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Les parties précédentes et l’analyse des résultats nous amènent à nous repositionner face aux questions de départ qui ont initié cette recherche. La première question évoquée avait pour objet les motivations à intégrer les régions montagneuses au système économique national et international et d’en comprendre les objectifs. Ce qui ressort de notre recherche est que le processus d’intégration des régions montagneuses s’inscrit dans la poursuite première de l’État laotien de construire son État-nation, suite aux nombreux conflits qui ont sévi sur le territoire. Parmi les stratégies adoptées pour y parvenir, l’État a adopté son premier plan quinquennal de développement socioéconomique en 1981 et a par la suite adopté le Nouveau mécanisme économique (NME) en 1986, un modèle basé sur l’économie de marché néolibérale. Ces stratégies visent d’abord et avant tout un développement accru du territoire, appuyé par les instances bancaires et les investisseurs étrangers. Afin d’y parvenir, l’État laotien a misé sur l’augmentation de la production agricole et forestière. Karl Polanyi, dans son livre « La grande transformation » affirmait que de réduire la terre à la seule fonction économique était une grave erreur, qui mène à une « conception utopique d’une économie de marché (1983 :253-254) » puisque cette conception mène à « séparer la terre de l’homme et à organiser la société de manière à satisfaire les exigences [du marché] » (idem). Polanyi ajoute que « la fonction économique n’est que l’une des nombreuses fonctions vitales de la terre. Celle-ci donne sa stabilité à la vie de l’homme; elle est le lieu qu’il habite; elle est une condition de sa sécurité matérielle; elle est le paysage et les saisons (1983 :253-254) ».

Dans le cas de l’étude de cas mené dans la province de Champassak, on constate que les principales mesures pour stimuler l’économie sont liées à l’exploitation des ressources naturelles (agriculture, foresterie et hydroélectricité). L’analyse des cartes l’a d’ailleurs démontré : de nombreux changements ont été observés sur une période de dix ans quant à l’utilisation du sol. On peut donc affirmer que l’État a réussi à intégrer la province de Champassak à l’économie nationale, surtout en misant sur son potentiel agricole. Cette marchandisation de la terre n’est pas sans conséquence. Alors qu’elle est souvent utilisée comme un argument de réduction de la pauvreté, Hall et al. (2011 : 11) affirment que le modèle capitaliste produit de la pauvreté. Ils expliquent comme suit :

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Remarkably, the depth of capitalism’s exclusionary effects often goes unacknowledged by development experts of a neo-liberal persuasion who advocate intensified market dependence as a means to reduce poverty, neglecting to mention the poverty that is co-produced with wealth. Alternatively, they may recognize the poverty but highlight the benefits awaiting the expelled population when they move to town, or envisage the provision of ‘safety nets’ or shift scales to observe the public benefits of economic growth in terms of the greatest good for the greatest number. Or finally, they may seek to mitigate the problem by dividing the population, separating potentially proficient market subjects from social groups whose special character – as indigenous people, beneficiaries of land reform, forest dwellers or members of other specially designated ‘communities’ – indicates that they should be protected from the risk of market exposure.

En se référant aux propos de Hall et al. (2011), il est juste d’affirmer que l’État joue un rôle prépondérant sur les capacités individuelles et collectives des membres des communautés de la province de Champassak. Alors que des investissements considérables sont réalisés dans les domaines de l’éducation, les infrastructures routières, la santé et les télécommunications, finalement, ceux-ci ne forment pas une garantie de meilleures conditions de vie.

