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Les données fournies dans ce chapitre apportent un éclairage sur la manière dont le dispositif a pris place dans le cadre du programme scolaire genevois et sur la manière dont les différents acteurs définissent les intentions liées à leur participation à ce projet pédagogique. Afin de mieux comprendre ce qui motive les acteurs du domaine scolaire à mettre en œuvre le projet des OEC, nous nous intéressons d’abord à la manière dont ils en définissent les objectifs. Il s’agit d’un premier moment de l’enquête au cours duquel nous avons cherché à nous informer sur les raisons qui poussent les acteurs participant au projet à le mettre en œuvre. Nous nous sommes immergée dans le projet des OEC en allant à la rencontre de tous les acteurs susceptibles de nous informer à ce sujet ou de nous donner leur point de vue sur le dispositif nouvellement introduit dans le programme scolaire genevois. Nous avons, d’une part, pris contact avec les responsables du projet et, d’autre part, nous avons sollicité toutes les personnes musiciennes ou enseignantes de notre entourage. En tant que musicienne, nous avions accès de manière privilégiée à des situations de discussions informelles. Dans ce temps de la recherche, nous avons notamment parlé avec des luthiers, des amis musiciens et enseignants. La dimension temporelle dans la recherche n’est pas linéaire et nous revenons en arrière pour guider le lecteur dans la découverte du projet sur un chemin similaire à celui que nous avons emprunté pour construire notre réflexion à partir de l’expérience scolaire des OEC.

Pour définir les objectifs prescrits du projet, nous nous basons sur les données officielles émanant des sites internet ainsi que de la presse spécialisée et celles internes aux institutions.

Pour comprendre les objectifs réels (mis en œuvre par les acteurs, à savoir, les responsables des institutions concernées ainsi que les musiciens et les enseignants impliqués dans les OEC), nous nous basons sur nos observations et sur nos entretiens. Nous terminons ce chapitre par

l’évocation de deux modèles pédagogiques voisins, le modèle latino-américain d’El Sistema et celui du dispositif genevois CAMI. Le but consiste à montrer aux lecteurs l’étendue du développement des différentes pratiques de musique d’ensemble dans le contexte genevois et de découvrir des projets proches de celui des OEC mais s’en distinguant néanmoins sur différents points. Le projet issu d’El Sistema s’inscrit dans le cadre des activités du parascolaire et le projet CAMI propose une pratique d’ensemble de la musique non sous forme d’orchestre mais dans des compositions de groupe à géométrie variable.

Dans ce chapitre d’analyse ainsi qu’au chapitre suivant, nous insérons des vignettes issues de nos notes de terrain. Ces vignettes permettent de partager avec le lecteur certaines séquences d’observation directe. Telles que les définissent Miles, Huberman & Hlady-Rispal (2003), les vignettes sont « une description concentrée d’un fait significatif sous forme de récit narratif.

Elles respectent une chronologie et se déroule sur une période de temps brève et / ou font référence à quelques acteurs clés et/ou à un espace délimité » (p. 157).26

LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF ORCHESTRE-EN-CLASSE

Le dispositif des OEC s’inscrit dans le cadre de l’éducation musicale du deuxième cycle de l’enseignement primaire. Le système scolaire d’éducation musicale distingue l’éducation des plus jeunes (7-9 ans) dénommée rythmique (Rythmique Jacques-Dalcroze ; méthode Willems notamment) et l’éducation musicale des plus grands (10-12 ans) qui pratiquent, en fonction des choix du maître spécialiste de musique et de l’enseignant titulaire, la flûte à bec. Les deux niveaux du primaire sont également amenés à participer à des chorales. D’autres activités sont proposées autour de l’écoute, de la connaissance générale de la musique et de la lecture de partitions ainsi que des activités corporelles et de percussions.

Le dispositif, qui associe deux partenaires institutionnels, l’école publique (DIP) et le Conservatoire Populaire de musique, danse et théâtre (CPMDT) est introduit dans le programme scolaire et s’effectue dans le cadre des heures attribuées à l’éducation musicale.

