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Création d’emplois, accès à de la formation et impacts de la signature d’ententes

Chapitre 8 : Interprétation des résultats

8.4 Création d’emplois, accès à de la formation et impacts de la signature d’ententes

Alors que les études d‟impacts étaient assez optimistes en ce qui a trait à l‟emploi innu, on remarque que la communauté d‟Ekuanitshit bénéficie davantage des emplois directs et indirects du chantier de la Romaine. Toutefois, la majorité des Innus qui travaillent au chantier occupent des emplois non spécialisés, par exemple en conciergerie ou en cafétéria, un scénario qui avait été évoqué dans les études d‟impacts. Des mesures ont été prises par Hydro-Québec pour faciliter l‟intégration des travailleurs innus. Citons notamment l‟embauche d‟un conseiller en emploi innu, la construction d‟un shaputan au campement des Murailles, lieu destiné à des activités et à des rencontres pour les Innus, des journaux en langue innue, des activités de sensibilisation à la culture innue pour les travailleurs non autochtones et l‟attribution de contrats gré-à-gré aux entreprises innues. Malgré ces mesures, les Innus aimeraient avoir accès à plus d‟emplois dans la construction, un secteur mieux rémunéré. Le fait que les Innus aient de la difficulté à occuper ce type d‟emplois au chantier de la Romaine, est attribuable à plusieurs facteurs. D‟abord, les Innus manque d‟expérience et de qualifications pour exercer des emplois spécialisés. Bien qu‟Hydro- Québec s‟engage à payer leur formation dans des domaines connexes au chantier (opérateur de machinerie lourde ou secrétariat), certains Innus sont peu enclins à quitter leur communauté pour acquérir une formation. De plus, selon nos informateurs, certains Innus qualifiés et possédant leurs cartes de compétences en construction préfèrent travailler dans une compagnie qui appartient au conseil de bande pour éviter de payer des impôts. À cela s‟ajoute les difficultés associées au travail de chantier, soit les horaires de travail par quart et de longues périodes passées loin de leur famille, qui créent un taux de roulement très élevé au chantier. Une des solutions pour pallier ce haut taux de roulement serait d‟offrir davantage de contrats aux entreprises innues. À long terme, peu d‟Innus sont susceptibles d‟occuper un poste au chantier de la Romaine, car les besoins concerneront davantage les travailleurs spécialisés.

Dans certains cas, l‟argent reçu par le biais des ententes est mal géré et sert davantage les individus au pouvoir que le reste de la communauté. De plus, les versements directs aux individus peuvent accentuer les problèmes de dépendance et les cas de négligence envers les enfants. Toutefois, les fonds peuvent également servir à financer des projets

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communautaires axés sur la promotion de la culture innue ou l‟accès à l‟éducation. Ils peuvent également contribuer au développement économique des communautés en augmentant les revenus et en permettant la création d‟entreprises innues. À noter toutefois que le projet de la Romaine n‟est pas une panacée et que les problèmes qui subsistaient avant son arrivée sont encore présents dans les communautés et parfois même accentués. Si le projet peut être vu comme un levier économique, il peut aussi être vu comme une source de bouleversements importants.

Est-ce que le projet de la Romaine a créé un effet d‟empowerment sur les communautés innues? Nous ne prétendons pas avoir la réponse à cette difficile question, étant donné le nombre limité d‟individus consultés dans le cadre de ce projet de recherche. Nous nous contenterons de soulever quelques pistes de réflexion. D‟abord, sur papier, les communautés innues ont été impliquées à toutes les étapes du projet. Or, nous avons vu qu‟en avant-projet, leur consentement était fortement souhaité, tant par Hydro-Québec que par l‟État. Certaines mesures ont toutefois été prises pour recueillir leurs préoccupations. À noter également que seules deux communautés sont impliquées dans le suivi environnemental du projet. Alors que l‟empowerment permet aux gens d‟exercer un plus grand contrôle sur les décisions qui affectent leur vie sur les plans économique, social ou politique, nous ne croyons pas que le projet de la Romaine ait pu avoir un impact aussi important. Les communautés qui possédaient déjà certaines forces internes sont celles ayant le plus tiré profit du projet. Toutefois, en permettant aux Innus un accès à la formation, les fonds contribuent à renforcer les capacités des communautés, ce qui pourrait s‟attribuer à de l‟empowerment. De même, les fonds peuvent servir à financer des activités traditionnelles et permettre un accès plus facile au territoire, ce qui peut contribuer à renforcer l‟identité et la culture innue. Par ailleurs, l‟empowerment d‟une communauté implique en quelque sorte le « desempowerment » de ceux qui exercent un pouvoir à son égard, que ce soit une organisation ou l‟État. Il semble donc que l‟implication de représentants d‟Hydro-Québec au sein des sociétés, de même que le non règlement des questions territoriales continuent de nuire à l‟empowerment des communautés. Toutefois, le projet de la Romaine pourrait représenter une occasion pour