Que ce soit par ses plans quinquennaux de développement socioéconomique et son NGPES, l’État laotien tente d’améliorer les conditions de vie des populations, tout en promouvant une économie basée sur le libre-marché. Visant des objectifs de réduction de la pauvreté, l’État laotien a pourtant adopté un modèle qui accentue les vulnérabilités, augmentant ainsi la pression sur les ménages, comme l’ont démontré de nombreuses études. Par exemple, Vandergeest (2003) et Guttal (2011) ont montré que les résultats issus de la mise en place du « Land and Forest Allocation Plan (LFAP) » par l’État laotien ont été tout autre que ceux attendus. Guttal affirme que: « […] the LFAP increased land and food insecurity, poverty and distress migration. Because of land allocation criteria and restrictions on land use, farmers were forced to shorten fallow cycles and far fewer fields more intensively, which resulted in soil degradation and lower rice yields » (Guttal, 2011: 94).

La gestion du territoire adoptée dans les années 1990 a amené une dynamique subséquente, celle de la marchandisation et de l’accaparement des terres par les compagnies étrangères. Au départ adoptée pour éliminer l’agriculture sur brûlis, le LFAP s’est avéré être un outil puissant de contrôle du territoire, dictant la manière dont chaque zone territoriale doit être

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exploitée (Fujita and Phanvilay, 2008 cité dans Guttal, 2011:94). Vu comme une façon de stimuler l’économie, le gouvernement laotien a opté pour la promotion de l’agriculture de rente et la monoculture. En 2007, il était estimé qu’un million d’hectares de terres avaient été cédés aux compagnies étrangères pour une durée minimale de 30 ans (Guttal, 2011:94). À propos des terres cédées aux investisseurs étrangers, Hall affirme que: « […] such transactions involve the exchange of an asset for benefits of various kinds, they are all shaped by the power of the market, and indeed such schemes are often justified in neoliberal terms » (2011:847). Cette lutte de pouvoir aux échelles nationale et internationale influence directement les ménages, à l’échelle locale, qui dépendent de leur travail agricole pour subsister.

Alors que Baird (2010, 2013, 2014, 2016) a documenté l’accaparement des terres dans le district de Bachiang Chaleunsouk, suite aux investissements majeurs dans l’hévéaculture, notre enquête-terrain nous a permis de constater les impacts directs de cette pratique sur les ménages rencontrés. Des cinquante-quatre ménages rencontrés, douze nous ont affirmé avoir vécu de l’accaparement des terres. Compte tenu qu’il s’agit d’une question très sensible dans le contexte laotien, ce nombre apparait fort significatif. Ces dix ménages sont répartis dans trois villages, un issu du district de Pathoumphone et deux de Bachiang Chaleunsouk. La dynamique d’accaparement des terres a été différente pour chacun des villages. Le village situé dans le district de Pathoumphone a été privé d’une majeure partie de ses terres. Selon les dires du chef du village, plus de la moitié des ménages du village ont été victimes d’accaparement de terre suite à l’implantation d’une plantation d’hévéaculture appartenant à une compagnie vietnamienne aux alentours de l’année 2005. Il nous a affirmé qu’ils ont été contraints de céder leurs terres et ce ne sont pas tous les ménages qui ont obtenu une compensation financière pour la perte de celles-ci. Parmi les ménages interviewés dans ce village, six ont vécu de l’accaparement des terres (n=8). Sur ces six ménages, deux n’ont pas obtenu les compensations promises.

Dans le deuxième village, situé dans Bachiang Chaleunsouk, le chef a affirmé que l’équivalent de 98% des terres détenues par les familles du village ont été accaparées par la compagnie Lao-Viet. Selon lui, cela représente approximativement 600 hectares de territoire.

