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Sériation distinctive

Pourcentage / Successivité

Situation vulnérante*

Récurrente

Isomérie principielle*

et résurgence contextuelle

du processus :

Sérialité proportionnelle

Proportion / Récursivité

Constat :

Déni de l’agresseur*

Traumatisme de la victime avec ou sans réciprocité Sidération mutuelle* de et dans la situation vulnérante pour le vulnérant et le vulnéré

*

les notions marquées d’une astérisque, au tableau n°6, sont développées plus loin dans l’écrit : notamment dans les chapitres II-C «crise conjugale entre le thérapeutique et le juridique » et dans le chapitre III-« Hypothèses cliniques,

concernant la criminalité féminine dans le champ de la carcéralité », ainsi que dans les Annexes : chapitre 5 –« Anachronie

-De l’inclusion de l’évènement et de l’intégration de l’intrigue.

Evènement : e-venire, eventus – Ce qui arrive, se détache. L’étymologie de l’évènement rassemble, il est intéressant de le noter, le « ce qui arrive » du déploiement de la pensée occidentale et le ce qui « se détache » inhérent à la pensée occidentale, tant dans l’inclusion que dans l’intégration ; dans le principe implicite ou structural qui découpe, et l’explicite ou conjonctural qui lie dans la correspondance, fut elle substantialiste dans l’analyse d’opposition. En cela la mise en cause étymologique énonce de façon tacite (en propos chinois ?) la notion de dialectique, que nous ne cessons dans cet écrit de mettre à la question sur l’objet présent de la criminalité.

Intrigue : Nous prenons ici, le mot intrigue dans son acception datant du XVII e siècle « ensemble complexe de l’action d’une œuvre littéraire ». Bien entendu l’Intrigue ici, ne se réfère pas à la littérature mais est une didascalie au sujet du déroulement, du déploiement de l’histoire constituée par l’acteur judiciarisé, ou l’exégète du pouvoir modulaire en ce qui concerne la criminalité. D’autre part nous ne pouvons ignorer qu’intrigue prend plus souvent que la définition précédente, dont nous nous servons pour notre raison doctorale, la dénotation et la désignation « d’embrouille, d’embarras, de machination, d’excitation de la curiosité », d’où procède le concept d’intriguant(e) parfois évoqué dans les cours de justice. C’est en

aparté intéressant car cela montre : D’une part l’interférence entre la composition personnelle et l’intention orientée que nous dissocions cliniquement42. D’autre part, une confusion récurrente de l’activité technique- agir et de l’action morale - être actif, que nous avons relevé en ce qui concerne les concepts, d’ébranlement et de manipulation, que nous retrouvons séant dans celui de machination qui lui est synonyme. Confusion inadéquate, ou fusion congrue ? Il serait précieux de soumettre le problème à la question épistémologique, tant il traverse nos réflexions et institutions : ainsi peut-on relever les actes des apôtres, les actes juridiques, l’acte théâtral etc.43

« Un fait en lui-même n’est pas un évènement. C’est l’homme qui est histoire (en sa qualité épicène d’être humain- remarque personnelle). » Jean Gagnepain.

Cette citation de jean Gagnepain fait écho aux travaux sur la construction de l’histoire par les historiens Paul Veyne44, Jean Leduc45 ou à l’épistémologue Michel Foucault.

42 Cf tableaux.

43 Si besoin se rapporter dans les Annexes au chapitre 4, « Passage à l’acte, Psychiatrie et justice. » p.101, où la

notion d’acte est questionnée par la clinique et l’étymologie grecque et latine.

44 Veyne P., Comment on écrit l’histoire, Le Seuil, Paris, 1970. 45 Leduc J., Les historiens et leur temps, Le Seuil, Paris, 1999.