117 les communautés innues de se doter de ressources humaines qualifiées, leur meilleur atout pour relever les défis à venir.

Conclusion

À travers ce projet de recherche, nous espérons avoir su ouvrir une fenêtre, aussi minime soit-elle, sur une situation de communication complexe, qui mérite néanmoins qu‟on s‟y attarde avec la même rigueur que n‟importe quel autre contexte de communication dite « publique ». En effet, la ligne est mince entre une situation de communication privée et publique, mais les négociations entre les communautés autochtones et un promoteur, bien qu‟elles se fassent en vase-clos, sont rapportées dans les médias. De plus, les stratégies de communication institutionnelle employées par une organisation s‟inscrivent dans le champ de recherche de la communication publique, tout comme les consultations et les audiences du BAPE. Le choix de recourir à une théorie normative, en l‟occurrence la communication participative pour le développement, était sans doute un peu utopique pour expliquer une telle situation, au sens où le projet de la Romaine n‟est pas « un projet de développement » initié par le gouvernement ou une ONG, comme le sont la majorité des projets qui s‟inscrivent dans cette théorie. En revanche, ce choix avait le mérite de comparer les processus de consultation et de communication utilisés aux plus hauts standards de participation citoyenne. Ironiquement, les résultats nous démontrent à quel point la « participation » est un concept vague et difficile à quantifier. Si la majorité des acteurs disent aspirer à une participation pleine et entière de tous les groupes impliqués, plusieurs obstacles se dressent sur le chemin de celui qui veut faire participer l‟autre. Ainsi, une simple invitation à participer ne suffit pas toujours à convaincre les acteurs du bien-fondé de cette démarche, tant les expériences passées démontrent à quel point la participation s‟avère souvent factice.

Malgré tout, nous croyons en la nécessité de mettre en œuvre les meilleures conditions qui soient pour permettre une participation « maximale » des groupes concernés par un projet de développement. Comme les négociations entre les promoteurs de projets et les communautés autochtones se déroulent souvent en vase-clos, il est difficile de garder des traces de ces processus. Mieux les documenter permettrait aux communautés d‟apprendre

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des succès et des échecs de leurs prédécesseurs. En outre, la question se pose de savoir si ce travail devrait être réalisé par des chercheurs ou par les communautés elles-mêmes, sans doute les mieux placées pour décrire le processus dans son ensemble.

Enfin, ce projet de recherche soulève des questionnements en lien avec le concept d‟« acceptabilité social ». Comment mesure-t-on cette acceptabilité, notamment lorsque plusieurs groupes et communautés, autochtones ou non, sont impactés par un projet? Si une communauté consent à un projet, que devrait-il se passer quand les autres s‟y opposent ? Et si elles finissent par « consentir » au terme de démarches infructueuses d‟opposition au projet? Ce sont là des pistes qui méritent d‟être explorées. Certains auteurs soutiennent que pour obtenir le support des communautés locales et avoir « une license sociale pour opérer », les compagnies doivent sembler « légitimes, crédibles et dignes de confiance » (Thomson et Boutilier 2011, cités dans Prno 2012 : 2). En cela, est-ce qu‟Hydro-Québec, une société d‟État, aurait la responsabilité de montrer l‟exemple aux autres promoteurs de projet, notamment les compagnies minières?

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