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Analyse en perspective sociologique du rang et de la place du féminin Le féminin : un fantôme social.

A L’insolite politique du féminin, sur lequel nous allons un plus loin revenir, nous évoquons à la suite d’Ivan Illich et selon ses termes la notion de participation fantôme du féminin, particulièrement en ce qui concerne le travail.110 Cependant dans les deux cas il s’agit de valorisation de l’échange, par projection analepse d’un côté, par valeur d’usage de l’autre. Cet aparté révèle certainement qu’il faille ne pas se contenter épistémologiquement de

est réputé de pessimisme, de concision de Style dans l’analyse des mentalités et mœurs dépravées des hommes de son temps.

109 Otage : la traduction littérale ici signifie hôte (de Hospes) avec le suffixe age, ne correspond pas à la

signification contemporaine. Par contre il entre en raisonnance avec notre acception de Rapt.

110 Pour plus de clarté, et du fait de la polysémie, nous prévenons que l’acception du terme de fantôme est

contextualisée à l’économie, donc différent de celui qui apparaît dans le Tableau n° 12 : Recoupement de

ces définitions provisoires. Dans son acception du travail ou de l’économie fantôme de la femme, Ivan Illich111 prolonge dans une critique épistémologique les études sociologiques sur le genre - Gender Study. L’analyse d’Ivan Illich nous semble être la plus pertinente et productrice de sens, en ce qui concerne l’étude du genre, comme nous l’avons indiqué dès la présentation préalable de notre écrit112.

Le foyer : L’activité dénommée « travail ménager » dans son acception moderne banale – ordinaire, est différente – distincte dans les sociétés antiques précitées de celle qui s’accomplit hors de la société industrielle dans le cadre du « foyer entendu comme ménage ». Le travail domestique et ancillaire de la femme, cependant reconnu- pris en compte dans ses taches à la survie de la maisonnée ou du domaine, ne l’est plus dans l’idéologie économique focalisée sur le salariat. Le principe des munéra s’est restreint à la rémunération monétaire, qui en est devenu l’étalon à vocation universelle. Gageons que comme toute tentation universaliste, cela ne durera que le temps de l’économisme actuel.

L’économie : Synchroniquement à la naissance de la clinique médicale, et notamment la résiliation de l’alchimie en chimie, Marx a remplacé le langage alchimique de la fin du XVIIIe siècle par celui de la chimie, en vogue à son époque. Pourtant la perception hermétique de la valeur détermine aujourd’hui encore le caractère de l’éthique sociale postkeynésienne. Comme le dit Bernard Maris : « les économistes ne sont pas plus au clair sur leur travail, et la valeur du travail social, que ne l’étaient les alchimistes sur l’or. »113 Notons au passage que le précurseur de la chimie et de la thérapie isopathique, dont la psychanalyse est aujourd’hui le représentant – ou le signifiant dirait Jacques Lacan- Paracelse transforma, suite à ses études sur le mercure, l’alchimie. N’omettons pas de citer sa maxime : « L’alchimie est la transformation de la matière par l’esprit qui en est son principe, et non la transformation du plomb en or ». Mythiquement j’asserterais qu’il fut médiationiste avant l’heure.

111 Particulièrement dans ses ouvrages Illich I., Le Travail Fantôme , éd. Seuil, 1981 et Le Genre vernaculaire

éd. Seuil, 1983.

112 cf. Présentation préalable : Y a-t-il une spécificité de la criminalité féminine ? Du au temps imparti et à la

contrainte sur la longueur de l’écrit doctoral, nous réservons pour la soutenance de thèse, nos analyses à ce sujet. Cependant, comme en ce qui concerne la question du traitement psychanalytique de l’énigme du féminin, nous citons sur ce sujet la thèse de psychologie de Cédric Le Bodic.

113 Maris B., Lettres aux gourous de l’économie qui nous prennent pour des imbéciles, Point économie, 2005,

Nous le voyons avec le professeur d’économie Bernard Maris ; l’économie n’échappe évidemment pas au mythe et par ses recoupements influe sur la socialisation et, bien sûr, sur celle du genre vernaculaire, dont le féminin fait partie.