Souvent, la pratique d’une activité de type artistique s’insère dans un espace-temps extérieur au programme scolaire. Il peut être proposé comme activité parascolaire ou, plus généralement pour la pratique instrumentale, dans une institution annexe, comme celle du CPMDT proposant des cours dans les différentes communes du canton. La formation musicale est donc dépendante de la décision des familles de s’inscrire dans le cadre des institutions qui la dispensent. Notre attention a particulièrement été retenue par l’insertion du dispositif au sein du programme scolaire. Les heures de répétition des orchestres en classe ont en effet lieu sur le temps scolaire et se pratiquent avec le groupe-classe. Il ne s’agit plus d’un choix de formation extra-scolaire mais d’une activité inscrite au sein du curriculum scolaire. A l’heure actuelle néanmoins, le dispositif ne touche que les écoles du REP et n’est pas généralisé à toutes les classes.

26 Pour des raisons d’anonymisation, nous avons supprimé les différences de genre dans le texte y compris dans les vignettes.

Le DIP accueille le dispositif des OEC au sein de ses établissements, dans le cadre des cours d’éducation musicale dispensés par les MDAS. Le CPMDT fait intervenir des musiciens professionnels chargés de diriger les groupes d’orchestre et de gérer les parcs d’instruments des groupes d’orchestre. Ces derniers sont financés par des sponsors privés. Le choix des écoles auxquelles sont attribués les orchestres s’effectue en fonction de la demande et de la motivation des directeurs d’établissement à accueillir un tel dispositif ainsi que de la volonté de s’engager dans une telle expérience de la part des enseignants. L’OEC se déroule sur deux ans, dans les classes de 7ème et 8ème primaire. Chaque groupe d’orchestre est encadré par trois enseignants : un musicien intervenant, enseignant du Conservatoire, le maître spécialiste de musique de l’école et l’enseignant titulaire de la classe concernée. Ponctuellement, des musiciens du Conservatoire sont appelés à initier les élèves aux spécificités de leur instrument propre. En déterminant les objectifs déclarés sur le dispositif, nous cherchons d’une part à définir les motivations qui animent les acteurs à mettre en œuvre l’OEC et, d’autre part, à comprendre quelles en sont les attentes du point de vue de son insertion dans le milieu de l’éducation scolaire. Comme nous l’avons développé dans la problématique de cette recherche (chapitre 2), la question qui nous préoccupe particulièrement est liée à l’idée de proposer une activité du type des OEC dans le contexte de l’éducation prioritaire spécifiquement.

Nous nous appuyons dans cette partie sur les données de la littérature grise (sites internet, presse et publications internes aux institutions) et des interviews auprès des acteurs de terrain. Nous constatons que les objectifs déclarés sont relativement nombreux. Après les avoir présentés respectivement en fonction des deux institutions principales impliquées dans le dispositif, nous les répertorions selon les axes de la démocratisation et de la socialisation tel que Demange, Hahn et Lartigot (2007) définissent les objectifs communs à tous les orchestres scolaires du type des OEC.

Il existe pour l’heure peu de données officielles des orchestres des écoles suisses romandes.

Nous disposons d’informations par le biais de l’association des orchestres suisses romands27 dont les buts sont de promouvoir la pratique des orchestres en classe et de trouver des soutiens financiers. L’activité est présentée comme valorisant le rapport à l’instrument et comme développant des compétences corporelles, d’écoute et de concentration ainsi que les dimensions du travail collaboratif. Enfin, l’association définit les objectifs du dispositif comme visant à favoriser le lien aux familles à travers notamment le partage stimulant du travail effectué.