« Un évènement n’existe pas en soi. L’évènement relève d’une construction de l’historien qui

en constitue les faits…Tout tourne autour de ce paradoxe, qui est la thèse de Foucault : ce qui est fait, l’objet, s’explique par ce qu’a été le faire à chaque moment de l’histoire ; c’est à tort que nous nous imaginons que le faire, la pratique, s’explique à partir de ce qui est fait… …l’illusion par laquelle nous « réifions » les objectivations en un objet naturel : nous prenons l’aboutissement pour un but, nous prenons l’endroit où va de lui-même s’écraser un projectile pour une cible intentionnellement visée. Au lieu de saisir le problème en son vrai centre, qui est la pratique, nous partons de l’extrémité, qui est l’objet, si bien que les pratiques successives ressemblent à des réactions à un même objet, « matériel » ou rationnel, qui serait donné d’abord. Alors commencent les faux problèmes dualistes, ainsi que le rationalisme. Il y a des objectivations nombreuses, et voilà tout : le rapport de cette multiplicité de pratiques avec une unité ne se pose que si l’on essaie de leur prêter une unité qui n’est pas. » Paul Veyne46

« C'est le grand problème : ce qui intéresse l'historien c'est de savoir ce qu'est un événement. […] Est-ce microscopique, macroscopique? C'est l'histoire de la rue ou l'histoire de la Chine? […] Il n'y aura science de l'histoire que lorsqu'on déterminera, comme nous le faisons pour la science du langage, […] l'événement à sa source c'est-à-dire ce qui le fait échapper au devenir […] ; autrement dit, c'est le problème de l'origine qui est le problème spécifique de l'histoire. L'antithèse n'est pas du niveau de l'événement puisque c'est elle qui contribue à le faire tel .Tout comme la grammaire ne peut pas être du niveau de la rhétorique puisque c'est elle qui nous permet de faire de la rhétorique autre chose que du borborygme ; il n'y aura donc pas à opposer une thèse, une antithèse et une synthèse : dans l'histoire il n'y a que des thèses, l'antithèse étant ce qui les fait thèses et donc qui les oppose entre elles dans une controverse. Cette antithèse nous échappe parce que la personne échappe à la lutte des sujets qu'elle met en conflit. C'est cette absence qui donne à ce qui arrive la profondeur et la place d'un événement. L'historien doit trouver là aussi une profondeur […] qui fait du devenir passif de l'événement qui ressort ; le problème ne se posera plus de savoir ce qui fait événement, on verra bien ce qui ressort, encore faut-il se donner les moyens et les critères de reconnaître à quoi on peut penser que ça surgit, c'est-à-dire que cela ne se confond pas avec d'autres événements et que ça peut se placer dans une structure, dans un réseau.

Le raisonnement de l'historien est le même raisonnement que celui d'Hercule Poirot, celui de l'enquête policière, c'est-à-dire retrouver le fil, retrouver les procédés de composition de la dissertation ; cela ne fait événement que parce que c'est liable, parce que c'est déterminable. Ici se pose également un problème d'unité et d'identité ; et il n'appartient à personne de fabriquer les unités et les identités de l'univers qu'il décrit : ce n'est pas le grammairien qui fait le langage, ce n'est pas l'historien qui fait l'histoire.

Il faut trouver dans ce principe de l'absence, de la profondeur qu'on ne peut expérimenter que dans les psychoses : […] les historiens feraient mieux d'aller en stage dans les hôpitaux psychiatriques, ils en apprendraient plus que dans les cours d'histoire qui ne sont que des catalogues du passé ; mais l'histoire n'est pas une science du passé, l'histoire c'est ce qui nous permet d'échapper à la précarité du devenir et de nous donner une éternité, précaire bien sûr, mais éternité tout de même. L'histoire n'est pas plus du passé que de l'avenir ; ça fonde le présent, c'est-à-dire que cela fonde une vie abstraite qui n'a rien à voir avec la vie concrète à laquelle nous condamne notre biologie. Tout ne peut pas être événement, de même que tout n'est pas langage. » Jean Gagnepain.47

Le lecteur attentif peut se dire à raison légitime que ces citations, pour l’auteur de ces lignes, c’est toujours une page de gagner ; cependant la justesse et l’heuristique générale des propos résonnent et raisonnent par induction dans le particulier de la criminalité épicène. Ce raisonnement d’heuristique générale est illustré par le nom de « Raisonnances » des écrits concernant la Théorie de la Médiation aux éditions De Boeck –Belgique.