Il est congruent, sans prétention exhaustive, de noter avec celui-ci, Ivan Illich, Marie André Bertrand, Jean Gagnepain et Loïck Villerbu, qu’à l’économisme et la notion de valeur inhérente à la société industrielle est coalescent le juridisme et l’érection du code traversant la société jusque dans le thérapeutique. Nous nous permettons didactiquement de rappeler au lecteur la dialectique axiologique de la valorisation et de l’intention, et l’incidence de l’axiologie dans son recoupement avec la sociologie114.

Si le thérapeutique ressent l’influence de l’économisme et du juridique, que dire alors de la répercussion de ceux –ci sur le genre vernaculaire, notamment dans ce que les sociologues ont nommé : Le Mécanisme social de dichotomie sexuée.

Mécanisme : le concept de mécanique provient du grec mêkhané qui à l’instar de Mathésis évoque l’idée de déjouer la nature – Phusis. La mêkhané signifiait les procédés par lesquels on déjouait la nature par magie, miracle, artifice, mais aussi et surtout par des appareils tels que les horloges hydrauliques, les miroirs paraboliques. Le grec devenu langue véhiculaire de la méditerranée, même pendant l’empire romain, mêkhané désigna ce qui faisait les choses étranges, quand fabrica désignait les ordinaires. Il n’y eut point de mot équivalent en latin. Certains de leur pouvoir, de leur génie, les romains n’éprouvaient pas le besoin de surpasser, déjouer, la nature. Il n’y a pas en latin non plus de terme générique traduisant le terme technique – tekhnê, si ce n’est par le mot art –ars – artis, qui signifie travail, donc plus proche de l’ergon grec, qui par déplacement signifiera aussi bien le métier- l’art du médecin – que sa déclinaison dans l’artistique. Les romains écrirent sur les arts qui les préoccupaient : l’art de l’agriculture – de agricultura ou l’art de la guerre – de arte bellica. Les artes mechanicae naissent à l’époque mérovingienne. Les savants de l’époque emploient ce terme pour désigner les activités humaines créant d’habiles (habilis, capacité au sens du to can anglais) imitations de la nature. Mechanica désignait un pouvoir confondant, supérieur à celui du prêtre ou du chevalier, et était rattaché à la magie et l’alchimie quand mathesis était rattaché à l’astrologie de l’époque et avait un sens proche de compétence. La période révolutionnaire industrielle a transformé l’alchimie en chimie et l’astrologie en astronomie. Il n’est pas certain que notre

mécanique sociale actuelle, nos mécanismes sociaux, nos techniques professionnelles d’experts n’aient pas un relent d’alchimie.

Les significations –désignations conceptuelles n’échappent pas au contexte sociopolitique qui en définit l’acception. Si l’emploi de mécanisme et de mécanique aujourd’hui tient compte de la notion d’acculturation (déjouer la nature) elle ne peut sans exégèse anachronique être universalisée dans le temps, l’espace, le milieu. Ainsi la référence et la sémantique cartésienne du corps comme mécanique d’horlogerie est synchrone de l’idée hellène de mêkhané dans son rapport au logos et à la mathesis. Elle est en ce sens beaucoup plus proche d’une tentative d’analyse (au sens même de Psukhé - analyse) que de ce que la pensée commune – pour paraphraser Gaston Bachelard – nomme instrumentalisation. Le corps conçu comme un Outil, avant que la physiologie le conçoive comme un organisme (nous serions curieux de savoir comment le concevront nos héritiers), n’est pas plus ridicule – mais non plus vrai – que notre conception actuelle si l’on considère diachroniquement l’apophantique cartésienne. Cependant il est important de signifier ici, que convenir de la relativité des acceptions synchrones avec leur époques et lieux d’invention ne veut pas dire adhérer et assentir aux constructions épistémiques de celles-ci.

