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Q U ’ EST ‐ CE QUI FAVORISE OU EMPÊCHE LA RÉALISATION DE LA NEUTRALITÉ  ?

5.  RETOUR AUX QUESTIONS DE RECHERCHE

5.2.   Q U ’ EST ‐ CE QUI FAVORISE OU EMPÊCHE LA RÉALISATION DE LA NEUTRALITÉ  ?

5.1.5. Les stratégies et la négation 

La neutralité se définit essentiellement par l’utilisation de la négation, même si cette  formulation grammaticale ne caractérise pas uniquement une neutralité critiquée par les  enseignants. C’est un peu comme si, par la négation, les significations de la neutralité  devenaient plus aisées à expliciter. La formulation négative sert également à indiquer les  façons d’être neutre que les  professionnels  rejettent  et  dévalorisent,  ainsi que les  écueils  qu’ils  estiment  nécessaires  d’éviter.  Certaines  stratégies  et  mots‐clés  sont  cependant mentionnés à l’aide d’affirmations, montrant ainsi qu’il existe différentes  sortes de neutralité.  

   

5.2. Qu’est­ce qui favorise ou empêche la réalisation de la neutralité ? 

 

Qu’est‐ce qui empêche/favorise la réalisation de la neutralité ? 

Suite aux propos recueillis, nous pouvons dire que ce qui empêche la neutralité de se  réaliser  se  situe  du  côté  de  l’enseignant,  sans  que  ce  dernier  en  soit  toujours  directement responsable. En effet, la présence humaine quelle qu’elle soit est un facteur  faisant obstacle à la neutralité, de par ce qui est transmis, notamment au niveau de la  communication non‐verbale. De plus, l’identité et la personnalité de l’adulte se sont  forgées à partir d’expériences de vie spécifiques. Dans ce cadre, il est parfois délicat de 

réaliser la neutralité décrite par les enseignants. Plusieurs cas de figure expliquent cette  difficulté. L’adulte a tendance à croire qu’il a raison et qu’il est plus à même d’apporter  des solutions que l’enfant. Cette situation inégale constitue, selon la manière dont elle  est gérée, un frein à la réalisation de la neutralité, car l’enseignant va transmettre ses  propres idées, qu’il considère comme les plus adéquates. Ce qui empêche la neutralité  de se  réaliser  se situe  aussi au  niveau  des opinions forgées dans l’habitude et  le  côtoiement quotidien en classe. Elles aboutissent à des conclusions parfois figées, qui  entravent la neutralité. L’état psychologique dans lequel l’enseignant se trouve ainsi que  les difficultés personnelles qui l’affectent peuvent le rendre momentanément moins  neutre. L’affectif et la sensibilité interfèrent avec la neutralité, surtout lorsque ce sont  eux qui guident l’enseignant. L’élément fort intéressant que nous avons pu constater  chez tous les interviewés, c’est que la nature même du terme de neutralité ne favorise  pas sa réalisation. Celui‐ci n’est, en effet, pas clairement explicité par l’institution et  change selon les situations et les points de vue adoptés. A un autre niveau, certaines  données de la pratique ne se contrôlant pas et les relations au sein d’une classe étant  complexes,  l’enseignant peut se  sentir dépassé  par  ce  qu’il  vit et  ne  pas  toujours  respecter la façon d’être neutre qu’il s’est prescrite. La neutralité est également rendue  délicate,  car  elle  touche la personnalité  des  élèves,  de  l’enseignant,  et les  valeurs  ancrées dans chacun de ces protagonistes, bien avant leur rencontre à l’école. L’adulte  peut aussi souhaiter, des fois, ne pas être neutre et diriger ainsi les élèves dans une  certaine direction.  

