• Aucun résultat trouvé

Convergence des revenus par habitant dans les CER africaines

dans les CER africaines 5

5.2. Convergence des politiques monétaires et budgétaires des CER africaines

5.2.3. Convergence des revenus par habitant dans les CER africaines

Si l’on ne tient pas compte des caractéristiques propres à chaque pays, l’hypothèse selon laquelle les économies pauvres ont tendance à croître à un rythme plus rapide que les pays riches peut être considérée comme point de départ pour déterminer si les pays qui se sont rassemblés pour une initiative d’intégration évoluent vers cet objectif. Les recherches empiriques sur cette hypothèse ont commencé avec la relance des travaux tentant d’expliquer, en utilisant des modèles de croissance diffé-rents, pour quelle raison les pays ont un rythme de croissance différent. La littérature empirique sur les tests de convergence des revenus des différentes économies laisse apparaître une dichotomie évidente. Deux grandes lignes sont sans équivoque, les convergences sigma et bêta, bien que les deux tests soient toujours appliqués aux mêmes échantillons.

Plus simplement, la littérature sur la convergence sigma étudie la tendance de la dispersion du revenu par habitant d’un groupe de pays. L’idée consiste à examiner, à partir des données sur le revenu par habitant, si, dans un sens statistique, il peut

être démontré que les pays pauvres enregistrent une croissance plus rapide que les pays riches. La convergence bêta, pour sa part, met davantage l’accent sur la théorie économique, un domaine dans lequel les théories néoclassiques sur la croissance sont en lutte constante avec les théories endogènes sur la croissance, afin d’expliquer pour quelle raison les économies ont un rythme de croissance différent. L’appendice A donne tous les détails techniques sur la méthodologie utilisée, de même que de plus amples détails relatifs à l’analyse.

Nous commençons notre évaluation par les résultats qui indiquent la présence ou l’absence de convergence des revenus dans les CER ci-après: SADC, COMESA, CEDEAO, CEMAC et UEMOA. La robustesse des tests empiriques varie, dans une large mesure, en fonction de la disponibilité des données, notamment dans le cas des pays africains. À cet égard, la discussion et les résultats relatifs à la convergence du revenu vont de la forme de test la plus élémentaire2, aux tests plus théoriques permet-tant une estimation de la période nécessaire à la réalisation de la convergence3.

Taux de croissance annuelle par rapport au revenu initial

L’une des approches les plus simples pour évaluer la convergence du revenu consiste à examiner l’évolution de la croissance avec le temps par rapport au revenu initial des pays membres des CER objet de l’étude. Pour ce faire, on reporte le revenu initial par habitant (soit le revenu par habitant à une période de référence donnée) et le taux de croissance annuelle des pays de la CER. En règle générale, s’il y a convergence des revenus, on peut probablement confirmer que les pays dont le revenu initial par habitant est faible enregistrent une croissance plus rapide que les pays dont le revenu initial par habitant est plus élevé. Si cela se vérifie, il serait donc possible d’intégrer une courbe négative dans un corrélogramme du groupe de pays.

Les figures A.1 à A.5 de l’appendice A présentent les courbes des taux de croissance annuelle moyenne par rapport à celle du revenu initial par habitant de chaque pays membre des CER. Pour les pays de la SADC, la courbe négative ou la relation inverse entre la croissance du revenu par habitant et le revenu initial est quelque peu difficile à établir avec certitude. Toutefois, il semblerait que la croissance dans certains pays pauvres tend à être plus rapide que dans les pays riches.

En examinant avec attention la figure A.1, il apparaît clairement que certains pays qui présentent un revenu initial par habitant faible, notamment le Mozambique, le Lesotho et le Swaziland, affichent une croissance plus rapide que l’Afrique du Sud,

2 Les techniques plus simples consistent essentiellement en un test de convergence sigma et ne s’appuient pas sur les théories de croissance en tant que telles, mais sur les données disponibles sur le revenu par habitant des pays concernés.