Bien entendu nous construisons l’évènement historique, comme nous construisons le mot rhétorique, dans la globalité de la rationalité diffractée. Aussi nous valorisons l’évènement comme nous valorisons nos dits, nos actes et nos intentions. Ce qui fait dire à l’historien J .Leduc : « Les historiens et le temps » que ceux-ci différencient et valorisent le temps, notamment dans les notions d’Anachronie prolepse et analepse, ou de synchronie prolepse et analepse ; qu’autrement dit que le temps se conçoit et s’éprouve à travers les inférences prospectives et rétrospectives. Si nous traduisons ce propos qui peut paraître abscons ou

hermétique, voire diabolique (en notre acception) : nous déduisons le temps à partir de notre capacité de projet à qui nous donnons une direction, avant ou arrière. Cela signifie, comme le dit Jean Gagnepain et/ou Paul Veyne, que nous saisissons le temps à partir de sa

47 Gagnepain J., Séminaire non édité.

transformation en histoire dirigée, projetée. Question, au demeurant, qui turlupinait Martin Heidegger en son Dasein et son être projeté attendant la mort avec une certaine angoisse. Analogiquement au sujet biologique qui par sa fonction gestaltique crée un dedans et un dehors qui n’existent pas sans le sujet. Intérieur et extérieur n’existent pas comme un donné,

puisque construits par l’incorporation, la Somasie ; Ce que démontre la clinique neurologique des a-somasies. Ce n’est que de manière substantialiste, niant de fait l’implicite – Unbewusste – inconscient, que nous pensons le dedans et le dehors, l’intérieur et l’extérieur comme un donné qui nous serait quasiment aussi transcendant que les billevesées déistes. Le projet en sa fonction biologique crée la projection, quelques soient son ou ses contenus. De même que le sujet anthropobiologique transforme le sujet biologique et son rapport intérieur/extérieur par la frontière inhérente au conflit ethnique ; la gestalt du projet (projection) est transformée anthropo-biologiquement par la direction de l’intention orientée. C’est en cela que la clinique anthropobiologique démontre que les notions de passé et de futur ne sont pas inhérentes au temps, mais comme le dit Jean Leduc aux caractères, analepse (rétroactif - rétrospectif) ou prolepse (projectif - prospectif) du projet orienté.

Ceci montre, au demeurant : D’une part, le recoupement des plans de la rationalité diffractée et l’incidence des uns sur les autres. D’autre part que le constat se porte sur le contenu manifeste qui nous permet par analyse inclusive de déduire l’incidence abstraite qui se manifeste sur et en tel ou tel contenu. Ce contenu peut être en rapport direct à l’incidence de son plan, ou être inhérent à d’autres plans incidents. Ainsi dans la question du passé et du futur, le temps du sujet biologique et l’histoire de la Personne sont le contenu de l’inhérence sociologique sur lequel se porte l’incidence axiologique, qui dialectise le projet naturel et la direction orientée culturelle. Ceci est remarquable dans les séances psychanalytiques ou le sujet projette son histoire sur le divan et dans la scène de la talking cure ; où se confondent ce que nous substantialisons, concrétisons, le passé, le présent et le futur. Scènes de la cure et théâtrale ont en commun de ne pouvoir se passer de répétitions (Wiederholung) pour être efficientes.48

Ceci nous ramène aux notions de déhiscence émotionnelle (plaisir/douleur – Gestalt du Projet naturel – Désir) ou de jouissance lacanienne (acculturation orientée du désir) dans la compensation (suppléance) axiologique de la déshérence sociologique. Cette compensation induit ou provoque le recoupement du plan incident en excès de la Norme sur celui en défaut de la Personne.

48 Pour plus de développement sur la question du temps, se rapporter aux Annexes : Chapitre.3. «Le temps

L’hypothèse du mécanisme morbide ou critique de coïncidence partielle de la dialectique sujet (vécu- notamment enfantin, dépossédé, humilié) Personne (histoire – appropriation – responsabilité), vient apporter du crédit à cette construction clinique.