Ce qui favorise la neutralité dans les propos des professionnels se situe également à  plusieurs niveaux. Il s’agit, par exemple, de certaines techniques, utilisées pour gérer les  situations délicates.  Ces manières d’agir,  de  réagir et d’interagir demandent  d’être  neutre, car il est nécessaire d’écouter, de répéter ce que l’élève dit, sans faire part de ses  opinions personnelles. Le fait d’être conscient de ce qui se passe au niveau relationnel  dans une classe représente également un élément qui consolide la neutralité, au même  titre que la capacité de connaître ses propres limites. Savoir que l’enseignant n’est pas  neutre pourrait ainsi être un moyen d’encourager cette attitude. Un processus qui  valorise également la neutralité se trouve dans la lutte violente qui se passe, dans  l’esprit des enseignants, lorsque la volonté de  transmettre  un message s’oppose à  l’obligation personnelle de respecter les élèves.  Ce conflit, vécu de manière plutôt  douloureuse, contribue à la concrétisation de la neutralité, car il incite à la réflexion qui,  pour nous, représente une façon d’encourager la neutralité. De manière plus générale,  une vision tolérante des être humains et le fait d’accepter la liberté à laquelle les élèves  ont droit appuie l’effort de neutralité. Plus humblement, le seul fait d’essayer peut  également devenir une manière de favoriser la neutralité.  

   

6. Synthèse  

 

Les  différentes  conceptions explicitées  par les  interviewés  montrent  un univers  de  pensées dans lequel la neutralité se définit par deux tendances : le retrait, que l’on peut  associer au silence et l’ouverture à autrui, qui indique une parole respectueuse60. Les  réflexions des auteurs étudiés corroborent les résultats issus du terrain, leurs propos  nous indiquant, par exemple, comment ces deux axes se combinent. Lorsque Ferry ou  Buisson souhaite  imposer  un  silence quant  au  domaine religieux, c’est  autant une  position de retrait qu’ils favorisent, qu’une tolérance pour ceux ne partageant pas les  mêmes croyances. Les propos de Lanson, pour qui l’équilibre est primordial, associent  également ces deux axes de la neutralité. La vision de Weber, prenant en compte  l’ouverture à l’autre, inclut le retrait, tandis que les pensées de Jaurès ou de Le Clézio ne  défendent pas une position de retrait. Des exemples plus radicales existent également,  quand Buisson indique l’importance d’inculquer une vision de la vie aux élèves ; point de  vue  qui  aujourd’hui  en  tant  qu’enseignant  pourrait  nous  offusquer.  Il  est  ainsi  nécessaire, lorsque l’on discute de la neutralité, de la contextualiser, afin qu’elle prenne  une consistance et un sens. Le fait d’être neutre n’a effectivement de significations  qu’associé à une réalité que les personnes adaptent, en fonction de leurs interlocuteurs,  des sujets traités et de leurs obligations. Nous avons ainsi constaté que les auteurs  étudiés et les participants développent, par la neutralité, leurs propres perceptions des  rôles de l’école et de l’enseignant, au travers d’un système de valeurs individuel.  

Les  définitions  répertoriées  au  fil  de  ce  travail  font  référence  à  des  termes  qui  permettent d’affiner le sens de la neutralité61. Celle‐ci est, en effet, liée à l’engagement  juste, l’éthique, la non‐imposition des valeurs, la non‐prise de position, qui complètent  des conceptions présentées dans le cadre théorique. Les auteurs y mettent en avant  l’indifférence, l’impartialité, la justice, le silence ou l’objectivité. Si la neutralité partage  des points communs avec ces notions, c’est, pour nous, parce que toutes sont utilisées  afin de gérer au mieux les aspects négatifs réels d’une relation inégale entre enseignant  et élèves. Dans ce cadre, la neutralité n’occupe pas une place à part entière dans la  construction des réflexions, mais constitue un outil de pensée supplémentaire pour les  enseignants, leur permettant non pas de résoudre les situations auxquelles ils sont  confrontés, mais de thématiser leur pensée. 

Pour conclure sur les éléments amenés par les personnes interrogées, nous pouvons dire  que les stratégies, découlant des significations  accordées à la neutralité, favorisent  également soit l’ouverture à l’autre au travers de la discussion, soit le retrait62. Ces        

60 Voir tableau A 

61 Voir tableau B 

62 Voir tableau D 

manières de faire et d’agir dirigées davantage vers la pratique enseignante n’ont pas été  discutées directement dans la partie théorique, même si elles existent, en filigrane, dans  les préceptes exposés par Lanson. Nous retrouvons en effet chez cet auteur la volonté  de favoriser certaines actions, tout en indiquant au maître celles à éviter.  

