≠i
⟨Φ(i0)∣V∣Φ(in)⟩ ⟨Φ(in)∣V∣Φ(i0)⟩ Ei(0)−En(0)
(1.27)
Afin de traiter correctement la corr´elation ´electronique, il paraˆıt naturel de prendre pour H0 l’op´erateur mono-´electronique Hartree-Fock soit H=H0+V avec :
H0=
∑N i=1
f(i)=
∑N
i=1[h(i)+vHF(i)] (1.28)
4. Le nombreNd’´etats singulets qui peuvent ˆetre form´es `a partir de la distribution dem´electrons dansnorbitales se calcule par :N=n!(n+1)!/[(m/2)!(m/2+1)!(n−m/2)!(n−m/2+1)!]. Cela correspond pour un CAS(14,12) `a environ 170000 d´eterminants.
et pour la perturbation :
V=∑
i<j