Reste que si l’évènement et l’intrigue (en tant que déploiement de l’histoire) puissent être recoupés par la valorisation et l’orientation du désir, le plan (la faculté), où ils se confondent, en sont structuralement dissociés ; ce que nous démontre la patho-analyse clinique. Si nous voulons cerner le fonctionnement structural de l’évènement et conjonctural de l’intrigue, ni confondre le lieu du trouble et ses contenus de recoupement, nous devons questionner leur fondement légal et historique.

Nous postulons que l’événement rend compte de l’inclusion dans la structure conflictuelle ethnique quand l’intrigue rend compte de l’intégration dans la conjoncture politique. Ce en quoi les points de vue rhétoriquement et politiquement peuvent se formaliser dans la

divergence – anachronie ou dans la convergence – synchronie, ce par la prise en compte

historique. Un défaut de dialectique divergence/convergence peut se controuver cliniquement dans le trouble anachronique schizophrénique ou le trouble synchronique paranoïaque ; mais aussi dans la divergence excessive des imbéciles heureux qui sont nés quelque part ou la convergence excessive des citoyens du monde. « Gare au gorille qui nous habite ! » nous prévient Darwin. 49

« L’évènement suppose une certaine appropriation de notre devenir naturel, et de fait un partage de notre destin ; ce qui exclut le hasard. La réalisation de cette appropriation

panchronique ou diachronique se marque dans les visées anallactique et synallactique,

autrement dit l’anachronie et la synchronie » Jean Gagnepain.50

Cette exclusion du hasard, prend toute sa valeur dans le quotidien syncratique (habituel, normal), mais aussi dans les rencontres mimétiques de vulnérabilité ; pathologiques ou critiques. Il n’y a pas, contrairement à ce que l’on pourrait ou voudrait croire, de rencontre de hasard. Anallactique et synallactique sont construits de Ana –Contre ; Syn- Avec et Allos-

Autre et Autrui (alius et alter) d’où aliénation, altération, altérité.

En ce sens l’Anachronie est analogue historiquement à l’Analogia (contre-mot) précédemment évoquée. Il en est de l’acception banale, communément consentie, de désuétude pour l’anachronie comme il en est de la banalisation du terme manipulation, ils

49Ce point de vue est développé dans les Annexes, au chapitre n° 5 « Anachronie et Synchronie dans la violence

à caractère sexuel. Evaluation thérapeutique et conviction juridique » p.117.

sont connotés d’une morale positiviste, associée à une incuriosité clinique. L’anachronie marque la non coïncidence de l’historicisation de la Personne inhérente à l’humanité d’avec le temps naturel inhérent à l’animalité.

Le fait que nous soyons des êtres anthropobiologiques devrait nous inciter à plus d’analyse réflexive. Et la Jouissance déhiscente compensant l’omnipotence ou l’impotence du psychotique n’a pas grand-chose à envier avec le moralisme du discours masquant l’irresponsabilité partielle de certains prétendus sachants.51

De même que l’analogie - contre-mot, du fait de la contradiction structurale du mot et de la chose, rend possible la sérialité syntaxique et paradigmatique, l’identité et l’unité sémiologique, rendues compte par la polysémie et la synonymie ; l’anachronie - contre-temps du fait de sa contradiction structurale du temps du sujet individuel d’avec l’histoire de la personne, rend possible le découpage et la singularisation du temps. Certes déjà aucun animal individu, aucun spécimen cependant qu’il est dépendant du temps de son espèce, ne vit corporellement le même temps qu’un spécimen d’une autre espèce. L’humain complexifie le procédé en s’autonomisant. Du fait de cette autonomie (autos – soi ; Nomos – Loi) il se singularise. Ce principe de singularisation, ou singularité, l’amène structuralement, comme le sème nie sémiologiquement le percept, à nier la coïncidence de son identité personnelle avec son corps. Niant son incorporation il nie ce qui constitue celle-ci temporellement, spatialement, environnementalement. Cependant même dans l’érémitisme de l’anachorète le plus convaincu ou décidé, la singularité sauf pathologiquement ne se manifeste hors communauté. A la non coïncidence singulière répond la correspondance communautaire, de partager, de consentir à l’acception d’un calendrier commun, de consentir à peupler des édifices communs, à participer à des célébrations communes. Cette mise en commun d’un temps découpé, analysé, nous la nommons synchronie. « Syn » nous le répétons signifie, aussi ici, avec et non une même unité, de même que la synonymie dans l’unité de la désignation dans l’occurrence d’un sens d’un mot, n’enferme celui-ci dans une signification univoque. Sans cela les fraises du potager de ma grand-mère ne pourraient être consommées que sur un buffet Henri III. La correspondance, la synchronie communautaire qui est la participation consentie bon gré – mal gré à la contractualisation du temps, malgré tout est rattrapé par la