« Quel fut le mécanisme social qui réussit là où les nouvelles lois des pauvres et les Workhouses avaient échoué ? Ce fut la division du travail en catégorie productive et catégorie non productive instaurée par le renfermement des femmes …à la maison. Une division économique des sexes sans précédent, une conception économique de la famille sans précédent, un antagonisme sans précédent entre les sphères domestique et publique firent du salariat le corollaire indispensable de la vie. »115

« Dans et par la famille, les deux formes complémentaires du travail industriel avaient fusionné : travail salarié et travail fantôme. »116

Hommes et femmes, affectivement liés, furent aliénés à des activités de subsistance. Ils devinrent le mobile de leur mutualité d’exploitation au bénéfice du patronat industriel et des deux types de propriétés du capital : instruments du travail salarié et biens de capital liés au travail fantôme.

« La création de la ménagère annonçait un apartheid sans précédent, un apartheid sexuel. »117

115 Illich I., Œuvres complètes, Vol.2, Fayard, Paris, 2002, p.210. 116 Illich I., Ibid, p.211.

-Une ségrégation et une relégation.

Hormis la société industrielle, il ne se trouve pas de politique qui ne divise, sépare, répartisse de la même façon les tâches entre le féminin et le masculin ainsi que le montre Margaret Mead118 .Cette ségrégation culturelle du travail par genre sexué ne doit pas être confondue avec la division économique du travail entre l’homme convenu productif et le femme convenue reproductrice, qui date du XIXe siècle. Néanmoins peut on postuler, non aussi drastiquement que Thomas Laqueur cependant, l’influence synchronique dans les sciences de la nature – dont la naissance de la clinique du corps- de la division dont la notion de division sexuée est l’héritière.

-Non Nova sed Nove : la famille nucléaire.

Non Nova

La famille nucléaire n’est pas nouvelle. Ce qui est nouveau et sans précédent est l’établissement dans la société d’une famille dont la non-subsistance devient la règle. Cette règle implique une discrimination à l’encontre des types de liens de conjugalité ne prenant pour modèle cette nouvelle famille, apparue au XIXe siècle que sous la forme de la famille du salarié. Cette nouvelle familiarité vogue de conserve avec l’emploi comme nouvelle et impératrice forme du travail, ségrégant toute autre forme d’activité. Au point où si l’on demande à quelqu’un ce qu’il fait, cette demande suppose tacitement un emploi rémunéré. Pourtant que la question pourra être « Quel est ton travail ? » ; il ne viendrait pas à l’idée de penser en terme de langue le « Qu’est ce que tu dis ? »

La famille nucléaire, si l’on désigne à son endroit le foyer organisé de manière conjugale a existé tout au long de l’histoire dans des sociétés où l’union des personnes ne parvenant pas à la subsistance serait passée pour incongrue. Selon Paul Veyne 119, c’est dans la Rome entre Auguste et les Antonins, indépendamment de toute influence chrétienne que s’est construite la famille nucléaire et son modèle de conjugalité. Dans cette Familia –dépendante de la Domus du Dominus – il était de l’intérêt des propriétaires aristocrates d’affirmer l’obligation de ce mode de construction sociale pour leurs sujets, particulièrement les esclaves qui n’avaient pas la qualité de citoyen. Le travail esclave était rappelons le la clef de voûte de l’économie

118 Mead M., L’un et l’autre sexe, les rôles d’homme et de femme dans la société, Paris, Gonthier, 1971. 119 Veyne P., La famille et l’amour sous le haut Empire romain, Annales ESC, 33, n° 1, Janvier- février 1978

romaine. Georges Duby120 ainsi que l’auteur américain David Herlihy montre comment ce modèle aristocratique fut repris par les chrétiens. Philippe Ariès121 ainsi que François Lebrun122 constatent que la vie conjugale était communément en vigueur, cela bien avant la mise en place de la révolution industrielle. David Herlihy123 montre que le nouveau

paradigme de la famille moderne relève de la sphère sociale dans laquelle elle existe. Ainsi parmi les significations du mot family dans The Oxford English Dictionnary : « famille signifie groupe de personnes constitué de parents et de leurs enfants, qu’ils vivent effectivement ensemble ou non ».