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Trois des ménages sur les quatre interviewés ont vécu de l’accaparement des terres. Alors qu’un seul n’a pas obtenu de compensation financière, les deux autres ont été dédommagés seulement pour leur plantation de teck. La dynamique qui s’est opérée dans ce village est différente que dans le précédent puisque la concession a été orchestrée par le chef du village. Ce dernier nous a expliqué que la compagnie a effectué une étude en 2005 dans le village pour évaluer le potentiel de terres exploitables. Le chef a développé une bonne relation avec les représentants de la compagnie et ceux-ci lui ont offert des emplois pour lui et les membres de sa famille, en échange de son aide pour obtenir les terres convoitées. La compagnie a également promis au chef une compensation financière pour les terres perdues. Le chef a négocié avec la compagnie afin que les membres du village soient également dédommagés. Le chef perçoit ces changements comme positifs puisque la compagnie a offert des matériaux pour renforcer les structures des maisons. La version de certains ménages interviewés est toutefois différente, certains affirment qu’ils n’ont pas été dédommagés pour leur perte ou encore que le dédommagement n’équivalait pas à la perte totale des terres.

Le troisième village, situé dans le district de Bachiang Chaleunsouk également, a été exproprié de ses terres par la compagnie Lao-Viet. Cette dernière a offert une compensation aux trois ménages interviewés qui ont été touchés (n=4). Cependant, la compagnie aurait promis d’offrir des emplois aux gens du village, promesse qui n’a pas été tenue.

Ce portrait à l’échelle locale, issu de notre échantillon de recherche, appuie les propos de Baird (2010) qui affirme que : « Foreign investors have been acquiring land with rich soils for low state rents, often without having to appropriately compensate local people, let alone ensure that they significantly benefit from the investments » (Baird, 2010: 3). Il soulève également les répercussions engendrées par ces pratiques sur les populations – principalement sur les ethnies minoritaires vivant en zones montagneuses – qui se retrouvent en situation précaire, par manque de diversification des moyens de subsistances (ibid.)

Nos résultats appuient également les propos de Hall (2011) à l’égard de l’influence des luttes de pouvoir sur la manière dont le pouvoir est exercé sur un territoire donné. Il affirme que : « [The] changes in land control may or may not be contentious, and the strategies and powers

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used will depend on local conditions. Notable however are efforts by village officials and elites to use their positions of power, and their connections to state authority, to take control over land » (Hall, 2011: 845). La littérature scientifique soulève les mêmes types de dynamiques observées dans les districts de Pathoumphone et Bachiang Chaleunsouk. Guttal (2011:96) affirme que:

Land acquisitions for investors also work through coercion. Farmers are told that they will lose part or all of their land anyway to the company; they can either sell willingly today, or have their lands seized without compensation in the future. People with formal land titles are entitled for higher compensation than those without titles, through actual compensation packages are pitiful substitutes for lost livelihoods and fractured communities.

Hall (2011:847) cite une étude réalisée par Marti (2008), affirmant que: « […] in many cases smallholders have to mobilize in order to receive some recognition from state and company, and in part because agreements are often honoured in the breach, and efforts by smallholders to demand what they were promised are met with intimidation or violence ». Pour sa part, McCarthy (2010:838) déplore : « […] the lack of secure and enforceable rights over both private and village common land weakened the landowners bargaining position and left them vulnerable to elite manipulation during the processes where informal and fuzzy rights were translated into formal legal entitlements ». En plus d’user de manipulation ou de désinformation auprès des ménages, Guttal décrie à la fois la violation des ententes entre les compagnies et les villages victimes d’accaparement des terres et l’usage répressif de la force par l’État. Il affirme : « Plantation companies frequently violate written agreements but rarely face state censure or punitive action. Companies promise jobs, schools, health centres, roads and other infrastructure but generally do not deliver » (Guttal, 2011: 96). Il ajoute : « State seizures of land and evictions are frequently brutal, backed by politically powerful actors and accompanied by state security forces » (Guttal, 2011:96).