A Genève, les objectifs des orchestres en classe sont présentés sur les sites des deux partenaires institutionnels (DIP et CPMDT). Le Conservatoire souligne l’objectif de l’accès à un enseignement musical de qualité à des enfants de milieux culturels différents28 en conjonction avec la politique du DIP dans le cadre du réseau d’enseignement prioritaire. Cette présentation des OEC retient notre attention sur deux aspects en particulier : d’une part, l’insertion dans les programmes d’éducation prioritaire, d’autre part, la dimension de l’initiation à la pratique musicale par l’apprentissage en groupe qui marque un tournant important dans les approches de l’éducation musicale. La direction du CPMDT, dans la présentation du dispositif dans son journal, outre un axe pédagogique centré sur

27 www.classesdecordes.ch, consulté le 26.07.2019.

28 www.cpmdt.ch, consulté le 26.07.2019.

l’apprentissage de la musique, d’un instrument et de la pratique orchestrale, définit un axe

« social » selon lequel il s’agit de « participer à une activité de groupe au sein duquel chacun a son rôle, chacun contribue à l’harmonie générale, et tous progressent ensemble et tendent vers un but commun » (2011).

Dans la présentation du dispositif par le DIP, les orchestres-en-classe sont inscrits dans les politiques de cohésion sociale en milieu urbain et d’éducation prioritaire qui s’y rattachent. Il est présenté dans le cadre des moyens spécifiques alloués aux « établissements comptant un grand nombre d’élèves issus de couches sociales défavorisées ou de familles non francophones, pour favoriser leur réussite scolaire »29. Il est conçu pour « encourager la qualité de l’enseignement dans les quartiers populaires », « mener des projets qui facilitent l’intégration des élèves et la cohésion en classe, tout en suscitant l’intérêt des parents ». Enfin,

« l’Orchestre en classe fait écho à la volonté du DIP de faciliter l’accès à toutes et tous à la pratique artistique »30. Selon l’ancien Conseiller d’état Charles Beer, le réseau d’enseignement prioritaire lutte contre les inégalités territoriales et favorise les actions pour les quartiers en difficulté dont la culture et le sport sont des leviers, les orchestres en étant un exemple.31 Enfin, notons encore que le dispositif des orchestres en classe s’inscrit dans un projet culturel plus global, impliquant les domaines éducatifs et culturels, qui est placé sous la responsabilité du Service cantonal de la culture32.

A travers la lecture de ces manières de concevoir l’objet des OEC, la volonté exprimée à travers l’insertion du dispositif touche à des questions d’ordre culturel, pédagogique et social. Les textes associent les problématiques de l’enseignement à celles de la cohésion sociale et de la réussite scolaire. La composante artistique du dispositif est conçue comme une action à la fois pédagogique et sociale. L’OEC est porteur d’intention d’équité, cherchant à amener de la qualité et en même temps à favoriser le développement de la pratique instrumentale pour le plus grand nombre. Les objectifs du dispositif sont donc exprimés en lien, d’une part, à des objectifs de démocratisation. Il est question d’amener de la qualité dans l’enseignement dans des quartiers dits difficiles, d’égaliser les chances de réussite scolaire par un apport culturel.

D’autre part, l’intention du dispositif se décline en termes de socialisation. Il est pensé pour favoriser la cohésion sociale dans des quartiers spécifiques, dont les établissements sont situés dans le réseau d’enseignement prioritaire. Nous resserrons à présent la lecture des objectifs assignés au dispositif des OEC à ses dimensions de démocratisation d’abord, puis de socialisation.

LES OBJECTIFS DE DÉMOCRATISATION

Les deux institutions majeures du dispositif d’OEC (le DIP et le CPMDT) définissent des objectifs de démocratisation dans le sens de l’accès à un instrument et à une pratique de groupe dans le cadre de l’école à des élèves ne fréquentant que rarement les institutions musicales. En dehors des OEC rattachés au conservatoire, une école de musique a créé des

29 https://edudoc.ch/record/102941/files/clefs9_complet.pdf, 2012, p. 27, consulté le 13.05.2019

30 https://edudoc.ch/record/102941/files/clefs9_complet.pdf, 2012, p. 27, consulté le 13.05.2019