3 Pour ce faire, il faut commencer par l’équation de la croissance, au lieu du revenu par habitant, avant de passer au facteur de dotation sous forme de capitaux et de main-d’œuvre pour le taux de convergence.

l’Angola, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe, dont le revenu était initialement plus élevé. Le Malawi enregistre également un taux de croissance plus rapide que ceux de Madagascar, de la République démocratique du Congo et de la Zambie, dont le revenu initial était plus élevé. Le Botswana et Maurice constituent des excep-tions. Il s’avère qu’au départ, soit en 1980, ces deux pays, qui avaient des revenus élevés (mais inférieurs à celui de l’Afrique du Sud), ont réussi à maintenir une crois-sance économique plus forte que celle des autres pays de la SADC.

La figure A.2 présente le revenu par habitant de 1981 dans les pays du COMESA par rapport à leur croissance annuelle moyenne entre 1981 et 2003. Ici également, la courbe négative n’est pas très évidente. Pour la majorité des pays, les différences entre les taux de croissance ne sont pas significatives. Des pays comme le Burundi, les Comores, l’Éthiopie, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Rwanda et la Zambie se maintiennent dans la même catégorie de pays à faible revenu. La République démo-cratique du Congo enregistre même une croissance annuelle moyenne négative. Les pays présentant un revenu initial par habitant faible n’affichent pas une croissance plus rapide que ceux dont le revenu par habitant était élevé au départ, tels que l’An-gola, l’Égypte, la Namibie, Maurice et les Seychelles.

Toutefois, la croissance économique en Angola, en Namibie, aux Seychelles et au Zimbabwe a connu un ralentissement. Seuls des pays comme le Soudan et le Swa-ziland enregistrent une croissance beaucoup plus forte que celle de l’Angola, de la Namibie, des Seychelles et du Zimbabwe, dont le revenu par habitant était initia-lement élevé. L’Égypte et Maurice peuvent être considérées comme des exceptions parce qu’avec un revenu par habitant plus élevé au départ, ces deux pays ont réussi à maintenir une croissance plus élevée que le reste des pays du COMESA. Ainsi, la convergence relativement plus rapide dans le COMESA pourrait s’expliquer par une croissance des revenus initialement faibles dans la plupart de ses pays membres.

Au sein de la CEDEAO, plusieurs pays, notamment le Bénin, le Burkina Faso, la Gambie, le Ghana, le Mali, le Nigéria, le Sénégal et le Togo, tendent également à afficher des taux de croissance pratiquement similaires (figure A.3), même si le Bénin, la Gambie, le Sénégal, le Nigéria et le Togo avaient initialement des revenus par habitant plus élevés que les autres pays. À noter que la croissance des revenus en Côte d’Ivoire, qui était le pays le plus riche de la CEDEAO en termes de revenu ini-tial par habitant en 1980, a connu un ralentissement. En outre, le Libéria et la Sierra Leone, qui présentent un revenu initial relativement élevé, ont également observé un ralentissement de leur croissance dont le taux est à présent négatif. Le Cap-Vert est un autre pays de la CEDEAO dont le revenu était relativement élevé initialement et qui a pu être maintenu. On peut donc parler, dans ce cas, d’une certaine conver-gence des revenus par habitant.

La figure A.4 indique la relation entre le revenu initial par habitant des pays de la CEMAC en 1985 et leur croissance annuelle moyenne de 1985 à 2003. Si l’on exclut la Guinée équatoriale, une courbe négative correspond aux points des don-nées. S’il y avait eu convergence, le Gabon et le Tchad en auraient été les principaux moteurs. Le Tchad, qui était initialement le pays le plus pauvre en 1985, a enregistré une croissance plus rapide que le Cameroun, le Congo et le Gabon, dont le revenu initial était relativement plus élevé. Le Gabon, qui était le pays le plus riche en 1985, a enregistré une croissance plus lente de son revenu.