- Sed Nove : le vernaculaire au service du tutélaire comme contrôle social ; l’exemple de

la langue maternelle.

Dans le modèle de la famille qu’ Ivan Illich nomme vernaculaire ou de subsistance, les membres la constituant sont liés par une obligation de solidarité nécessaire à leur existence, leur subsistance. Dans la famille moderne, le couple est le centre, les membres maintiennent l’unicité familiale dans l’intérêt de son économie.

A l’instar de la langue maternelle puis de la langue académique, le vernaculaire dans la langue, le style et le code, se normalise sous la tutelle de l’Etat. La notion de langue maternelle dont on ne sait pourquoi tout un chacun pense qu’elle est universelle, si ce n’est la naturalisation de la mère à la matrice, à l’instar de ce qui s’énonce sur le langage, l’inceste etc.…ne date que du XIIe siècle, suite à une question de querelle hégémonique de territoire entre les abbayes de Gorces et de Cluny. Pas plus dans la Grèce antique qu’au Moyen Âge ne fait-on la distinction pratiquée à l’époque moderne entre dialectes mutuellement compréhensibles et langues différentes. Il en va encore de même, de nos jours parmi les populations de L’inde, pour ne citer qu’un pays oriental.

Depuis l’époque romaine, la première langue de l’individu était le patrius sermo, la langue du chef de la maisonnée. Chacun de ces sermo était considéré comme une langue en soi. Que le quidam évoque la notion de langue maternelle me parait normal, étant entendu le conditionnement social. Que des sociologues, des psychologues, voire plus des linguistes énoncent la notion de Langue maternelle alors que les chimistes énoncent H2O, dépasse l’entendement dans la scientificité, ou du moins dans la curiosité clinique. Ce d’autant qu’en

120 Duby G., la Société au XI e et XIIe siècles dans la région mâconnaise, Paris, Ecole des haute études, 1953, 121 Ariès P., l’Enfant et la vie familiale sous l’ancien régime , Paris, Plon, 1960

122 Lebrun F., La vie conjugale sous l’ancien régime , Paris, Colin, 1975,

de nombreuses contrées les enfants imprégnés d’éducation parentale baragouinent (du breton Bara- pain et Gwin- vin) plusieurs langues. Que la matrice biologique soit maternelle, nul n’irait le contester, mais les différentes formes dans ce monde d’élevage et d’éducation devraient inciter les impétrants du savoir à plus d’humilité et de réflexion. La langue n’est qu’une variation de la politique, dont le contenu de recoupement de l’incidence est le langage, qu’elle soit conservatrice- allégeance ou progressiste- assurance. La politique en ses formes d’allégeance et/ou d’assurance, bien évidemment, concerne autant le thérapeutique et le juridique que le didactique dans le gouvernement d’autrui.

Le questionnement sur la langue maternelle est en quelque sorte un parangon du naturalisme des énoncés idéologiques à l’égard de la femme. Cette visée politique de savoir anallactique qu’est l’idéologie tente peu ou prou de faire correspondre l’acculturation, ici légale ou personnelle, à la naturalité du corps, la citoyenneté à la matrice physiologique. Que tout un chacun vive, dans le quotidien, dialectiquement son rapport anthropobiologique est une chose ; Que le clinicien de l’histoire, de la sociologie et de la psychologie fasse coller, dans et par une réflexivité appauvrie, la correspondance conjoncturale de la Personne anthropobiologique au Sujet biologique dans le physiologisme a de quoi surprendre. Ce qui au demeurant tendrait à prouver qu’il n’y a pas que le fou et le criminel qui ont du mal avec leur humanité dans ce que j’appelle, bien maladroitement, la coïncidence partielle. Cela devrait nous faire réfléchir sur ce que nous avons énoncé plus avant : à savoir l’humanité de la folie et de la criminalité, d’une part ; et nos propres difficultés, même dans nos rationalisations à tenir et tenir compte éthiquement de notre humanité. Et ici le « Je » se joint au nous, dans le moi / toi / il / on, qui quaternise l’interlocution, la relation, dans la clinique de l’échange –verbal ou autre- ainsi que l’énonce Jean Gagnepain ; dans la clinique de l’Ego du Je/Ich dont le Me/Mich/Moi n’est qu’une effectuation qui ne peut exister sans la quaternité de la communication. Ce que nous montre au demeurant les perversions et les psychoses124.