31 https://edudoc.ch/record/102941/files/clefs9_complet.pdf, 2012, p. 3, consulté le 13.05.2019

32 http://ge.ch/culture/ecole-et-culture/presentation, consulté le 8.02.2015

OEC dans une commune du canton. Sur son site internet, elle définit l’objectif des OEC ainsi :

« Donner la chance à des élèves provenant de milieux socio-économiquement fragiles, d’accéder à l’initiation à la culture musicale par la pratique d’instruments en groupe, initiative qui participe de l’ambition de démocratisation culturelle au service de la réussite de chaque élève »33. Dans le journal de la commune en question, on peut lire au sujet de l’OEC qu’il représente « une pédagogie de groupe qui ne recherche pas l’excellence individuelle mais qui essaye de faire connaître et d’approcher les cordes frottées par le plus grand nombre ».34

Une des fondations qui finance les OEC dans les établissements scolaires définit le dispositif comme une manière d’« appréhender la musique classique par la pratique instrumentale en groupe. Cette approche concrète de la musique est un bon moyen d’éveiller, chez certains, une passion pour leur instrument et de permettre aux enfants de poser un regard neuf sur la musique classique ». Enfin, les sponsors décrivent l’expérience comme une aventure humaine et pédagogique.35

À Genève, le dispositif trouve une légitimation du fait que l’activité s’insère dans le Plan d’étude romand et dans les REP. L’activité est décrite par les acteurs comme « un plus » qui s’inscrit sur les heures de musique du programme scolaire. L’argument de la démocratisation culturelle offre une insertion du dispositif dans les visées des politiques de l’éducation prioritaire, les enfants en REP étant perçus comme « défavorisés » en termes d’accès à la culture.

Parmi les objectifs de démocratisation décrivant les perspectives du dispositif nous retenons en sus des points déjà mentionnés, une association entre l’éducation scolaire et l’éducation à une pratique instrumentale de groupe. Le dispositif des OEC est ici nourri par une redéfinition de la place de la pratique instrumentale comme outil éducatif et de la musique classique comme connaissance culturelle à laquelle initier les élèves.

Les attentes en termes de démocratisation face au dispositif sont définies sur les dimensions de l’accès à la culture, à travers une tradition de la musique classique de la pratique instrumentale orchestrale, de l’égalisation des chances de réussite scolaire. La manière dont le dispositif agit sur cette problématique n’est pas explicitement formulée.

Dans la section suivante, nous nous intéressons à la manière de définir les objectifs liés aux attentes du dispositif quant à ses effets sur la dimension de la socialisation.

LES OBJECTIFS DE SOCIALISATION

Nous avons lu dans les descriptions des OEC sur différents sites l’importance accordée à une dimension sociale. Nous en distinguons trois formes. La première touche à une dimension de socialisation dans le sens où les orchestres sont un outil de travail collectif et sont considérés comme servant à apprendre à être ensemble et à construire un projet en commun. Cette

33 http:// www.accademia-archi.ch, consulté le 2.04.2019.

34 Éditorial, journal « Chêne-Bougeries vous informe », n°1/2012-2013.

35 http : // www.edrfoundations.org/actualités/arts-culture/accademia-d-archi-ceremonie-de-remise-des-instruments-121126.aspx, consulté le 03.09.2013. Site aujourd’hui indisponible.

forme de la socialisation comprend ce qui est définie par la socialisation scolaire, c’est-à-dire, apprendre les comportements adéquats à avoir en classe, les gestes et les attitudes vis-à-vis des apprentissages. Nous sommes proches de l’apprentissage des règles issues de la forme scolaire. Nous allons voir que cet objectif est rattaché à la question de la différence culturelle et certains dispositifs vont être proposés spécifiquement à des élèves dits « issus de la migration ». L’association entre le dispositif et la conception de celui-ci comme outil de socialisation d’une catégorie définie d’élèves nous apparaît comme paradoxale quant aux visées démocratiques des OEC. Quels sont les risques d’une telle association ? Est-ce que les élèves nouveaux arrivants dans le contexte scolaire genevois ont un besoin spécifique de socialisation et en quoi ?