51 Les notions de clinique sociologique, d’omnipotence – d’impotence et leur corollaire de consentement, ainsi

que les notions de clinique axiologique, de tempérance – continence – intempérance –incontinence et d’assentiment seront développées dans le sous chapitre: A- « Crise conjugale entre le thérapeutique et le juridique. Le lieu d’intervention, la prise en charge thérapeutique » du chapitre. III- Hypothèses cliniques,

dialectique, puisque la découpe singulière du temps nous revient, soit par dates de calendrier interposées, soit par notre capacité à dénombrer temporellement de la successivité. La pensée occidentale modélise cette successivité en linéarité, quand la pensée orientale prônant le cours (Tao) du temps l’envisage en circularité, en récursivité, en renversement. Les cliniques, médiationiste et psychocriminologique, rennaises, à l’instar de la pensée philosophique de François Jullien, de la physique galiléenne et copernicienne ou de la Théorie de la Relativité, tiennent compte de la découpe analytique et de la récursivité dialectique. En quoi, est-on en droit de se demander, cela interfère t’il avec le sujet de la criminalité féminine. En cela que les théories sur le passage à l’acte, les parcours délictueux et criminels sont envisagés dans la

successivité, même et paradoxalement lorsqu’il s’agit de penser et d’analyser la récidive.

Aurai je péché par omission, ou inculture ? En tout cas je n’ai rencontré dans aucun écrit criminologique ou clinique un questionnement du fondement de ce qui fait histoire. Bien entendu, la tradition philosophique allemande développant la métaphysique d’Aristote, et particulièrement la phénoménologie telle que l’aborde Edmund Husserl – Martin Heidegger – Ludwig Binswanger – Maurice Merleau Ponty et Eugène Minkowski et plus proche de nous Georges Lantéri Laura et André Green ont étudié la question du temps littérairement ou cliniquement avec brio. Cependant s’il ont dénoté l’hétérogénéité du vécu du temps par le

sujet, ils n’ont pas différencié celui-ci de son acculturation historique, ni dissocié ce à quoi nous invite la clinique anthropobiologique l’hétérogénéité du vécu d’avec l’hétérogénéité de l’éprouvé.

D’autre part les études cognitivistes abordent la question du temps, nous pourrions dire à l’inverse des personnes précitées, à partir de la chronobiologie. A l’inverse car autant la

phénoménologie historicise le temps naturel, le cognitivisme naturalise le temps, à l’instar de ses études sur la mémoire et la motivation. Ces études ne sont pas sans intérêt, d’une par parce que, participant nous même du « errare humanum est » nous nous nourrissons des erreurs des autres ; et aussi parce qu’ils nous déblaient le terrain, à condition de ne pas tomber dans leurs travers.

Est-ce à dire que la successivité existe d’emblée pour ces personnes comme un donné transcendantal, à la manière de ce qui s’écrit, avec brio parfois, sur les notions de dehors et de dedans (intérieur/extérieur) ? La clinique anthropobiologique démontre, en tout cas, que le temps est construit par la gestalt corporelle et l’histoire par la structure personnelle ; autrement dit il n’est pas de temps donné et extérieur à nous même, ni d’histoire qui ne soit singulière fut elle partagée par la communauté. Singularité que, à notre avis certains