Il convient également de noter que le Cameroun a connu une croissance légèrement supérieure à celle du Congo, dont le revenu était plus élevé en 1985. L’encadré 1 présente les résultats d’un test effectué pour l’ensemble de la région d’Afrique cen-trale, qui indique que la convergence des taux de croissance par habitant en Afrique centrale est difficile à réaliser.

Encadré 5.1

Convergence des revenus par habitant en Afrique centrale

Analyse économétrique de la convergence des revenus par habitant

Il existe différentes définitions de la convergence dans la littérature. La plus simple indique qu’il y a convergence si l’écart type entre les revenus par habitant des pays d’une région baisse avec le temps (convergence sigma). Pour la région d’Afrique centrale (spécifier les pays qui sont inclus), la tendance temporelle linéaire de l’écart type est plus positive que négative, indi-quant ainsi une divergence entre les pays.

Comme l’indique Carmignani (2006 et 2007), une définition statistique plus rigoureuse veut qu’il y a convergence lorsque l’écart entre le PIB de deux pays évolue vers un proces-sus stationnaire. La stationnarité implique en fait que l’écart entre le PIB des deux pays à un moment (t) est inférieur à l’écart observé sur une période (t-1). D’après cette définition, le test de convergence peut être effectué comme test de racine unitaire pour la variable aléatoire défi-nie comme l’écart entre le PIB des deux pays. Si l’hypothèse nulle selon laquelle il existe une racine unitaire dans le processus peut être écartée, il est alors possible d’en conclure que les PIB des deux pays sont convergents.

Dans le cas de plus de deux pays, il est possible d’appliquer le test de racine unitaire à l’écart entre le PIB du pays générique x du groupe et le PIB moyen du groupe. L’abandon de l’hypothèse nulle dans ce cas signifie que le pays x converge vers la moyenne régionale. D’un point de vue méthodologique, il est possible d’effectuer le test de racine unitaire séparément pour chaque pays du groupe, ou conjointement pour l’ensemble des pays. Étant donné que, pour de nombreux pays d’Afrique centrale, la série temporelle du PIB ne comprend qu’un nombre limité d’observations, le fait de réunir tous les pays dans un panel ne fera que renforcer l’efficacité du test. L’hypothèse nulle du test de racine unitaire sur des données de panel pourra alors être formulée, afin de tenir compte de l’hétérogénéité des pays (voir Li et al. 2003).

Rien n’indique que le PIB par habitant des pays d’Afrique centrale tendrait à converger, dans le long terme, vers la moyenne

sous-régionale.

Le test de racine unitaire fondé sur les données de panel relatives à la convergence par habitant du PIB national vers la moyenne régionale s’applique à trois groupes de pays d’Afri-que centrale: (i) tous les pays de la sous-région (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équato-riale, République centrafricaine, République démocratique du Congo et Tchad), (ii) tous les pays de la CEMAC et (iii) les pays de la CEMAC sans la Guinée équatoriale. La raison de la création de ce troisième groupe est que SaoTomé- et-Principe et la Guinée équatoriale sont deux pays pour lesquels le nombre d’observations sur le PIB par habitant est beaucoup plus faible que pour les autres pays.

Les résultats du test sont extrêmement clairs: il n’y a pas de convergence vers la moyenne régionale. Différentes versions du test sont appliquées aux trois groupes (une version différant de l’autre dans la formulation de l’hypothèse nulle et/ou dans le calcul des éléments statisti-ques du test) et les résultats sont invariablement cohérents: une racine unitaire est toujours identifiée, à l’exception d’une version du test (une sur cinq) appliquée au groupe de l’ensemble des pays de la sous-région.

Ainsi, on peut en conclure que, de façon générale, rien n’indique que le PIB par habitant des pays d’Afrique centrale tendrait à converger, dans le long terme, vers la moyenne sous-régionale. Cette conclusion, qui correspond parfaitement à l’observation de la dynamique de l’écart type, suggère que la répartition du PIB par habitant entre les pays d’Afrique centrale est de plus en plus inégale avec le temps.