Au début de ce travail, notre position tendait à valoriser la neutralité, déterminante pour  nous dans le système scolaire. Les enseignants interrogés ont partiellement remis en  cause cette première vision, en ne se référant d’eux‐mêmes que peu à la neutralité. 

D’autres considérations, issues tant du domaine théorique que celui du terrain, nous ont  également menées  à repenser  notre  propre  conception  de  la  neutralité,  ainsi  que  certaines évidences. En effet, les éléments analysés, gravitant autour de la neutralité,  nous permettaient de penser que celle‐ci représentait un concept, dans le sens où elle  caractérisait l’ensemble de la pensée d’une personne sur un sujet particulier. Or, si la  neutralité est centrale car elle rattache à elle des stratégies et des mots‐clés, d’autres  notions  pourraient  avoir  la  même  fonction.  De  plus,  le  fait  que  la  neutralité  soit  modulable  et  qu’elle  change  de  définition  selon  une  perception  individuelle  des  situations rencontrées, la transforme, à nos yeux, en un terme, certes important, mais  qui ne représente plus un fondement sur lequel la pensée se construit.  

Il est intéressant de constater que certaines postures se modifient au fil des réflexions. 

En terminant ce mémoire, un doute concernant la portée  de la  neutralité dans le  système scolaire prend ainsi forme. Faut‐il déterminer de façon précise la neutralité et  permettre ainsi aux enseignants de posséder une consigne claire avec laquelle penser  leur quotidien ? Il est nécessaire d’admettre ici les limites d’une telle option et bien que  dans un premier temps l’opinion de Kondylis63 ne correspondait pas à nos visions, nous  pouvons maintenant en apprécier  toute la pertinence. Il n’est pas envisageable de  proposer une définition sans ambiguïté de la neutralité, car elle devrait être à ce point  épurée qu’elle en deviendrait inutile. 

Est‐il important de savoir si l’on parle de neutralité, d’éthique, de respect, de valeurs, ou  est‐il plutôt pertinent de s’interroger sur la réflexion qui prend forme derrière ces  notions ? Celles‐ci représentent toutes, comme nous avons pu le constater, un univers  de significations comparables. Elles n’ont ainsi de pertinence, pour nous, que par la  réflexion qu’elles permettent d’engager. C’est en effet à partir de l’analyse que nous  pouvons définir des points de repères et trouver des solutions aux situations complexes  rencontrées dans la pratique.  

La démarche à nos yeux la plus pertinente, dans le cadre scolaire, au‐delà d’une question  de dénomination, est la mise sur pied et le développement d’un processus de réflexion  éthique. Dans ce cadre, la définition de Pachod64 nous semble la plus pertinente pour        

63 Pour Kondylis, définir la neutralité de manière trop précise lui fait perdre de son sens. Voir point 2.3.1 

64  Voir point 2.3.3 

travailler l’articulation entre nos convictions et les décisions à prendre. Au final, l’objectif  serait de pouvoir opérer des choix conscients : «  […] Choisir c’est conjuguer de façon  adéquate la connaissance, l’imagination et la décision dans le champ de ce qu’il est  possible de faire » (Savater, 2003/2005, p. 38)  

   

7. Retour aux hypothèses, limites et perspectives 

 

Une certaine neutralité existe pour tous les participants dans l’enseignement primaire,  au‐delà  des  difficultés  rencontrées  pour  la  définir  et  la  gérer  dans  une  classe. 

Conformément à notre première hypothèse, les personnes interrogées n’ont que très  peu fait allusions  à des  règlements  internes  ou à  des textes  officiels.  Lorsque  ces  ressources sont mentionnées, elles n’aident pas à clarifier la situation, car leurs contenus  restent  vagues  pour  les  enseignants.  L’hypothèse  selon  laquelle  la  neutralité  peut  devenir problématique si elle est appliquée n’a pas pu être démontrée. La pluralité des  réponses indique, néanmoins, que si une base commune peut être envisagée, il est peu  probable qu’une neutralité précise soit introduite dans le système scolaire et exigée des  enseignants, tant elle est complexe.  