La réalité de l’accaparement des terres évoquée ci-haut s’observe dans les différents États de l’Asie du Sud-Est. De nombreux cas sont entre autres dénombrés en Indonésie, en Malaisie et au Cambodge. La particularité du cas laotien est la vitesse et l’échelle à laquelle le phénomène s’observe. Il semble que les objectifs ciblés dans le sixième plan quinquennal de développement socioéconomique41 par l’État laotien aient accéléré le processus

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d’accaparement des terres sur le territoire. Le gouvernement visait « un développement rapide et stable, apportant des effets bénéfiques sur le marché, le commerce et les exportations ». Il souhaitait également « augmenter la croissance économique, créer une économie de marché efficiente, basée sur la richesse des ressources naturelles et l’intégration internationale » (CPI, 2006, p.57 ; 58-60 ; Guttal, 2011 :95). Les orientations adoptées au sein du Congrès influencent directement les conditions de vie des communautés. Ce constat nous porte à croire que les interventions de l’État, à l’échelle nationale nuisent à la capacité d’adaptation des ménages suite aux changements induits par l’intégration socioéconomique.

À l’échelle provinciale, les orientations adoptées par l’État nuisent également aux capacités d’adaptation des ménages. Des mesures, telles que les ODOP (One district, one product), qui visent à promouvoir des cultures spécifiques, de manière intensive, modifient la relation qu’ont les ménages face au travail. De plus, Hall et al. (2011:10) soulevaient que:

[The] limited access to land, combined with the need for cash to pay for the goods and services rural people widely agree are now necessary (such as schooling), compel farmers to participate in markets as producers of crops, or sellers of labour. If their costs of production (land, labour and capital) exceed the returns, or their income is insufficient to sustain the family, they fall into debt and risk losing their land.

D’une part, les familles se voient majoritairement obligées de marchander auprès d’intermédiaires, qui fixent les prix, bien souvent en deçà de la valeur du produit (voir section 7.4.3). Raffestin et Bresso (1979 : 91) affirmaient que : « le capitalisme commercial a fait éclater le travail, il l’a déstructuré. […] En s’interposant entre le producteur et le consommateur, en se plaçant à l’articulation de la distribution, en contrôlant l’énergie symbolique qu’est l’argent, le marchand a préfiguré l’industriel en transformant le travail et en le fractionnant dans le capitalisme commercial ». Les agriculteurs se retrouvent à la merci de leur intermédiaire et, plus largement, du marché mondial. Ils sont ainsi privés d’une grande part d’autonomie et de pouvoir, se voyant dépendre des revenus agricoles.

D’autre part, on observe une diversification des revenus chez les ménages interviewés. Cette diversification s’explique par les changements agraires observés (accaparement des terres, culture de rente, monoculture) et par l’implantation de compagnies étrangères sur le territoire,

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à la recherche de main-d’œuvre à bon prix. Polanyi (1983) affirmait, dans sa critique du capitalisme, que :

Encore une fois, c’est dans le domaine de la colonisation moderne que la véritable signification de cette entreprise devient manifeste. Que le colonisateur ait besoin de la terre à cause de la richesse qu’elle recèle, ou qu’il veuille simplement contraindre l’indigène à produire un surplus de nourriture et de matières premières, ce n’est souvent pas cela qui compte; et il est à peu près égal que l’indigène travaille directement sous la surveillance du colonisateur ou seulement sous quelque forme indirecte de contrainte, car dans tous les cas, sans exception, il faut d’abord qu’on ait ébranlé le système social et culturel de la vie indigène. (p.254)

Il ajoutait que : « la division du travail entre industrie et agriculture s’est appliquée à la planète. En conséquence, des populations de zones lointaines ont été entraînées dans le tourbillon de changement dont les origines étaient obscures pour elles » (Polanyi, 1983 : 256- 257). Ces propos tenus par l’auteur, qui concernaient la révolution industrielle, sont tout aussi actuels dans le contexte d’intégration socioéconomique au Laos. Les populations sont contraintes de s’adapter aux changements induits et elles doivent utiliser leur force de travail pour intégrer le système socioéconomique national et international. L’intégration socioéconomique des populations des régions montagneuses vient fragiliser les conditions de vie des familles et leur capacité d’adaptation, en les rendant dépendantes d’un système dans lequel le jeu de pouvoir est limité et rarement en faveur du producteur.