Source: CEA-BSR/AC (2007): Convergence économique en Afrique Centrale, publication non récurrente.

Il est intéressant de noter que les pays de l’UEMOA sont plus homogènes du point de vue de la croissance économique et du revenu (figure A.5). Il existe une convergence apparente des revenus au sein de cette CER dans laquelle les pays qui avaient un revenu initial par habitant faible enregistrent une croissance plus rapide que les pays dont le revenu par habitant était plus élevé. Une courbe négative pourrait inclure le Burkina Faso, le Mali, le Togo et la Côte d’Ivoire. Tous les autres pays de l’UEMOA connaissent une croissance plus rapide que la Côte d’Ivoire, qui présentait le revenu initial par habitant le plus élevé en 1980.

Enfin, les résultats des figures A.1 à A-5 ne sont pas concluants, s’agissant de la convergence globale de toutes les CER à l’étude. Il convient donc d’effectuer des tests plus rigoureux qui contribueront à déterminer, sur la base de quelques modèles statistiques, la présence ou l’absence de convergence. Le test sigma, le test de racine unitaire et le test de coïntégration pourraient être utiles à cet égard. Tant le test sigma que le test de racine unitaire permettent de déterminer si les pays membres de chaque CER convergent vers une moyenne régionale, alors que le test de coïn-tégration permet de déterminer s’il existe un comouvement du revenu ou d’autres variables au sein de chaque CER.

Le test de convergence absolue et conditionnelle sera également examiné vers la fin de cette section. Le reste de la section présente les résultats de tests plus robustes de la convergence du revenu par habitant dans les différentes CER. L’appendice A expose les détails techniques utilisés pour ces tests.

On peut, en examinant la dispersion des revenus au sein de chaque CER, déterminer si l’écart entre les revenus par habitant des pays membres a tendance à baisser avec le temps.

Dispersion du revenu par habitant dans les CER

On peut également, en examinant la dispersion des revenus au sein de chaque CER, déterminer si l’écart entre les revenus par habitant des pays membres a tendance à baisser avec le temps. Ici, la dispersion se mesure par la déviation du revenu (écart type) de chaque pays par rapport à la moyenne régionale. S’il y avait convergence au sein de chaque CER, l’écart type ou la dispersion du revenu par habitant se réduirait avec le temps. Le Tableau 5.1 indique les écarts types calculés pour le revenu par habitant de chaque CER, de 1980 à 2003. En outre, la figure 5.5 présente la courbe de ces ensembles d’écarts types au fil du temps.

De façon plus formelle, la tendance de la régression de l’écart type entre les revenus au fil du temps a été estimée pour chaque CER. Les résultats sont présentés dans l’appendice A.

Comme l’indiquent le tableau 5.1 et la figure 5.5, et contrairement aux prévisions, l’écart entre les pays de la SADC a tendance à augmenter, et non pas à se réduire, au fil du temps, ce qui signifie qu’il n’existe pas de convergence entre les pays de la SADC, s’agissant de la répartition du revenu. En 1980, l’écart type des revenus par habitant de la SADC était de 976 $US, avant de passer à 1.287 dollars, puis à 1.425 dollars, en 2000 et 2003 respectivement, ce qui reflète clairement la dispa-rité des revenus. La figure 5.5 illustre cette dispadispa-rité entre 1985 et 2003. Le test de convergence sigma, effectué au moyen de la régression de l’écart type au fil du temps (appendice A), a également confirmé qu’il existait une disparité entre les revenus par habitant au sein du groupe.

Tableau 5.1

Écart type entre les revenus par habitant (en dollars constants, 2000=100) entre les CER.

CER 1980 1985 1990 1995 2000 2003

SADC 975,9 932,9 1042,4 1116,8 1286,9 1425,1

COMESA - 1082,9 1372,7 1514 1904,9 1777,7

CEDEAO 219,7 217,3 210,8 244,9 286,9 299,2

CEMAC 1895,4 1786,7 1622,5 1644 1563,6 1531,9

UEMOA 253,8 208,5 179,4 160,2 173,7 159,6

Source: Ben Hammouda, H., S. Karingi, A. Njuguna, et M. Sadni-Jallab, (2007).