L’aspect fort intéressant que nous avons recueilli du terrain, c’est que la neutralité n’est  pas associée de manière prépondérante au domaine de la foi, contrairement à ce que  nous avions imaginé. La raison peut se trouver dans le fait qu’il n’y a pas, à Genève, de  cours de religion. Ces résultats pourraient donc différer s’ils devaient avoir comme cadre  de rechercher un canton catholique, par exemple.  

L’hypothèse  concernant  la  liberté des  enseignants,  la neutralité et  le  maintien  du  système scolaire n’a pas pu être développée dans les détails. Ce que nous pouvons dire,  c’est que les participants n’ont évoqué ni le besoin d’une marge de manœuvre pour  gérer la neutralité, ni celui d’un consensus sur lequel s’appuyer. Nous n’avons pas pu  relever, non plus, la mise en cause de l’institution quant à l’opacité qui caractérise la  neutralité aux yeux des participants.   

Les enseignants interrogés ne possèdent pas d’informations précises sur la neutralité, en  dehors de celles issues de leur sens commun. Cet état de fait les oblige à s’approprier un  terme  qu’ils  ne  connaissent  que  peu,  afin  de  lui  apporter  une  signification  qui,  effectivement, dépend plus de leurs repères personnels que des textes officiels. Nous  n’avons pas pu déterminer comment des compléments théoriques permettraient de  définir une conception de la neutralité sur laquelle les enseignants pourraient justifier  leurs comportements.  

Si l’intérêt de ce travail était de montrer comment la neutralité se construit dans le  domaine de l’enseignement en interrogeant la théorie et la pratique, il s’est avéré  difficile de transmettre à d’autres les conceptions d’une tierce personne, qu’il s’agisse  d’un  auteur  ou  d’un  collègue  enseignant.  Au  niveau  théorique,  l’accessibilité  des  données a quelque peu limité les éléments pouvant être exposés dans ce travail. En  effet, la neutralité n’est pas un thème traité de manière courante dans la littérature et  les  documents,  concernant  une  époque  parfois  lointaine,  n’étaient  pas  toujours  consultables. Nos propres barrières linguistiques ont également constitué un frein dans  cette recherche, au niveau des ressources disponibles pour aborder la neutralité. En ce  qui concerne la pratique, la conduite des entretiens nous a  rapidement montré la  distance  qui  existe  entre  une  expérience  estudiantine  et  un  acquis  professionnel. 

L’analyse des discussions et les moyens à disposition pour faire parler les données ont  aussi représenté des défis à relever. Chez les participants, la réflexion peut parfois être  bloquée et ne pas se développer davantage, même si le chercheur le souhaite. Certains  éléments restant ainsi hors d’atteinte, il n’est pas toujours possible de concilier les  propos recueillis et les questions formulées théoriquement.  

Cette recherche exploratoire nous a permis d’ouvrir une fenêtre sur les significations de  la neutralité. Nous avons ainsi rencontré des éléments très riches, tant par le biais de la  théorie que par les enseignants consultés. Il serait possible, maintenant, de poursuivre  cette tâche en continuant le travail engagé avec les interviewés, mais cette fois sur la  base des résultats de cette présente recherche. Il nous semblerait aussi intéressant  d’étendre  l’étude à  des  régions  de Suisse où l’instruction religieuse  fait partie  des  enseignements de base. Afin de pouvoir déterminer de manière plus exhaustive les  types de neutralité qui peuvent exister, il serait nécessaire d’augmenter l’échantillon des  participants, afin de parvenir à une saturation des possibles. Nous pourrions également  envisager un travail sur le rôle de l’école, afin de voir comment cette variable influence  la façon dont la neutralité est envisagée.  

Voici, pour terminer, quelques considérations relevant les paradoxes rencontrés,  qui  pourraient être repris dans une prochaine recherche:  

• L’enseignant doit être neutre mais la neutralité n’est pas définie clairement. 

• L’enseignant doit répondre aux questions des élèves, mais il ne doit  pas les  influencer. 

• L’enseignant parle de tout à l’école mais il garde le silence sur certains sujets. 

 

 

8. Références bibliographiques 

 

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