Il faut toutefois nuancer nos propos puisque, du point de vue des ménages rencontrés, leurs conditions se sont nettement améliorées. Parmi les améliorations qui sont ressorties des entrevues, notons entre autres la possibilité de scolariser les enfants ou encore la rénovation de la maison familiale. Les ménages entrevoient l’avenir d’un meilleur œil puisqu’ils ont la possibilité de gagner des revenus, qui leur permettent un plus grand confort. Il est tout de même ressorti des entrevues que les prix de vente des récoltes sont volatiles et que l’utilisation accrue de pesticides et d’insecticides réduit considérablement les rendements agricoles au fil des ans.

On peut ainsi affirmer qu’il existe un décalage entre le discours véhiculé dans la littérature scientifique et la perception des ménages interviewés et entre les différentes échelles d’analyse. D’un point de vue extérieur, il semble indéniable que la rapidité à laquelle

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l’intégration socioéconomique s’opère dans la province de Champassak et à l’ensemble du Laos engendre des répercussions négatives à moyen et long termes. Cependant, de la perspective des ménages rencontrés, les changements observés leur sont pour l’instant favorables puisqu’ils permettent d’atteindre de meilleures conditions de vie et un plus grand pouvoir d’achat.

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Conclusion

Cette recherche a permis de valider l’hypothèse générale de départ selon laquelle les politiques d’intégration du Laos, dictées par les ambitions socioéconomiques et idéologiques nationales, créent des conditions qui modulent la capacité d’adaptation des populations locales. Cette validation a été possible par l’atteinte de l’objectif général qui était de contribuer à mieux comprendre le processus d’intégration territoriale et socioéconomique des régions montagneuses du Laos de 1981 à 2015: 1) par une analyse multiscalaire; 2) à l’aide d’une étude de cas réalisée dans la province de Champassak, au sud du Laos. Pour y parvenir deux objectifs spécifiques avaient été déterminés. Le premier consistait à dresser et analyser le portrait général des interventions aux différentes échelles appropriées (locale, nationale, régionale, internationale) qui contribuent à l’intégration socioéconomique et territoriale des régions montagneuses au Laos. Le deuxième objectif visait à illustrer et analyser les dynamiques multiscalaires des processus d’adaptation par le biais d’une étude de cas dans la province de Champassak, dans les districts de Bachiang Chaleunsouk et Pathoumphone. Ce deuxième objectif se divisait en deux volets qui étaient : dresser un portrait général de l’évolution de l’utilisation du sol dans la province de Champassak entre 1981 et 2015, en s’intéressant plus spécifiquement aux districts de Bachiang Chaleunsouk et Pathoumphone; dresser un portrait et analyser le processus d’adaptation des populations.

Le premier objectif a été atteint. Une maîtrise de la langue lao ou encore la possibilité d’avoir recours à des documents traduits intégralement du lao en langue anglaise nous aurait toutefois permis d’obtenir un portrait plus spécifique des interventions qui contribuent à l’intégration socioéconomique et territoriale des régions montagneuses laotiennes. Le deuxième objectif a pour sa part été sommairement atteint. Le premier volet a été seulement partiellement atteint, en raison de la difficulté à obtenir les données et les cartes pertinentes à l’étude. Le deuxième volet est davantage complet. Cette partie a été plus aisément complétée, grâce aux entrevues semi-dirigées réalisées à l’été 2015.

Les limites de l’étude ont été nombreuses. Parmi celles évoquées précédemment en particulier dans la partie méthodologique, notons la barrière linguistique et l’accès aux

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données. On peut également souligner l’ambiguïté de départ quant à la variable indépendante, l’intégration. Perçu différemment dans la littérature scientifique, il n’a pas été aisé de bien cerné son utilisation spécifique dans cette recherche. On peut également souligner le caractère assez large de l’étude comme étant une limite. Chacun des objectifs choisis était