La deuxième dimension rattachée aux objectifs de socialisation est définie par le terme de socialisation culturelle. Proche des questionnements soulevés par la définition du premier objectif, cet objectif consiste à amener au sein de l’école des connaissances liées à la musique classique à travers la pratique d’un instrument de musique dans le cadre de la forme de l’orchestre. Nous nous posons la question du risque d’une lecture d’un élève « défavorisé » auquel s’ajoute un manque présupposé de culture. En insérant le dispositif spécifiquement dans le contexte REP, les objectifs assignés correspondent-ils à ce qui se passe sur le terrain, au travail pédagogique effectué au sein des OEC et dans quelle mesure le dispositif répond-il ou non aux problématiques liées aux écoles du REP ?

Enfin, le troisième objectif est celui que nous avons relevé dans la présentation des OEC par le CMPDT et qui effectue une lecture des objectifs à travers un axe social. Nous allons développer ce point afin de mieux comprendre les perspectives qui sont déterminées en matière de dimensions sociales associées au dispositif OEC.

Dans la Revue Musicale Suisse (2009), les objectifs des OEC sont définis principalement en fonction de la notion de socialisation : « La socialisation des enfants est au centre de cet enseignement, plus que la pratique musicale en tant que telle : respecter la discipline, écouter l’autre, toucher des enfants défavorisés sont quelques-uns des mots clés de ce projet qui ne cherche pas à remplacer l’enseignement individuel des écoles de musique ». 36

Cette définition des objectifs des OEC annonce le primat de la dimension de la socialisation sur celle de la formation musicale. Le dispositif serait un outil pouvant servir à la socialisation scolaire. Par la forme de l’orchestre et le travail engagé dans ce type de pratique, les élèves sont amenés à apprendre à apprendre dans le cadre des apprentissages à l’école. De plus, la définition donnée par la Revue Musicale Suisse pointe la spécificité d’un outil destiné à des enfants dits défavorisés. La définition des OEC donnée ici distingue l’enseignement individuel de celui dispensé dans le cadre des OEC. Un paradoxe est dès lors soulevé quant à l’objectif de démocratisation de l’accès à la culture. Nous remarquons en effet que les OEC ne sont pas conçus pour remplacer la formation instrumentale individuelle. Si les deux types de formation, celle du Conservatoire et celle dans le cadre des OEC ne sont pas comparables, peut-on parler de démocratisation par l’accès à la culture au sein du dispositif OEC ?

Dans la citation qui suit, nous présentons l’avis d’un directeur d’établissement pour qui la socialisation scolaire passe par une socialisation culturelle. Il est alors question dans cette

36 Revue Musicale, n°10, octobre 2009, Verena Naegele, traduction Jean-Damien Humair, p.10.

perspective d’une volonté de valoriser des accès au savoir diversifié par l’apport du dispositif OEC :

Je suis convaincu que l’on ne résout pas les problèmes scolaires uniquement par la seule entrée scolaire et que l’apport culturel est essentiel au développement de l’enfant. Il est nécessaire d’aider les enfants dans la globalité de leur formation.37

L’OEC est également présenté par ce directeur d’établissement comme un « formidable atout à exploiter pour étendre ce plaisir et ce goût du travail aux autres matières ». La socialisation scolaire par les OEC doit donc permettre des transferts entre les apprentissages en orchestre et ceux effectués dans le cadre de la classe. Ainsi, par exemple est formulée l’idée suivante au sujet du dispositif : « Le travail en orchestre améliorera la capacité d’écoute mutuelle, le son de chaque instrument ayant sa place dans le son d’ensemble. La concentration, la mémorisation et l’expression des élèves seront aussi sollicitées

La dimension de la socialisation scolaire est également présente dans les objectifs mentionnés

La dimension de la socialisation scolaire est également présente dans les objectifs mentionnés