Si nous continuons dans nos chinoiseries bipolaires, alors pouvons nous faire l’hypothèse que la notion de langue maternelle est une induction fallacieuse, mais une induction quand même, et en ce sens fait preuve de rationalité à laquelle n’a pas accès l’animal. Par contre si nous renversons l’analyse sur le versant de la déduction125, alors cela nous amène, nous le

développerons plus loin, à l’instar de Jean Gagnepain, à émettre l’hypothèse que la question

124 Cf. Tableau n° 15. Mise en perspective hypothétique de modèles psycho-dynamiques trinitaires et Tableau

n° 4 : Non coïncidence structurale et correspondance conjoncturale.

de la langue maternelle est inhérent non à la matrice mais à l’enfant. Encore que nous évoquons ici l’enfant qui parle ce qui ne correspond pas à l’étymologie d’In-fans.

« Ce qui est amusant c'est de voir, même si cela a évolué, que si la femme, l'enfant et le vieux se voient conférer un même statut social, c'est toujours par rapport à l’enfant […] Quant à la

femme, on lui a toujours fait le coup de la physiologie. Comment justifiait-on le rejet de la

femme par l'ensemble des communautés ? En l'appelant le « sexe faible » ; on sait que

physiologiquement c'est faux, les femmes durent plus que les hommes ! […] C'est le sexe impropre au métier par inaptitude au travail ! Il y a des métiers trop fatigants pour une femme ! On justifie ainsi les salaires moindres que l'homme. […] La femme de plus, dans la plupart des civilisations, s'épile et elle ne garde que les cheveux.» Jean Gagnepain.126

La normalisation académique de la langue, du code, et du style, a préparé ainsi la figure patronale (qui pour le coup se réfère au Pater-Padre-Padrone) de la révolution industrielle et l’actuel pouvoir modulaire exercé par le didactique, le thérapeutique, et le juridique. La médicalisation de la famille débutera par l’hygiène féminine, l’obstétrique et la médicalisation de la naissance dont la norme passe par l’hospitalisation, comme l’instruction est passée et passe par l’école obligatoire – programmes nationaux imposés- le châtiment par la prison et ses avatars actuels de sur-incarcération et surpopulation pénale. Avec ce détail qu’il fallut deux guerres mondiales avant que la femme accède à un semblant de parité d’instruction. L’incarcération dépendante de la Judiciarisation reste marginale, mais évolue.

Pour Jacques Donzelot127, il y a convergence des procès de la fabrique proto-industrielle et le maintien de l’ordre – eunomia dans la suppression (Résiliation) de la forme genrée du couple et son remplacement par le modèle de la « Polarisation sexuelle »

- Economie fantôme ; shadow work ; schattenarbeit (d’après Ivan Illich)

Stratagèmes :

1- Biologie : femelle, cf. Laqueur. Mâle « chasse au job ». De l’éthologie anthropomorphe etc. : « Les anthropologues redécouvrent irrésistiblement chez les sauvages les traits de leurs propres mamans et papas et trouvent dans les tentes, les

126 Gagnepain J. Séminaire non édité.

huttes et les cavernes les caractéristiques des appartements dans lesquels ils ont été élevés. »128

« Discrimination des tâches, et confusion entre répartition vernaculaire et ségrégation jusque-là étant inconnue, ils utilisent idéologiquement, mythiquement, travestissent la tradition pour légitimer (comme quoi légitimité, validation , ne fait pas compétence ou vérification) la dichotomie en œuvre entre consommation et production, pouvoir, en définissant comme non travail le labeur domestique féminin »129

Jean Gagnepain par le concept d’observation projective dans l’investigation et Loïck . Villerbu par celui de guidance projective dans l’intervention conforte cette analyse. Cette projectivité de l’observateur et de son point de vue, bien sûr ont été controuvés