Comme pour la SADC, l’écart des revenus entre les pays du COMESA reste élevé et est tend à augmenter. En 1985, l’écart type entre les pays du COMESA était de 1.083 dollars, avant de passer à 1.778 dollars en 2003 (voir également la figure 5.5).

Là aussi, la disparité des revenus dans les pays du COMESA s’est accentuée avec le temps. En 2003, l’écart entre les revenus dans cette communauté a été le plus élevé

Les données empiriques concernant le COMESA indiquent clairement une divergence des revenus par habitant et non pas une convergence.

de toutes les CER africaines objet de l’étude. Ainsi, les données empiriques concer-nant le COMESA indiquent clairement une divergence des revenus par habitant et non pas une convergence. Le test sigma a également confirmé ce constat avec un coefficient positif très marqué de la tendance temporelle (voir appendice A).

La situation de la CEDEAO en ce qui concerne les revenus est relativement plus homogène que celle de la SADC et du COMESA, comme l’indique l’écart type (tableau 5.1). L’écart moyen dans la CEDEAO a commencé à se rétrécir en 1985 et 1990, mais a recommencé à s’élargir entre 1995 et 2003. Le test sigma appliqué à cette CER indique également une tendance positive significative, ce qui signifie que la tendance est à la divergence, et non pas à la convergence dans ce domaine (voir appendice A).

Figure 5.5

Courbe de l’écart type des revenus par habitant entre les CER africaines

1980 1985 1990 1995 2000 2003

Ecart type (constante 2000 US$)

Année 0

500 1000 1500 2000

UEMOA CEMAC CEDEAO COMESA SADC

En 1980, les pays de la CEMAC affichaient la plus forte disparité de revenu de toutes les CER africaines observées (figure 5.5). On a, certes, constaté durant les périodes ultérieures, que cette disparité tendait à se réduire, mais elle est restée très marquée par rapport à celle des autres CER. En 1980, l’écart type entre les revenus par habitant de la CEMAC était de 1 895 dollars, mais il est tombé à 1 532 dollars en 2003, indiquant que la disparité entre les revenus se réduisait légèrement avec le temps (tableau 5.1). Toutefois, d’après les résultats du test sigma, le recul de la convergence des revenus entre les pays de la CEMAC n’est pas statistiquement signi-ficatif (voir appendice A).

Les résultats montrent que la convergence des revenus par habitant n’est pas si évidente dans les pays de la SADC, du COMESA et de la CEDEAO.

Comme l’indique la courbe de la dispersion des revenus et contrairement aux mem-bres d’autres CER africaines, les pays de l’UEMOA affichent une très forte tendance à la convergence des revenus. La figure 5.5 indique que l’écart entre les revenus au sein de l’UEMOA a été le plus faible de toutes les CER africaines, et qu’il continue de se réduire avec le temps. De 1980 à 2003, l’écart type entre les revenus par habi-tant des pays de l’UEMOA s’est réduit de près de 60%, tombant de 254 dollars à 160 dollars. Les résultats du test sigma révèlent également une tendance à la conver-gence des revenus des pays de l’UEMOA.

De manière générale, ces résultats montrent que la convergence des revenus par habi-tant n’est pas si évidente dans les pays de la SADC, du COMESA et de la CEDEAO.

Toutefois, une convergence limitée a été observée au sein de la CEMAC, alors qu’un signal très fort en faveur d’une convergence est observé au sein de l’UEMOA.

Convergence vers un revenu régional moyen

Cette section décrit les résultats d’un autre test de la convergence connu sous le nom de test de racine unitaire. Les tests de racine unitaire du revenu par habitant

Cette section décrit les résultats d’un autre test de la convergence connu sous le nom de test de racine unitaire. Les tests de racine unitaire du revenu par habitant